Tales of Salva

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Mitch Kahan
Ange du forum
Mar 26 Mai - 18:32   
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Le premier avril était passé à Salva, et avec lui, un drôle de présent pour Mitch. Voyez-vous, le matin même de la Journée Sacrée des Farces, il avait retrouvé sur son palier une grosse bassine d'eau. Il aurait pu ne pas être surpris de voir l'objet, si ledit objet n'avait pas contenu ce que son pokédex avait identifié comme un Barpau. Et pas n'importe quel Barpau, non ! Un Barpau chromatique ! Comme si tout le monde pouvait se permettre ce genre de prank qui comprendrait dans l'équation un pauvre pokémon à la forme rare. Aurait-il habité dans un quartier un peu moins bien fréquenté, le poisson se serait retrouvé volé et grillé, puis vendu à un prix exorbitant à cause de sa couleur ! -Et non, Mitch n'avait pas eu cette idée immédiatement en voyant le pokémon abandonné devant sa porte, avant de regretter d'avoir eu ce genre de pensées.


Il avait tout de suite installé le pokémon eau dans sa maison, bien que ce dernier se soit montré jusque là plutôt hostile vis à vis de lui. Le Barpau avait reçu le digne nom d'Eddy (parce qu'entre nous, il a vraiment une tête à s'appeler Eddy!). Nom qui avait vite été changé en Eddie avec un -ie lorsque, après un passage au centre pokémon, l'infirmière lui avait affirmé qu'il s'agissait d'une femelle. Au moins, ça justifiait un peu plus l'attrait qu'Eddie avait pour le magnifique et charismatique Murphy. Puis, Mitch avait attendu que le propriétaire vienne le récupérer. Il avait même laissé une note en bas de son immeuble ! Mais non. Une bonne semaine avait passé, et aucune trace du dresseur. Mitch avait décidé de le prendre sous son aile, et malgré les premières réticences du pokémon, le poisson mauve avait fini par se réchauffer un peu au contact de l'humain -surtout après avoir fait la connaissance de son magicarpe, Murphy. C'était aussi mignon que bizarre de voir le Barpau sautiller hors de sa bassine pour attirer l'attention de l'autre poisson, dans une autre bassine à côté de lui. Mitch était désolé de ne pas avoir l'espace ou l'équipement pour leur permettre de partager la même eau, et s'était promis de se procurer une piscine gonflable ou un autre objet de ce genre là.


Il devait l'admettre, Mitch aurait rapidement lâché l'affaire si, quelques jours plus tôt, il n'avait pas de nouveau reçu un autre « présent ». Cette fois-ci, cela avait été en plein milieu de journée, un jour banal durant lequel il ne travaillait pas. Et pour le coup, on avait fait l'effort de frapper à sa porte. Mitch s'était levé et avait ouvert la porte, sans trop se douter de rien, pour trouver une boîte en carton posée sur son pallier, avec un livreur. Sans réfléchir, il avait signé le reçu, avait regardé le postier s'en allé, puis avait posé les yeux sur le collis. Il n'avait pas la moindre idée de ce que ça pouvait être. Sa piscine gonflable ? Elle ne devait pas arriver avant deux semaines ! A moins que sa commande n'ait été réalisée plus vite que prévu ? Ce n'était pas si mal comme ça.


Sans se presser, l'Austrien avait attrapé la boîte et l'avait posé sur sa table de salon (ou sa seule et unique table, à vous de voir), pour l'ouvrir et...Manquer de lâcher son cutter. Crier ? Non, il ne criait pas dans ce genre de situation. Aurait-il eu été la jeune femme qui vivait en dessous de chez lui et lui avait un jour demandé de se débarrasser d'un mimigal qui était entré dans son appartement ? Mitch aurait sans doute briser les fenêtres et ses cordes vocales par la même occasion. Cependant, son teint pâle et ses traits crispés faisaient déjà bien le taf quant à l'expression de l'horreur pure qu'il ressentait à ce moment T.


Oh bordel...


