Tales of Salva

Nos prédéfinis

Civils
Coordinateurs
Rangers
Chercheurs
Éleveur
Valys
Uth
Queen Lapras

Forums à l'affiche

A consulter

En manque d'interaction sociale- sujet demande : www
- sujet demande : www
- sujet demande : wwwDernières news immanquables- sujet demande : www
- sujet demande : www
- sujet demande : www

Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €
anipassion.com

Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas
Page 1 sur 2
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_547_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_470_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_152_XY
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Sam 25 Avr - 17:25   
Weed is not a drug : it's a plant.
I'm a florist.

thacie - euranie
ft. Orkas
Seize heures. C'est ce que nous nous sommes dits par courrier. Certes, ça aurait été sans doute plus direct de s'appeler, mais le rendez-vous a été fixé il y a un peu plus de deux semaines, et je ne pense pas qu'il me fera faux bond. Et puis… S'il ne vient pas, je vendrai mon tabac à quelqu'un d'autre. Les acheteurs potentiels sont nombreux : c'est un produit qui intéresse… Sans doute parce qu'il a déjà prouvé sa bonne fois auprès des précédents utilisateurs. Son efficacité est avérée et sa réputation le précède désormais.
Aussi, appuyé contre le dossier de ma chaise, je fais en sorte de me détendre. Inutile de me prendre la tête : s'il est là, tant mieux. Ce sera de l'argent gagné et une chose de moins à s'occuper… S'il me pose un lapin, eh bien, je serais sorti de chez moi et j'aurais fait un tour dans Euranie.
Je ne me lasse pas de retourner dans ma ville natale. C'est ici que j'ai grandi après tout. Le trajet n'est pas long : il me suffit de commander un taxi volant et j'y suis en une dizaine de minutes. Le Corvaillus me dépose toujours devant le centre pokémon et à chaque fois, je prends la peine de remonter les étages successifs.
Euranie, je la connais par cœur. J'ai toutes les rues en tête, tout les embranchements, tout les coins que j'avais l'habitude de fréquenter. La maison de Léa, tout en haut, à l'est. Plus bas, bien plus bas, non loin du centre pokémon, il y a celle d'Érode. Aujourd'hui, c'est un jeune couple qui y habite… Quoi que… Ils ne doivent plus être si jeune maintenant : le temps passe vite.
En plein jour, donc, je n'ai pas besoin de l'aide de Prine pour me guider dans ces ruelles pavées de pierres grises. Je fais juste attention où je mets les pieds, et le tour est joué.
La Phyllali apprécie de me voir prendre mon indépendance : ça lui laisse plus de temps pour explorer elle-même à sa guise. Je ne la comprends que trop bien. Après tout, elle n'a jamais vécu dans un village aussi grand qu'Euranie. Née dans les Plateaux, je l'ai élevée à l'écart du monde et des autres… C'est peut-être pour cela qu'elle peut se montrer aussi timide, parfois. Enfin, tout dépend de la personne en face.
La clé, avec les Pokémon, c'est de se montrer doux et amical. Leur offrir un peu de nourriture, de préférence quelques baies fraîches et sucrées, est toujours un plus.

Je suis arrivé à quatorze heures. Cette fois-ci, c'est un jeune taxi avec Guériaigle qui est venu me chercher au refuge. Ce n'est pas la première fois que je le vois… Je pense qu'il habite à Mésoé. Monter les marches successives pour passer un petit bonjour à Léa n'a pas été de tout repos. Si le soleil n'a pu mordre et brûler ma peau aujourd'hui – j'ai pris mes précautions – il m'empêche toujours de voir clairement. Certes, les couleurs m'apparaissent plus claires, mais mes yeux se fatiguent vite. Les vieux pavés d'Euranie ne m'ont jamais facilité la tâche non plus… Certains sont complètement cassés, d'autres très irréguliers… Le danger est partout.
Il m'a semblé que Léa était contente de me voir ; elle a salué Prine avec enthousiasme et m'a demandé où étaient Oran et Kiwan. Les deux sont restés dans les plateaux : le Germignon est encore trop jeune et trop fragile pour que je l'emmène des journées entières en ville, et Oran… Bon, c'est Oran. Il n'y a rien à en tirer. Quoi que j'aurais pu le soudoyer avec quelques friandises…? Hmm, possible. Seulement, il ne faut pas que je l'habitue à un tel système de récompense. Ce ne serait pas productif.

J'ai pu entrapercevoir le Bulbizarre de mon père. Désormais Herbizarre, il fait semblant de ne plus me reconnaître… Ça me fait un peu mal au cœur, j'avoue, mais j'essaie de ne pas me rendre malade pour un détail aussi futile : si je m'arrête à ce genre de chose – et surtout à un caprice de Pokémon – alors je peux déjà creuser ma tombe.
Revoir notre ancienne maison, d'ailleurs, est devenu une thérapie extraordinaire : chaque fois, je me poste devant le portail en fer et je catalogue tout ce qui a changé. Les nouveaux propriétaires ont décidé de lui donner un coup de jeune, et elle devient méconnaissable. Quelque part, ça m'aide à m'en détacher ; j'en ressors toujours un peu plus léger. Tout cela est derrière moi, désormais. Il n'y a plus à se retourner : maintenant, il faut aller de l'avant.

C'est accompagné de cette sage pensée que je suis redescendu, rappelant Prine à l'ordre au passage : elle s'était mise en tête d'explorer un jardin.
Bien vite, j'ai repensé à mon fameux client : un scientifique, apparemment. Drôle de scientifique : mon tabac n'est pas banal… Agrémenté de quelques spores de spododo, il est à l'origine d'hallucinations particulièrement extraordinaires. De quoi passer un bon moment… Pour faire des recherches, par contre, je doute qu'il soit efficace… Les idées que j'ai eu après en avoir fumé étaient assez saugrenues et tout bonnement inutiles. Enfin, peu importe. S'il en veut, ce n'est pas moi qui vais l'en empêcher. Je gagne bien ma vie en en vendant quelques sachets tout les mois, et j'en ai encore plein en réserve. Je crois que lui ai pris trois paquets du tabac de l'année dernière. Il est plus fort que celui de cette année, et je doute que ça le dérange.
Après, qu'est-ce que je sais de plus ? Pas grand chose. Si : il habite à Solem. Je lui ai clairement signifié que me déplacer en Austrée serait difficile : j'ai quelques plans d'une baie particulièrement rare qu'il faut que je surveille jour et nuit ; quitter le refuge serait une grave erreur. Je pourrais bien perdre toute la récolte.
Et puis… Au-delà de ça, j'aime bien organiser mes voyages avant : trouver un toit qui m'accueillera, me renseigner sur la ville… Je n'ai encore jamais visité Solem, et il me semble que je m'y perdrai vite.
Enfin, peu importe. Il vient à moi, et c'est bien le principal.

Nous avons prévu de nous rejoindre dans ce café où j'ai pris place il y a un petit quart d'heure. Après être allé faire quelque courses – j'ai craqué pour une nouvelle cape en lin – je l'ai rejoint tranquillement. Il n'est pas loin du centre pokémon : il est donc difficile de le rater, même quand on ne connaît pas Euranie. C'est un café qui fait aussi librairie : l'odeur des livres se mélange à celle des chocolats chauds aromatisés – leur spécialité.
Je me suis installé à une des tables du fond, à l'écart des autres clients. Un peu de discrétion pour ce genre de transaction ne fait jamais de mal.
S'il va me reconnaitre ? Je n'en doute pas. Je lui ai dit que je m'habillais toujours avec des vêtements clairs et que, de toute façon, je ne passais généralement pas inaperçu. Précisions suffisantes à mes yeux ; il n'a pas l'air idiot : profitons-en.
Prine, docile, s'est couchée à mes pieds. Pour ma part, j'ai commandé un chocolat chaud à la cannelle ; c'est sans doute une de mes boissons préférées.

Un coup d'œil appuyé à mon holokit : il est seize heures pile. Sera-t-il en retard ? Ah, non. Visiblement pas.
Un grand sourire étire mes lèvres : mais c'est qu'il est particulièrement ponctuel, ce monsieur.
Comment je l'ai reconnu ? Oh, il a l'air un peu perdu, et dès qu'il m'a vu, son regard s'est illuminé.
Je lui fais un petit signe signe de la main pour lui dire qu'il a fait bonne pioche et j'attends tranquillement qu'il nous rejoigne. C'est un grand gaillard ; brun, solide, l'air quelque peu ronchon. Je ne l'imaginais pas du tout comme ça. Mes yeux brillent d'une curiosité à peine dissimulée : trente ans ? Non. Un peu plus. Trente-trois, trente-quatre. Nous avons au moins dix bonnes années d'écart.

Mon sourire s'élargit lorsqu'il s'assoit en face de moi ; je lui tends une main accueillante, me redressant un peu :

▬ Bonjour ! Monsieur Al Khalid, c'est ça ? Je peux vous appeler Orkas ? Ça facilitera grandement les choses si vous ne voulez pas que j'écorche votre nom. Il faut dire que mon accent austréen est assez mauvais… Et franchement, il n'a pas un nom facile. J'ai connu mieux. Orkas, c'est bien. C'est simple, original. Plutôt joli. Garance, enchanté. Mais pas besoin de faire les présentations, n'est-ce pas ? Vous avez fait bonne route ? Je suis sincèrement désolé de vous avoir fait venir, mais je n'ai pas eu trop le choix. Entre mes cultures et ma vue défaillante, ce n'est jamais simple de voyager. Enfin ! Vous prendriez bien un café, n'est-ce pas ? Ou un chocolat. On n'est pas pressé, maintenant que vous êtes là.

Orkas Al Khalid
Orkas Al Khalid
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_229_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_207_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_280_XY
Pokédollars : 77
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Total Soin
- 2 Potions
- 2 Superballs
- 3 Masterball
- 1 Croc-Rasoir
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Orkas Al Khalid
Chercheur
Sam 25 Avr - 19:46   
Ce n'est pas dans mes habitudes de me déplacer, encore moins aussi loin de mon labo, mais parfois la fin justifie les moyens. Ce tabac que je comptais acquérir devrait, normalement, largement rembourser le temps perdu et le coût du voyage. Les gens ordinaires ont tendances à voir le mauvais côtés des hallucinogènes mais c'est naturellement parce que leur cerveau, si peu éveillé, n'use pas de toute les possibilités qu'il regorge. Le mien est habitué à la réflexion et à l’excellence. Des idées qui pourraient paraître irréalisables ou loufoques pour des idiots apparaîtront comme réaliste et avec du potentiel pour le génie que je suis.

Je m'étais donc déplacé jusqu'en Euranie pour trouver l'homme avec qui je devais faire la transaction. Je n'avais pas mis bien longtemps pour trouver notre zone de rencontre et ne franchis les portes qu'à l'heure dîtes, n'aimant pas les retards ni les avances. Pas de blouse blanche ici où j'étais censé garder un minimum de discrétion, j'avais alors plutôt opté pour un simple jeans délavé et une chemise entrouverte vu le beau temps qu'on avait.

Seuls indices sur mon contact : Des vêtements clairs et un être qui passais généralement pas inaperçu. Le premier indice aidait déjà bien vu le nombre de personne qui affectionnait le noir ou les couleurs vives dans le café mais le second était encore plus utile. De toute les têtes, de touts les gabarits, je n'en voyait qu'un assez intéressant pour attirer le regard. Un albinos, c'est aussi rare qu'un Pokémon chromatique. Un sourire amusé se dessine furtivement sur mon visage avant de disparaitre quand je me dirige vers lui à son signe.

Je m'installe alors qu'il commence les présentations, me tendant une main au passage. Inutile de l’interrompre, je profite de son flot de parole pour lui serrer, en profitant pour vérifier l’exactitude de mon diagnostique premier. Une peau blanche et fragile, un bleu-gris délicat, qui tire parfois sur le violet au niveau du regard, des lèvres pâles à peine visible... Je l'ausculte du regard comme un priseur d'art le ferrait d'un tableau pour en vérifier si ce n'est pas une contrefaçons. Quand je lui relâche la main, c'est pour répondre enfin à ces quelques questions qu'il ma posé ou du moins celles qui me semblent être assez éloquentes pour avoir le droit à une réponse.

"Un café bien fort et serré sans sucre."

Qui voulait-il que je sois d'autre hein ? A moins qu'il ai donné rendez-vous à plusieurs clients à la fois ? Quand à Orkas ou Al Khalid, les deux m'allaient très bien. Pour ce qui était de mon voyage, je ne voyais pas en quoi savoir ce qu'il s'y était passé allait l'intéressé et ce n'était pas étonnant qu'avec son anomalie génétique, les voyages lui étaient bien compliqué. Finalement, oui, seul l'offre de s'abreuver valait bel et bien une réponse.

Truffe se glissa entre les portes du café pour me rejoindre avec agilité. Elle s'était éloigné quelques instant pour surveiller que personne ne nous suivait et rassuré, elle reprenait de nouveau place à mes pieds. Son regard se posa sur notre hôte puis sur le Pokémon entre les jambes de celui-ci mais elle resta sage et docile, s'installant simplement assise, les oreilles tendus pour écouter notre conversation.

"Votre marchandise a une bonne réputation de bouche à oreille mais j'aime tester la qualité par moi-même. Je veux l'essayer avant mon retour, que je ne transporte pas une marchandise défectueuse jusqu'à chez moi. Cela m'irriterais encore plus que d'être venue ici pour rien et d'avoir perdu mon temps précieux."

Autant entrer dans le vif du sujet, le temps, c'est pas de l'argent, non, mais de la recherche!
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_547_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_470_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_152_XY
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Dim 26 Avr - 17:48   
Weed is not a drug : it's a plant.
I'm a florist.

thacie - euranie
ft. Orkas
Puis-je dire que son regard me flatte ? Hmm… Pas vraiment. C'est celui d'un scientifique qui tombe sur un phénomène rare. Il s'assoit et m'examine sous toutes les coutures d'un œil expert : d'abord mes cheveux, ma bouche, ma peau, et enfin mon regard. Je soutiens le sien, un léger sourire se dessinant sur mes lèvres : ça y est, il a fini ? J'en rougirai presque, mais malheureusement pour lui, il n'est pas le premier à se lancer dans cette contemplation silencieuse, et certainement pas le dernier.
Je retiens à peine un petit soupir et remercie le serveur qui apporte mon chocolat chaud et repart avec la commande du scientifique. Quand est-ce que les gens arrêteront de me considérer comme un animal de foire ? C'est vraiment, vraiment désagréable. Heureusement, l'habitude fait que je ne me froisse plus… Mais enfant, ces regards pesant me plongeaient dans un malaise peu commun. L'impression d'être une créature hors-norme, une bizarrerie exposée aux jugements et réflexions de chacun… Je me souviendrai toujours de cette sortie en ville quand j'avais huit ans. Une vieille dame s'était retournée sur  moi et avait bruyamment murmuré à l'oreille de son ami "Qu'il est laid. Tu as vu ses yeux ? Il louche.". J'en garde une amertume profonde…
Mais je ne suis même pas sûr que cet Orkas ait porté un jugement négatif sur ma personne. J'ai déjà entendu parler de lui, et je sais qu'il s'intéresse à la génétique. Sans doute suis-je un sujet d'étude particulièrement intéressant à ses yeux. Je n'en sais rien… Au fond, j'arrive mieux à comprendre son regard insistant de scientifique que celui simplement mauvais de la boulangère du coin.

Enfin. Inutile de me formaliser : je préfère boire tranquillement mon chocolat chaud. La tasse est brûlante ; je la saisis du bout des doigts et trempe mes lèvres dans la boisson : le parfum de la cannelle est toujours incroyable. J'aurais peut-être dû conseiller à mon cher client de prendre le même, mais bon, je n'ai pas été assez rapide.
D'ailleurs, il n'a répondu qu'à une seule de mes questions. Je darde un œil amusé sur sa figure sérieuse de trentenaire : eh bien ? Aurais-je affaire à une forte tête ? C'est bien possible.
Décidément, ils courent les rues, en ce moment.
Au fond, il n'a pas tort : je me fous un peu de s'il a fait bon voyage. Il est présent au rendez-vous et c'est le plus important.

Mon attention est finalement détournée par l'arrivée d'une magnifique Démolosse. Tranquillement, elle s'est glissée par la porte du café, profitant qu'un nouveau client y pénètre, et rejoint notre table en toute discrétion. Si elle me jette un regard intéressé, Prine semble d'autant plus la captiver. J'observe la Phyllali qui se redresse un peu et s'approche d'elle pour la sentir : elle n'est pas bien sauvage et toujours ravie de croiser de nouveaux pokémon. Ces deux-là, d'ailleurs, semblent assez intriguées et c'est plutôt drôle à voir.

La voix grave du scientifique me tire néanmoins de mon observation muette et je darde mes yeux opalescents sur lui, une légère moue malicieuse modulant mes traits :

▬ Votre marchandise a une bonne réputation de bouche à oreille mais j'aime tester la qualité par moi-même. Je veux l'essayer avant mon retour, que je ne transporte pas une marchandise défectueuse jusqu'à chez moi. Cela m'irriterais encore plus que d'être venue ici pour rien et d'avoir perdu mon temps précieux.

Ouuh… Mais quel monsieur exigeant ! On ne me l'avait jamais faite, celle-là. En général, mes acheteurs se contentent de la bonne réputation de mon produit et viennent me demander des comptes après leur première utilisation, s'il n'a pas eu l'effet escompté. Et c'est arrivé… Une seule fois. Ce n'est pas impossible, en effet, que mon tabac soit défaillant. Certains paquets sont moins chargés que d'autres ; il est purement artisanal et assez difficile à préparer. Néanmoins, celui que j'ai apporté pour cet aimable scientifique est un des plus fort que j'ai pu confectionner. Je l'ai réessayer il y a quelques jours pour m'en assurer et j'en garde un souvenir très clair.
Un petit rire m'échappe et je plonge mon regard amusé dans le sien :

▬ Serais-je donc en compagnie d'un véritable homme d'affaire ? ~ Exigeant, qui plus est. Ma voix, railleuse, traduit mon étonnement. Je veille tout de même à rester poli pour ne pas embêter ce bon monsieur. Il ne semble pas être de ceux dotés d'une autodérision à tout épreuve. Plus sérieusement, je comprends votre point de vue. Il n'y a pas de problème.

