Le ressac de la plage cendrée. Un son rassurant familier et presque inaudible. La marée est descendante ce soir alors une étendu de couleur ténèbres sillonne le long des falaises. Les lampadaires de la ville sont bien loin, on ne peut apercevoir que leurs lueurs à travers les arbres de la forêt, comme autant de petites étoiles terrestres. En tendant l’oreille vers la plage, on peut entendre des bruits de pas lourd, pris dans les sables humides de la plage. Une silhouette se dessine dans la pénombre, ses cheveux ivoire reflètent la lumière de l’astre lunaire qui trône dans le ciel étoilé de l’île. Cette silhouette semble être celle d’une jeune femme. Elle regarde le large les yeux vides de toutes émotions. La fatigue semble pesée sur son corps, ses épaules sont basses et ses bras ballants.

Ce soir est son dernier soir sur l’île. Demain, elle prendra le dernier taxi en direction de Venyys, à l’extrême nord du continent. Elle compte visiter les mines irisées avant de continuer son voyage. Elle aurait voulu passer cette soirée en famille, mais la tension familiale est au plus haute. Son père a été exécrable avec elle, surtout ses dernières semaines. Depuis que son départ a été retardé, il la pousse à partir en lui faisant passer toute envie de rester dans le cocon familial. Ironique, quand on sait que son père est soldat, et qu’il est toujours le premier à quitter son foyer. C’est sa mère qui l’a élevé, qui l’a couvée, mise sous cloche presque. Ce voyage, c’est son rite d’initiation à la vie, faire aux difficultés toutes seules.

En cette dernière soirée sur l’ile, elle s’est échappée après une énième dispute avec son père. Elle le déteste, le hait, autant qu’elle le peut. Cet homme est comme un de ses gamins qui rit quand tu le frappes, il te dit des choses horribles en souriant, et quand tu cherches à te défendre, il te dit de ne pas tout prendre au premier dégrée. Te fait sentir coupable de tes propres choix. C4est un bon soldat, mais ce n’est pas pour cela qu’il est un bon père. Ses pas l’ont donc porté à son refuge secret, la plage cendrée.

La demoiselle, portant juste ses habits sur le dos, s’allonge sur le sable noir d’encre. Son regard se lève vers la voie lactée et les étoiles parsemant les cieux, au-dessus d'elle. Ces yeux se perdent dans l’infini. Étendue ainsi, la demoiselle ne dépeint plus du paysage. Ses cheveux blancs son couvert en partie par le sable, son corps fin, n’est pas visible de loin, ou du haut des falaises. Si elle pouvait passer la nuit ici, sans risque pour sa santé, la demoiselle l’aurait certainement fait. Mais le sable froid et humide de la plage n’était pas à la hauteur de son édredon doux et moelleux.

Fermant les yeux, elle laissa son esprit vagabondé. Perdu dans le bruit des vagues et des hululements des oiseaux de la forêt. On pouvait même entendre le chant de quelques criquets. Pourtant, le cri d’un des Pokémon dépeignait dans l’habituel paysage sonore de la plage. Ouvrait, et se relevant pour en chercher l’origine. La demoiselle remarqua un reflet vert et bleu dans le sable non loin de là. Un carvanha semblait s’être échoué sur la plage. La mer était descendue au loin depuis le temps, laissant le Pokémon sur le sable. Un peu paniqué à la vue du Piranha. La demoiselle voulue prendre ses jambes à son cou, quand elle comprit soudainement que l’animal ne passerait certainement pas la nuit si elle le laissait ici. Apeurée, elle s’approcha doucement de la bête. Sous la lune, l’animal semblait encore plus effrayant que sous l’astre du jour. Ses couleurs inhabituelles se reflétaient comme des pierres précieuses. Pourtant, son regard azur posé sur elle et ses dents pointues ne lui donnait pas confiance. L’animal se mit à gigoter sur le sable à son approche. Il semblait utiliser ses dernières forces, avant que la bête ne s’écroule de fatigue.

La demoiselle prit alors son courage à deux mains. Enlevant son haut, elle enturbanna l’animal évanoui, et prit le chemin pour le centre Pokémon le plus proche. Si l’animal survivait la nuit et se remettait de ses blessures rapidement l’infirmière le libérerait dans la crique. Sinon il restera en convalescence un moment.