Là, arrangé minutieusement dans le fond du carton, se trouvait un pokémon -un poichigeon- dont les yeux manquaient -arrachés, crevés, brûlés ? L'Austrien ne préférait pas y penser-. Gisant sur son dos, les ailes déployées (et même clouées, venait-il de le remarquer) Mitch aurait parié qu'il était déjà mort s'il ne s'était fié qu'à l'apparence et à l'odeur sordide qui se dégageait du paquet une fois ouvert... Toutefois, il n'avait pas manqué le mouvement quasi imperceptible de la pauvre bête. Elle respirait toujours !! Il avait bondit sur ses pieds sans prêter attention à Solomon qui s'était lui aussi précipité vers le colis. La surprise n'avait pas duré. Il avait saisi la boîte sans tarder, faisant attention à ne pas bousculer trop le pokémon à l'intérieur, et avait couru au plus proche Pokécentre du coin, bousculant quiconque oserait se dresser sur son passage. Il n'était clairement pas un soigneur professionnel et il ne voulait pas risquer la vie du pokémon pour rien. Une infirmière s'était occupée de lui alors qu'il reportait les faits à un ranger qui traînait dans le coin. La blague avait clairement mal tournée et il voulait que ça en finisse. Était-ce là une vengeance ? Orkas avait trouvé son adresse ? Il ne voyait pas qui pourrait lui faire un coup pareil hormis le scientifique dérangé. Il était presque rassuré de ne pas avoir trouvé Truffe dans le paquet, maintenant qu'il y pensait.


Sur une autre mauvaise note, le ranger lui avait vite fait comprendre qu'il n'était pas en service (malgré l'uniforme, ce conna-) et que Mitch devrait plutôt porter plainte auprès de la SPP. Un bureau se trouvait non loin et se montrerait plus efficace qu'un simple péon. Pour le coup, Mitch était d'accord. Difficile de moins faire efficace que ce fainéant !
Il avait attendu qu'on lui rende le pokémon et Mitch l'avait immédiatement entouré dans une serviette offerte par un infirmier.



Aïe, désolé l'ami. Quiconque t'a infligé ça, on va le retrouver et le faire payer. En attendant, tu es sauf avec moi, d'acc ?




Mitch lui avait donné une petite caresse en faisant attention à éviter le pourtour de ses orbites désormais creuses et nettoyées. Ce n'était pas un beau spectacle, mais c'était nettement mieux que lorsqu'il l'avait trouvé pour la première fois.



Tu n'es plus lié à une pokéball, pas vrai ? Si ça te convient, je vais t'en donner une nouvelle, tu vas pouvoir te reposer dedans, okay ?


Il avait ensuite sorti une LoveBall qu'il avait prévu pour Eddie -mais Eddie pouvait attendre plus longtemps que le pauvre Poichigeon-, et l'avait mis sous le bec du Poichigeon pour qu'il puisse se faire à l'idée. Une seconde était passé, puis le pokémon avait hoché la tête en roucoulant doucement.


•••


Et il en arrivait au moment présent. Mitch était à présent assis dans le hall d'accueil du bureau qu'on lui avait indiqué, Solomon à ses côtés, la pokéball du Poichigeon à sa ceinture. Il avait déjà eu une petite discussion avec le réceptionniste, avait du remplir quelques papiers pour les archives et attendait maintenant du nouveau sur son cas.
Mitch savait que ça ne pourrait pas être aussi rapide qu'il le voulait mais...Il n'avait pas dormi de la nuit, trop agité, et commençait à regretter ses choix de vie plus qu'à son habitude. Mitch devait admettre commencer un peu à s'ennuyer. Il était quasi-sûr que c'était un coup bas d'Orkas. Pour qui ce fou se prenait-il ? D'abord, à lui envoyer un pokémon rare, puis un poichigeon mutilé ? Il avait des sautes d'humeur ? Remuant sur sa chaise en se mordillant le poing, Mitch n'était pas un beau spectacle à voir. Il ne faisait même plus attention aux bruits autour de lui, et manqua sans surprise les bruits de pas qui approchaient. Le museau de son Ptyranidur se posa sur son genoux, le faisant tout de suite reprendre un peu de calme, puis il leva les yeux vers un jeune homme planté devant eux.