Je sirote une autre gorgée de chocolat chaud du bout des lèvres, prenant mon temps pour reposer la tasse et passer une main souple dans les cheveux qui retombent sur mon visage. Je ne suis pas du genre à me plier en quatre pour mes clients ; pas du genre non plus à leur faire des courbettes pour les ravir. Les faire tourner en bourrique m'amuse beaucoup plus.
De toute façon, il ne repartira pas sans son tabac : il est venu jusqu'ici pour se le procurer et semble tout particulièrement bien renseigné. Je peux donc le faire attendre à ma guise. C'est un petit jeu, un divertissement auquel je m'adonne fréquemment lorsque je ressens une certaine irritabilité chez mon interlocuteur.

▬ Nous avons le temps. Finissez votre café ; vous ne l'essaierez pas ici. Mes lèvres s'étirent en un sourire plus large encore, un peu narquois sans être pour autant malsain. Je vous ai préparé une récolte qui date de l'année dernière. Elle est particulièrement forte. Mais bon, je vois bien que vous ne me faites pas confiance ~ Je serais même prêt à parier que je vais devoir l'essayer avec vous. Sait-on jamais, si je vous empoisonne… Je pourrais ne pas apprécier vos études ou votre regard insistant ~

Orkas Al Khalid
Orkas Al Khalid
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_229_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_207_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_280_XY
Pokédollars : 77
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Total Soin
- 2 Potions
- 2 Superballs
- 3 Masterball
- 1 Croc-Rasoir
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Orkas Al Khalid
Chercheur
Lun 27 Avr - 10:51   
Un homme d'affaire, un homme d'affaire... N'abusons pas. Je veille seulement à la qualité de ce que j'achète et toute personne avec un minimum d’intelligence ferrait de même. Il ne faut pas s'étonner de la quantité d'escroc dans ce monde ou de personne qui se plaignent d'avoir été bafoué si personne ne s’interroge autant sur le prix que sur l'état de l'objet qu'il désire obtenir.

Je laisse passer la raillerie dans sa voix tout comme son petit rire. Tant qu'il ne me sort pas des blagues idiotes, cela me convient. Enfin, idiote, idiote... Existe-t-il des blagues intelligentes ? Non. Ce sont des phrases fait pour le commun des mortel, pour emmener leur piètre connaissances encore plus dans le déclin. Mais bref.

Alors que j'attends mon café, laissant trainer un silence pendant que mon vendeur sirote son chocolat, Truffe se laisse renifler, faisant de même avec douceur. Elle apprécie particulièrement ce genre de rencontre ou je ne finis pas, au mieux, avec un café jeté sur mes vêtements ou au pire, un poing dans la figure, sans parler des insultes diverses. Que le monde est bien mal éduqué quand même.

Je récupère mon café sans un regard ni un merci au serveur, vérifie l'état et la qualité du breuvage avant de le gouter. Mouai, pas de la bonne quantité mais tant pis. Mon regard se relève sur le jeune garçon quand il reprends la parole et comme j'aime être direct et remettre les choses dans l'ordre, je le fais, que cela le blesse ou non.

"Insistant ne serait pas le mot, observateur conviendrait mieux. Vous ne devriez même pas en faire tout un fromage, avec votre particularité, vous devriez y être habitué depuis votre naissance à moins d'avoir passer votre vie enfermé dans une pièce sans personne. Pour ce qui est de m'empoisonner pour mes recherche, ce serait décider de tuer l'inventeur de la roue. Arrêter le progrès, c'est totalement intolérable et je plein celui qui agira de la sorte, provoquant alors une vie morne, las, sans avenir pour tout être de cette terre."

Je buvais d'une traite mon café avant de poser la tasse vide sur la table et de poursuivre.

"J'ai réservé une chambre à l’hôtel, une pour deux personnes avec deux lit séparé un petit coin salon. Truffe veillera en cas de problème et n'hésiteras pas à flamber tout l'établissement si il le faut. Cela n'a rien à voir avec de la confiance mais la nécessité de toute vérifier. L'humanité est tout aussi vil qu'idiote, je me dois de faire attention dans le premier cas pour ma vie et dans le second pour ma santé intellectuel. Au moins avez-vous raison sur un point : Vous en prendrez aussi."
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_547_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_470_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_152_XY
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Lun 27 Avr - 19:37   
Weed is not a drug : it's a plant.
I'm a florist.

thacie - euranie
ft. Orkas
Où pourrions-nous donc tester mon tabac ? Excellente question. Chez moi serait le mieux, mais il faudrait convaincre ce cher Orkas de prendre un taxi volant : obtenir son consentement ne sera pas aisé.
Il me semble bien particulier. Une personnalité forte sans doute ; un caractère difficile. Récemment, quelques articles calomnieux ont fuité dans les journaux à son sujet ; c'est en lisant sa commande que j'ai fait le lien. Bien sûr, tout le monde ne parviendrait pas à se souvenir de ce petit scientifique ; la plupart des gens n'en ont cure et l'ont déjà oublié, mais personnellement, la stupidité du papier a réussi à retenir mon attention et ce nom austréen est resté accroché à ma mémoire. C'est ainsi que j'en ai appris un peu plus sur ses diverses activités. Un chercheur aux mœurs légères, à en croire les rumeurs. Pourtant, à le voir comme ça, il me paraît tout à fait correct.
De toute façon, dès que quelqu'un ose s'aventurer au-delà des sentiers battus, la presse se hâte de lui tomber dessus ; les travaux ont beau être intéressants, le concept révolutionnaire… Ils ne s'attardent que sur des broutilles qui ne les regardent même pas.
Si je me souviens bien, on lui reprochait d'avoir vu un homme et d'avoir entretenu une conversation plus que professionnelle. Dévisageant furtivement le scientifique, je me hâte de noyer mon regard trop curieux dans le brun délicat de mon chocolat chaud : qu'est-ce que ça peut bien leur faire, hein ? Chacun sa vie. Ce genre de chose ne devrait pas se retrouver dans un journal aussi célèbre que les Lumières de Solem.
Un léger soupir franchit mes lèvres. On dit aussi qu'il n'hésite pas à mettre la vie des Pokémon en danger pour ses recherches. Là encore, l'hypocrisie ambiante est à vomir : j'aimerais bien qu'on me dise sur quoi ils testent tous leurs vaccins, ce qu'il y a dans leurs assiettes à midi, de quelle matière sont faits leurs vêtements… Ensuite, s'ils me répondent en toute honnêteté qu'ils n'ont jamais utilisé quoi que ce soit provenant d'un Pokémon ou testé sur un Rattata de laboratoire, je prendrais la peine de les écouter.
En attendant, je ne me permettrai pas de juger qui que ce soit sans en savoir plus. Peu importe ce que les gens racontent : l'avis que je me fais sur la personne, tout seul comme un grand, est le plus important. Et il me semble être assez objectif et ouvert d'esprit pour qu'il soit un tant soit peu valable.

Prenant une énième gorgée de chocolat, je le finis en un trait et écoute d'une oreille attentive mon interlocuteur. Il pense vraiment que je l'ai mal pris ? Je sourit doucement, plutôt amusé par sa naïveté. Effectivement, comme il le dit lui-même, je suis habitué, et ce n'est pas son regard observateur qui va me déstabiliser.
Du reste, je note qu'il est un poil mégalomane, du genre à glorifier ses recherches. Encore plus amusant : décidément, c'est un phénomène. Au moins, il est passionné, confiant, et c'est sans doute deux des ingrédients essentiels pour réussir… Si le travail et la cause est bonne, évidemment.
Enfin ! Est-ce que je vais m'amuser à relever sa modestie inexistante ? Non. J'ai bien vu qu'il n'a aucun second degré et cela me suffit.

Je pense qu'à présent, il faut nous recentrer sur ce pour quoi il est venu, sinon il risque de perdre patience : le tabac. Il veut l'essayer et il désire que j'en fume avec lui ? Soit. Et à l'en croire, il a déjà tout prévu. Décidément bien surpris, je le dévisage avec un certain intérêt. Ce rendez-vous, que je pensais basique et habituel, m'égaie plus que prévu.
Cette réservation de chambre d'hôtel est pourtant particulièrement saugrenue et ne me semble pas des plus adaptées à la situation… Mais peu importe, n'est-ce pas ? Jouons le détachement et l'indifférence. Il vaut mieux que je commence à me poser les bonnes questions : quand est-ce que je vais pouvoir rentrer chez moi ? Je ne peux pas me contenter de remettre les pieds au refuge demain matin. C'est tout simplement impossible.
Kiwan, tout seul avec Oran, s'inquièterait beaucoup.

▬ Inutile de brûler l'hôtel derrière nous ~ Je ne suis pas le seul à vendre ce genre de produit ; nous ne sommes que très peu contrôlés. Et à ma connaissance, il n'y a pas de paparazzi dans le coin… Pourtant, certains se régaleraient de nous voir entrer tout les deux dans ce genre d'établissement.


C'était ma petite pointe d'humour ; décidément, je ne peux pas m'en empêcher… Mais elle est pourtant porteuse d'une certaine vérité : si on l'a espionné à Solem, on pourrait très bien le suivre par ici, alors si il tient à sa réputation…

▬ Nous y allons, dans ce cas. Si vous avez fini votre café, je vais régler la note et je vous suis.

À mes côtés, Prine se lève déjà, prête à m'accompagner jusqu'au bar. Elle tient son rôle de guide à merveille, même quand je n'en ai pas besoin.
Je décide finalement de fixer les limites : hors de question que je passe la nuit à l'hôtel ; la vente de ce produit n'est, bien heureusement, pas ma seule activité. 

Par contre, je ne vais pas y passer l'après-midi. Je ne vis pas de tabac et d'eau fraîche, malheureusement.
Bon. Attendez-moi à l'entrée, je vous rejoins.


Une autre personne se serait enfuie sur le champ, mais lorsque je me lève, c'est vraiment pour aller payer nos consommations. Quelques pokédollars donnés au serveur qui me rend une pièce ou deux que je range tranquillement dans la poche de mon pantalon. Prine se frotte à mes jambes, me pressant un peu.
Toute cette affaire ne m'inquiète pas plus que ça : j'ai pris ma journée, rester dix minutes de plus ou deux heures ne me changera pas… Néanmoins, je dois avouer être surpris par une telle organisation. C'est bien la première fois que je tombe sur un client aussi exigeant.

Lorsque je rejoins Orkas, qui m'attend déjà, je lui adresse un petit sourire sympathique quoi que légèrement tordu :

▬ On ne m'avait jamais demandé ce genre de chose, vous savez. J'ai deux heures devant moi : pas une minute de plus ~ Je pense que ça suffira.

Orkas Al Khalid
Orkas Al Khalid
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_229_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_207_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_280_XY
Pokédollars : 77
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Total Soin
- 2 Potions
- 2 Superballs
- 3 Masterball
- 1 Croc-Rasoir
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Orkas Al Khalid
Chercheur
Mar 28 Avr - 11:36   
Ah, ce sous-entendu en rapport avec le dernier article du journal. Déjà, de quoi se mêlent donc ces foutus journalistes ?! Au lieu de s'attarder sur mes préférences sexuels et mes rencontres, ils devraient user de leurs méninges pour comprendre l'importance de mes recherches et de mes travaux. Hélas, c'est bien trop demandé à ces déchets qui se croient supérieurs et intéressants dès qu'ils trouvent de quoi choqué leur petit monde.

Plus j'y pense et plus je me dis qu'il faudrait faire vraiment un grands ménage sur cette terre pour n'en garder que le meilleur... Alors qu'il se lève pour aller payer, je le laisse faire, appréciant d'économisé le café, mais je met tout de même un point d'honneur de le rassurer - si l'on peut dire - sur ma réputation actuel.

"Si cela les amusent de s'intéresser à ce qui rentre ou sort de chez moi, de mon labo ou des chambres que j'use, qu'ils le fassent. Homosexuels, hétérosexuel, pansexuel, fétichiste, sadomasochiste, poképhile ou nécrophile même si ils le veulent, leurs idioties n'auront jamais d'intérêt que pour les abrutis et ce serait une perte de temps pour moi que de les contredire. Rassurez-vous, je ne compte pas l'éterniser mais si vous être pressé aussi, dépêchez vous d'aller régler, qu'on gagne quelques précieuses minutes."

Je me lève à mon tour, Truffe faisant de même, puis me dirige vers la sortit ou je l'attends en allumant une cigarette. Truffe reste attentive mais docile comme à son habitude et quand notre marchand nous rejoins, je fais rapidement signe de la main que cela conviendra largement.

"Ce seras fait en moins de deux heures."

Je parles de tester le tabac, de le payer, puis de partir immédiatement bien sur même si, en connaissant peu le contexte, on pourrait penser à autre chose. Je prends la direction de l'hôtel situé vraiment tout près et sans le moindre regard ni le moindre bonjour au portier ou à la réceptionniste, je monte à l'étage jusqu’à la chambre en veillant quand même qu'il me suive. Cela serait bien agaçant qu'il disparaisse maintenant sans me donner ce que je suis venue chercher. L'intérieur de la chambre et banal, comme tout les hôtels, et ma valise, petite, même pas défaite. Ou plutôt, déjà refaite pour repartir.

"Truffe, tu sais quoi faire."

La Démolosse se mit assise devant la porte, tel une chienne de garde, sérieuse mais le regard un peu inquiet pour moi. Personnellement, je l'étais pas et fit signe à ce Garance de sortir la marchandise. A lui de me montrer qu'elle valait vraiment le coup.
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_547_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_470_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_152_XY
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Mar 28 Avr - 22:04   
Weed is not a drug : it's a plant.
I'm a florist.

thacie - euranie
ft. Orkas
Soupirant doucement, je rabats la capuche de ma cape blanche sur mon crane : le soleil est encore haut dans le ciel et brille de mille feux. Aucune envie d'attraper un coup de soleil aujourd'hui, d'autant que j'ai du travail demain. Rien que d'y penser, je me sens déjà las : des centaines de plans de baie oran à bouturer… Aaah, ça va être terriblement long.
J'adresse tout de même un petit sourire à mon client lorsqu'il me confirme que deux heures suffiront : parfait, alors. Je ne comptais clairement pas y passer plus du temps.
Ce n'est pas que je déteste sa compagnie : à vrai dire, ma curiosité ne cesse de me pousser à lui poser des questions un tant soit peu indiscrètes que je retiens avec grand mal. Mais il y a un temps pour tout, et je ne me pardonnerai pas d'abandonner Kiwan au refuge une nuit entière. Le pauvre Germignon mourrait de peur.
Ainsi, je lui emboîte le pas avec la ferme idée de le quitter à l'heure voulue, qu'il soit satisfait ou non.

Sur le trajet, je me laisse aller à quelques pensées vagabondes. Il n'a pas eu l'air de détester mon allusion à cet article un peu tendancieux paru dans le journal. Au contraire, le sujet l'a encouragé à m'exposer son point du vue que je trouve d'ailleurs tout à fait intéressant. Il ne semble pas particulièrement touché par ces propos calomnieux, tout au plus ennuyé par tant de bêtise. Je remarque qu'il ne les dément pas non plus : est-ce par pure lassitude ou plutôt parce ce qu'il ne désire pas mentir sur un sujet qui ne devrait normalement pas faire de polémique ? Je suis bien en mal de le savoir, et au fond, cela m'importe peu. D'ailleurs, je réagirai très certainement de la même façon si on écrivait de telles choses à mon sujet. J'ai toujours assumé mes préférences, et ce ne serait pas un simple torchon qui me ferait changer de comportement. Bien au contraire : mon caractère me pousserait sans doute à me m'exposer avec d'autant plus de fierté.
En tout cas, la logique de Monsieur Al Khalid ne me déplaît pas : il pense bien, et c'est tout ce qui compte. Quant à l'hôtel, s'il ne voit aucun inconvénient à y être surpris en ma présence, alors il n'y a plus aucun problème.

Si la lumière du jour a tendance à m'éblouir et blesser mes yeux fragiles, j'éprouve une certaine flemme à sortir mes lunettes de soleil. Je plisse donc les yeux pour tenter d'apaiser leur souffrance et suit tout ce beau monde d'un pas tranquille : il me semble que les hôtels ne sont pas bien loin du centre pokémon. La torture prendra bientôt fin.
Prine, toute guillerette, s'est lancée à la poursuite de Truffe, la démolosse du scientifique. Les deux femelles semblent remarquablement bien se supporter : c'est assez drôle à voir.
Je dévisage mon client avec curiosité mais sa mine froide, inexpressive, me passe l'envie de parler de cette relation étonnante. Tenons-nous en au tabac, n'est-ce pas ? Il ne sert à rien de l'importuner avec des paroles inutiles. Je ne ferais que l'ennuyer et je n'obtiendrais sans doute aucune réponse.

Lorsque nous entrons à l'intérieur de ce petit hôtel classique, sans trop de chichi, je salue le réceptionniste d'un petit signe de tête. Ce dernier, taciturne, me lance un regard méfiant : je suis connu comme le loup blanc, dans cette ville… Ou plutôt, mon père était connu. Alors, ils me plaquent des idées préconçues qui ne me correspondent même pas… Peu importe, après tout. Au moins, ce n'est pas moi qui ai manqué aux règles de politesse.
Un regard en coin me fait néanmoins deviner qu'il nous observe avec une certaine méfiance. Peu après l'enterrement de mon père, les petites vieilles d'Euranie se sont adonnées à quelques ragots particulièrement véridiques qui sont parvenus à mes oreilles quelques temps plus tard : comme quoi je fréquentais un homme qui était venu à la cérémonie. Quelle honte pour mon défunt géniteur !
Ah, si elles savaient… Mon père était tout à fait au courant, et il avait d'ailleurs accueilli Tobias avec beaucoup de respect. Bien sûr, à l'époque, nous n'étions déjà plus ensemble… 
Enfin ! Des rumeurs, à mon sujet, il y en aura toujours. Ça les amuse… Alors, je laisse faire et j'en ris comme je peux à chaque fois. Bientôt, on dira sans doute que j'emmène des inconnus dans cet hôtel pour des parties de jambes en l'air. Peu importe : l'idée est aussi saugrenue qu'amusante, au fond.

