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Life is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain ✾ ft. Oz
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
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Life is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain ✾ ft. Oz Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Life is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain ✾ ft. Oz Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Life is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain ✾ ft. Oz Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Ven 24 Avr - 23:53   
Life is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain
thacie - plateaux de borée
ft. Oz
Compliqué.
Progresser seul dans les plateaux, même si je connais chaque recoin sur le bout des doigts, a toujours été compliqué. Quand la nuit tombe, quand la lumière s'éclipse pour laisser place à une obscurité palpable, mes pas se font plus hésitants. C'est comme si je marchais à l'aveugle, sans vraiment savoir où je vais. Les profondeurs se brouillent, les herbes deviennent un tapis émeraude qui s'enfonce jusqu'à l'horizon. Plus de détails, plus de finesse. Le monde entier devient flou, et je ne peux pas mettre mes lunettes de soleil pour m'aider…
Jour comme nuit, ma vision me joue des tours. Parfois, je suis triste de ne jamais pouvoir profiter de la beauté dans son intégralité : des nuances colorées, des formes délicates, précises… Tout cela m'a été interdit à la naissance, et je ne pourrai jamais rien y faire. Beaucoup ont du mal à imaginer ce que c'est que d'être malvoyant. C'est peut-être pire encore que d'avoir toujours été aveugle… On se fait une idée de l'apparence des choses, mais on n'en est jamais certain. C'est comme avancer dans un brouillard épais, tout les jours, tout le temps, sans même savoir si on a choisi le bon chemin, si on est sur la bonne piste.
Enfin. On s’y fait. D’autant que j’ai toujours vécu comme ça. Au fond, cette tristesse ne provient que des récits des autres : lire la description d’un paysage merveilleux vu par un grand auteur est un crève-cœur. C’est dans ces moments-là que je me rends compte de tout ce que je rate. Je passe à côté de détails fantastiques, d’éléments qui, sans doute, me passionneraient. Mais que puis-je y faire ? M’apitoyer sur mon sort ne serait d’aucune utilité. Alors, je préfère en rire. Rire de ma maladresse, de ces moments où j’ai besoin de mon bâton pour savoir combien de marche il me reste à franchir. Rire avec Léa qui me dit ô combien je louche quand je me concentre sur quelque chose. Oui, c’est drôle après tout, non ? Le pathétique est un instrument humoristique dont il ne faut pas hésiter à se servir. Et puis, c’est en ne me prenant pas au sérieux que je serai heureux. Vivre en me trouvant tout les jours ridicule, inutile – ce qui n’est pas le cas – ne me fera que beaucoup de mal et ne m’aidera à rien.
Néanmoins, avoir autant conscience de mes difficultés ne m’empêche pas de faire ce qui me plaît. Me balader sur les plateaux à la tombée de la nuit fait partie de mes hobbies, de ces moments de grâce auxquels je tiens énormément. Accompagné de Prine et de Oran lorsqu’il daigne se joindre à nous, je marche un peu, doucement, sûrement, pour profiter de cette douce mélodie que m’offre tout les soirs la nature… Il n’y a pas que la vue qui compte : l’ouïe est aussi très importante. D’ailleurs, la mienne est particulièrement développée. Je perçois des sons que les autres confondent avec le reste. C’est une autre forme de vision. Quelque chose de différent, mais qui constitue un monde à part entière, riche à sa manière.

Il m’arrive de penser que je perçois le monde comme ma Phyllali. Je doute que tout les pokémon aient une excellente vue, et Prine se sert sans doute plus de son odorat et de son ouïe que de ses yeux. Sans cesse elle hume l’air, comme s’il était marqueur d’éléments que l’homme ne peut percevoir. La trace d’autres espèces, la pluie qui vient, un feu de forêt lointain… Ces sens surdéveloppés ouvrent des possibilités extraordinaires, et je ne me lasse pas de l’observer.
Ce soir d’ailleurs, elle semble particulièrement agitée, comme si elle voulait rentrer plus tôt. Oran n’est pas avec nous : il a disparu dans la matinée… Peut-être le reverra-t-on demain aux aurores.

Je suis un peu fatigué et je marche lentement, comme un petit vieux appuyé sur sa canne. Sortir me fait l’effet d’un elixir de jouvence. C’est drôle, car au fond, je suis toujours fourré dehors… Mais la nuit, je peux me débarrasser de quelques couches de vêtement et c’est toujours plus agréable. Alors si je vois plus difficilement où je mets les pieds, je me sens tout de même plus libre, plus à mon aise.
Consciente de mon envie de m’éloigner encore un peu de notre demeure qui brille au loin, Prine est passée devant. Elle m’appelle par des roucoulements doux, patients : sa fourrure claire se distingue du reste ; je parviens à la suivre sans trop de mal. Elle trace un chemin sûr, sans obstacle. Je lui fais confiance :
▬ J’aimerais aller jusqu’au grand cèdre, tu sais ? Ses prunelles châtaignes, qui luisent faiblement dans la pénombre, se posent sur moi. Un instant, elles semblent traduire une certaine perplexité avant de s’illuminer. Elle a compris. Bien sûr que tu sais. On y est allé la semaine dernière.
Prine hoche doucement la tête. Je crois qu’elle se souvient du chemin… Moi aussi, à vrai dire. En plein jour, j’aurais pu m’y rendre sans son aide… Mais dans les ténèbres qui s’épaississent à vue d’œil, la tâche semble comprise. La voilà donc qui réfléchit un instant et finit par changer d’orientation, me faisant un signe discret de la queue.
Elle glapit un peu pour me signaler une racine qu’elle ne peut contourner, je la remercie à demie-voix… Et peu à peu, après quelques minutes de marche silencieuse où je me contente de tendre l’oreille et de sentir le vent tiède qui glisse sur ma peau, il me semble apercevoir, au loin, une ombre se profiler.
Ce cèdre est immense. Au hasard, je dirais qu’il a au moins deux siècles. Ses ramures, que j’ai pu observer plus facilement en plein jour, s’étendent sur des mètres et des mètres et prennent une place folle.