...Salut ?
Arutua Manaharii
Arutua Manaharii
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Arutua Manaharii
Apprenti Ranger
Jeu 28 Mai - 19:37   
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austrée - solem
ft. Mitch
Une journée dans la fournaise écrasante de Solem. C'est la troisième fois que je mets les pieds dans la capitale de Austréenne ; véritable ôde au Soleil, toute la ville semble avoir été construite sur son modèle. Ses pierres, ocres, réverbèrent ses rayons et semblent apporter une chaleur bienvenue aux beaux quartiers. Il suffit de se ballader dans les rues de la cité pour s'imprégner de la culture austréenne à son état brut. Les marché à ciel ouvert, les négociants venu de tout le territoire, les musiciens qui jouent sur les trottoirs… Des Rattatas courent dans les caniveaux, les vieilles bâtisses, ancestrales, s'élèvent au beau milieu d’habitations… C'est un monde de choses à voir, à expérimenter. Une architecture typique qui ne peut que me rappeler les farés et huttes aloliennes…  Un patrimoine propre à la région qui lui confère une beauté toute singulière.
J’adore me perdre dans ce genre de paysage caractéristique. C’est toujours un plaisir de découvrir des choses que je n’ai jamais vues auparavant. Je n’en ai peut-être pas l’air mais je suis d’un naturel très curieux. J’aime m’aventurer dans des lieux que je ne connais pas, me frotter à d’autres cultures… C’est d’ailleurs ce qui m’a plu, à Salva. Cette richesse, ces différents peuples qui cohabitent dans une seule et même région. Certes, ce n’est pas marrant tous les jours, mais on sent que chacun fait désormais de son mieux pour accepter les valeurs de son voisin. Ce n’est pas le cas de tout le monde, mais c’est un comportement qui tend à se répandre, et je trouve ça fantastique. Cette capacité à tolérer l’autre malgré son mode de vie aux antipodes de ses propres connaissances et habitudes.
À  Alola, nous aimons l’uniformité. Ce n’est pas pour rien que nous offrons des colliers de fleurs aux nouveaux venus ou que nous leur apprenons à dire « Alola » dès les premières conversations. Efface ta culture, joue avec la nôtre tant que tu es sur nos terres.
Ce n’est pas le cas de Salva… Du moins, pas partout. La nouvelle génération est curieuse vis à vis de ceux qui ont grandi dans d’autres régions que la leur. Sans doute est-ce le résultat de cette petite jalousie qui agite les cœurs salviens. Beaucoup aimeraient que leur chère contrée soit considérée autrement qu’un trou paumé aux idées arriérées. Il est vrai que ce n’est pas très flatteur et qu’à Alola, Unys, Galar, Kalos ou encore Kanto – et j’en passe – c’est l’image basique que tout le monde a en tête. Moi-même j’ai eu peur en m’inscrivant à l’Académie de Derwoud, trois ans plus tôt. Débarquer en Thacie m’a néanmoins vite rassuré. On s’imagine facilement avoir affaire à des monstres une fois arrivé à Salva… Mais c’est loin d’être le cas. Bien sûr, il y a des manquements sur certains points, mais les gens sont pour la plupart corrects et même particulièrement sympathiques. Hors de cette mondialisation dévorante, peu versés dans la technologie, ils ont encore une vision pragmatique de la vie. Et cette simplicité, lorsque l’on vient d’une région moderne, parfaitement intégrée au reste du monde, fait beaucoup de bien les premiers temps. C’est comme… Une cure. On laisse le souvenir de tous ces artifices décanter et il ne reste que le positif. La vraie vie.

C’est l’impression que j’ai eue après quelques mois de vie à Derwoud. Un sentiment de plénitude. Je me suis senti bien, à ma place, plus que jamais vivant. Les rapports sociaux, bien que corrompus par les passions communes à tous les Hommes, sont néanmoins lavés de la part sombre de la technologie. Pas de réseaux sociaux ou du moins sans l’impact conséquent qu’ils ont à Alola… Et qui dit absence de réseaux dit aussi absence d’influences toxiques, de cyber-harcèlement, de rumeurs grotesques.
Attention : je ne dis pas que la population salvienne est exempte de ragots et de clichés. Bien sûr qu’il y a un modèle type de l’homme austréen. Bien sûr que si une fille se ballade avec une mini-jupe en ville au bras d’un beau garçon toutes les vieilles mégères du quartier vont lui tomber dessus. C’est dans notre nature. Juger, toujours juger et donner notre avis sur ce qui ne nous regarde pas… 
Mais tout demeure néanmoins… Plus simple. Je ne sais pas trop comment exprimer ce sentiment, mais je ne l’invente pas. C’est vraiment ce que j’expérimente au quotidien si on met de côté toute cette histoire autour de Rohann à l’Académie. Il semblerait que les différentes orientations sexuelles soient encore un sujet terriblement tabou, ici, en Austréen. Et comme un idiot, je me suis laissé avoir… Mais tout s’arrange. Il nous a suffi de discuter un peu, de tirer les choses au clair… Maintenant, j’ai l’esprit tranquille. Plus qu’à finir cette année, quitter cette école, et je pourrai vivre comme je l’entends.