La chambre réservée par mon client est somme toute… Classique. Sans attendre, je défait ma cape que je jette négligemment sur une chaise en bois.
Un petit regard à la Démolosse qui s'est assise devant la porte et je sors la pokéball de Prine de mon sac :

▬ Prine ? Je dois te rappeler, d'accord ? La Phyllali, docile comme à son habitude, acquiesce et se laisse rappeler sans faire de scène. Je me tourne finalement vers Orkas après avoir rangé l'instrument de capture et sorti un paquet de tabac parmi les cinq que j'ai amenés. Je vous laisse y jeter un œil ? C'est du tabac classique que je mélange avec une recette un peu spéciale et particulièrement hallucinogène. Il y a notamment quelques spores de Spododo et du miel d'Ortide. Enfin, de la bave, si vous préférez. C'est pas très ragoutant, dit comme ça, mais le mélange est concluant, vous allez voir.

Je m'approche de lui et avec un joli sourire, lui tend le paquet que je lui laisse examiner. Je reviens ensuite vers mon sac que j'ai posé sur un des deux lits pour prendre du papier cigarette que je laisse sur la table de nuit, à côté d'une lampe de chevet. Je m'assois finalement sur le matelas, passant une main distraite dans mes cheveux :

▬ J'en fume régulièrement. Notamment quand je m'ennuie. Avec le temps, je m'y suis habitué et mon corps y réagit beaucoup moins. Mais comme c'est votre première fois et que celui-ci est assez fort… Vous risquez de le sentir passer, je préfère vous prévenir. Le regard que je lui lance brille de malice et le ton que j'emploie est plutôt enjoué. Mais vous êtes un homme sans peur, n'est-ce pas ? ~ Oh, je ne m'inquiète pas pour vous. J'observe sa réaction. Décidément, son air toujours renfrogné me donne envie d'explorer ses limites.
Finalement, je reprends plus sérieusement, continuant ma petite présentation du produit. C'est un peu addictif. Il ne faudra pas en abuser sinon vous risquerez de perdre la notion du temps et le sens de la réalité. La désintox est assez violente, dans ces cas-là. À part ça, comme effet notoire, la vision se trouble, les objets se déforment, changent de couleur… Vous pouvez aussi voir apparaître des illlusions. Et enfin, en général, ça rend plutôt bavard. Hmm… Je vais vous casser les oreilles, j'en suis navré. Mais c'est vous qui le voulez, après tout ~
Orkas Al Khalid
Orkas Al Khalid
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_229_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_207_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_280_XY
Pokédollars : 77
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Total Soin
- 2 Potions
- 2 Superballs
- 3 Masterball
- 1 Croc-Rasoir
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Orkas Al Khalid
Chercheur
Mer 29 Avr - 14:32   
Truffe n'avait rien de mauvais malgré la mauvaise réputation de son espèce. Elle acceptait bien volontiers les attentions de la Phyllali et y répondait, certes, avec un peu plus de discrétions, de peur que cela ne m'agace. Enfin, peur... Pas la peur de se prendre des coups, mais plutôt celle de me décevoir. Si je pouvais être violent avec les autres Pokémons - dont mon ancien Poichigeon - avec Truffe j'étais resté tout à fait convenable. Certes, elle s'était prise des engueulades, à nos débuts, mais maintenant qu'on se comprenait bien, je m'oubliais même parfois à lui offrir quelques caresses. Comme quoi, tout lien peut se créer avec le temps...

J'ai une légère surprise quand il range son Pokémon, je l'aurais plutôt pensé le laisser dehors pour sa propre protection. Imaginez donc que le tabac, fort, me face l'agresser ? Enfin, c'est à ses risques et péril après tout. Enfin, pour ma part, je sais que Truffe veillera autant sur ma santé que sur le fait que je ne fasse pas de mal aux autres mais ça, pas besoin de le préciser. Si ce Garance veut être seul, qu'il le soit, c'est son problème, pas le mien.

Quand il me tends le paquet en déblatérant comme une mégère, je l'écoute tout en étudiant la texture et l'odeur du tabac. Je m'éloigne de lui sans interrompre pour sortir une petite caméra que je pose sur la commode et que je règle pour qu'elle tourne pendant deux heures minimums. Je vérifie bien qu'elle cadre la chambre comme il faut, n'écoutant que d'une oreille la malice puis les recommandations de mon fournisseur. Sa dernière phrase, d'ailleurs, est comme un bâton tendu que je prends sans aucune pincette.

"Vous me cassez déjà les oreilles."

Je met l'appareil en route et dans le champs, regarde ma montre, parlant à la caméra plutôt qu'autre chose.

"Il est 16h 17 minutes, 53 secondes. Début de la phase d'étude d'une variété de tabac hallucinogène traité par Mr Garance Chesnel. Le temps est clair, l'air sec, la pièce propre. Seul présence animal: Truffe. Note secondaire pour moi-même : Vérifier si l'albinisme influe sur l’efficacité et la durée de la drogue."

Me sentais-je coupable de l'inclure comme cobaye à haute voix sans l'en informer avant et sans son accords ? Pas le moins du monde. De toute façon, c'était un honneur de travailler avec moi, d'être dans mes projets, mes recherches. Je quittais les devants de la caméra pour aller préparer deux joins, mes doigts habitués à rouler mes propres cigarettes. Je glisse les deux entre mes lèvres, le temps de les allumer avant d'en reprendre un que je tends à Garance. Je m'éloigne alors pour me posais sur l'un des fauteuils, sérieux, étudiant le goût, la texture, la fumée, et bien sur dictant le tout à haute voix pour la vidéo. Est-ce que j'en oubliais mon revendeur ? Pas du tout. Je le fixais tout aussi attentifs des signes que le tabac fonctionne aussi sur lui...
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_547_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_470_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_152_XY
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Mer 29 Avr - 18:56   
Weed is not a drug : it's a plant.
I'm a florist.

thacie - euranie
ft. Orkas
Sans aucun complexe, je prends mes aises, m'assayant en tailleur sur le lit. Si je me tais, mon regard n'en est pas moins bavard : du coin de l'œil, je l'observe mettre en place ce qui semble être… Une caméra. Original. Il veut utiliser la vidéo de notre voyage au pays des hallucinations pour ses recherches ? Hmm. Il ne me semble pas avoir été prévenu, mais je ne fais aucune remarque : à vrai dire, je m'en moque un peu. Il fait bien ce qu'il veut, après tout ; ne dit-on pas que le client est roi ?
Soupirant légèrement, je vérifie que j'ai bien un élastique au poignet avant de remonter mes cheveux en une longue queue de cheval. Mes ondulations retombent délicatement sur mes épaules et je me sens soudain plus léger. J'ai toujours adoré avoir cette crinière de lion, mais il faut tout de même avouer que c'est un sacré poids et devoir d'entretien. Mes yeux, un peu vacillants à l'approche de cette expérience inédite, courent le long du dos d'Orkas ; sur son cou, un morceau de tatouage se dessine ; il disparaît sous ses vêtements. Un léger sourire étire mes lèvres : comme quoi, il a un petit style, Môsieur le scientifique. Ses cheveux courts, son attitude grave ne le laissent pas du tout paraître, mais il cultive tout de même un physique avenant, élégant... Somme toute assez original.
C'est assez drôle ; je ne me lasse pas d'observer ce genre de petits détails croustillants. Ils ont l'art de rendre quelqu'un de relativement banal, barbant, beaucoup plus humain et intéressant.

Sa phrase, cinglante, aurait pu me vexer, mais elle me fait plutôt rire. S'il croit être le seul à me rappeler que je parle trop, il se fourre le doigt dans l'œil. N'était-ce pas Léa qui me disait parfois de me taire le soir, quand nous étions au lit ?
Depuis tout petit, parler a été mon moyen de défense. La seule façon de faire oublier aux gens ma condition particulière, ce regard trop louche, cette peau trop pâle, ces cheveux trop blancs. C'est donc devenu… Une sorte d'habitude. Je n'aime pas trop le silence quand je suis en présence d'autrui. Surtout quand que je ne connais pas encore mes interlocuteurs. J'ai besoin de parler pour me détendre, pour prendre confiance en moi et avoir l'impression de me montrer tel que je suis : un jeune homme ouvert, curieux, passionné, et non pas simplement un albinos fragile.

Silencieusement, je l'écoute avec beaucoup d'attention faire son rapport à la caméra. Si le début est d'une banalité affligeante, la fin me décroche une petit moue amusée. Sérieusement ? Qu'est-ce qu'il croit, au juste ? Que je suis une créature étrange qui réagit différemment au tabac, à la drogue et à l'alcool ? Bon. Peut-être que je suis un peu moins résistant que des personnes sans problème de santé… Mais à part ça, vraiment, je suis soûl ou stone comme un autre.
Je lui lance un petit regard narquois :
▬ Faites comme si je n'étais pas là, surtout ~ Ça ne me dérange pas du tout.
Et autant dire que je plaisante à peine.
Déjà accoutumé au fait qu'on parle de moi en faisant comme si j'étais ailleurs, n'est-ce pas ? Oui, un peu trop même. Et parfois, les regards des gens en disent plus que leurs mots acerbes.
Je me redresse un peu, lui passant le papier à cigarette avant de ranger une mèche de cheveux rebelles derrière mon oreille.
Ses gestes experts, ses doigts habiles montrent qu'il a l'habitude de fumer. D'ailleurs, si on regarde bien, la peau autour de ses ongles relativement courts est plus jaune que le reste. Il doit au moins cramer un paquet par jour.
Pour ma part, je suis un peu moins accro au tabac ; ce n'est pas quelque chose que j'apprécie particulièrement. Bien sûr, je teste mes propres préparations ; des épices, des baies séchées lui donnent des saveurs intéressantes, une douceur parfois apaisante ou un piquant appréciable. Mais ça s'arrête là.
À vrai dire, je préfère crapoter cette drogue de temps à autres ; c'est un bon moyen de se distraire quand on le supporte bien. Mes premiers essais étaient d'ailleurs beaucoup moins réussis que celui-là. Je me souviens en avoir vomi tant il était agressif. Bien heureusement, j'ai réussi à trouver une recette plus douce et tolérable.

Souriant, j'attrape le joint qu'il me tend, l'examinant d'abord d'un œil critique avant de le coincer entre mes lèvres :
▬ Merci ~ C'est trop aimable… Il l'a déjà allumé. Je tire une première bouffée qui me monte tout de suite à la tête et recrache la fumée blanche qui s'évapore dans la chambre, laissant derrière elle une odeur particulièrement forte. Mais vous savez que je suis capable de me rouler un clope, hmm ? ~ Ne répondez pas ; mais ça, je pense que je n'ai pas besoin de vous le dire…
Je le laisse faire son rapport à sa caméra et me lève précautionneusement pour aller ouvrir la fenêtre qui laisse entrer la lumière du soleil malgré les fins rideaux qui la filtrent et que je rabats sans état d'âme.
La cigarette au bord des lèvres, je tire à nouveau dessus avant de revenir m'allonger sur le lit.
Je ne tarde pas à fermer les yeux pour être plus tranquille et mieux gérer les sensations étranges qui s'emparent de moi. En général, mes yeux habituellement tremblants, s'emballent. Clore les paupières m'aide à contrôler un peu plus facilement le phénomène.

Les premiers effets sont longs à se faire sentir… Mais comme ce tabac est plus fort, je ne tarde pas à avoir du mal à saisir mes pensées, mes idées… C'est comme si elles filaient entre mes doigts ou que je n'arrivais qu'à en synthétiser quelques bribes un peu floues, un peu légères, fugaces.
L'odeur est aussi enivrante et on ne tarde pas à aimer la respirer à plein poumon. Le rythme cardiaque s'accélère, progressivement, les yeux se font plus humides. La température du corps augmente sensiblement.
Je me redresse un peu contre un coussin et suis pris d'un léger vertige qui ne dure pas longtemps. Un petit rire effacé, diffus, franchit la barrière de mes lèvres :
▬ Effectivement… Il est vraiment, vraiment violent, celui-là… Je prends une nouvelle bouffée et lorsque j'ouvre les yeux, le monde tangue. Si j'y vois mal de base, les objets, à présent, prennent des formes étranges… En périphérie, ils semblent s'étirer à l'infini. Je ne vous entends plus… Tout va bien…?
Un petit coup d'œil vers lui, que je sais assis sur un fauteuil. Sincèrement… Je ne discerne qu'une ombre très floue, qui semble rutiler, changer de couleur. La chambre entière est déformée, prend des teintes étranges… Les sons résonnent à mes oreilles comme de petits gongs qui se répètent en écho.
▬ Hmm… On pourrait… Se tutoyer, non ? C'est bête, le vouvoiement… La politesse, après tout, ce n'est qu'une forme d'hypocrisie, tu crois pas…?
Un petit rire vaseux secoue mes épaules alors que je plonge un instant la tête entre mes mains, pris d'un vertige plus fort que les autres. Lorsque je la relève, des milliers de phrases se bousculent contre mes lèvres.
La machine à parole est lancée.
▬ Sérieux… J'aurais parié que t'aurais plus parlé que ça en fumant. Les mecs un peu coincés dans ton genre, en général, ils se lâchent quand ils sont complètement éclatés… Enfin. Pas grave, hein ? Tant que moi je peux dire ce que je veux, y'a pas de problème… Je m'interromps parfois en plein milieu de mes phrases, déstabilisé par une ombre étrange qui semble s'approcher de moi ou une sensation de déséquilibre. Dis… Ça t'intéresse, l'albinisme…? Ça a l'air de t'intriguer. T'sais, c'est juste une maladie de merde… Enfin, c'est pas pire que le cancer, mais… Ouais. C'est quand même un peu naze. Paraît que je louche, d'ailleurs. On m'a dit plein de fois que c'était suuuper moche… Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse, moi, hein ? C'est pas ma faute.
Pris d'une envie soudaine de proximité, je me lève sans prendre aucune précaution et vacille un moment, crachant une autre volute de fumée. Je finis tout de même par m'assoir dans un fauteuil à côté de ce que je devine être… Orkas…? Hmm… Étrangement, il a pris les traits de mon père… Ou du moins… C'est un mélange de mon père, de Tobias, et de moi-même. Je secoue la tête pour tenter de me défaire de cette méchante illusion, en vain.
▬ T'as vu la tête du réceptionniste tout à l'heure ? Je crois… Qu'on lui a raconté des trucs pas très pieux… À mon sujet… C'est sûr, il a cru qu'on allait faire des choses pas nettes, ensemble.… Oh… En fait, il a pas tord, hein ? C'pas le même genre… Mais c'est pas mieux. Je tousse un peu avant de me reprendre. Ma diction se fait plus hachée, plus lente.Je vais… M'arrêter là. C'est suffisant… Sinon, je vais clairement partir et waw, ça serait pas… du tout… Une bonne idée… Hmm ? Tu ferais mieux de faire pareil… Hein ? T'as pas l'air dans ton assiette. Je t'ai dit… Que c'était fort.
Orkas Al Khalid
Orkas Al Khalid
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_229_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_207_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_280_XY
Pokédollars : 77
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Total Soin
- 2 Potions
- 2 Superballs
- 3 Masterball
- 1 Croc-Rasoir
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Orkas Al Khalid
Chercheur
Mer 29 Avr - 20:24   
Je sais qu'il est là. Je sais qu'il sais rouler une cigarette. Je sais qu'il parle et si je lui lance un regard, de temps un autre, cela ne change rien au fait que je m'en fiche de ce qu'il dit, pense, fait, si cela n'a aucun intérêt pour mes recherches.

Il a raison sur une chose : Il est costaud. Si au début j'arrive facilement à décrire avec exactitude ce que je ressens, je perds peu à peu mes mots. La sensation, elle, en revanche, est enivrante, d'un chaud-froids qui vous fait frissonner de la tête au pieds, qui dresse chaque partie de votre corps. Je me tais pour savourer cette instant qui pourrait presque me faire avoir une jouissance spirituelle. Je ne me sens plus dans une chambre, plus en train de vérifier une marchandise, non, les yeux fermés, je plane dans mon petit nuage.

Même le blabla de Garance ne me dérange pas tant que ça, à croire que son mélange me rends plus patient et plus tranquille, enfin, jusqu'à ce qu'il dise qu'il est super moche, des mots qui me font partir dans un drôle d'éclat de rire. Je reprends une bouffé, sourire aux lèvres, ouvrant les yeux pour voir le monde déformé, coloré, comme sorti d'un coloriage pour enfant. Je le vois, ventre gonflé comme si il allait accoucher, les cheveux teinté de rose qui volent comme sous une tempête, un tutu façon Joliflor autours de la taille. Quand il me propose d'arrêter la, je secoue vivement la tête de gauche à droite.

"Arrêter, arrêter... Vous n'avez tous que ce mots là à la bouche."

Arrêter mes recherches... Arrêter d'être si "méchant"... Arrêter ma relation avec Mitch... Je sens l'agacement et l'énervement remonter aussi vite que le magma d'un volcan en éruption. Je reprends une bouffée, serrant les dents et les poings. Truffe, devant la porte, baisse les oreilles, inquiète, mais ne bouge pas quand ma voix ce fait désagréable, froide comme la glace, aiguisée comme un poignard. Ils allaient tous y passer, mon père absent, mes "amis" d'enfance, mes collègues de travail, les personnes de tous les jours et Mitch bien sur....