Coincé entre ses bras, Doyel caressa la peau visqueuse de l’animal. Sa peau était sèche et épaisse sous ses doigts. La demoiselle fut d’ailleurs surprise de voir l’œil Azur de l’animal l’observé, pour tout le reste du trajet.

“Tout va bien se passer” lui murmura Doyel, alors que les lumières de la ville et le toit rouge caractéristique du centre Pokémon se dessinaient devant eux.


Le lendemain, alors que soleil pointait seulement à l'horizon. On pouvait déjà entendre un crissement de freins et un bruit de roue qui dévallait les rues de la ville en ce début de journée. Un souffle court et halletant était apparent dans la brumes matinal, des petits nuages d'air visible dans la fraicheur du matin, marquant le passage d'une jeune femme à l'air pressé, ses cehveux ivoires volant au vent. Elle venait de quitter la place de l'opéra l'opéra, pour traverser une grande partie de la ville. coupant par des petites ruelles, et rebroussant parfois son chemin. Le souffle court, elle arriva finalement devant le centre pokémon. Les portes autimatiques s'ouvrirent à son arrivé. Et Une infirmière la salua, attendant quelques secondes pour reprenre son souffle, la demoiselles demanda avec difficulté.

"Est-ce que... *huff*. vous l'avez libérer ? *huff*..."

L'infirmièrelui informa rapidement que non, Et que si elle le souhaitait, elle pouvait accompagné sa collègue sur la plage, pour liberer le pokémon. Ce qu'elle accepta avec  plaisir.

De retour sur la plage. Doyel fut surprise de voir tout un groupe de volontaire apporté une bassine remplit d'eau. Dedans, elle pouvait entrapercevoir, les reflets vert et bleu du poisson. Ce dernier semblait d'ailleurs la remarque, car elle sentait le poids de son regard sur elle. En quelques minutes, le pokémon avait été libérer et semblait s'être élancer vers le large. A la fin, Doyel se retrouva unenouvelle fois seule sur la plage,son vélo contre la digue, et le regard perdu vers le large, les vagues lui chatouillant les orteils. Elle libéra ses pokémons de leur pokéball sur un coup de tête, les laissant respirer l'air frais et vivifiant du matin de l'île. Shield, restant sur le sable sec et chaud, tandit que Shield traina des pattes jusqu'a elle. Doyel S'allongea sur le sable humide, laissant son regard vagabonder dans les cieux, indéfiniment. Enfin, jusqu'à ce qu'un cri reconnaisable entre tous se fasse entendre. Le canvaha, avec son air patibulaire, était revenu. La bête semblait la regarder l'air curieux. Depuis hier, elle avait eu le temps de faire quelques recherche sur ce pokémon. Les carvanha était normalement des pokémons qui vivaient en banc. Seul ils étaient très chetif, mais en groupe, ils pouvaient défoncer la coque d'un bateau. Alors pourquoi la bête était-elle revenu seule ?

Spikes a la vue du poisson, se mit à grogner. Un bruit qui lui fut vite rendu avant que le poisson ne saute hors de l'eau et essaye de mordre la moindre partit de son corps accessible. Paniqué, Doeyl poussa son pokémon hors du chemin, et les dents lui erraflèrent le bras. Laissant perler une goute de sang. L'odeur semblat agitter la bête qui se mit à clauqer des dents frénétiquement. spikes voyant l'agressivité du pokémon crevé le plafond, se jeta sur lui et l'assoma avec sa corne. Affaiblis, le pokémon voulu s'en prendre a elle.

Spikes essayit de la defendre alors que lui même avaiat du mal à se débattre des flots. Prise par la panique et in quiète pour son pokémon. Doyel décrocha une pokéball vide de sa ceinture, avant de la lancé à l'aveugle sur le pokémon. Même si ce dernier n'était attrapé, cela leur donnerait le temp s de fuir. Mais a peine avait-il quitter les flots, que le "pingg" caaractéristique des pokémon se fit entendre. Le pokémon sauvage venait d'être attrapé.