Prine et moi aimons nous asseoir à son pied. Son tronc est large, étonnamment confortable… Nous y arrêter un petit quart d’heure nous permettra de nous reposer et de repartir un peu plus vigilants. Ce n’est pas le moment de me faire mal en me prenant les pieds dans une racine ! J’ai du travail à la maison. Mes plans de baies siam donnent enfin des fruits et ils mûrissent rapidement. Les laisser trop longtemps sur l’arbuste les gâcherait.
On m’en a commandé quelques paquets ; je vais devoir les confectionner demain et les envoyer au plus vite par Corvaillus. Ces produits-là n’attendent pas, d'autant plus que je ne les donne pas. Les baies siam sont relativement rares et il n'est pas simple de les faire pousser. Il faut bien que je gagne ma vie.

Esquissant un léger sourire, je m'accroupis prestement et cherche quelques friandises dans ma poche. La Phyllali, ravie d'avoir pu me faire plaisir, vient se frotter contre moi et me réclame quelques caresses que je lui donne sans me faire prier :
▬ Merci ma grande ~ Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
Toute guillerette, Prine roucoule bruyamment et donne quelques petits coups de museau à ma main droite. J'éclate de rire :
▬ Ah ! Tu perds pas le nord, toi. Tiens.
Ce sont des granules que j'ai préparées l'autre jour. À base de baies pêcha, elles ont ce petit goût sucré qui plaît aux Pokémon. J'en dépose un petit tas devant ma chère guide et me redresse, bien décidé à franchir la distance qui me sépare de l'arbre en solitaire : ce ne devrait pas être bien compliqué. Il suffit que je fasse attention aux zones qui ont été soulevées par ses grosses racines.

Me fixer ce genre d'objectif est assez… Stimulant. C'est une façon que j'ai de me prouver que je suis capable d'accomplir des tâches difficiles tout seul. Une manière de ne pas me laisser abattre, mais aussi de progresser un peu plus chaque jour. Il y a quelques années, je ne me serais jamais aventuré au crépuscule dans un endroit pareil.
Trop peur de tomber. Trop peur de me retrouver face contre terre et d'être ridicule. Aujourd'hui, je m'en moque. Si je tombe, je tombe. Je ne pourrais pas me trouver plus bas.
Alors, faisant preuve de tout la concentration dont je suis capable, j'avance à tâtons, veillant bien à examiner le terrain avec mon bâton avant de faire un pas qui pourrait s'avérer dangereux.
Si je vois à un ou deux mètres devant moi, le reste se floute terriblement. D'abord, les éléments paraissent moins nets, plus sombres… Puis, petit à petit, ils se mélangent pour ne devenir qu'une bouillie difforme…
Le pied du cèdre, je ne le vois pas. Ou du moins, je ne le perçois pas nettement. Il y a une ombre, plus noire que les autres… Je ne fais que le deviner.
Petit à petit, à mesure que je m'en rapproche, il se précise. D'abord son allure, sa rigidité… Puis, un semblant d'écorce… Mais, cette fois, je m'inquiète : il me semble qu'il reste trop sombre, trop brouillon.

Secouant la tête, troublé, je cligne plusieurs fois des yeux pour essayer de mieux y voir… Et… Ah ! Sursaut de surprise, peut-être même de terreur.

Ça a bougé.

Prine, alertée par ma soudaine immobilité, me rejoint en courant. Elle se raidit un moment elle aussi, comme si elle avait vu quelque chose. Je lui jette un regard interrogateur : je ne suis donc pas fou ?
Roucoulant, la Phyllali va plus en avant, et en l'espace de quelques secondes, il me semble comprendre : est-ce bien une voix d'homme que je viens d'entendre ?
Les battements de mon cœur se calment un peu et c'est un petit rire qui secoue mes épaules :

▬ Wow. Bonsoir. Je… Je ne vous avais pas vu.

J'essaie de m'approcher à mon tour, un peu plus vite, les yeux rivés au sol pour éviter de trébucher.
Enfin arrivé à la hauteur de l'arbre, je perçois ce jeune homme qui a visiblement trouvé ce siège naturel avant nous. Si son visage demeure un peu flou, je peux tout de même distinguer ses yeux clairs et ces quelques piercings qui parsèment dans sa peau claire ci-et-là, luisant faiblement dans l'obscurité.

▬ Prine. Reviens ici, arrête de l'embêter. La Phyllali, qui était en train de l'observer sous toutes les coutures revient docilement à mes pieds. Je souris. Je ne voulais pas vous déranger… Mais j'habite dans le coin. C'est moi qui tient le refuge ; vous voyez de quoi je veux parler ? Enfin. Je me promenais, et j'ai quelques problèmes de vue, donc… On peut dire que vous m'avez surpris. Vous avez dû me prendre pour un fou.