"Ce ne sont que les lâches et les incompétents qui abandonnent, qui arrêtent, qui rebroussent chemin. Ah, les débuts, ça gêne jamais mais après, il n'y à plus personne. Baiser, on le fait, dès que l'autre tombe enceinte, plouf, plus personne, ça s'en va, ça disparait. Avoir un amis pour aider aux devoirs, on adore, mais dès qu'on le voit se faire tabasser, on ne le connait plus. C'est super d'avoir une personne dans sa section qui vous envois à l'un des concours les plus selects de la région, mais quand il faut le mettre de côté pour laisser la chance un peu aux autres de gagner aussi, on n'hésite même pas. Quand il faut trouver un remède, on en parle, on espère, mais dès que la pratique demande un peu de risque et de sacrifice, oh nom d'Arcéus, il faut tout arrêter! Cela va contre la moral et choquer l'opignon! Ah, ça plait aussi de vivre dans le studio de son amant qui prends soin de vous mais dès qu'il décide de prendre quelques jour un peu pour lui, là aussi, holala, faut tout arrêter. Arrêter. Encore arrêter.

Je ne me tus que pour reprendre une nouvelle bouffé, la colère retombant tout aussi vide, remplacé par un vide intersidéral, une glaçante solitude, des ténèbres sans la moindre source de lumière. Je ne râlais plus, ma voix ce fut plutôt comme un murmure alors que je tendis la main vers les cheveux de Garance que je ne voyais alors que comme une peluche à l'apparence d'un adorable Ponyta de galar. J'y posais mon nez, puis ma joue, comme si c'était un doudou poilu, fermant les yeux de nouveau.

"Parfois je me demanda pourquoi c'est à moi qu'on a laisser la dure tâche d'avancer... Sans la moindre main tendue... Sans le moindre regard fière... Personne pour croire en moi... Pour avoir confiance en moi... Je les envies en fait.... Tout ces gens que l'on regarde avec adoration... avec tendresse.... avec amour...."
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_547_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_470_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_152_XY
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Jeu 30 Avr - 13:01   
Weed is not a drug : it's a plant.
I'm a florist.

thacie - euranie
ft. Orkas
Je lui jette un regard aveugle avant de reprendre la cigarette entre mes doigts et de laisser retomber mon bras. Je replie enfin mes jambes sur mon torse pour être plus à mon aise. Promis : je n'y touche plus. Quelques bouffées de plus me rendraient sans doute malade, et ce n'est clairement pas le but. Je sens déjà que le monde autour de moi valse un peu trop à mon goût. Plus rien n'est un net, des rayons colorés fusent dans tout les sens ; la fenêtre me semble être un perchoir à Nirondelles… Non, décidément, rien ne va plus.
Respirant profondément, j'essaie de calmer les battements de mon cœur en fermant les yeux quelques secondes pour me reposer et me couper de cet environnement qui se déconstruit progressivement sous les effets de la drogue. Petit à petit, avec beaucoup d'effort, je parviens à stabiliser mon état… C'est une technique que j'ai appris au fil de mes essais : combattre ces sensations étranges pour ne pas perdre pied. Ça ne marche pas à chaque fois, mais cette fois-ci, il me semble me reconnecter un tant soit peu avec la réalité. Rien de bien miraculeux, évidemment : je n'en suis pas moins complètement stone… Mais lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, les objets de cette petite pièce de vie tremblent beaucoup moins. Certes, tout est encore très flou, mais la nausée qui avait commencé à s'installer, torturant lentement mon estomac, se disperse petit à petit.
L'état d'Orkas, par contre, m'inquiète. Du coin de l'œil, il me semble le voir reprendre une bouffée de tabac : quand je lui ai dit que j'arrêtais, il n'a pas été du même avis… Et maintenant, le voilà qu'il se lance dans une tirade interminable.
Je n'ai pas besoin d'écouter le tout pour comprendre ce qui se passe : plutôt que de le rendre joyeux, bavard et guilleret, la drogue fait revenir quelques mauvais souvenirs à la surface. Des sentiments négatifs, une rancœur enfouie. Je reconnais par là le portrait d'un père lâche, ici celui d'un amant qui a déçu… Et là, les traumatismes d'une enfance compliquée… Hmm… Nous voilà bien.
Inexorablement, je l'entends sombrer dans une morosité, une amertume à faire froid dans le dos. Pourquoi me suis-je senti obligé de dire que j'arrêtais, au juste ? Je me perds quelques instants dans mes pensées, à la fois sidéré par la réaction de mon client au produit et perdu dans un raisonnement dont je ne suis plus le fil.
Un soupir franchit finalement la barrière de mes lèvres alors que j'abandonne tout idée de trouver une réponse à ma question… Qui n'en vaut sans doute pas la peine, d'ailleurs.
Je me laisse un peu surprendre par notre soudaine proximité. Car c'est bien lui qui vient s'appuyer contre mon épaule et accessoirement sur mes cheveux ; ils me tirent un peu, mais je n'ai pas la force de le repousser alors que je le vois aussi mal.

Doucement, sans plus réfléchir à ce que je devrais faire pour arranger la situation, je tente de passer un bras autour de ses épaules pour le réconforter… Comme je n'y vois pas grand chose, il me semble d'abord frôler sa chevelure corbeau. Alors, par automatisme, j'effectue quelques gestes rassurants, pour l'aider à se calmer.
J'aimerais trouver les bons mots… Mais dans mon état, j'arrive à peine à réfléchir à tout ce qu'il a pu dire… Ça ne m'était clairement pas adressé et rien ne me semble très clair. Si : j'ai cru comprendre que beaucoup l'avait abandonné. Et qu'il n'aimait pas beaucoup qu'on lui demande d'arrêter… Hmm ? C'est ça ? Je n'en sais rien.
Passant ma main qui tient le joint dans mes cheveux, bien ennuyé, je finis par écraser ce dernier sur l'accoudoir en bois du fauteuil ; une légère fumée s'élève et je laisse finalement tomber la cigarette par terre avant de chercher celle du scientifique d'un œil perdu.
Lorsqu'il me semble l'apercevoir, tenue par une main lasse, je lui chipe le plus discrètement possible : je ne vais pas le répéter à haute voix, mais ce sera bien assez pour aujourd'hui ! Quelle idée nous avons eu…

Maintenant, je dois m'assurer qu'il ne me fasse pas un petit malaise : je serais bien embêté. Je n'ai vraiment aucune envie de terminer dans un commissariat, alors… Si je dois prendre soin de lui toute la soirée pour m'éviter cette drôle d'aventure, je le ferai, tant pis.
Lui souriant doucement, je tapote délicatement son épaule, le laissant s'appuyer contre la mienne sans aucune pudeur ; ce n'est en soit pas quelque chose qui me gêne. Je suis d'un naturel très tactile, alors bon… Autant dire que ça ne me fait ni chaud ni froid.
Petit à petit, dans ce silence qui est retombé, les effets de la drogue semblent se dissiper : s'ils ne tardent pas à venir, ils repartent en général tout aussi vite, ne laissant le consommateur que dans un état de fatigue assez avancée.
D'une voix qui se veut rassurante, je finis par reprendre la parole, m'efforçant de peser mes mots, de ne pas le noyer sous des phrases inutiles… Et surtout, de ne pas gaffer. Autant dire qu'avec les restes de cette courte séance de fumette, ce n'est pas facile !
▬ Si… Si tu te sens mal, tu me le dis, hein ? On va pas tenter le diable… Et si tu veux parler, vas-y. Il vaut mieux dire tout ce que tu as sur le cœur, dans des moments pareil. Tenant toujours le joint de mon client allumé entre mes doigts, je n'attends pas plus longtemps pour l'éteindre à son tour. Il rejoint le cadavre de son jumeau sur le parquet synthétique. C'est pas grave de se sentir triste, ou seul. C'est naturel… Moi aussi je me suis senti con, quand j'ai perdu mon père… Plus de famille sur qui compter… Mais la vie, c'est un flux constant. Les choses évoluent, changent, la roue tourne. Faut pas t'inquiéter. Tu ne resteras pas abandonné et haï toute ton existence.
Je me redresse un peu sur le fauteuil, croisant finalement les jambes avant de prendre une grande inspiration : petit à petit, tout mes sens me reviennent… Décidément, cette récolte-là, elle ne rigole pas du tout ! Si j'avais fumé autant que lui, je serais sans doute dans le même état, peut-être même pire. Ah, on aurait été beau à pleurer tout les deux sur nos vies.

Dès qu'il me semble que le scientifique se remet un peu, je me dégage non sans mal de son étreinte, veillant à ne pas le brusquer et me lève, vacillant, pour aller dans la salle de bain. Là, je me débrouille à trouver un verre, me retenant tout juste de frotter mes yeux pour y voir plus clair : avec mes lentilles, ce serait une catastrophe.
Je reviens finalement dans la pièce principale avec un petit verre d'eau que je lui tends gentiment, esquissant une petite moue inquiète :
▬ Ça va un peu mieux…? Boi… E-Euh… Pardon. Buvez, ça vous fera du bien.
Orkas Al Khalid
Orkas Al Khalid
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_229_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_207_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_280_XY
Pokédollars : 77
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Total Soin
- 2 Potions
- 2 Superballs
- 3 Masterball
- 1 Croc-Rasoir
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Orkas Al Khalid
Chercheur
Jeu 30 Avr - 23:17   
J'adore l'odeur de ses crins... J'adore leur douceur. Qu'est-ce qui fait qu'ils sont ainsi ? Ce qu'il mange ? Ce qu'il boit ? Où il vit ? J'ai autant envie de m'endormir contre que de les faire brûler pour que personne d'autre en profite.

Ah... Le Ponyta parle... Ah, non, c'est vrai, c'est le vendeur. C'est quoi son nom déjà ? Garfield ? Gaspard ? Gaspacho ? Il parle de diable, de cœur, de naturel, de flux, d’existence... J’essaie de remettre dans l'ordre. Est-ce qu'il est en train de me donner un cour d'éducation sexuel avec des métaphores étranges ? Ouai, bon, le tabac, apparemment, ça ne l'arrange pas. Je suis pas en bon état non plus mais j'ai bien peur qu'il soit pire quoi moi là. Je devrais lui dire d'arrêter non ? Non... C'est son problème, pas le mien. D'un autre côté, si il délire trop, il pourra pas me fournir non ? J'ouvre la bouche pour sortir une longue tirade que moi seul entends, les sons ne sortant pas. Ce n'est pas grave au fond, petite graine, tonton Orkas t'en veux pas d'être shooté.

Parlant d'un problème, voilà que j'en ai un gros. Je trouve plus mon joint. Comment peut-on perdre ce que l'on fume ? Est-ce un effet hallucinogène ? Je fronce les sourcils et cherche à tâtons, tant bien que mal, sur le fauteuil flouté. Il a pas disparut quand même... Je sens Ponyrance s'éloigner et je ne le retiens pas, occupé à chercher ma source d’intérêt qui risque de partir littéralement en fumée si je remets pas la main dessus.

Truffe nous observe, attentive, et une fois l'inconnu aux toilettes, elle s'approche de moi pour lécher mon visage et me réveillé un peu. J'en ris avant de la caresser entre les cornes.

"Depuis quand t'as trois langues baveuses toi..."

Tant pis pour le joins, je m'enfonce dans le fauteuil, étrangement épuisé. Truffe pose sa tête sur mes genoux et je glisse mes doigts le longs de ses cornes. J’essaie de fixer le lampadaire pour y revoir les contours mais il semble toujours flotter dans l'air. Ah... C'est du bon quand même... Enfin il me semble... Je sais plus... Tant pis je m'en rappellerais un peu plus tard. Je distingue quand même un peu la chandelle toute blanche qui me tends un truc à boire apparemment. Je suis pas sur que se saouler soit une bonne idée en plus de fumer non ? Je refuse d'un signe de tête en continuant de caresser la Démolosse.

" On va éviter les mélanges hein, on va éviter, éviter. Tu devrais pas non plus plus... Je joue pas les gardes gardes malades.... "
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_547_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_470_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_152_XY
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Dim 3 Mai - 19:11   
Weed is not a drug : it's a plant.
I'm a florist.

thacie - euranie
ft. Orkas
Truffe a fini par rejoindre son maître. La voilà qui profite de son état pour réclamer quelques caresses… Petite maligne : elle a bien flairé le coup ! Son dresseur se montre plus tendre avec elle : elle se paie une bonne tranche de papouilles ! J'en rirai presque, mais mon mal de crâne naissant me retient.
Heureusement que Prine est restée dans sa pokéball. Elle n'aurait pas apprécié nous voir tout les deux comme ça; Je pense même qu'elle aurait pris peur. C'est drôle, mais cette Phyllali a toujours été un peu coincé, trop sérieuse, classique. Je ne m'en plains pas, mais c'est parfois la honte de se faire rappeler à l'ordre par son propre pokémon.

En tout cas, pour l'instant, je me dis que je m'en sors… Plutôt bien. Heureusement que je ne me suis pas laissé emporter par les sensations : un peu plus et je fumais plus longtemps… Ça aurait été une catastrophe. La preuve : le scientifique n'y est pas allé d'une main morte, et désormais, il délire complètement.
Malgré les pointes désagréables qui semblent lacérer mon cerveau, je ne peux retenir un petit ricanement vaporeux lorsqu'il prend l'eau que je lui offre pour de l'alcool. Ah oui… On en est là ! Eh bien. Il n'est pas prêt de retrouver un état normal. La descente va être violente :

▬ Comme vous voulez. Je vais boire tout seul, alors, hein. Un petit sourire taquin dont j'ai encore le secret, même complètement planant. Promis, ça devrait pas me faire grand chose. Vous n'aurez pas à vous occuper de moi…

Car c'est bien ça, qui l'inquiète, n'est-ce pas ? De m'avoir sur le dos. Je soupire doucement et me laisse tomber dans le fauteuil à ses côtés, goûtant à l'eau comme à un liquide salvateur, un panacé miraculeux. Ce type est-il égoïste à ce point ? Une grande lassitude m'envahit soudain. Hey, Garance, n'oublie pas quelque chose : on est tous un peu nombriliste au fond. Et ce chercheur, il te connaît à peine, alors bien sûr qu'il n'a pas envie de s'occuper de toi.
Et moi ? Est-ce que j'ai envie de m'occuper de lui ? Car, dans son état… Oh, non. Il devrait être tiré d'affaire. Mais si il s'endort… Si je me réveille et qu'il est toujours plongé dans les plumes de Cresselia… Eh bien, je m'en chargerai. Mais je serai ennuyé, n'est-ce pas ? Oh oui, très ennuyé.
Il faut que je rentre tôt, ce soir. Il faut que je nourrisse mes Pokémon, que je m'occupe des plantes, que je règle la température de ma couveuse pour que mon œuf ne craigne rien… Ouais, ce serait vraiment, vraiment pénible.
Mais je le ferai. Car je ne souhaite l'embarras de personne, je veux le meilleur pour tout le monde. Je suis peut-être un garçon un peu trop gentil et naïf, au fond. Mais j'ai ma part d'égoïsme, je le sais. Peut-être même plus que quiconque. Je suis un électron libre, et dès qu'on essaie de me mettre le grappin dessus, j'ai du mal à ne pas m'évader. J'ai déjà blessé Léa, comme ça. Mais elle s'en doutait. C'est peut-être pour ça, que j'ai du mal à m'engager de nouveau…? Peut-être. La peur de faire mal à l'autre, de le décevoir.
Mais je ne mettrai pas fin à mes projets pour une histoire d'amour. J'aimerais, au mieux, concilier les deux, au pire… Ne jamais me remettre en couple. L'amour ne doit pas être un frein à ma liberté : bien au contraire. Je ne me suis jamais senti aussi libre, aussi bien dans ma peau que dans ma relation avec Tobias.
Certes, c'était il y a désormais un peu plus de sept ans… Mais les souvenirs sont encore là, vifs et sensibles comme si c'était hier.

Une grande inspiration, un regard très flou lancé aux cadavres des deux armes du crime… Les derniers effets se dissipent ; j'ai désormais l'esprit plus clair, mais la fatigue tombe sur mes épaules comme un terrible Dimoclès qui aspire toute mon énergie vitale. Je divague complètement, passe du coq à l'âne, et surtout me mure dans un silence de plomb qui ne me ressemble pas.
Petit à petit, au fil de mes élucubrations, je me sens emporté par un doux courant, agréable, confortable, qui me berce tendrement. Mes pensées se font finalement musique : c'est une berceuse qui se joue à mes oreilles, et rien ne pourra… aller… à… son… encontre………

Le réveil est rude, l'esprit plus embrumé que jamais. Les aboiements du canidé résonnent désagréablement à mes oreilles et me vrillent les tympans. Je sursaute un peu, me redresse tout à coup dans le fauteuil, le dos en miette. Wow. Je me suis vraiment… endormi ? Et avec mes lentilles en plus !
La douleur dans mes yeux est purement insupportable et je me met à pleurer à n'en plus finir :

▬ Ah…! Merde…

Un soupir exaspéré s'échappe de mes lèvres et je me lève hâtivement avec une seule idée en tête : trouver mon petit tube de larmes artificielles et disparaître dans la salle de bain pour essayer de réparer cette terrible erreur. Malheureusement, j'y vois plus trouble que jamais, et la douleur que provoque chaque effort oculaire m'oblige à clore naturellement les paupières.
Je me tourne vers ce qui semble être le fauteuil de mon client et laisse entendre un petit rire désespéré. Il me semble qu'il est lui aussi réveillé… Ou du moins, bel et bien conscient, car je l'ai entendu bouger et pester aux aboiements de sa Démolosse :

▬ Vous pouvez m'aider…? A-Au moins m'apporter mon sac, s'il-vous plaît ? Ça brûle et j'y vois que dalle !
Orkas Al Khalid
Orkas Al Khalid
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_229_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_207_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_280_XY
Pokédollars : 77
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Total Soin
- 2 Potions
- 2 Superballs
- 3 Masterball
- 1 Croc-Rasoir
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Orkas Al Khalid
Chercheur
Lun 4 Mai - 14:16   
Il pourrait sortir tout les sourires qu'il veut, pour moi, toute sa face est flouté comme une peinture à l'eau où l'on aurait utilisé bien trop d'eau! Je retiens par contre que je n'aurais pas besoin de m'occuper de lui... Qu'est-ce qu'il veut dire par là ? Qu'il a déjà prévu son testament et des personnes pour venir enlever son cadavre dans la chambre si il fait un arrêt cardiaque avec tout ça ? Cela m'arrangerais bien et m'éviterait tout un tas de paperasse.