Dans une semaine, nous partons pour Woestan. Un voyage initiatique, qui est censé parfaire mon apprentissage et enrichir celui de Rohann. Notre duo devra travailler sur l’écosystème de la région, enquêter sur les services que proposent les rangers là-bas… Bref. Idéal pour finir de se réconcilier. Idéal aussi pour tenter quelque chose.
J’ai assez hâte d’y être… Un peu comme j’avais hâte de partir pour Solem hier soir. Quelques heures de train tout au plus, à la douce lueur des étoiles… Je ne suis pas déçu d’y retourner. Bien au contraire. Cette ville est d’une incroyable beauté.
Pourquoi cette visite fortuite ? Eh bien, il se trouve qu’il y a de cela quelques mois, je me suis engagé auprès de la SPP en tant que bénévole. J’accorde donc un week-end par moi au bureau qui se situe au centre même de la capitale ensoleillée. Recueillir les plaintes, prendre soin des pokémon qu’on nous a apportés, les soigner… C’est à ma portée. C’est même une parcelle entière de notre programme d’apprenti ranger. Disons que… C’est le moyen que j’ai trouvé pour apprendre mes courts théoriques : passer à la pratique, au concret. C’est la deuxième fois que je fais une permanence dans les locaux de la Société de Protection des Pokémon. Le personnel, qui bouge en permanence, est en général très sympathique. Il y a quelques professionnels et secrétaires qui sont fidèles au poste… Mais les autres intervenants sont des bénévoles comme moi, qui apportent leurs services une ou deux fois par mois. De cette façon, la SPP n’est jamais en manque de monde.
Ce matin, aux aurores, je me suis rendu dans le petit parc qu’a monté l’association au sein-même de la capitale. Le meilleur moyen d’abriter des pokémon encore fragiles sans pour autant les désolidariser complètement de la nature qui constitue leur habitat premier. Accompagné de Nouran, la vétérinaire de l’association, nous avons nourri l’aile est, essentiellement peuplée de pokémon de type eau. Dans ces bassins aménagés, qui reproduisent l’apparence de mares typiquement salvienne, j’ai eu l’occasion de faire barboter Chris’. Le petit père était absolument ravi… Du moins c’est ce que j’ai cru voir dans le reflet vitreux de ses yeux ronds comme des billes.
Moe observe toujours Christobald avec une grande perplexité. Je crois qu’elle le trouve un peu pathétique… Et soyons franc, c’est le cas. Entre lui et Ramoloss, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre… Mais on s’y fait. Et puis je suis plutôt connu pour aimer les espèces faibles, dépréciées ou fragiles. C’est mon côté ranger : déformation professionnelle.

C'est donc après cette matinée bien chargée que je m'attèle au recueil des plaintes cette après-midi. Une des tâches que j'aime le moins. Faut dire que rester assis à un bureau et remplir un formulaire n'a jamais été une passion pour moi. Moe s'ennuie aussi. Je la vois s'amuser avec le ventilateur. Elle court en contre-sens, s'amusant sans doute de la pression de l'air… Hrm. Je ne dirais rien. Je suis très gamin avec ce genre d'objet, moi aussi.
Mais pour l'instant, je préfère travailler sérieusement. C'est important, après tout… Et les histoires que je recueille sont si terribles qu'elles méritent un peu de visibilité. Une femme tout à l'heure nous a amené une adorable portée de Chacripans affamés. Leur dresseur, après avoir vendu la mère, les a visiblement laissé mourir de faim dans les rues de Solem.
L'être humain est d'une cruauté sans limite. Ça me révolte.

Je fignole le rapport d'une main soigneuse mais assurée. Hors de question d'oublier le moindre détail de cette affaire. Il faut que cet homme paye… 
Pourtant, alors que je termine de remplir la deuxième rubrique qui relate plus précisément les faits, on frappe à ma porte. Bérénice, l'hôtesse du bâtiment, vient m'annoncer qu'un autre dépositaire de plainte est arrivé.
Eh bien ! Ça n'arrête pas, aujourd'hui. Bon.
Je jette un petit coup d'œil amusé à la Rattata qui joue désormais à ébouriffer sa queue avec l'air et met de côté toute la paperasse que j'ai quasiment terminé de remplir. Je continuerai plus tard… J'ai toute ma soirée. Demain je sèche les cours… De toute façon, c'est la fin de l'année, et j'ai normalement mon diplôme : mes premiers examens se sont bien passés, mes notes du dernier trimestre sont largement acceptables… Pas de stress.