Anonymous
Invité
Invité
Sam 25 Avr - 18:15   

Ton exploration des plateaux de Borée s'est particulièrement bien déroulé, Oz. Le danger n'était peut-être pas au rendez-vous, certes, mais tu as pu prendre conscience de ton rythme de marche, ainsi que de ton aptitude à te faire obéir par tes pokémons. Bon, pas de tous. Henry n'a eu que faire de tout ce que tu as bien pu lui demander, mais Flore et Off eux, ont été absolument parfait. Et cela te rassure fortement, en un sens. Car tu n'avais jamais prévu de devenir dresseur un jour, aussi tu n'avais jamais eu besoin de te préoccuper d'un tel sujet. Contraint de garder Henry dans sa Pokéball, tu t'avances vers un grand arbre en ce milieu d'après-midi. Un peu de repos sous l'azur ne vous fera que le plus grand bien. Une fois sur place, la Floramantis observe avec plaisir le panorama tandis qu'Off, lui, tente de se faufiler dans ton sac pour en récupérer un peu de nourriture. "Off, sérieux, rester calme un jour complet, c'est impossible ?!" Tu le soulèves d'une main et le pose sur ton épaule le temps de sortir de l'eau ainsi que de la nourriture pokémon de ton sac. Tu disposes le tout pour eux et tu permets même à Henry de venir en profiter. Ce dernier te lance un regard accusateur avant de commencer à manger, seul dans son coin. Pour lui, cela risque d'être difficile. Mais chaque chose en son temps, Oz.

Pour l'instant, profite de cette incroyable vue qui s'offre devant toi. L'air ici est assez frais, ce qui te fait un bien fou. Tu aurais bien fumé une cigarette mais en un sens, tu as l'impression que cela serait faire contradiction à l'endroit même, alors tu laisses le paquet au fond de ton sac. Loin de ton regard, pour ne pas être tenté. Avec une pensée pour lui, qui aurait sans doute été fier de toi. Et tu laisses tes yeux se promener à l'horizon alors que tu prends place au pied de l'arbre. Ce paysage, en un sens, te rappelle certain panorama de Galar mais en même temps, il s'en éloigne également. Tu n'arrives à trouver aucun mot à placer sur cette sensation, Oz. En grande partie car depuis que tu es assis, tu réalises que cette marche depuis la fin de matinée t'as vraiment bien plus épuisé que prévu. "Ca vous va, de vous poser ici une petite demi-heure avant de repartir ? Comme ça, on devrait être à ce coin qu'on a vu pour camper avant la nuit." Ce coin en question, c'est une petite clairière entre deux semblant de forêt dans lequel se trouve un point d'eau potable. L'idéal, selon toi, pour un premier camping en extérieur. Tu trouves grisant, cette impression de tout découvrir de nouveau, comme un nouveau né. Si seulement Emil était là, n'est-ce pas ? "Henry, je risque pas de te retrouver à l'autre bout de l'île ?" Ou juste au dessus de toi, prêt à en finir avec toi ? Tu le penses mais tu n'en dis rien, préférant éviter d'augmenter les tensions déjà trop présentes entre vous. Pour seul réponse, le Wimessir vient se poser aux côtés de Flore et s’assoit très poliment. Tu sais que Flore s'assurera qu'il ne te fausse pas compagnie, aussi tu te laisses glisser un peu plus pour trouver une position plus confortable et tu t'endors, Oz. Tu sombres dans un sommeil lourd et sans songes.

Ce qui te fait un bien fou, car voilà longtemps, si longtemps que tu n'as pas bien dormi. Tu es bien plus fatigué que tu ne l'aurais cru dans un premier temps et c'est en grande partie à cause de ces six mois cauchemardesques. Au réveil, tu seras toujours en plein cauchemar, sans aucun doute. Mais au moins, tu seras peut-être un peu plus reposé. Peut-être même trop car quand tu ouvres les yeux, l'obscurité est présente toute autour de toi. "Merde, j'ai trop dormi !" Ta première inquiétude va à tes compagnons de route. Tu te redresses précipitamment sur tes jambes pour les chercher et tu entends un bruit lourd. Off qui vient de tomber. Il pensait que dormir sur ton ventre était une excellente idée, le pauvre. A la clarté de la lune, tu parviens à voir Flore et Henry, endormi l'un contre l'autre. Ce repos aura fait du bien à absolument tout le monde, visiblement. Tu les réveilles d'une petite bousculade et tu retournes t'asseoir, plus droit cette fois, au pied de l'arbre. Oz, réfléchis. Que faire ? Tu n'as pas vraiment envie de camper ici, pas alors que tu ne te souviens même plus d'à quoi ressemble exactement cet endroit sans la pénombre. Mais retourner sur tes pas, maintenant ? Tu réussirais juste à te perdre. Et alors que tu réfléchis en caressant machinalement la tête de Flore, tu entends un bruit devant toi. Tes trois pokémons sont en alerte et tu les rejoints, attentif. Qu'est-ce qui va bien pouvoir te tomber dessus, Ozymandias ?