Je continue à papouiller Truffe, lui glissant des calculs à l’oreille, des équations avec inconnu et un nombre pi qui traîne par là... Ce que je calculais ? Je sais pas trop mais cela me semblait très important même si d'un coup je passais plutôt à le liste des gênes qui compose le code génétique des Démolosses puis à une berceuse que me chantait ma mère avant de finir sur la récitation des droits de l'homme.... Après ? Le noir complet. Cependant je suis sur que tout ça avait un sens!

C'est les aboiements de Truffe qui me réveillent. Je grimace et lui fit signe de dégager même si je n'avais pas pris la peine d'ouvrir les yeux pour voir où elle était. J'entends l'autre bouger à côté, dire quelques mots aussi je crois, et il me faut bien quelques instants pour me souvenir de qui il est autant que de son prénom. J'entends Truffe encore et je grogne en posant cette fois mon regard sur elle.

"La ferme Truffe, je suis pas mort."

En revanche j'ai comme un Piclairon dans la tête qui fait un concert de métal avec un Gorythmic qui use de mon cerveau comme d'une batterie. Au moins, mes paroles ont fait taire la Démolosse mais j'entends le rire désespérer de Garance et sa demande qui me fait relever les regards vers lui et ses yeux fermés. Son sac hein... Je lâche un soupire, je sais même pas où il l'a mit mais Truffe a les idées bien plus claires que moi et me l'apporte facilement en remuant la queue. Je la regarde en mode "tu fais chier d’être si futée parfois" avant de prendre l'objet et de me lever.

Doucement le lever... J'ai l’impression d'avoir la tête qui tourne comme si j'avais bu. Je tiens néanmoins assez sur mes jambes pour m'approcher du commerçant sans tanguer et lui prendre les mains fermement pour lui faire tenir le sac que je lui apportais. J'aurais pu le lâcher là mais je me doutais bien qu'il n'allait pas arriver à trouver la salle de bain ainsi. La chambre étant à mon nom, si il brisait le moindre objet en cherchant le chemin, c'est moi qui allait payer. Ainsi, sans le lâcher, le guidant comme on pourrait le faire d'un aveugle, je l'emmenais jusqu'à lui faire sentir des doigts l'émail du lavabo.

"En tant qu'Albinos vous devriez faire davantage attention à vos globes oculaires."

J'allais le laisser là quand un souvenir fugace me revient en mémoire d'une crinière de Ponyta toute douce et qui sentait tout bon... Hors, il n'y avait pas de Ponyta de Galar dans la chambre et je voyais pas Garance avoir eue la lucidité - ou au contraire le manque de lucidité - d'en sortir un. Mes pupilles se posèrent sur la longue chevelure de l'albinos avant que je ne vérifie une théorie douteuse de mon saint esprit. Je glissais la main dedans pour en vérifié la texture puis l'odeur en l'emmenant jusqu'à mon nez avant de relâcher le tout dans un soupire. Il y avait 76,98% de chance que ce fut bien lui que j'avais pris comme tel... L'avais-je chevaucher aussi ? Je riais légèrement à ma propre petite blague intérieur avant de tourner les talons pour le laisser se débrouiller du reste. Fallait pas abusé, j'avais une vidéo à vérifier moi!
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_547_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_470_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_152_XY
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Mar 5 Mai - 20:24   
Weed is not a drug : it's a plant.
I'm a florist.

thacie - euranie
ft. Orkas
Je suis vraiment le plus parfait des idiots. Oublier d'enlever mes lentilles, à mon âge ! Quelle blague. Un soupir tremblant s'échappe de mes lèvres crispée alors que j'essuie doucement les larmes qui inondent mon visage. Elles ont cette texture un peu gluante qui les différencie des celles qui ont tendance à couler lorsque je suis un peu chagrin. Gluantes, assez peu nombreuses, elles sèchent sur ma peau avant d'être remplacées par de nouvelles lorsque j'essaie d'ouvrir les yeux et que je les referme en panique tellement la douleur est intense. Cette impression d'avoir les yeux secs comme de petites noix rabougries, tellement secs que mes paupières s'accrochent à leur surface et me font souffrir au moindre frémissement.
Je les garde hermétiquement clos, retenant un petit gémissement chaque fois que j'ai l'impression d'avoir une pointe qui s'enfonce dans mon œil… Mais bon sang ! Combien de temps avons-nous dormi ?
Je n'ai pas eu l'occasion de voir la lumière extérieure… Mais il me semble que la chambre est plongée dans une semi-pénombre. Il est si tard que ça…?
Je pourrais m'énerver. Pester à n'en plus finir comme je peux avoir l'habitude de le faire lorsque je suis seul chez moi… Mais le problème est bien là : je suis accompagné. Alors, je vais un minimum me tenir. Et puis, après tout, m'énerver contre moi-même est complètement inutile : c'est fait. Maintenant, je n'ai plus qu'une chose à faire : réparer ma bêtise.

Des maux de tête, il ne reste pas grand chose. Seulement l'impression d'être encore tout englué dans une fatigue planante.
J'entends des bruits autour de moi. Orkas qui grommelle dans sa barbe – je dois l'embêter, et je le comprends –, les griffes de la démolosse qui produisent un petit bruit ténu, reconnaissable entre tous, sur le parquet… Je l'entends marcher à côté de moi. Le courant d'air qu'elle crée sur son passage me fait d'ailleurs frémir. Ça aussi c'est un indicateur : les températures sont tombées… On doit être en début de soirée, et j'ai soudainement envie de me laisser tomber dans un lit et d'y rester. Le retour chez moi va être décidément bien rude.
Mais chaque chose en son temps, n'est-ce pas ? L'important, pour l'instant, est de m'occuper de mes yeux. Si je reste comme ça, je ne pourrai déjà pas quitter cette chambre, et en plus, ce serait particulièrement dangereux.
Je ne joue pas avec ma vision. Pas du tout même. Ils sont bien assez abîmés comme ça sans que j'en rajoute.
Sincèrement, je me désespère, des fois… Si la plupart du temps, je prends les choses avec philosophie, ce n'est pas le cas de ma santé. J'éprouve une peur terrible à l'idée de devenir aveugle. Ce serait vraiment horrible, et je suis du genre à paniquer lorsque quelque chose arrive à mes yeux… Alors plus vite j'aurai retiré ces stupides lentilles, mieux je me sentirai.

Tremblant un peu, j'essaie de me tourne vers mon client, de faire comme si je le voyais lorsqu'il se plante devant moi pour me donner mon sac. Je le cale précautionneusement sur mon épaule, les bras et les jambes flageolant doucement :
▬ M-Merci beaucoup…
Je m'apprête à abuser de sa gentillesse en lui demandant de me guider jusqu'à la salle de bain, mais il semblerait que je n'en ai pas besoin. Le voilà qui me saisit pas le bras et m'entraîne relativement doucement jusqu'au lavabo. Je l'entends même allumer la lumière derrière nous. Comme s'il avait fait ça toute sa vie, il m'encourage à parcourir le mobilier des mes doigts pour que j'ai une idée d'ensemble de l'endroit ou je me trouve. J'opine vivement du chef, reprenant finalement la parole :
▬ O-Ok. Merci, vraiment. C'est adorable.
Non, je ne fais plus le fier. Pas le temps. J'ai une seule envie, à présent : mettre fin à cette douleur continue qui relance petit à petit ma migraine.

Je pose mon sac à côté de la cuve et fouille rapidement à l'intérieur : je suis quelqu'un de relativement organisé et rangé. Et c'est pour des cas comme celui-ci que je dispose précautionneusement les objets à l'intérieur de ce bagage relativement léger. Il n'y a pas de tonnes de choses, seulement le strict minimum… Et après avoir poussé les paquets de tabac, je dirige ma main chercheuse vers une petite poche que j'ouvre délicatement pour saisir mon tube de larmes artificielles et la boîte de mes lentilles.
Je dispose le tout sur le rebord du lavabo, en faisant bien attention à ne rien faire tomber, et lâche un nouveau soupir, soulagé cette fois.

Je ris un peu à la remarque de mon interlocuteur. Faire attention à mes globes oculaires ? Mes yeux, il veut dire. Quelle drôle de façon de s'exprimer. C'est un vocabulaire relativement scientifique mais qui, dans une conversation courante, peut paraître un peu inquiétant. Pour ma part, je trouve ça juste… adorablement maladroit.
Par réflexe, je me tourne un peu vers lui et lui adresse un petit sourire :
▬ O-Oui… Je sais bien. Ça ne m'arrive presque jamais, des bêtises pareille… Mais là, je crois que je me suis laissé avoir par ma propre marchandise.
Ma voix laisse transparaître un soupçon d'inquiétude mélangé à une certaine ironie. Clairement, je me moque de moi, sans aucun complexe. C'est tout ce que je mérite.

Si je m'apprête à me lancer dans l'opération douloureuse qui m'attend, un petit frisson qui parcourt mon cuir chevelu retient mon attention. Je ne mets pas longtemps à comprendre que le scientifique, qui est resté à mes côtés, tire sur quelques mèches qu'il semble porter à son visage. C'est donc… Une manie chez lui, de toucher, sentir les cheveux des autres…? Serait-ce là la traduction d'un petit complexe ? Un léger sourire étire mes lèvres : pas assez de courage pour laisser pousser les siens ?
Je ne fais néanmoins aucune remarque. Je ne veux blesser personne, et j'ai d'autres flamiaou à fouetter… Je ne trouve pas moins son comportement étrange, presque trop envahissant, et le petit rire qui ponctue son départ me ferait presque écarquiller les yeux s'ils n'étaient pas dans un tel état : wow, est-ce que les effets du tabac se sont vraiment complètement dissipés, chez lui ?

Retirer mes lentilles s'avère plus difficile que prévu ; les larmes dévalent mes joues alors que j'essaie de passer délicatement un doigt à la surface de mon œil gauche : elle ne vient pas… Je dois m'y reprendre plusieurs fois pour parvenir à la saisir et la faire glisser hors de mon œil. Je retiens à peine un petit gémissement de douleur et attend d'avoir fait de même avec l'autre pour cligner frénétiquement des yeux et essuyer le liquide qui s'étale sous mes paupières.
La tension retombe ; je soupire, soulagé. Plus qu'à nettoyer et humidifier le tout avec les larmes artificielles et me voilà tiré d'affaire. Ce sera lunettes pour cette fin de journée.

Lorsque je reviens dans la chambre, avec mon sac et tout bien rangé à l'intérieur, je constate que ma vision est un peu plus trouble que d'habitude : le temps que mes yeux se remettent, sans doute. Néanmoins, j'aperçois désormais le scientifique et la Démolosse sans problème. Doucement, je m'accroupis devant la créature et la flatte de quelques caresses entre les cortes et sur les flancs :
▬ Merci beaucoup toi ! Tu m'as bien aidé. Un regard pour mon client et un joli sourire. Orkas, je vous dois une fière chandelle… Hum. Désolé de m'être endormi. Ça a été votre cas, aussi, ou…?
Je me redresse et me plante devant lui, passant une main quelque peu nerveuse dans mes cheveux emmêlés. Après avoir défait l'élastique, je les laisse retomber sur mes épaules et les rabats sur un côté pour mieux les coiffer avec mes doigts.
Quand je me suis assoupi, il nageait encore en plein délire… J'espère ne rien avoir raté ; j'aurais dû veiller sur lui, et je m'en veux un peu.
▬ Vous… Vous sentez mieux…? Quelques souvenirs encore frais ou black-out ? Il était vraiment fort, je ne m'en étais pas rendu compte… Vraiment, je suis désolé. Vous avez eu une réaction forte. Si vous en voulez un plus doux, je dois pouvoir vous trouver ça. Mais en fumer moins peut aussi régler le problème… Un bâillement m'interrompt et je me vois contraint d'essuyer une petit larme de fatigue sous les verres de mes lunettes. P-Pardon… Je suis crevé.

Orkas Al Khalid
Orkas Al Khalid
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_229_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_207_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_280_XY
Pokédollars : 77
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Total Soin
- 2 Potions
- 2 Superballs
- 3 Masterball
- 1 Croc-Rasoir
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Orkas Al Khalid
Chercheur
Mar 5 Mai - 21:25   
Autant, qu'il me remercie, j'accepte et je trouve cela normal bien que je trouve que c'est un mot qu'on utilise pour rien, mais quand il rajoute que c'est "Adorable", j'avoue que j'ai eue un blanc. Adorable... Franchement... Même ma propre génitrice n'a jamais posé ce mot de près ou de loin proche de mon nom ou de mes actions et Arcéus sait, pourtant, à quel point elle m'aime. C'est peut-être la seule, d'ailleurs, qui ressent un tel sentiment proche de l'amour pour moi bien que je reste conscient que tout ça n'est que une phase chimique ou psychiatrique. L'amour, le vrai, celui que prône le monde entier n'existe pas.

Je l'ai laisser s'en vouloir à lui-même, après tout, c'était bien de sa faute si il s'était endormi après avoir testé aussi sa marchandise. Je ne lui avait ni mis le couteau sous la gorge, ni demander à Truffe d'en faire un feu follet si il ne le faisait pas. C'était ses choix, ses actions, ses conséquences et je n'allais surement pas jouer les faux-cul à lui dire que non et tout le tralala qui va avec.

Pendant qu'il s'occupe a retrouver la vue, je récupère la vidéo. Je la passe en retour rapide, observant les gestes accélérés à l'envers et sans le son. Je ne suis pas surpris de voir le moment ou je le renifle et ou je caresse ses cheveux comme si c'était un doudou très très poilu. Le reste me semble un peu louche mais sans grave conséquences. Soit, j'étudierais le tout, en lecture normal, avec le son, une fois à la maison. Une fois que j'aurais de quoi tout noter, tout observer et tout analyser sans le moindre risque d'être interrompu.

Je vais ranger l'appareil dans mon sac, vérifiant que celui-ci est déjà prêt pour reprendre la route tout aussi vite. Certes, il se fait tard mais mon temps, c'est de la recherche et je refuse d'en perdre. Qui plu ai, accompagné de Truffe, je sais très bien que je ne risque pas grand chose. Garance reviens, flattant d'ailleurs cette dernière avant de se planter devant moi alors que j'avais récupérer ma carte et que je me remettais en mémoire le chemin le plus rapide. Je le laisse déblatérer son blabla de fière chandelle et le fait de s'inquiéter pour moi sans franchement y faire attention, l'écoutant même pas en fait, mais quelque chose me chagrine et m'oblige à le fixer.

Je ne sais pas si je me fais des idées mais tout ces gestes là pour simplement enlever son chouchou... C'est une façon de me séduire ? Chose pas bête en soit, le visuel est l'une des caractéristique les plus importante dans la séduction et une tel crinière est sans aucun doute un atout de charme... Mais sérieusement ? Ais-je l'air de ce genre d'abruti qui va baver pour une capillarité qui a une aussi douce flagrance et qui est si immaculé et soyeuse que ça ?...

Hum... Quoi ? Ah oui, il est crevé. Je soupire en reprenant un peu mes esprits, allant ranger la carte dans mon sac pour en sortir une enveloppe de billet que je lui tendis.

"Je n'ai pas besoin de votre fausse sympathie de commerçant. Pour ce qui est de votre marchandise, elle me convient tout à fait à première vue, voici donc le prix convenu pour celle-ci. Je vous recontacterait moi-même pour les prochaines commandes que je viendrais les chercher jusqu'au lieu de production pour la santé de vos pupilles."

J'avais commencer à tourner les talons pour prendre mon sac, Truffe peu rassurée à mes côtés, quand je rajoutais tout de même.

"La chambre est payé d'avance jusqu'à demain. Reposez-vous, repartir dans votre état n'est pas conseillé et je serais bien embêté de devoir encore chercher un nouveau marchand pour mes petits plaisirs."

Bon, je n'étais pas non plus tout à fait apte à repartir comme je m'en aperçu quand, en voulant quitter la porte, je me pris l'encadrement de celle-ci en plein nez. La migraine et la fatigue, malgré notre petit repos, faussaient mes perceptions. Je grondais en me massant le nez, commençant à en avoir un poil marre de subir le courroux autant des gens que des meubles !
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_547_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_470_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_152_XY
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Mer 6 Mai - 17:31   
Weed is not a drug : it's a plant.
I'm a florist.

thacie - euranie
ft. Orkas
C'est moi… Ou il ne m'écoute pas du tout ? Je lui jette un regard perplexe en le voyant loucher sur mes cheveux. Mes doigts s'immobilisent dans mes mèches blanches et j'enroule l'une d'entre elles autour de mon index. Il… A vraiment un problème avec ma chevelure, ou je rêve ?
J'ai presque envie de lui faire un petit signe pour le ramener à la réalité, pour qu'il fasse au moins l'effort d'écouter ce que j'ai à lui dire… Bien sûr, j'ai très vite remarqué que ce que je pouvais lui raconter ne l'intéressait pas le moins du monde. Mais je ne vais pas me formaliser, n'est-ce pas ? Si ça ne lui plaît pas, alors il n'a qu'à se taire. Je ne lui demande pas de réagir au quart de tout : je lui dis ce que j'ai à dire, et puis c'est tout. Pas besoin d'applaudissement, pas besoin de public. S'il ne désire pas me répondre, quand bien lui en fasse.