Je me hâte donc de rejoindre le hall d'accueil pour y découvrir, seul sur un des – très exactement, j'ai compté – onze sièges, un homme, l'air nerveux. Son genoux monte et descend à un rythme effréné… Il est à deux doigts de bouffer son poing. Un magnifique Ptyranidur, visiblement soucieux de son état, se tient à ses côtés. Doucement, il vient poser sa mâchoire sur sa cuisse, sans doute pour l'apaiser. Cela semble… Fonctionner. On dirait Moe quand elle chatouille mon cou du bout de son museau ou qu'elle me tire désagréablement quelques mèches de cheveux.
Retenant un petit rire qui ne serait sans doute pas bienvenu, je m'avance donc vers mon… Client ? Hmm, non. Plaignant serait peut-être plus approprié… Et encore, je ne suis pas convaincu.

Je m'apprête à l'interpeler quand il me devance, me dévisageant avec un certain étonnement.
Me trouve-t-il trop jeune ? Il n'y a pas d'âge pour être bénévole… Et puis… Il suffit de remplir un papier, non ? Pas bien dur. Faut juste être un minimum motivé.
Bonjour ! Désolé de t'a… Euh, de vous avoir fait attendre. Ah, le vouvoiement et moi, ça fait vraiment deux. Quel enfer, ces formules de politesse. Une perte de temps… Bon, c'est vrai qu'il a l'air plus vieux que moi… Mais même, je sais pas. Je trouve pas ça naturel. C'est moi qui vais prendre votre plainte… Et… Hum. Si vous voulez bien me suivre dans le bureau, ce sera plus confortable.
Simple, efficace. C'est comme ça qu'on m'a dit d'accueillir les visiteurs… En bénévole docile, je fais de mon mieux, même si je ne suis pas forcément à l'aise avec le protocole.
Je l'entraîne donc sans attendre à l'intérieur et l'invite à s'asseoir sur le fauteuil en face du mien.
Moe, tout de suite intriguée par les nouveaux venus grimpe le long de mes jambes et se juche sur le bureau. Elle s'approche de l'homme en couinant de curiosité. Lorsqu'elle commence à sentir ses vêtements, je l'attrape en toute hâte – ne manquant pas de la vexer – et laisse échapper un petit rire gêné :
Excuse-moi… E-Enfin ! Excusez-moi. Elle est… un peu hyperactive, comme son maître ! Hrm. Je m'appelle Arutua, au fait. Je suis bénévole, et… Hum, je suis ici pour vous écouter et noter tout ce que vous me raconterez, sans aucun jugement ni aucun filtre. Vous pouvez me faire confiance, je ferai de mon mieux.
Mitch Kahan
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Mitch Kahan
Ange du forum
Lun 1 Juin - 1:47   
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Le jeune homme qui lui faisait face était…Jeune. C’était le premier mot qui avait poppé dans l’esprit de l’Austrien. Il s’étonnait lui-même à commencer à penser comme ça. N’était-il pas de l’autre côté de la barre d’habitude ? A être le petit con qui avait encore le reste de sa vie devant lui ? Rien qu’à avoir ce monologue intérieur, Mitch avait froncé les sourcils, les yeux dans le vide plutôt que fixé sur son interlocuteur. Si le dernier point s’était corrigé lorsque l’autre homme avait pris la parole, attirant de nouveau l’attention du guide, l’expression confuse du brun n’avait pas bougé d’un iota en entendant l’autre le vouvoyer.

Ah. C’était donc ainsi que ça se passait ? Sans qu’il ne s’en rende compte, il était tombé dans le panier de ces gens…Les vieux ?
Mierda.
 

….Et… Hum. Si vous voulez bien me suivre dans le bureau, ce sera plus confortable.
 
Et…Mitch n’avait pas trop écouté le gars à la chevelure ardente. Il n’avait finalement capté que la fin de sa phrase et hocha la tête bêtement en se relevant. Direction le bureau. Et espérons qu’il n’ai rien dit d’extrêmement important qui nécessitait son attention. Quand bien même il détestait le café, il aurait peut-être du se farcir une tasse pour son bien sur le chemin de la SPP.  Déconcerté, il avait suivi l’autre bien gentiment jusqu’à une autre pièce, tombant dans le fauteuil en même temps que son Ptyranidur s’affalait sur le sol contre ses jambes. Autant de manières que son dresseur, celui-là.
 

