dégustation de sushis

Voilà plusieurs mois que Doyel avait quitté son île natale, depuis un peu plus d'un trimestre, vers la fin du mois en mars en fait. Elle pensait rester loin de l'île pendant au moins un an, mais ses parents souffrait trop du nid vide, et souhaitait la revoir après plusieurs mois et semaines sans nouvelles. Ils n'avait pas eu contact depuis un moment, le nord n'étant pas toujours couvert par le réseau téléphonique. Si bien que tout deux se faisaient beaucoup de soucis.

Ainsi donc, son retour sur Mésoé n'était pas un retour planifié, il s'agissait surtout d'une demande de ses parents qui, ayant pris des vacances, avaient payé le voyage retour. La veille au soir elle avait donc prit le taxi volant pour Thacie, arrivant ainsi au petit matin. Ses parents et elles s'étaient alors retrouvé et ressourcés pour une journée se reposant et profitant de la présence des uns et des autres. Ce n'est que le lendemain, après s'être remise du voyage qu'ils lui proposèrent de participer au concours de dégustation de sushis. Tout deux savaient que les sushis étaient un de ses plats préféré, et ils lui avaient ainsi offert l'inscription pour son retour.

Alors pour une fois, ses pokémons n'était pas de la partie, tous étaient en train de se reposer chez elle. Elle n'avait pas l'intention de les emmener dans la foule, pour une fois. La fête de l'océan était autrefois destinée a remercié la mer et ses bienfaits, avec la nourriture et les poisons qui nourrissaient en abondance l'île. Même si ces dernières années l'aspect sacré de la fête était un peu partie en fumées, les plus anciennes faisait encore le pelrinage des temples et autels qui parsemait l'île en l'honneur des dieux pokémons de l'eau Luiga et Kyogre. Pour les plus jeunes comme Doyel, il s'agissait plutôt de passer un bon moment en famille et de se remplir la panse, même si les écoles de la ville faisaient l'effort d'inculquer les origines des festivités aux enfants. De plus la présence des pirates ses derniers temps et la pêche à outrance qui était souvent critiquée lors du festival rendait parfois une ambiance douce-amère aux festivités.

Mais qu'importe. À midi tapante le premier jour du festival, Doyel se trouvait sur la grande estrade de la plage. Des sushis commençaient à être servi, et chaque participant se préparait une paire de baguettes à la main. Pour certains, cet événement était e travail de toute une année, pour d'autres comme Doyel ce n'était l'occasion que de passer un bon moment, en famille. D'ailleurs, ses parents la voyaient depuis la foule, où son père lui faisait de grand signe de bras. Inspirant et expirant profondément pour se concentrer face à la tâche qui l'attendait, Doyel attendit le top départ du juge avant de se jeter sur la nourriture. Sushi au saumon, à la crevette, au thon, à la dorade ou à l'anguille, tous tomberaient dans son estomac aujourd'hui !

Doyel commença à manger en prenant son temps, préférant se conserver pour pouvoir garder des forces sur tout le temps du concours, surtout que ce n'était pas tous les jours qu'elle pouvait manger d'aussi bon sushis. Elle prenait chaque sushi, avec soin, en les trempant dans la sauce soja. A l'inverse des restaurants de la ville, les sushi avaient été fait par un vrai maitre sushi, ceux où on payait une blinde pour huit sushis. Le riz était légèrement vinaigré, avec une épaisse couche de poisson par-dessus. Le riz, n'était qu'un simple support pour le poisson, et à l'inverse de nombreuses autres fois, il ne prenait pas sur le poisson. Quand à la chair crue de l'animal, elle fondait en bouche, le poisson était à peine gras, et on pouvait presque le gober tellement, il était tendre. Même après avoir fini sa bouchée, Doyel avait encore,les papilles qui dansait. Entre chaque sushi, elle prenait un petit bout de gingembre confit pour se nettoyer les papilles.

Regardant autour d'elle, Doyel fut surprise de voir qu'elle était la seule à vraiment profiter du concours pour la nourriture. Beaucoup n'était intéresser que par le prix, un magicarpe shiney. Elle voyait déjà deux autres compétiteurs en train de manger, voir bouffer et gober les sushis par suite de douze, comme s'il avait un estomac sans fond. Doyel, se contenta de secouer de la tête. Au moins, même si, elle n'avait pas le prix, elle aurait mangé de super bon sushi. D'ailleurs dans la foule, elle voyait son père appareil photo à la main, en train de lui faire de grand signes. Souriant autour de sa bouchée Doyel, le salua, et lui fit un énorme pousse en l'air, lui montrant que les sushis était délicieux. Son père de l'autre côté montrait une brochette d'aiguille grillé, qu'ils avaient du certainement commander dans un stand à côté.

Pour faire passer le tout, Doyel but comme à son habitude un verre d'eau comme une alouvie, le descendant en quelques gorgées, demandant un autre verre juste après. Son estomac était loin d'être plein, et il lui restait largement assez de temps pour s'en mettre plein la panse.