Par contre, suggérer que ma sympathie n'est rien d'autre qu'une marque d'hypocrisie ne me plaît guère. Ce scientifique vit-il donc dans ma tête pour être certain d'une chose pareille ? Oh, je ne crois pas. Il serait bien surpris si c'était le cas. J'éprouve bien plus d'empathie qu'il ne le pense, et s'il est, soyons franc, quelque peu désagréable, je ne le trouve pas pour autant inintéressant. Alors oui : c'est mon client, je me suis inquiété pour lui. Évidemment, j'avais peur que mon produit lui fasse du mal… Mais ce n'était pas seulement une crainte égoïste ; je n'aime pas faire souffrir mon entourage et préfère largement voir tout le monde en bonne santé, même les gens que je déteste… D'ailleurs, ces derniers ne sont pas nombreux. J'ai la terrible manie de trouver des qualités chez tout le monde. Et les défauts, à mes yeux, passent souvent pour un matériau curieux qui permet de construire une personnalité forte et unique.
Cet homme… Malgré ses airs bougons, ses remarques parfois blessantes et son indifférence flagrante, ne me déplaît pas. Je dirais même mieux : il réveille ma curiosité. Pourquoi taire tout ce qu'il peut ressentir ? Pourquoi s'enfermer dans un carcan froid, distant ? Est-ce une façon de se sentir mieux dans sa peau ? De passer pour fort, viril, intelligent ?
Au fond… C'est assez bête. Tout le monde a ses failles et ses blessures. Je ne vois pas pourquoi il faudrait en avoir honte ou les mettre de côté pour avancer.

Un léger soupir franchit la barrière de mes lèvres alors qu'il me tend quelques pokédollars. Je ne prends même pas la peine de compter : ce genre de personne ne se trompe pas sur une chose aussi précieuse que l'argent. Alors, je préfère les ranger dans mon sac, m'apprêtant à lui fournir les autres paquets de tabac.
Je les lui donne en silence, il les prend, il me tourne le dos. Si je pense qu'un simple au revoir fera office de conclusion, je suis surpris de l'entendre me conseiller de rester la nuit ici.
Un léger sourire module les traits de mon visage, et je plante un regard amusé dans son dos : on joue les gros durs mais on s'inquiète un peu quand même, n'est-ce pas ? Non, je ne peux pas croire que ce ne soit qu'une crainte égocentrique. Tout à l'heure, après tout, il m'a dit de faire attention à mes globes oculaires.
Drôle de façon de s'exprimer. C'est… Très intéressant.
J'ai déjà rencontré d'autres personnes comme lui. Toutes avec un fort caractère. J'adore les analyser, les pousser à me parler, parfois même à se confier. C'est un exercice difficile, mais cette complexité m'attire. Je dirai même que c'est un atout charme.
J'ai l'habitude de tomber amoureux d'égo. De ces personnes bourrées de charismes, terriblement tortueuses, complexes. La relation n'en est que plus passionnante.
Hum. Au fond, quand j'y pense, je crois qu'on peut aussi me mettre dans cette catégorie. C'est ce qui fait peut-être, d'ailleurs, que je ne trouve pas chaussure à mon pied… Qui sait ?
Est-ce bien grave ? Pas le moins du monde. L'amour, le sexe… Tout ça est bien secondaire ; ça ne fait pas une vie réussie. C'est un bonus, tout au plus… Un bonus dont j'aime jouir quand il m'est offert néanmoins. On ne se lasse jamais des bonnes choses.

Je jette un coup d'œil circulaire à la chambre : est-ce que je vais rester ici ? Non. Certainement pas. J'ai du travail. Alors, je m'apprête à le suivre, non sans lui glisser un petit "À la prochaine", car je sais qu'il reviendra. Il le dit lui-même. Futur client fidèle ? Nous verrons.
Je m'arrête pourtant net en le voyant foncer comme un forcené dans l'encadrement de la porte. À peine le temps de lui crier un "attention" étouffé que j'entends un gros "boum" et un gémissement douloureux.
Quel départ ! Lui qui voulait se la jouer fier et méprisant, c'est raté !
Un petit rire m'échappe alors que Truffe vient se coller à son maître, s'inquiétant de son état :
▬  Ça va…? C'est une question banale, mais que j'ai un peu de mal à poser au milieu de mon fou rire étouffé. Lorsqu'il se retourne, néanmoins, je perds mon sourire et écarquille les yeux. Oulah ! Non, ça va pas du tout !
Du sang dégouline de ses narines et vient se perdre sur ses lèvres. Désespéré, je secoue la tête et réduit la distance qu'il y a entre nous pour le tirer par le bras et l'encourager à s'asseoir dans un fauteuil : il est plus grand que moi, plus costaud, aussi. Mais je ne le laisserai pas partir dans cet état ; une bonne façon de lui montrer que je ne suis pas seulement un petit commerçant hypocrite. Je sais bien que je n'ai rien à lui prouver… Mais quand même !
▬  Vous n'en ratez pas une, hein ? Et après vous osez me dire qu'il serait préférable que je reste ici dans mon état ? Hey, regardez-vous dans une glace, et gardez ce conseil pour vous. Mon regard est concentré lorsque que je m'approche de lui pour examiner son nez devenu fontaine. Il est vrai que je n'ai pas la meilleure vision du monde, mais je suis habitué à être doux et méticuleux. Bonne nouvelle : vous vous êtes juste ouvert. Rien de cassé. Par contre, vous saignez aussi du nez. Le choc a été… Violent. Je pèse à peine ce dernier mot dit sous un ton quelque peu sarcastique : il y est allé comme un véritable Pachiradjah, cet idiot ! Ne levez surtout pas la tête. Contentez-vous de presser vos narines… Je vais chercher de quoi nettoyer tout ça.
Rejetant quelques mèches rebelles en arrière, j'ai tôt fait d'attacher à nouveau ma tignasse en retournant dans la salle de bain. Il me semblait avoir vu une bassine… Ah, oui. Des savons y sont stockés. Je la vide et la remplit d'eau en arrachant aussi de multiples feuilles de papier.

Lorsque je reviens, je lui en tend une pour qu'il s'essuie les mains, et en froisse une autre pour qu'il arrête le flux sanguin en faisant pression.
Doucement, je retrouve un petit sourire amusé :
▬ Vous n'avez vraiment pas les yeux en face des trous… Un peu de repos vous ferez du bien, vous ne pensez pas ? Hmm ~ Excusez-moi, c'est encore ma fausse sympathie qui parle.
Orkas Al Khalid
Orkas Al Khalid
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_229_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_207_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_280_XY
Pokédollars : 77
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Total Soin
- 2 Potions
- 2 Superballs
- 3 Masterball
- 1 Croc-Rasoir
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Orkas Al Khalid
Chercheur
Mer 6 Mai - 20:03   
J'ai envie de frapper de toute mes forces cette porte mais elle à de la chance, je suis un homme intelligent moi, pas un homme violent. Je sens Truffe presser le bout de son nez contre ma cuisse, inquiète, et je lui fait vaguement signe que ça va tout en entendant, au loin, le rire étouffer du commerçant. Quel honte... A sa question idiote de savoir si je vais bien, je me retourne vers lui en le fusillant du regard avant de m’apercevoir, à la suite de ses paroles, que la réponse était un peu plus que "non". En effet, je sentais le liquide chaud et carmin couler son ma peau basané. Je glisse ma langue sur mes lèvres, trouvant mon sang un peu plus ferreux que la normal au gouté. Tient, je devrais peut-être passer rapidement au médecin vérifier ça...

Pas le temps d'y penser plus que ça que Garance me tire jusqu'au fauteuil, aidé de Truffe qui me pousse de ses cornes. Je grogne en finissant le cul dans les coussins avant de faire la douloureuse expériences que ce genre de bruit vibre jusqu'au narine et provoque davantage de mal. J'écoute d'une oreille ses reproches et ses conseils, en me demandant si à force je devrais pas me refaire le nez mais j’obéis tout de même en me pressant les narines, respirant par la bouche. Je suis sûr que j'ai l'air bien idiot comme ça. A défaut d'avoir une autre cible devant mes yeux pendant qu'il est parti chercher je ne sais quoi, je fusille du regard Truffe l'air de lui dire que si elle rit, je la transforme en hot-dog ! Mais Truffe ne rit pas... Non... Comme d'habitude, elle a la tête un peu penché et l'air inquiet.

Je prends les papiers qu'il me tends pour m'essuyer puis faire pression sur la plaie. Je crois reconnaître du sarcasme dans ses paroles et je lui réponds avec mon nez bouché qui me donne une voix de Couaneton:

"Il se peut que j'ai légèrement sous-estimé les effets durables de votre tabac mais cela ne se reproduira plus. Quoi qu'il en soit, si je me suis pris la porte, surement que vous vous seriez pris le mur. D'un côté, j'ai sauvé le votre, de nez."

Parce que c'est bien connu, mon esprit supérieur me permet de tout bien mieux enduré que les autres. Je lâche un soupire et me repose un peu plus contre le dossier du canapé. Bon, faisons signe d'un peu d'humanité comme Monsieur Chevelure de Ponyta de Galar semble trouvé que j'en manque et que pour la bonne pérennité de notre marché, il faut mieux reprendre une relation plutôt amical. Et après on dit que je fais pas d’effort hein....

"Nous devrions manger un morceau, cela aidera peut-être. Commandez, je payerais."
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_547_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_470_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_152_XY
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Jeu 7 Mai - 19:20   
Weed is not a drug : it's a plant.
I'm a florist.

thacie - euranie
ft. Orkas
Concentré, j'ignore tout ce qu'il peut me dire. Des justifications bien idiotes qui porteraient au rire si j'étais de meilleure humeur.
Je suis un garçon calme, d'habitude. Et d'ailleurs je le reste, en toute circonstance. Mais être calme ne veut pas dire se taire et se laisser maltraiter par quelqu'un que je ne connais ni d'Ève ni d'Adam. Il est bien gentil, ce scientifique, mais s'il croit que je vais me laisser marcher sur les pieds, il rêve. Je sais prendre le dessus si ça me chante, et je compte bien le lui montrer.
Bon. J'avoue que je l'ai mal pris. Je crois que je déteste m'entendre dire que je suis faux et hypocrite. Sincèrement, j'essaie de rester franc, qu'importe la personne en face, qu'importe la situation, qu'importe les conséquences. Les mensonges, les faux-semblants, c'est pour ceux qui ne se sentent pas bien dans leur peau et qui n'assument pas leurs pensées. Je suis fier des miennes et je les porterai jusqu'au bout en étendard. Certes, mon comportement n'est toujours le bon, le juste, le meilleur. Peut-être même que je suis constamment dans le faux… Mais c'est ce que je suis, c'est ce que je serai toujours… Alors non, je ne suis pas versé dans l'hypocrisie. Si je m'inquiète pour lui, je m'inquiète pour lui. Ce n'est pas une simple formule de politesse. Alors, bien sûr, il y a diverses raisons : je ne veux pas avoir de problèmes, c'est vrai. Mais ça ne s'appelle pas être hypocrite. Le sentiment général est là, peu importe le pourquoi du comment.

Lui lançant un regard appuyé et sérieux pour toute réponse, je préfère donc humidifier une feuille de papier pour venir tapoter en douceur sa blessure. J'y vois flou, mais assez clairement pour discerner cette petite ouverture sur l'arrête de son nez ; le sang s'écoule à n'en plus finir et n'a pas l'air de vouloir coaguler de si tôt.
Un léger soupir m'échappe alors que je compresse l'ouverture quelques secondes…
Décidément, il ne ressemble plus à rien le pauvre ! Entre lui qui presse ses narines avec les mouchoirs et moi qui m'affaire à arrêter l'hémoglobine… La scène est vraiment cocasse.

Néanmoins, m'occuper de lui a quelque chose d'apaisant. La colère, vive, retombe. La rancœur aussi.
J'acquiesce à sa proposition : il est tard, de toue façon. Autant dîner ici ; cela ne sert à rien de descendre dans les rues pour trouver un taxi maintenant. Normalement, il y en a qui officient de nuit ; j'essaierai de mettre la main sur l'un d'entre eux.
▬ Oui. On n'a qu'à faire ça. Dans ma voix transparaît encore un soupçon d'humeur, mais j'ai tôt fait de le gommer et de le troquer contre un ton plus apaisé. Désolé. Je n'aime pas qu'on me dise menteur. Je crois bien que c'est une des seules choses que je ne suis pas, alors… Bon. Peu importe.
Je ne sais pas pourquoi je me justifie. Peut-être l'envie de faire table rase ? Oh, je sais bien que ça lui est égal de m'avoir mis en colère. Il doit me trouver bien bête, d'ailleurs… Mais disons qu'en me confiant à haut voix comme ça, je dialogue avec mon subconscient. Calmons-nous : beaucoup d'évènements se sont enchaînés en peu de temps… Maintenant, il faut laisser tout retomber et respirer profondément. L'orage est passé. J'ai mes yeux, il a son nez. C'est une affaire conclue. Pas de quoi s'animer.

Je soulève doucement le papier que je tiens appliqué contre l'arrête de son nez depuis une bonne minute déjà et constate que le flux sanguin s'est un peu tari. Un petit sourire éclaire mon visage alors que je me met à fouiller dans mon sac… Hum, des pansements… Je suis sûr que j'en ai avec moi. C'est l'outil indispensable pour un cultivateur de ma trempe ! Je me coupe tellement souvent avec les épines de mes plans ou les instruments que j'utilise… Il faut dire qu'il y a des jours où je suis un brin maladroit et quelque peu tête-en l'air. Enfin, ça arrive. Je suis humain, après tout.
Je finis par mettre la main sur la boîte dont je sors un exemplaire. Le brandissant fièrement, je jette un regard malicieux à mon patient :
▬ Je peux ? ~ Oh, il fera nuit, de toute façon. Personne ne le verra.
Inutile d'attendre son assentiment. Je décolle les parties non adhésives qui protègent le pansement, et après avoir retiré le papier que je garde froissé dans ma main, l'applique délicatement, veillant bien à ne pas coller la blessure.
Un sourire pour conclure l'opération et je me redresse, laissant échapper un petit soupir soulagé.
▬ Voilà ! Comme neuf, ou presque ~ Je pense que vous pouvez tout de même aller faire un tour dans la salle de bain, car vous êtes désormais aussi rouge qu'une baie ceriz.
Petit à petit, la fatigue qui m'a pris au réveil s'efface pour laisser place à une sensation de calme et de bien-être. Je me sens… Détendu. Je pense aussi que c'est parce que tout retrouve un ordre… Plus ou moins correct. Maintenant, je ne pense qu'à manger ; mon estomac gronde bruyamment, et je compte bien y remédier.
Je m'étire donc en allant poser mon sac sur le lit et jeter tout les papiers usagés, maculés de sang dans la poubelle de la chambre.
Il faut donc commander…? Je ne savais pas qu'il y avait un room service dans cet hôtel. Première nouvelle… Après tout, à bien y penser, il est assez huppé. C'est pas non plus une pointure dans le milieu, mais le service y est bon compte tenu du prix.

J'avise donc le téléphone, disposé sur un petit meuble décoratif qui peut aussi faire office d'armoire. Après une courte réflexion et une revue rapide de la carte, je décide de commander un plat traditionnel de Thacie : du Tauros assaisonné aux fines herbes de Mésoé ainsi qu'aux baie mepo et figuy. Ces saveurs particulières ne devraient pas déranger un natif austréen. Là-bas, on est normalement habitué à manger épicé. Il semblerait que le plat, pour deux personnes, soit accompagné de nouilles relevées par quelques baies resin séchées et concacées.
Mon père cuisinait quelque chose comme ça, quand j'étais petit… Et si mes souvenirs sont bons, c'était délicieux. Espérons que mon cher client aimera aussi… Il ne manquerait plus que ma commande lui déplaise !
Oh, mais je m'attends à tout.
C'est donc un peu avant d'appeler que je prends tout de même la peine de lui présenter mon choix, non sans une pointe d'incertitude :
▬ Tauros aux épices et baies avec nouilles. Ça vous va ? Le reste… Ne me semble pas merveilleux. Hmm, au pire, venez voir pas vous-même.
Orkas Al Khalid
Orkas Al Khalid
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_229_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_207_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_280_XY
Pokédollars : 77
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Total Soin
- 2 Potions
- 2 Superballs
- 3 Masterball
- 1 Croc-Rasoir
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Orkas Al Khalid
Chercheur
Ven 8 Mai - 9:59   
Si il accepte ma proposition de diner ici, il prends aussi un temps pour m'expliquer sa rancœur. Il n'a pas vraiment besoin de le faire, chacun de nous à ses raisons d'être comme il est et je n'ai aucun désir de perdre du temps à faire changer les gens mais soit, je ne le coupe pas. Oui, bien sur, je pourrais aussi les apprécier tel qu'ils sont mais qu'est-ce que ce genre de chose m'a apporté jusqu'ici ? Des engueulades et des coups ....

Je me laisse soigner jusqu'à ce qu'il estime qu'il est temps de quitter les papiers pour un pansement. A sa question totalement idiote et inutile je lui lance juste en regard blasé. J'ai vraiment l'air de ce genre de personne qui s’inquiète du regard des autres sur son physique ? Certes, j'ai un corps bien fait car il faut un esprit sain dans un corps sains - donc, parfois, faire du sport pour respecter cela - mais après... Peu importe le vêtement dans que ça ne me gêne pas sous la blouse que je porte au labo. Encore pire, pourquoi poser la question pour ne même pas attendre ma réponse ?! Je ferme les yeux, m'attendant à une douleur, mais rien. Il l'a posé tout délicatement, avec attention. C'est... Surprenant. Alors qu'il me propose d'aller me nettoyer dans la salle de bain, je ne peux m'empêcher de vérifier, tout de même, si il l'a bien mis et si c'est pas un nouveau type de pansement anti-douleur.

Je n'aime pas mangé dehors et je n'aime pas non plus cuisiner, c'est donc tout à fait normal que j'use d'endroit possédant un room-service pour mes déplacements. J'entends son ventre gronder et je le vois fuir vers le menu alors que je me lève pour me diriger vers le lavabo. Truffe me suis en remuant doucement la queue, apparemment amusé. J'avise mon visage au pif rougit orné du pansement puis le rubis du sang sur mes lèvres, mon menton et mes vêtements. Ah, je dois tout changé... Je soupire pour me déshabiller et ne rester qu'en caleçon quand j'entends Garance me lancé le menu. Je lui répond sans prendre la peine de sortir de la salle de bain.