Excuse-moi… E-Enfin ! Excusez-moi. Elle est… un peu hyperactive, comme son maître ! Hrm. Je m'appelle Arutua, au fait. Je suis bénévole, et… Hum, je suis ici pour vous écouter et noter tout ce que vous me raconterez, sans aucun jugement ni aucun filtre. Vous pouvez me faire confiance, je ferai de mon mieux.

 
Avec un rire pincé, Mitch avait attendu que l’autre termine pour rassurer le mioche (parce que si lui était un petit vieux qui devait être appeler « vous » ou « monsieur », le bonhomme en face de lui méritait d’être vu comme un gamin ! gnégnégné) :
 

Aucun soucis, hah. Et pas besoin du vouvoiement mon gars, j’suis pas non plus à l’aise avec et je préfère largement passer au tu sans faire trop d’histoire. Moi c’est Mitch ! Enchanté, Arutua.
 
Malgré son envie, son ton manquait cruellement de son entrain habituel, remplacé par une bonne dose de fatigue. Pourtant, ses yeux pétillaient toujours et son sourire n’était pas sans honnêteté. Il disparu toutefois somme toute rapidement lorsqu’il fut forcé de continuer pour répondre aux attentes de l’employé. Bénévole ? Mitch n’était pas trop sûr de comment la SPP marchait exactement.
 
J’sais pas si la SPP est habitué à ce genre de cas, ça ne m’étonne pas que les salops on en trouve beaucoup. Y a quelques semaines, j’ai trouvé un pokémon abandonné sur mon palier. Un Barpau femelle. En très bon état, pas d’inquiétude à se faire là-dessus. Elle est d’ailleurs à l’heure actuelle en train de barboter avec mon magicarpe, chez moi. Elle n’a pas eut trop de mal à se faire une place chez nous et-…
 
Mitch se stoppa net un moment, parcourant le bureau du regard plutôt que de planter ses yeux dans ceux du jeune homme. Bon. Oui, il tournait autour du pot.
 
J’en viens aux faits, désolé. Balbutia-il, tout peiné. Je pensais que l’histoire s’arrêterait là, un mystérieux pokémon laissé à mes soins. Mais y a maintenant deux jours, on a fait livré chez moi un paquet, u-un carton. Pour le coup, ça m’étais adressé officiellement. Un anonyme, bien entendu. Le contenu était..Aussi surprenant qu’horrifiant, on va dire. Un pokémon aux portes de la mort qui s’était fait cloué comme s’il s’agissait d’un vulgaire jouet. Et dont on a privé d'yeux.

 
Non, il n’avait pas envie de repenser à ce matin-là où il avait retrouvé le poichigeon à moitié crevé dans un carton crasseux. Mais il devait bien aider ces pauvres gens à faire leur boulot. Aussi bien que les souvenirs de l'état de son nouvel ami lui donnait des nausées, Mitch devait se montrer plus fort que ça. Ne pas tomber dans le piège de celui qui lui avait fait ce cadeau aussi tordu que malsain. Solomon était là, à ses côtés, pour surmonter tout ça. Comme toujours.

J’ai foncé au centre pokémon du coin le plus vite possible, mais le pire avait déjà été commis. Il a survécu mais je ne pense pas qu’il puisse vraiment vivre dans les conditions dans lequel il se trouve.

 
Son expression s’était chargé d’animosité, le venin dans ses paroles tournés à l’égard de quiconque avait pu commettre une pareille chose. Les poings serrés sur ses genoux, Mitch chassa sa nervosité à grand coup de longues inspirations. Finalement, son attention se porte enfin sur le garçon aux cheveux vifs, non plus énervé mais presque suppliant. Essayant de faire comprendre à l’autre qu’il se confiait à lui et espérait que son aide lui serait des plus utiles.