Un Phyllali et son dresseur, au vu du bruit. Voilà qui te rassure pour une seconde, avant que tes doutes ne te sautent une nouvelle fois au visage. Et si c'est un dresseur qui désire un combat ? Tu ignores si ton expérience dans ce domaine sera suffisant. Pourtant, tu as déjà fait quelques combats que tu as remporté sans problème. Mais paradoxalement, depuis que tu as décidé d'embrasser la voie des dresseurs, tu doutes de tes capacités, tu crains de ne pas être à la hauteur de la tâche que tu t'imposes. Ton soulagement est intense lorsque l'homme prends la parole, tu échappes à cette fatalité qui t'attends pourtant, Oz. Tu écoutes ses paroles en te redressant et un point t'intéresse tout particulièrement. Un refuge ? Voilà une solution inespéré. La fortune te sourit, Oz. Prends garde que son insolence ne se retourne pas contre toi. "Désolé de vous avoir fait peur." Tu t'approches un peu plus pour qu'il puisse plus facilement te remarquer. Tu ignores ce qu'il veut dire exactement en parlant de problème de vue mais s'il n'aborde pas la cécité, alors il doit pouvoir te distinguer, plus ou moins. Peut-être a-t-il perdu ses lunettes ? "En réalité, je pense que je suis le plus bizarre de nous deux. Je suis arrivé ici en milieu d'après-midi avec mes Pokémons, on a voulu se reposer un peu et... Je viens de me réveiller." Tu as honte, Oz. Vraiment honte d'avouer une telle bourde. Mais sans ça, tu n'avanceras pas. "Vous dites que vous gérez le refuge ? Vous pensez que c'est possible que je vienne avec vous ? Je suis pas sûr de pouvoir m'en sortir autrement, je suis nouveau dans la région." Off vient de se jucher sur ton épaule, Flore elle semble s'intéresser tout particulièrement au Phyllali de l'inconnu et Henry... Fidèle à lui même, il se tient à l'écart, son air impassible imprimé sur son visage. Tu as déjà remarqué, Oz ? Comme il te ressemble quand il est comme ça ?
Garance Chesnel
Garance Chesnel
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Garance Chesnel
Éleveur
Dim 26 Avr - 13:30   
Life is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain
thacie - plateaux de borée
ft. Oz
Il n'a pas fallu longtemps pour que le vent de lève. Au-dessus de nous, les feuilles du vieil érable chantent une douce mélodie qui ne me dit rien qui vaille. S'il faisait encore bon jusqu'à présent, ce petit courant d'air frais me semble bien traître. Prine se réfugie contre mes jambes, tremblant un peu ; je me penche pour la caresser : elle avait déjà senti que le temps allait se gâter tout à l'heure ; j'aurais peut-être dû l'écouter. À cette allure, il se peut bien que nous rentrions sous la pluie.
Néanmoins, si je n'étais pas venu jusqu'ici, je n'aurais pas trouvé ce garçon. Ses excuses me font d'ailleurs sourire : il n'y peut pas grand chose si j'y vois aussi mal qu'un Rototaupe. Au fond, je suis content d'être tombé sur lui plutôt que sur un pokémon ; certains sont agressifs dans les environs, et si ma Phyllali sait combattre, j'aurais tout de même été bien embêté.
Levant le nez au ciel, il me semble sentir cette odeur d'humidité : oui, un orage se prépare, sans aucun doute. Nous ferions mieux de nous dépêcher si nous ne voulons pas rentrer tremper jusqu'aux os.

Le jeune homme se rapproche doucement pour que je puisse mieux le voir ; un simple coup d'œil me laisse à penser qu'il n'est pas d'ici : tout ses piercings ne sont certainement pas le fait d'un habitant de Salva. Il existe aussi des gens originaux sur ces terres, mais je doute que certains en arrivent à de tels excès.
Ceci étant dit, même si son visage me paraît encore un peu flou, je trouve que ça lui va plutôt bien. On dirait un de ces chanteurs de groupes de métal célèbres à l'étranger. Sans doute vient-il d'une autre région, d'ailleurs. Je me demande comment son intégration se passe par ici, bien que Thacie soit ouverte aux influences étrangères. S'il s'aventure dans le Septrion, par contre, il se peut bien que les regards qu'on lui lance ne soient pas aussi amicaux.
Enfin, pour ma part, j'ai appris à ne pas m'arrêter à ces maigres détails. La façon dont une personne s'habille ne la définit pas entièrement. Certes, ses goûts reflètent un certain caractère, mais ce n'est pas tout. Sa personnalité est généralement bien plus complexe.

Battant rapidement des cils pour tenter de clarifier ma vision, je l'écoute avec beaucoup d'attention et laisse échapper un petit rire : ah ! Les siestes au pied d'un arbre. Exercice particulièrement dangereux. Cela m'est aussi arrivé de ne me réveiller que quatre heures plus tard, tout courbaturé. Ce qui est assez étonnant, dans son cas, c'est que ses pokémon ne l'aient pas tiré de sa rêverie. Mon regard converge sur celui qui se trouve à ses pieds ; Prine l'observe depuis tout à l'heure avec une grande curiosité. Tiens donc, un Grimalin ! Une petite moue amusée module mes traits : c'est donc à cette créature que me compare toujours ma meilleure amie ? Il paraît que j'ai le même sourire malicieux. Hmm, possible.
Quant aux autres… Il me semble bien en avoir vu trois, et alors que l'un d'entre eux rejoint son dresse, mon visage s'illumine : une Floramantis. Quelle grâce, quelle beauté… Et je peux aisément sentir son doux parfum ; cette espèce produit toujours une fragrance exquise.
Dans d'autres conditions, je me serais sans doute épandu en mille compliments, mais étant donné que je ne connais pas ce jeune homme et qu'un orage risque de nous tombe dessus d'une minute à l'autre, je vais m'abstenir.

▬ Oh, pas besoin d'être quelqu'un de bizarre pour s'endormir sous un arbre, vous savez. Être épuisé suffit, en général.

Les stigmates d'une fatigue vieille de quelques jours alourdissent ses traits. Pourtant, il me semble qu'il a un visage fin, mais le manque de sommeil change toujours un homme.
Cela me rappelle mes premières nuits passées dans les plateaux à ne dormir que d'un seul œil. Vivre en ville et vivre en pleine nature sont des expériences tout à fait différentes. Votre maison à beau être parfaitement isolée, on entend toujours des créatures ramper à l'extérieur, le fracas de la foudre, les sifflements du vent… Mais la plus grande différence résidait dans ma solitude : j'étais perdu au milieu de ces plateaux que je considérai encore comme des terres sauvages et hostiles… Aujourd'hui, ils sont ma maison et je dors sur mes deux oreilles. Il est même devenu particulièrement difficile de me réveiller.
Ce n'est qu'une question d'habitude ; et j'imagine que la fatigue accumulée au début d'un voyage finit par disparaître au fil des semaines. Le temps nécessaire au corps pour prendre ses marques et se caler sur un rythme qui ne lui était pas familier.
Toujours est-il que ce garçon s'est laissé surprendre par ses propres limites ; le voilà perdu. C'est toujours mignon de voir un voyageur me demander aussi gentiment de passer la nuit au refuge. Il est fait pour ça après tout, non ? Je ne vais pas refuser, évidemment. À vrai dire, cela m'arrange bien : il m'aidera à progresser plus rapidement sur le retour.
Prine est une excellente guide, mais elle ne peut pas me tenir pas la main.
Enfin, ce n'est pas non plus ce que je vais lui demander, mais une voix humaine qui me prévient des éventuels dangers sur le chemin est toujours plus pratique que les roucoulements d'un Phyllali.