"Je mange de tout, je ne suis pas compliqué".

Certes, j'ai quelques préférences pour certains produit mais manger est un besoin primaire alors tant que cela remplit mon estomac, ça me convient. Truffe me quitte pour aller frotter son museau contre l'Albinos, comme pour le remercier, alors que je me débarbouille. Une fois de nouveau propre et sec, vêtements sales à la main, c'est sans aucune pudeur quand je retourne dans la chambre juste ne caleçon pour aller chercher des vêtements propres dans ma valise. Moi qui pensait ne pas avoir a la défaire...

"Toute personne est menteuse, inconsciemment parfois, je le concède, mais c'est dans la nature de l'homme surtout que toute vérité est différente selon le point de vue de chacun. Enfin, soit, je dois quand même admettre que vous avez la douceur et les doigts d'un Florges en ce qui concerne les soins."

Hum, serais-ce une excuse ? Je préfère le mot "justification" bien qu'il soit vrai que je n'ai, en théorie, aucune raison de m'expliquer sur mes anciennes paroles... Disons que c'est comme un remerciement pour ses soins ? Oui, voilà, comme ça, c'est bien.
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_547_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_470_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_152_XY
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Ven 8 Mai - 20:13   
Weed is not a drug : it's a plant.
I'm a florist.

thacie - euranie
ft. Orkas
Tout lui convient ? Parfait. C'est un bon point : je ne suis pas difficile non plus. C'est donc sans plus attendre que je prend le téléphone et tape le numéro indiqué sur la petite carte. Je n'attends pas longtemps avant d'avoir le standardiste en ligne ; un homme avec une voix assez désagréable, quelque peu nasillarde… Et avec un léger problème de surdité, non ? Retenant un soupir agacé, je répète le menu plusieurs fois et m'y reprends encore lorsqu'il semble noter une portion en trop… Non, seulement deux. Je parle pourtant distinctement, non ? Oh, il est tellement sourd que je commence à en douter… Mais il a au moins l'obligeance de me dire que nous serons servi dans un petit quart d'heure. Parfait.
Je repose le téléphone avec précaution, plus affamé que jamais et m'apprête à annoncer au scientifique que la commande est passée lorsque mes yeux se posent sur son torse nu – remarquablement musculeux, d'ailleurs –, ou plutôt sur son tatouage. Il s'étend sur sa poitrine, remonte jusqu'à ses clavicules. J'hausse un sourcil interrogateur : pourquoi est-il quasiment nu… dans la chambre ? Je n'ai pas besoin de chercher la réponse longtemps ; il suffit d'apercevoir les taches de sang qui maculent le haut de sa chemise pour comprendre. Effectivement, il vaut mieux se changer, dans ce genre de situation. Hmm. De toute façon, ça ne me dérange pas.
Le spectacle est même, soyons franc, plutôt agréable.

Je ne fais donc aucun commentaire et me contente de m'asseoir sur le lit, fouillant dans mon sac pour sortir la pokéball de Prine. Maintenant qu'on a fini notre petit… Test, elle sera mieux dehors que dedans. De toute façon, il faut qu'elle mange, elle aussi.
Mais ça ne presse pas ; d'autant que mon cher client semble avoir retrouvé sa langue ; le voilà qui revient sur le précédent sujet, exposant une vérité générale à laquelle je ne peux qu'acquiescer. Oui, c'est sûr que nous mentons tous… Mais… Il y a des gens plus ou moins sincères, n'est-ce pas ? Par exemple, lui, il est plutôt franc. Plutôt très franc, même. Peut-être du genre à trouver des défauts chez les autres mais à oublier de balayer devant sa porte ?
Hé, c'est le mal du siècle. On n'y peut rien. Et puis au fond… Je suis un peu comme ça aussi ; il ne faut pas s'arrêter aux critiques d'autrui. Ce n'est pas une bonne chose ; au contraire, même. Ça pourrait tuer quelqu'un.

Je rosis presque à son compliment et esquisse un léger sourire. Un peu froid, particulièrement grognon… Mais il fait des efforts, j'ai l'impression. Je me trompe ? Je ne crois pas… On dirait qu'il veut passer une bonne soirée. Ou du moins, une soirée acceptable, sans quelqu'un en face pour l'embêter. À moins que ce ne soit purement pour me faire plaisir ? Je l'ignore. Mais à voir le bonhomme, j'en doute un peu. Pas le style.
▬ Content de ne pas avoir plus amoché votre nez. Je tousse un peu avant de reprendre ; un simple merci est inutile… Et puis, tant que je le tiens, autant ouvrir la discussion, non ? Mon père était un homme très doux et soigneux. J'ai dû prendre ça de lui… Et puis, la culture des baies demande d'être patient et méticuleux.

Je finis par m'asseoir en tailleur sur le lit, coinçant une mèche de cheveux rebelle derrière mon oreille. Je joue un peu avec une de mes boucles – cela fait plusieurs jours que j'ai troqué mes fleurs contre un ensemble de plumes colorées – et décide de libérer Prine de l'emprise de sa Pokéball. La Phyllali apparaît sur le parquet de la chambre et ne tarde pas à sauter lestement sur le matelas pour me rejoindre. Je la caresse distraitement avant de reprendre la parole.
Il est plus que temps de faire connaissance, n'est-ce pas ? Autant s'intéresser un peu à lui. Je suis d'un naturel curieux et j'aimerais en savoir un peu plus sur ses études.
▬ Et donc, vous, vous êtes établi à Solem ? J'ai pu lire que vous vous intéressez à la génétique… Mais pas grand chose de plus. Ça m'intéresserait que vous m'en disiez d'avantage. J'aime bien connaitre les travaux des scientifiques de Salva. C'est toujours très enrichissant.
Avisant Truffe aux pieds de son maître, Prine ne tarde pas à descendre du lit pour la rejoindre. Ces deux s'entendent vraiment bien ; c'est drôle. À les voir comme ça, je n'y aurais pas cru… La nature les oppose ; normalement, la Phyllali aurait dû se méfier de la Démolosse… Mais finalement, leurs caractères tempérés s'accordent plutôt bien.
Je me laisse finalement aller contre l'oreiller relativement compact qui orne le lit et me plonge à nouveau sans aucun complexe dans la contemplation du corps tatoué du scientifique. J'ai toujours adoré les modifications corporelles… Sur les autres. Je doute qu'un tatouage aussi noir irait sur ma peau blanche. Ça ne ferait pas bon ménage.
À bien y regarder, d'ailleurs, il n'a pas que son torse de tatoué. J'observe d'autres motifs sur ses avant-bras, un qui descend sur le dos de sa main et que j'avais déjà entraperçu… C'est joli. Ça lui va bien. J'aime beaucoup les styles affirmés comme le sien ; ça donne du caractère… Ou ça en révèle ? Je ne sais pas. Les deux, peut-être, mais de façon différente.
▬ Ils sont beaux, vos tatouages. C'est purement ornemental ?

Orkas Al Khalid
Orkas Al Khalid
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_229_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_207_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_280_XY
Pokédollars : 77
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Total Soin
- 2 Potions
- 2 Superballs
- 3 Masterball
- 1 Croc-Rasoir
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Orkas Al Khalid
Chercheur
Sam 9 Mai - 11:10   
D'un certains côté, si il m'aurait amoché plus, Truffe l'aurais mangé tout cru. Je me fiche un peu de son géniteur mais garde en tête l'information des baies. Cela pourrait m'être utile bien que je connaisse déjà d'autre marchands. En tant que client exigent qui réclame de la qualité après tout, rien ne m'empêche de vérifier les marchandises des uns et des autres pour ne garder que la meilleur.

J'avise les chemises mais vu l'heure tardive cela me gêne de m'habiller si c'est pour risquer de me salir et perdre encore du temps pour me changer après le repas. Alors tant pis, je récupère juste un jeans que j'enfile sans la moindre pudeur. Truffe en profite pour s'assoir, patiente, tout en jetant un coup d’œil à la Phylali de sortie. Dans un même geste, ensemble, on tourne le regard, surpris, quand il parle  de mon travail et de mes recherches. Depuis quand ça intéresse les ignorants de notre monde ? Les gens ont plutôt tendance à fuir mes idées et mes projets qu'à chercher à en connaître plus. Un côté en moi est impatient de partager mon but, l'avenir que je réserve à la génétique, mais l'autre me retient : C'est louche. Anormal. D'un autre côtés, les dernières personnes à s'être vraiment intéressé à mes travaux m'ont offert un salaire, un labo neuf, des fonds pour mes expériences et surtout, surtout, aucune limite...

Tendis que j'hésite à lui répondre, serrant la ceinture que je met à mon jeans, la Démolosse accueille d'un truffe contre truffe le Pokémon plante, sa queue remuant doucement dans son dos. Cela me fait penser au repas et je fouille de nouveau dans mon sac pour sortir un sachet de croquette pour Démolosse et la gamelle de voyage de la belle. Je lui pose et lui remplis avant de répondre à la question de Garance, celle-ci me rendant moins suspicieux que les autres.

"C'est totalement physique. La sensation de piqûre laissé par l'aiguille d'un tatoueur titille mes fibres nociceptives et les différentes sous-régions du thalamus de mon cerveau. J'en trouve la douleur appréciable, agréable et salvatrice. Peut-on alors parler de douleur dans ce cas ? C'est toute une question. Pour ce qui est des motifs, je les ai laissé au choix vu que ce n'est pas le dessin mais les sensations que je souhaitais."

J'entends qu'on toque à la porte. Tient, il est bien rapide le room-service. Tant mieux, c'est un gain de temps. Je vais ouvrir et récupérer la charrette à roulette sur laquelle se trouve notre repas. J'ignore royalement le regard du serveur et lui ferme quasiment la porte au nez en avançant la disette vers Garance. Les repas sont bien disposé, avec même une petite rose et des chandelles. Après tout, les repas pour deux sont souvent pour les amoureux non ? C'est raté cette fois mais bon, tant que ça ne me coûtait rien de plus, ce n'est pas moi qui allait râler.

"Cela n'a pas l'air mauvais."

Je le laisse prendre sa part si il le souhaite alors que je vais chercher mes deux balls pour sortir deux autre affamés. Surprise en sort calmement, jetant un regard alentour avant de venir grimper tant bien que mal sur le lit pour venir se blottir contre la touffe de cheveux du commerçant. Je la regarde faire avec un soupire blasé. Qu'est-ce qu'elle lui trouve donc hein ? Okey, il ferrait une bonne peluche pour dormir mais quand même..... Tss, elle a  de la chance d’être si mignonne pour avoir le droit d'agir comme ça... Je parierais que si c'est moi qui le faisait, je me prendrais encore un poing dans le nez. Puis quitte à se blottir contre lui, elle ne pourrait pas le déshabiller que j'en profite aussi ?

J'oublie souvent à quel point Surprise ressent toute mes envies et mes émotions. A peine ais-je pensé ça que je vois ces petites pattes tenté de déchiré le haut de Garance. Quel perverse! J'essaie de penser à autre chose du coup en sortant aussi Membrane pour qu'elle mange également, quitte à partager mon assiette. Mal m'en prends, la Scorplane s’énerve énervé jusqu'au lustre si vivement qu'elle en détruit les câbles et nous plonge dans le noir, ce qui ne l'empêcha pas de nous menacer d'un cri aiguë.

"Putain Membrane je vais te transformer en sac à main !"

Truffe quitta sa gamelle pour s'approcher des chandelles et y souffler de petites flammes pour nous faire un peu de lumière. Bon, finalement, leur idée abruti de diner aux chandelles, ça nous arrange...
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_547_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_470_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_152_XY
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Dim 10 Mai - 16:30   
Weed is not a drug : it's a plant.
I'm a florist.

thacie - euranie
ft. Orkas
Les hommes de l'Austrée ont un charme singulier. Ce n'est même pas leur peau sombre qui fait cet effet… Plutôt leur personnalité affirmée. Quelque chose de différent, qu'on ne trouve pas chez les autres habitants de Salva. Peut-être un souffle de liberté assez marqué, qu'ils ne se lassent pas de répandre autour d'eux.
Et même si mon scientifique ne semble pas des plus dilettantes, il porte aussi en lui cette force de caractère, cet esprit vif, clair et surtout indépendant. Du moins d'un point de vue extérieur.
J'ai pu néanmoins comprendre qu'il n'était pas autant indifférent au regard des autres qu'on pourrait le croire.
Même les plus durs à cuire ont un cœur qui bat. Le sien est plus fragile qu'il n'y parait.
Enfin, je dis ça, mais je le connais à peine… Mais j'ai rencontré beaucoup de gens différents dans ma vie, et la population entière n'est qu'un amoncellement de petits groupes qui rassemblent des personnalités semblables. Il y a toujours ces types un peu idiots mais profondément gentils… On dit qu'il sont braves ; pas la lumière à tout les étages, mais agréables, serviables, généreux. Ensuite, on retrouve ces personnes qui ne cherchent dans leurs relations que ce que l'autre peut leur apporter. Des profiteurs, des hypocrites nombrilistes. Ceux-là sont de plus en plus nombreux, et c'est inquiétant. Enfin, parmi tant d'autre, ces hommes et ces femmes, un peu sauvages qui se font passer pour plus altier et égoïstes qu'ils ne sont vraiment. À première vue, je rangerais Orkas dans cette catégorie. Il n'est pas des plus agréables, pas des plus bavards, mais dès qu'il va un peu trop loin… Il revient en arrière, se justifie, recolle le morceau ébréché. Ce n'est pas un mauvais type. Juste un gars auquel on a fait trop de mauvais coups. Du moins… C'est ce que j'ai cru comprendre tout à l'heure. Je n'ai pas de souvenirs très clairs de tout ce qu'il a pu me glisser à l'oreille, mais… Il y avait beaucoup de monde, sur le banc des accusés, n'est-ce pas ?
Oh, je ne remettrais pas ça sur le tapis. Inutile et dangereux ; il pourrait s'énerver.
On dit tous des choses que l'on regrette sous l'emprise des drogues ; les ramener à la surface est le meilleur moyen de perdre la confiance de quelqu'un.

Me redressant un peu sur le coussin, je ne suis d'ailleurs pas étonné de ne pas avoir droit à une réponse digne de ce nom. Il a tiqué, ça c'est certain. J'ai pu lire un semblant d'étonnement sur son visage : il est si rare que quelqu'un s'intéresse à ses travaux ? Les gens manquent cruellement de curiosité, de nos jours. Bon, c'est vrai, moi j'en ai à revendre, et des fois je ferais mieux de la museler… Mais quand même ! C'est très intéressant, la génétique. Je suis même étonné qu'on n'accorde pas plus de crédit à ses études. Non, les médias n'ont fait que le ridiculiser et l'accuser de choses qui ne les regardent même pas, dans leurs articles… Serait-ce pour des raisons éthiques ? Hmm, sans doute. La morale, ou comment faire du foin pour pas grand chose. Les journalistes sont des spécialistes en ce domaine.
Enfin ! S'il ne veut pas m'en parler, tant pis pour lui. Autant dire qu'au bout d'une quasi-après-midi passée en sa délicieuse présence, je ne m'étonne même plus de ses silences pesants. Au contraire… Je pense m'y être habitué. Maintenant, je me contente des informations qu'il veut bien me donner, et le reste… Soit je m'obstine, soit je laisse tomber… Mais Arceus sait qu'abandonner n'est pas dans mon vocabulaire ; heureusement, je peux repousser. S'il ne me répond pas aujourd'hui, il me répondra demain, n'est-ce pas ? Ou du moins, la prochaine fois que nous ferons affaire ?
Et puis… Si jamais… Tant pis ? Je veux dire, je ne vais pas me rendre malade pour ça, bien que ma curiosité dévorante reste sur un petit goût amer. Paraît qu'on appelle ça la frustration.

Cet homme est tout de même particulier. Le sujet des tatouages semble plus à son goût, et il préfère se lancer dans une longue justification plutôt qu'aborder l'objet de ses études.
J'acquiesce néanmoins, très intéressé : je n'ai jamais pu ressentir la douleur qui accompagne la réalisation d'un tatouage, alors j'ai du mal à m'imaginer… Par contre, on m'en a souvent parlé comme d'une souffrance presque jouissive. Tobias lui-même qui s'était fait piquer en cachette – ce n'est pas très bien vu dans le Septrion – avait essayé de me décrire cette douleur particulière avant de me proposer de l'expérimenter à mon tour. J'ai bien évidemment refusé mais j'ai essayé de me figurer ces sensations étranges auxquelles je ne goûterai sans doute jamais.
En fait, à en croire Orkas… Cette douleur se muerait en une sorte de plaisir. Sur le coup, mes idées s'orientent vers d'autres expériences qui se rapprocheraient de ce phénomène et, troublé, je les chasse vite de mon esprit. Ce n'est clairement pas le moment de penser à tout ça… Mais oui, c'est un mécanisme semblable, visiblement.
Tout se passe dans le cerveau, de tout façon. Du moins, j'imagine. Je ne suis pas médecin, encore moins scientifique. Mon rapport à mon corps reste celui d'un garçon qui a pu tester différentes choses et graver quelques sensations dans sa mémoire.

Si je comprends ses motivations et son raisonnement, je trouve tout de même étrange de laisser le tatoueur décider lui-même de ce qui restera à tout jamais encré sous sa peau… C'est une pensée naturelle, fugace, qui s'évanouit lorsque j'observe à nouveau les motifs qui remontent jusqu'à ses clavicules. Hmm… Son tatoueur a quand même… De très bons goûts. Peut-être que ça n'aurait pas été aussi réussi si le scientifique avait lui-même choisi les dessins. Ceux-ci s'adaptent parfaitement à sa morphologie.
J'évite pour autant de lui faire part de cette analyse : inutile de m'afficher. J'ai toujours été un peu trop… Observateur. Surtout quand l'objet de mon attention ne me laisse pas indifférent.
Hrm. Passons à autre chose, n'est-ce pas ?
Je n'ai d'ailleurs même pas besoin de lui répondre ou de trouver un autre sujet de conversation. On frappe déjà à la porte : étonnant. Ils n'avaient pas dit un quart d'heure ? Ça fait à peine dix minutes !