… Le mieux serait de te le montrer ? Il est encore plutôt nerveux et je n’arrive pas vraiment à le calmer quand il est hors de sa pokéball… En même temps, je peux pas lui en vouloir, dans ces circonstances.
Arutua Manaharii
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Apprenti Ranger
Lun 1 Juin - 12:37   
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austrée - solem
ft. Mitch
Décidément bien fâchée, ma toute belle s'extirpe non sans mal de mon étreinte autoritaire et décide de dévaler mes jambes pour revenir voir le ventilateur. Elle aurait pu jouer avec le Ptyranidur, tranquillement couché aux pieds de son maître, mais elle préfère désormais jouer l'indifférence. Moe a toujours été une forte tête, particulièrement fièe. Elle déteste quand je la rabroue. Je laisse échapper un petit soupir exaspéré et me met à jouer avec le stylo qu'on m'a confié pour la journée. C'est le genre avec la mine qui se rétracte. Mon pouce s'amuse à appuyer sur sa tête et le petit "clic" m'est autant addictif qu'insupportable.

Mon plaignant de l'après-midi semble être dans un salle état. Il essaie de ma mettre à l'aise, mais tout dans son attitude montre qu'il n'a pas le moral. Son sourire, bien que particulièrement gentil, a de cette tristesse et de cette fatigue qu'on ne voit que très rarement chez les gens. Ça doit être grave, ce pour quoi il vient. J'espère qu'il ne vient pas déclarer la mort d'un Pokémon… Ça me fendrait le cœur. Déjà que la matinée n'a pas été facile psychologiquement…
J'acquiesce néanmoins à sa demande, souriant aussi : plus de vouvoiement, d'accord. Il a dû voir que je n'étais pas bien à l'aise avec ; ça m'arrange.
À Alola, peu de gens se vouvoient. Ce n'est pas chose commune… Même les enfants tutoient les adultes ; limite, vouvoyer est une marque de distance irrespectueuse. Pas étonnant que je n'arrive pas à me confirmer aux formules de politesse de cette région.

Mitch donc, après une petite incitation du regard, se lance dans son récit, non sans un certain mal.
La SPP est bel et bien habituée à entendre et traiter des histoires affreuses. D'ailleurs, elle est en lien direct avec le réseau ranger de Salva… Comment dire ? C'est un partenariat qui tient la route. La brigade de protection et surtout la crime puisent les trois-quart de leurs missions dans les affaires que fait remonter cette association. C'est une mine d'or ; l'être humain est d'une cruauté sans pareille, et ce n'est pas prêt de s'arrêter.
Au début de ma quatrième année à l'Académie, les professeurs nous ont encouragés à nous engager auprès de cette organisation. Si au début je n'y ai pas vu d'intérêt particulier, c'est au fil de mes rencontres et des terribles histoires qu'on a pu me rapporter que j'ai décidé de sauter le pas. Finalement, je ne regrette rien. C'est une excellente expérience, et c'est dans ces moments-là que ma vocation de ranger prend tout son sens. Quelque part… J'apprends à devenir sérieux, professionnel, ce qui n'est pas chose facile pour moi.
Mes professeurs m'ont toujours dit que je n'arriverai jamais à rien : aujourd'hui, je suis à deux doigts de leur prouver qu'ils étaient dans l'erreur. Certes, j'ai des troubles de l'attention, des difficultés à me concentrer, à rester en place… Mais avec le temps, j'apprends à changer. Mes efforts portent peu à peu leurs fruits, je le sens.
Il y a de cela quelques mois, rester plus de deux heures assis à une table de classe m'était tout simplement impossible. Aujourd'hui, à force de persévérance, je tend à y parvenir. Mon attention et mon écoute sont meilleures… C'est en voie de guérison.
Je suis sincèrement fier de cette évolution. Et si je la ressens, je me trouve souvent blessé de voir que les autres n'en sont pas témoin. Dans leur tête, je resterai toujours ce gars qui n'a rien à faire sur les bancs d'un amphithéâtre. Soit. Grand bien leur en fasse ; je serai un bon ranger. Je ferai de mon mieux, toujours.

Ces permanence à la SPP font donc partie de cette auto-thérapie que je m'inflige inlassablement depuis des années. Apprendre à écouter, à noter en même temps. Faire preuve d'empathie, être organisé pour ne pas partir dans tous les sens. Il y a un protocole, et même si j'ai encore un peu de mal à l'assimiler, je crois que je m'améliore.
Aussi, lorsque Mitch me raconter l'arrivée impromptue de cette Barpau dans son foyer, je l'écris rapidement dans la case "dépôt de plainte". Le tiret que trace sur le papier blanc est vif, marqué. Je mets du cœur à l'ouvrage… On dirait que l'affaire est compliquée, il faut qu'on puisse me relire.
J'acquiesce au reste de sa description. On dirait qu'il perd un peu pied… Il s'attarde dans des détails qui ne sont pas essentiels… Mais je le laisse faire, sans le brusquer. C'est bien comme ça qu'on nous a appris la communication, à l'Académie. Toujours écouter l'autre, même si ce n'est pas important. Quelque part, s'il a besoin de me raconter tout ça, c'est qu'il y voit un intérêt, ne serait-ce que psychologique. Et c'est déjà beaucoup.