▬ Bien sûr. De toute façon, je n'allais pas vous laisser là sous votre arbre. Il va pleuvoir : vous sentez cette odeur d'humidité ? Prine renchérit avec un petit glapissement prémonitoire. Je sais qu'elle déteste avoir le pelage mouillé. Vous n'avez qu'à me suivre. Enfin, suivre ma Phyllali. Elle y voit bien mieux que moi, dans la nuit.

À ces mots, la voilà qui quitte déjà la chaleur de mes jambes pour prendre les devants. Elle s'assoit à quelques mètres de nous, bien droite, nous attendant patiemment. Je me met à rire.

▬ Attends ! Laisse-moi au moins me présenter, petite maligne. Je tends une main amicale à mon interlocuteur. Son adorable Grimalin est monté sur son épaule, et je viens d'apercevoir, un peu plus loin, un Wimessir grognon. Drôle de petite bande ! Je m'appelle Garance, enchanté. Vous êtes bien entouré, on dirait. Dresseur ? Et votre accent n'est pas d'ici. Il est plutôt joli, d'ailleurs.

Je parle sans doute déjà trop, mais mon insatiable curiosité me pousse à toujours plus poser de questions. J'ai toujours été un véritable petit moulin à paroles.
Néanmoins, cette fois, c'est mère nature qui m'interrompt avec fracas : le ciel s'illumine d'un éclair qui zèbre sa noire tenture ; un terrible grondement fait trembler la terre sous nos pieds. Je ris de plus belle.

▬ Wow ! On ferait mieux de se dépêcher. Prine, nous te suivons.

Anonymous
Invité
Invité
Lun 27 Avr - 23:21   

Ton caractère, mon cher Oz, a toujours été cette arrogance décadente, une impertinence souvent teinté d'un dédain parfaitement perceptible. Mais tu n'es pas non plus un parfait idiot et il y a toujours eu quelques situations dans lesquelles tu sais te montrer particulièrement doux et abordable. Et bien, tu peux rajouter à ces possibilités : Se perdre en pleine nuit dans un pays inconnu.Bon, je te l'accorde, c'était aisé à comprendre. Mais toujours est-il que face au propriétaire d'un refuge qui sera peut-être ton salut, tu pèses chacun de tes mots, tu surveilles ton attitude. Car le comportement de Flore ne t'a pas échappé, n'est-ce pas ? Autant tu es particulièrement inutile pour déterminer les changements météorologique, autant tu as appris à tes dépends que Flore, elle, est capable de prévoir avec une certaine aisance quand les vents viennent à changer. Et bien que tu ne sois pas aussi doué qu'Emil pour la comprendre, tu sais qu'il ne faut pas sous-estimer ce sixième sens. Aussi, tu secoues négativement la tête à la question de l'inconnu. Tu n'avais absolument rien senti. Et tu réalises après coup, grand nigaud, qu'il est malvoyant. Tu n'es absolument pas sûr qu'il puisse distinguer ton visage. Les réponses passives sont donc à proscrire. Voilà un bon entraînement pour toi, Ozymandias.

"Oz. Je viens de Galar et oui, je suis dresseur. Débutant." Tu rajoutes cette petite précision, comme si te qualifier de dresseur te dérange encore, toi qui ignore encore tout de cette tâche que tu t'es imposé. Tu sors tes trois pokéballs et tu te tournes vers tes camarades. "Henry, j'ai absolument pas le loisir de me chamailler avec toi ce soir, donc tu reviens. Flore, tu retournes aussi dans ta pokéball, je sais que tu n'aimes pas trop l'orage. Off..." Tu n'as pas le temps de diriger ta pokéball vers lui qu'il vient de se faufiler dans ta veste, bien à l'abri et décidément pas prêt à en sortir. Tu pousses un léger soupir. Quel piètre dresseur tu fais, non ? "Off, tu restes là on dirait." Cet éclair ne t'a pas réellement rassuré. Non pas que tu ais peur de l'orage, à vrai dire, ces grands éclairs dans le ciel te font autant d'impression que les néons des clubs mal famés qui éclairent à outrance les rues de Winscor. Mais subir cela dehors, en pleine nature, dans un lieu inconnu... Disons que les données en ta possession te font comprendre que c'est une très mauvaise chose que de traîner trop longtemps. Tu te mets en marche et suis le pokémon de ton compagnon de fortune et reste non loin de lui, autant pour ne pas le perdre de vue que pour qu'il ne te perde pas non plus de vue. "Attention, là, il y a un rocher pas loin devant vous." Tu romps parfois le silence ambiant en le prévenant des dangers sur lesquels tu manques toujours de trébucher. Oz, il faut que tu apprennes à lancer toi-même une conversation, tu ne penses pas ?
Garance Chesnel
Garance Chesnel
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Éleveur
Mar 28 Avr - 21:12   
Life is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain
thacie - plateaux de borée
ft. Oz
Si d'autres coups de tonnerre retentissent au-dessus de nos têtes, je fais en sorte de ne pas y faire attention. Prine semble néanmoins se raidir à chaque détonation ; je m'en veux un peu de m'être entêté à m'aventurer aussi loin. Si je l'avais écouté, nous serions sans doute déjà au chaud à préparer un bon repas.
Sur mes talons, l'inconnu nous suit silencieusement ; son équipe a  retrouvé le chemin de ses pokéballs. Seul le petit Grimalin s'est habilement abrité sous sa veste, négociant ainsi quelques minutes supplémentaires de liberté conditionnelle. Cet homme, visiblement originaire de Galar, m'a tout l'air d'un bon dresseur. Certes, il débute, mais sa douceur vis à vis de ses pokémon promet un avenir radieux.
Seul son Wimessir semble un peu récalcitrant : ce n'est pas un détail sur lequel j'ai l'habitude de m'arrêter. Ces créatures aussi ont une personnalité, et certains montrent un fort caractère qu'il est difficile de gérer. J'ai moi-même eu ce problème avec Oran, et d'ailleurs, il est encore loin de m'obéir au doigt et à l'œil. Le fait que je ne l'ai pas capturé ne doit pas aider.
Ce cher Oz, en tout cas, me paraît tout à fait correct. Il ne fera donc pas partie de ces rares voyageurs à éviter à tout prix que j'ai un jour invités chez moi. Ou du moins, cela m'étonnerait beaucoup.