Orkas, qui a visiblement abandonné toute ambition de revêtir une chemise propre, se hâte d'aller récupérer le charriot portant toutes nos victuailles. Je jette un petit regard amusé aux plats, présentés avec quelques chandelles et même une petite rose rouge dans un long vase.
Ça n'a pas l'air mauvais, certes… Mais c'est tout ce qu'il a à dire ? Décidément, il manque d'humour, ce scientifique ! Je me retiens difficilement d'éclater de rire : ils nous ont vraiment pris… Pour un couple ? Hey. Ça va jaser dans l'hôtel.

Avant de prendre mon assiette, j'appelle Prine pour lui offrir quelques baies et des granules pour Pokémon. La Phyllali ne s'éloigne non sans une pointe de regret de la démolosse et vient grignoter son repas.
Caressant ma partenaire distraitement, je suis surpris de sentir de petites mains tirer sur mes cheveux.
Mais qu'est-ce que…? Un… Tarsal ?
Je jette un regard interrogateur à Orkas qui semble prêt à donner à manger à sa petite équipe. Où a-t-il donc trouvé une espèce aussi rare ? Délicatement, j'arrache la petite créature à mes cheveux et la prend sur mes genoux pour la câliner : elle est vraiment… Adorable. Dommage que les Tarsal ne soient pas de type plante. Ils sont magnifiques.
Le sourire que je lui adresse semble d'ailleurs lui plaire :
▬ Salut toi ! Tu t'appelles comment, petite rareté…? Prine lève le museau et me dévisage d'un œil jaloux que je décide d'ignorer – c'est pour son bien. Je m'apprête à me tourner vers mon client pour lui demander plus d'informations sur cette petite merveille quand elle se met en tête de me dépouiller de mon haut. Un petit rire m'échappe alors que je la repousse doucement. Hey ! Il n'en est pas question. Je ne suis pas strip-teaser, moi !

J'en rougirais presque, mais pas le temps de réfléchir plus longtemps à ce comportement étrange. Un gros "boum" retentit dans la chambre, et nous voilà plongés dans le noir le plus total.
Seules les menaces tonitruantes d'Orkas et les gémissements piteux d'un pokémon se font entendre. Membrane ? Eh bien, c'est une entrée… En beauté, comme on dit. Cette fois-ci, j'éclate de rire alors que Prine vient se coucher à mes côtés, inquiète, et que le Tarsal se blottit tout contre moi. La démolisse, quant à elle, dont je ne perçois plus l'ombre d'une corne, semble avoir une idée de génie. Quelques instants plus tard, la pièce s'illumine d'une lumière vacillante : observatrice et intelligente, elle vient d'allumer les jolis chandeliers qui accompagnent notre repas.
▬ Votre Démolosse est vraiment adorable. C'est une bonne patte.

La créature, loin d'être sourde, vient me réclamer quelques caresses que je lui donne avec plaisir. J'ai un peu l'impression de m'être transformé en maman pokémon, ou un truc du genre. Hmm. Entre ça et le dîner aux chandelles, la situation est vraiment cocasse ! Je me croirais presque à un premier rencard un tantinet… stéréotypé.
Je coule un regard moins précis qu'en pleine lumière vers le scientifique qui nous rejoint et lui adresse un petit sourire malicieux avant de prendre une assiette et de la remplir copieusement – je meurs de faim.
▬ Eh bien… De simples hommes d'affaire nous sommes passé à amants partageant une soirée romantique, on dirait ~ Je pouffe un peu et continue après avoir goûté àla viande marinée. Ça plairait beaucoup à la presse people. Quoi que nous ne sommes peut-être pas assez connus ~ C'est… Très bon, en tout cas. Bon appétit ? Et merci, au fait, c'est gentil.

J'avale quelques morceaux supplémentaires alors que le Tarsal libère enfin mes genoux pour aller manger ses croquettes. Prine est retournée à sa propre gamelle, à mes pieds, et s'empresse de finir baies et friandises pour rejoindre Truffe.
Le silence plane un moment entre nous alors que nous satisfaisons enfin notre faim de Lougaroc. Fumer ce tabac est en général particulièrement éreintant ; j'ai toujours l'estomac vide après m'être laissé aller à cette expérience ô combien particulière.
Une fois n'est pas coutume, je reprends tout de même la parole au bout d'une minute ou deux de calme plat, presque gêné par ce blanc qui n'en finit pas de s'étendre :
▬ Hrrm… Ça vous arrive souvent d'offrir un repas à votre fournisseur…? Je ne parle pas des chandelles, hein. D'ailleurs, je précise que je n'ai rien demandé. Je lui souris pour détendre l'atmosphère. Vous n'avez pas répondu à ma question, tout à l'heure. Sincèrement, le rapport que vous avez à vos tatouages est très intéressant… Mais je suis sûr que vos projets scientifiques le sont encore plus. Vous n'êtes pas habitués à en parler ? Ou c'est top secret ? ~


Orkas Al Khalid
Orkas Al Khalid
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_229_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_207_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_280_XY
Pokédollars : 77
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Total Soin
- 2 Potions
- 2 Superballs
- 3 Masterball
- 1 Croc-Rasoir
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Orkas Al Khalid
Chercheur
Lun 11 Mai - 14:31   
Certes j'ai laissé au tatoueur le choix des motif et du positionnement mais je n'ai pas pris n'importe lequel non plus. Les tatouages sont éternels, gravé en moi à jamais. Je n'aurais jamais permis à une personne au travail médiocre de le faire. J'avais pris le meilleur et celui qui, à mon regard, offrait ce qu'il y a de mieux. J'en avais mis le prix, certes, mais les heures passés sous l'aiguille et le résultat en valaient la peine.

Je l'entends rire à cette situation qui, bien loin de m'amuser, m’agace. Je ne veux pas perdre du temps à changer cette lampe ou demander à ce qu'on nous le face. Heureusement que Truffe sais bien se servir de ces flammes et je hoche simplement la tête au reste de ces paroles. C'est une évidence que la Démolosse soit bien dresser puisque c'est moi qui m'en suis occupé depuis qu'elle est toute petite ! Enfin, certes, au début, elle me servait surtout de cobaye mais finalement, la preuve en ai qu'elle n'en à pas été traumatiser comme certain aiment bien le penser.

Je viens m'installer en face de lui avec une chaise pour me nourrir aussi. Je relève le regard vers lui à ses paroles malicieuses, me demandant un instant si il attendait vraiment une réponse de ma part ou pas. C'est que je ne suis pas très porter sur les blagues, les malices, les taquineries. Quand à dire que c'est gentil, franchement, non. Disons plutôt que c'est un dédommagement pour tout le reste.

Je savoure néanmoins le silence qui suivit, donnant parfois un peu de mon assiette à Surprise qui est venue sur mes genoux. Membrane, plus haut, lorgne dessus mais n'ose pas venir réclamer, autant pas fierté que la grande possibilité que ma menace soit suivit de l'acte. Truffe, elle, mange tranquillement avant de se coucher au pied du lit en laissant une place sur le tapis à la Phylali.

Comme toujours avec les autres, le silence ne dure pas. Garance remit le couvert autant sur le repas que sur mes recherches. Je sens bien que je vais pas finir ce repas tranquille si je ne lui réponds pas, ainsi, j’essuie mes lèvres et prends une gorgée de vin avant de lui répondre.

"Le listing de mes projets serait trop long à décrire mais je me concentre en ce moment sur toute particularité génétique lié de près ou de loin à la chromaticité d'un pokémon. Parallèlement j'étudie les fusion "naturel" tel que la fameux Flagadoss qui n'est rien de plus qu'un Ramoloss et un Crustabri ou encore les Magnetons et Triopiqueur qui ne sont que le trio d'un même pokémon. Rien ne dit que de tel fusion ne peuvent pas être associé à d'autre espèces voir à l'homme."

J'évitais de dire que je comptais mettre ensuite la théorie en pratique vu le nombre de fois ou cela m'avait valu un coup, dans le nez ou ailleurs. Sachant néanmoins que je risquais de me laisser emporté par le sujet en un long monologue scientifique, je préférais changer de sujet. Le fixant droit dans les yeux, je rajoutais.

"Par ailleurs je ne suis pas branché "Romantisme". C'est une perte de temps de faire la cour. Soit la personne vous plait et vous consommez directement, qu'une fois ou occasionnellement, soit elle ne vous plait pas et vous l'ignorez tout simplement."

Quitte à être dans une chambre, cela ne m'aurais pas dérangé de consommer mon commerçant sur le champs. Autant lié l'utile à l'agréable non ?
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_547_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_470_XYWeed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_152_XY
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Weed is not a drug : it's a plant. I'm a florist ✾ ft. Orkas Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Mer 13 Mai - 15:27   
Weed is not a drug : it's a plant.
I'm a florist.

thacie - euranie
ft. Orkas
Qui a dit que j'allais lâcher l'affaire aussi facilement ? Jamais. Je suis trop curieux pour abdiquer sans revenir à l'assaut. Et si je vois que je l'ennuie avec mes questions, ça me fait plus rire qu'autre chose. Comment peut-on être aussi sauvage ? Moi qui adore parler de tout et de rien en permanence, c'est une façon d'être qui m'étonne beaucoup. Néanmoins, je fais l'effort de comprendre. Certes, à mes yeux, ce n'est pas normal. Ce mutisme permanent cache quelque chose. Mais… Oui, je peux le ménager, ou me taire s'il préfère encore une fois éluder la question.
Je ne suis pas là pour torturer mon client, et quoi qu'il dise, il est déjà bien gentil de m'avoir offert un repas.

Dégustant machinalement les bouts de viande, je l'observe manger et s'occuper de la petite Tarsal assise sur ses genoux ; le pansement sur son nez lui donne un drôle d'air, mais je préfère garder cette pensée pour moi : pas sûr qu'il apprécierait. Un instant, je repense à tout ce qui s'est passé dans l'après-midi et je trouve la situation terriblement étrange. À quoi je m'attendais ? Ce n'est déjà pas commun qu'un client me demande de fumer avec lui. En général, ils testent le tabac tout seul et font réclamation si nécessaire.
Mais lui, il est différent. Grognon, peu bavard, même un peu froid et vexant… Mais tellement plus original que le reste du lot. C'est relativement plaisant.
Tobias m'a un jour dit que j'avais un amour inconsidéré et assez stupide pour les personnes aux egos surdimensionnés. C'est peut-être le cas ; cet homme n'a pas l'air de connaître le mot modestie et a un fort caractère. Cela ne me déplait pas du tout. C'est même… Plutôt amusant.

Je ne cache pas ma joie de l'entendre enfin me parler de ses études ; un sourire lumineux éclaire mon visage alors que je me rassois en tailleur sur le lit, déposant mon assiette sur mes cuisses le temps de son petit monologue. La génétique et la fusion naturelle, donc. Vaste sujet, aussi très exploité dans le monde entier. Orkas n'est certainement pas le seul à s'intéresser à un domaine aussi complexe : c'est même la coqueluche des scientifiques ces derniers temps. Faire fusionner les pokémon, créer de nouvelles espèces plus performantes… C'est le rêve des chercheurs.
Celui qui y parviendra accèdera sans doute à une renommée mondiale et à des avantages conséquents. C'est… Une sorte de Graal.
Si l'Austréen ne s'épand pas trop, il en a dit assez pour que je ressente la passion qui l'anime. Sincèrement… Je lui souhaite le meilleur. Ce serait exceptionnel qu'un chercheur de Salva résolve ce mystère ; un pied de nez aux autres région. Je pense qu'il faut soutenir les cerveaux de notre contrée ; les ridiculiser et les rabaisser est une idiotie. Sans doute le pire qu'on puisse faire…
Néanmoins, je ne pense pas que tester la fusion chez l'homme soit une bonne idée. Trop dangereux, trop futuriste… Hmm, ça ressemble plus à un film d'horreur dystopique qu'à une recherche intéressant. Je ris un peu en réagissant à cette dernière précision :
▬ Ça m'a l'air passionnant. Mais attention à ne pas trop fouiller du côté de l'être humain. Je ne suis pas sûr que les autorités apprécient… Finissant mon assiette, je plonge mon regard dans le sien : non, les autorités n'apprécieront guère de telles recherches… Mais connaissant l'homme, je doute que cela l'empêche de continuer. Mais j'imagine que vous vous en moquez. Oh, ça me rappelle ce vieux peintre qui avait un temps été l'ami du roi de Kalos. Il pratiquait des dissection post-mortem sur des corps humains. C'était interdit par l'ordre religieux de l'époque… Mais ses recherches ont constitué une grande avancée dans la médecine. Bien sûr, il n'était pas le seul à faire cela dans l'ombre.
Je repose tout les couverts sur le plateau et me sert un petit verre de vin rouge avant de me caler contre le coussin. Pensif, je bois quelques gorgées sans trop m'attacher à la saveur de cet alcool qui a tout d'un mauvais cru. Un peu piquant, acide… Non, il n'est vraiment pas bon. Mais peu importe : la sensation de chaleur qu'il m'apporte n'est pas désagréable.

À l'école, j'étais un excellent élève, quoi que trop distrait pour mes professeurs. Normal ; j'ai toujours été au-dessus du lot. Je m'ennuyais.
Mon père possédait des tonnes de bouquins sur toutes sortes de sujets. J'ai lu la plupart dans l'espoir de me changer les idées… C'est là que j'ai suivi l'évolution de la médecine. À travers ces pages un peu trop compliquées à parcourir pour un gamin de dix ans. Étrangement, même si je n'ai pas tout compris, j'ai retenu quelques histoires marquantes… Comme cet homme qui avait utilisé des baies dans la confection de panacées particulièrement efficaces. Ou la composition des potions dont les dresseurs bourrent leurs pokémon : c'est plein de perturbateurs endocriniens… Je préfère soigner les miens avec des mixtures naturelles.

Ma nouvelle gorgée de vin prend un goût amer lorsqu'il trouve bon de m'informer de sa perception du romantisme et plus largement des relations amoureuses. Est-ce… Une incitation à aller plus loin ? Je lui jette un petit coup d'œil furtif et son regard ne fait que me confirmer ce que j'ai eu l'audace de penser. Vraiment…? Je tousse un peu et sent me visage se réchauffer ; je ne pense pas que ce soit le vin. Un petit rire vient confirmer mon embarras : hmm, non. Il a peut-être cette vision là de l'amour, mais ce n'est pas la mienne.
On m'a souvent dit que j'étais trop sérieux dans mes relations. Enfin, pas vraiment en fait. Sérieux et à la fois un peu lâche… Comme si je ne savais pas trop où me situer.
Je préfère avoir des sentiments pour la personne avec qui je couche. Mon corps n'est pas celui d'un apollon, la confiance que j'ai en moi est en partie feinte… Établir un rapport de confiance entre les deux partis me semble donc primordial. Quant au reste… Oui, pourquoi pas. Je lui plais ? Tant mieux. Il ne me laisse pas indifférent non plus. Mais ne faudrait-il se revoir, discuter plus amplement avant de passer à l'étape suivante ? Je crois bien que si.

Après ma relation d'un an et demi avec Léa, j'ai fini par me dire qu'il fallait que je sois un peu moins regardant et vieux jeu avec mes fréquentations. De toute façon, ça se termine toujours pareil : le travail, les rêves de chacun finissent par tout briser.
Je laisse entendre un petit soupir avant de lui répondre, finissant mon verre de vin pour humidifier mes lèvres sèches. Le regard que plante dans ses iris sombres marque mon intransigeance dans ce domaine ; non, je ne serais pas son plan cul. Aucun intérêt, du moins pour l'instant.
▬ C'est une proposition ? ~ Autant entrer dans le vif du sujet. Je n'ai aucune honte, aucun tabou. Il faut savoir jouer la transparence. Ne le prenez pas mal, mais je ne fais pas ça avec le premier venu. J'ai une vision des relations amoureuses un peu plus… Fleur bleue que la vôtre, on va dire ? Hmm. Vous allez trouver ça idiot, mais j'ai besoin d'avoir des sentiments pour mon partenaire avant de partager une nuit avec lui. Assez classique, somme toute. Je lui fais un petit sourire pour lui montrer que je n'ai pas mal pris cette proposition à la dérobée. C'est le cas : je m'en fous. C'est même… Plutôt flatteur, j'imagine ? Mais… Pourquoi pas une prochaine fois ? Vous ne me déplaisez pas. Il suffit d'apprendre à mieux se connaître, non ? Et je suis peut-être un peu trop jeune pour vous. Du moins, c'est ce que les gens diront.
Point final. Non négociable.
Je pose mon verre vide sur le charriot délicatement et frotte vivement mes avant-bras : avec la nuit qui tombe, le froid s'est immiscé dans la chambre par les fenêtres ouvertes. Enfin, froid est une bien grand mot… Mais ayant toujours vécu sous la chaleur de Thacie, je suis assez frileux.
Je me lève donc pour aller fermer le battant, veillant bien à ne pas écraser Prince qui s'est couché au pied du lit. Un petit coup d'œil dehors me permet de voir qu'il est déjà bien tard et qu'il serait peut-être temps pour moi de partir à la recherche d'un taxi volant nocturne :
▬ Je ne vais pas tarder à vous quitter, Orkas. Il se fait tard, et j'ai du monde à nourrir chez moi. Quelques baies à repiquer demain, d'autres à récolter… Il faut que je sois en forme. Avant de fermer la fenêtre, je m'appuie quelques instants sur le rebord, observant l'extérieur : Euranie est vraiment un village magnifique. Vous avez un Holokit ? Ou au moins un portable ? Échanger nos numéros pour la suite, quelle qu'elle soit, serait peut-être plus pratique.

Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
   
Page 1 sur 2
Aller à la page : 1, 2  Suivant