Il semble pourtant se rendre compte de son hors sujet et se ressaisit non sans quelques excuses balbutiées. Je lui fais un joli sourire pour lui signifier que ce n'est pas grave et le laisse parler sans l'interrompre. Le début semble difficile, mais bientôt la langue se délie et les phrases s'enchaînent avec fluidité.
La mine amicale que j'affiche perd peu à peu de sa superbe au fil du récit pour être remplacée par un rictus sombre. Je me concentre sur la mine de mon stylo, qui trace des sillons d'encre sur la feuille immaculée. Je le laisse courir sur le papier, machinalement, corrige une faute d'orthographe ci et là, et frissonne en imaginant la scène. J'essaie pourtant de rester imperturbable, malgré toute l'horreur de cette déclaration.
Comment un homme peut-il être aussi cruel ? Aussi bestial ? C'est dans ces moments-là qu'on s'interroge vraiment sur ce qu'est l'humanité. L'humanité, j'en viens à penser que ce n'est qu'un concept construit de toute pièce… Un terme qui n'a pas vraiment de sens. Nous avons tous un monstre caché en nous.

Moe, qui semble en avoir assez de bouder, nous écoute d'une oreille attentive. Nous échangeons un petit regard horrifié, et elle revient sur mes genoux comme pour s'y réfugier. Vrai que ça fait super peur, ce genre d'histoire. Je la caresse du bout des doigts, laissant couler ma main gauche sur sa douce fourrure : jamais je ne pourrai faire de mal à mes Pokémon. Je suis moi-même peu enclin à aimer les combats pokémon ; trop violents. Je préfère vivre avec eux en les traitant comme des amis, des membres de ma petite famille; Les couvrir d'amour et de tendresse, les mettre à l'aise. Des compagnons de vie, voilà ce qu'ils sont pour moi. Pas de vulgaires jouets.

Lorsque Mitch a fini, sur une note terriblement amère, je lui adresse une petite moue compatissante. Quelle histoire affreuse ! J'imagine son effroi lorsqu'il a ouvert ce funeste carton. Je crois que je ne m'en serai pas relevé.
Après avoir noté quelques mots supplémentaires, je prends Moe pour la reposer sur mon épaule et me lève pour prendre un gobelet en plastique et le remplir à la fontaine d'eau :
Un verre d'eau ? Je pense que ce ne sera pas de trop après m'avoir raconté tout ça.
Le glouglou de la fontaine est assez apaisant. J'attends qu'elle remplisse mon récipient avant de le tendre à Mitch avec un petit sourire réconfortant.
Je me rassois alors et met de côté stylo et papier pour discuter avec lui. L'expérience a besoin d'être exorcisée, d'un façon ou d'une autre. Alors si je peux l'aider à se sentir mieux…
Tu as bien fait de l'amener vite au Centre Pokémon. C'était la meilleure réaction à avoir. Du reste… Tu n'y peux rien. Tu ne pouvais pas faire plus, et ce n'est certainement pas à toi de faire justice tout seul.
J'affiche une petite moue perplexe à sa proposition. Pas sûr que le Pokémon apprécie d'être libéré dans un bureau aussi petit. Ça dépend de l'espèce, mais s'il est un peu paniqué… Il vaudrait mieux aller faire ça au grand air.
Quelle est l'espèce de ce Pokémon…? Je te proposerai bien de m'accompagner dans le parc, derrière le bâtiment. Je vais aller chercher un peu de nourriture pour l'apaiser. Suis-moi.
Tout la nourriture – graines, baies séchées, viande, etc. – est stockée dans un petit local juxtaposé au parc. Je prend mon trousseau de clé et cherche la petite coquine qui me permettra d'y accéder.
Il sera plus à l'aise en plein air… Tu as une idée du connard qui a pu t'envoyer un tel colis et par conséquent mutiler le Pokémon…? Ta plainte va remonter auprès de la brigade criminelle des rangers. Elle devrait être traitée d'ici peu… Une enquête va être ouverte.
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