Marchant de bon pas tout en suivant Prine de près, je me laisse distraire en cherchant un menu pour ce soir. Il me semble avoir quelques patates douces… Je pourrais faire une purée ? Hmm. Je ne sais pas si ça lui plaire ; il paraît que la cuisine galarienne est assez particulière. Beaucoup disent qu'elle n'est pas bonne… Mais en ayant grandi avec une telle nourriture, il se peut que mon invité se soit habitué à des saveurs étranges.
Enfin ! Nous réfléchirons à tout cela une fois rentrés. Dans le pire des cas, si je ne suis pas inspiré, je lui demanderai ce qu'il aime.
Un petit sourire satisfait a pris place sur mon visage : décidément, j'adore recevoir des gens chez moi. Ça anime mon quotidien, m'offre de nouvelles perspectives… Je suis un grand bavard, et pouvoir dialoguer avec un être humain me change de mes soirées passées en compagnie des Pokémon.

Il ne faut pas attendre longtemps pour sentir quelques gouttes s'écraser sur ma peau nue. J'ai mis un simple tee-shirt pour me promener dans l'obscurité : c'est bien le seul moment où je peux me permettre une telle folie. Habituellement, les vêtements couvrants sont de mise si je ne veux pas terminer grillé comme un Poussifeu. Frissonnant, j'acquiesce doucement aux indications de mon invité : il a visiblement bien intégré mes problèmes de vue et me guide d'une voix hésitante mais pleine de patience. C'est une petite attention que j'apprécie particulièrement, même si Prine semble s'en agacer : quelqu'un lui vole son travail ! Possessive, ça ne lui plaît pas du tout !
Lorsqu'il m'indique le rocher, à deux pas de moi, je fais un petit écart hâtif, laissant échapper un petit rire :

▬ Ah, je ne l'avais pas vu ! Merci. Me tournant un instant vers lui pour lui adresser un large sourire, je reprends d'une voix enjouée. Dites, je vais vous engager comme guide, si ça continue ! Vous êtes réactif et votre voix est relativement agréable : c'est parfait ~
Je ne fais que le taquine, bien sûr, mais la Phyllali, qui nous montre le chemin, ne semble pas l'entendre de cette oreille. Elle pousse un grognement courroucé, scandalisé ; j'éclate de rire. Petite jalouse.
▬ Je plaisante, tu le sais bien. C'est toi la meilleure. Je te fais entièrement confiance.
Levant fièrement la tête, Prine reprend gracieusement le chemin et alors que la pluie semble tomber de plus en plus drue, commençant à tremper nos vêtements, j'aperçois une lumière floue qui apparaît au détour d'un massif rocheux. Enfin ! Je n'y croyais plus.
Rejetant mes cheveux en arrière, je laisse échapper un petit soupir soulagé. Il ne fait pas froid, mais être trempé n'est jamais agréable.
J'intime à ma partenaire d'accélérer un peu le pas et nous rejoignons bien vite la porte d'entrée.

Ici, je ne ferme jamais à clé, surtout quand je pars aussi tard dans la journée. Imprudent ? Peut-être. Mais je ne me le reprocherai que lorsqu'on tentera de me cambrioler. De toute façon, ma maison est gardée par des pokémon féroces… Qui m'accueillent dès que j'ouvre la porte !
Kiwan nous attendait visiblement de pied ferme. Le Germignon nous fait la fête un moment, le temps de franchir le seuil de la porte, jusqu'à ce qu'il aperçoive Oz qui entre à son tour. Alors, ses yeux s'écarquillent et se troublent d'une terreur peu commune. Je n'ai pas le temps de le retenir qu'il s'enfuit déjà ventre à terre pour se cacher derrière le canapé.
Soupirant doucement, j'adresse un petit regard désolé à mon invité :
▬ Il est un poil sauvage, désolé. Je désigne sa veste d'un petit signe du menton. Donnez-moi votre manteau, il est trempé. Et vous pouvez faire sortir vos Pokémon. Ça ne pose aucun problème. Mettez-vous à l'aise.
Je quitte finalement le salon pour disparaître dans la cuisine où je vais chercher quelques baies, de la nourriture pour Pokémon et différents bols pour donner à manger à tout ce beau monde.
Lorsque je reviens dans la pièce de vie, je dispose tout les récipients sur la table basse et verse des parts égales dans chacun d'entre eux ; ils seront donc… Cinq. C'est bon, tout est prêt. Je doute qu'Oran revienne dans la soirée.
Soupirant d'aise, je prends finalement Kiwan dans mes bras, toujours réfugié auprès du canapé :
▬ Dis. C'est quand que tu arrêtes de faire ton sauvage, toi ? Hmm ~ Lui, c'est notre invité. Tu peux aller jouer avec son Grimalin, si tu veux. Vous devriez bien vous entendre. Le Germignon, rassuré au terme de quelques caresses, s'approche non sans une certaine méfiance du nouveau venu. La scène me fait sourire. Oz, c'est ça ? Je peux te tutoyer ? J'ai de la bière, des jus de baies… Euh… Du vin ? Demande-moi ce que tu veux. Tes pokémon peuvent manger et je vais nous préparer quelque chose. Tu n'as qu'à me dire ce qui te plairait.

Anonymous
Invité
Invité
Sam 2 Mai - 15:11   

Tu n'aurais pas imaginé qu'en voulant aider une personne mal voyante, Oz, tu puisses t'attirer le courroux de sa Phyllali. Tu peux d'ailleurs sentir son regard froid qui accompagne son grognement d'agacement. Tu l'observes en retour et te contente de lever les bras en l'air. "Prine, je te rassure, je vais te laisser ce boulot, j'ai encore beaucoup à faire pour m'arrêter juste ici." Cela ne te perturbe pas plus que cela d'être mal observé par un Pokémon. Henry t'en donne suffisamment l'habitude comme ça. Les gouttes commencent à tomber, sporadiquement, glissant le long de ta peau et de tes cheveux. La pluie ne t'a jamais dérangé, au contraire, tu apprécies même souvent te retrouver sous une averse, sans rien pour t'abriter. Si cela se traduit généralement par un rhume le lendemain, tout dans ce temps parvient à t'apaiser. L'odeur, les bruits, la fraîcheur... Mais tu n'as pas le loisir de t'arrêter car l'orage gronde de plus en plus et tu n'es pas encore assez fou pour le braver seul. Rapidement, au loin, tu distingues de la lumière, puis plus rapidement encore une maison. Enfin, vous êtes arrivés. Tu suis ton hôte jusqu'à la porte qu'il a laissé ouverte en son absence, ce qui te surprend un peu, Oz. Jamais tu n'aurais commis une telle imprudence, mais es-ce vos façons de pensées qui diffèrent, ou les sociétés dans lesquelles vous avez évolué ? Tu n'as pas le temps de te pencher sur la question, tu entres et en même temps que tu découvres le Germignon de Garance, tu tapotes sur ta veste pour en faire sortir la tête de ton Grimalin. Lorsqu'il constate que non seulement il est à l'abri mais en plus dans un lieu entièrement nouveau, il s'élance à même le sol et s'élance pour découvrir les environs. "Off. Interdiction de te planquer dans la maison pour faire n'importe quoi, c'est compris ?" S'il commence, Garance risque de ne pas hésiter avant de te jeter dehors, toi et toute ta clique.

"Merci." Tu ôtes ta veste, dévoilant un simple T-shirt noir ainsi que tes pokéballs. Tu en profites d'ailleurs pour laisser tes compagnons vagabonder, tout en leur rappelant de bien se tenir. Evidemment, Flore acquiesce et tandis qu'Henry s'éloigne sans répondre, tu sais pertinemment qu'il ne fera absolument rien de dramatique. De tes trois compagnons, il est le plus respectueux des maisons et des affaires d'autrui. Mais voir sas réaction t'arrache un énième soupir. Tu te demandes comment tu vas réussir un jour à te faire obéir de lui. Tandis que ton hôte se dirige dans la cuisine, tu ôtes tes chaussures trempées et tu t'avances un peu dans la demeure, laissant l'harmonie des lieux t'envahir petit à petit. Rapidement, Garance reviens avec de quoi nourrir les différents pokémons, ce qui te fait réaliser que tu en es à un deuxième pokémon plante. Est-ce qu'il apprécie plus particulièrement ce type, ou ne serait-ce qu'une grande coïncidence ? "S'il décide de ne pas se montrer trop agaçant, oui il est charmant." Tu donnes une petite tape amicale sur la tête de ton Grimalin qui te tire outrageusement la langue avant de s'approcher du Germignon. Il n'a jamais eu aucune difficulté à aborder les autres pokémons, mais c'est plutôt son caractère farceur qui lui cause parfois du tort. Normalement, il t'obéis très bien Oz, aussi ne devrait-il pas faire n'importe quoi pour ce soir. "Oui, on peut se tutoyer, aucun souci. Je prendrais bien une bière alors. Quand à la nourriture, fais ce qui est le plus facile pour toi." Tu es un grand habitué de la restauration rapide, de la malbouffe. Alors quoi qu'il puisse te servir, tu sais que ce sera bien meilleur que ce dont tu as l'habitude. Ta voix est amicale mais ton visage reste neutre, trop longtemps habitué à rester figé en toute circonstances. "C'est comment, de vivre ici ? Je viens de Winscor, j'ai pas l'habitude d'un lieu si isolé." Tu n'as pas non plus l'habitude d'entendre des bruits extérieurs autre que la civilisation et chaque coup de tonnerre à l'extérieur manque de te faire tressaillir. Décidément, tu es bien un enfant des villes, Oz.
Garance Chesnel
Garance Chesnel
Pas de compétences
Life is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain ✾ ft. Oz Miniature_547_XYLife is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain ✾ ft. Oz Miniature_470_XYLife is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain ✾ ft. Oz Miniature_152_XY
Life is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain ✾ ft. Oz Oeuf_s16
Pokédollars : 69
Life is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain ✾ ft. Oz Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 pokéball
- 2 potions
- 1 total-soin
- 1 couveuse shiny

- 1 Plant Baie Oran
- 1 Plant Baie Pêcha
- Holokit
Life is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain ✾ ft. Oz Miniature_Badge_Roche_RFVF
Garance Chesnel
Éleveur
Lun 4 Mai - 18:05   
Life is not about waiting for the storm to pass but learning to dance in the rain
thacie - plateaux de borée
ft. Oz
Quand j'ai fait construire cette maison, j'ai voulu quelque chose de simple. Une grande pièce de vie, comprenant salle à manger et salon, une cuisine et deux chambres avec une salle de bain attenante. Le tout est normalement écolo, ou du moins, c'est ce que j'avais demandé. J'avoue ne pas avoir trop compté pour construire ce refuge ; l'argent venait de tomber à flot et je n'en avais que faire… Alors, j'ai décidé d'investir dans un projet durable qui me tenait à cœur.
À Salva, on ne voit pas beaucoup de panneaux solaires. Seule Thacie en comporte plus que les autres zones, et quelques riches habitants de Solem. J'ai réussi à en importer quelques-uns qui ont été fixés sur mon toit et me fournissent toute l'électricité nécessaire à ma vie quotidienne. Je ne consomme pas beaucoup et ai besoin du strict minimum. J'ai aussi implanté une éolienne non loin de chez moi ; elle n'est pas grande mais bien utile, et avec le temps, on fait abstraction du bruit.
Du reste, je stocke l'eau de pluie et m'en sert pour la douche… Bien sûr, il y a un système de traitement et de filtration, mais à la limite, je ne m'en inquiète pas trop. J'ai un puits dans le jardin pour arroser mes cultures, deux serres, et voilà tout.
J'aime ma maison. C'est mon petit cocon, l'endroit où je me sens le mieux. Si au début j'ai mis du temps à m'habituer à cette vie de quasi-ermite, aujourd'hui, je m'en contente tout à fait. D'ailleurs, l'idée même de revenir vivre en ville me rebute : qu'est-ce que j'y ferais ? Je suis bien, loin des ragots des gens.
C'était ce qui faisait souffrir mon père, quand j'étais enfant. Tout ce qu'on pouvait raconter à son sujet, et les rumeurs qui parvenaient à mes oreilles. Entendre que ma mère était une catin n'a jamais été plaisant, d'autant qu'au fond, je n'ai jamais su le fin mot de cette histoire. Mais, malgré tout, je n'ai pas vu une seule fois mon père s'énerver. En ma présence, il faisait toujours bonne figure : les colères noires, ce n'était pas son style.
Je pense que sur ce point, je tiens de lui. Il m'en faut beaucoup, pour me mettre réellement en colère. Je suis un homme patient, et c'est une de mes plus grandes fiertés. Un homme qui a aussi appris à faire fis du regard des autres, même s'il n'ont pas cessé de m'atteindre pour autant.
L'œillade dégoûté d'un passant me fait toujours mal au cœur, mais je sais désormais passer outre : je ne lui plais pas ? Peu importe. Nous ne nous reverrons plus.
Il faut savoir couper les mauvaises herbes à la racine, sinon elles poussent et finissent par vous envahir.
Les jaloux, j'en ai croisé beaucoup. Je ne les aime pas, et je leur témoigne la plus grande des indifférences : c'est souvent ce qu'il y a de mieux à faire.

En général, les étrangers sont plus ouverts. Depuis que nous avons mis les pieds dans le refuge, je ne cesse d'observer mon invité d'un œil curieux. Celui-ci est particulièrement intéressant : son look, voyant, criard, doit sans doute lui attirer plus d'ennuis que de retours positifs. C'est un choix de vie audacieux. Quant à ce visage, il demeure imperturbable ; on croirait presque à un masque d'argile. Immobile. Je le fixe un court instant, comme si je m'attendais à voir apparaître une craquelure… Mais la nature fait que sa peau, son corps se meuvent même sans sa permission : il y a toujours ce petit sursaut du sang dans les veines, ces narines frémissantes, ces mobilité dans le regard… Toujours quelque chose qui peut trahir une émotion, une pensée, une impression.
Malheureusement, je ne peux pas tout voir. Je suis comme qui dirait privé d'un des sens les plus primordiaux. Pas entièrement, certes, mais assez pour que je rate quelques détails de vie. Alors, je me fie à d'autres indicateurs : ce rapport avec ses pokémon, ce Grimalin qu'il laisse aller jouer avec mon Germignon, ses pokémon qu'il a fait sortir et qui se baladent désormais dans la maison… Ça, et autre chose. Ça et cette voix amicale, posée. Il ne me semble pas le moins du monde gêné, le moins du monde mal-à-l'aise, et cela me fait plaisir. Mon sourire s'élargit d'ailleurs lorsque il me demande une bière et me donne carte blanche pour le repas : me voilà en présence d'un jeune homme fort sympathique… Quoi que certaines choses me font dire qu'il est peut-être plus âgé que moi.
▬ Ça marche, je vais aller chercher tout ça, alors. Tu peux t'asseoir, si tu veux, hein. N'attends pas que je te le propose.
Je m'apprête à retourner dans la cuisine pour nous dégoter une bière, un jus de baie pêcha et deux verres lorsqu'il reprend la parole pour me poser une question somme toute très intéressante. Est-ce que mon mode de vie l'étonne ? Il est vrai que les gens qui décident de s'isoler sont plus rares dans les autres régions, quoi que j'ai pu entendre des histoires au sujet d'ermites qui avaient passé les trois-quarts de leur vie loin des hommes, entourés de leurs pokémon. D'ailleurs, je ne me considère pas comme l'un d'entre eux. Je vis pleinement avec le monde extérieur : je retourne toutes les semaines en ville pour vendre mes produits sur les marchés ou même aller boire un verre avec un ami. Seulement… Seulement j'aime aussi mes temps de solitude. C'est très appréciable, de se retrouver seuls, entouré de compagnons qui communiquent avec vous autrement que par le langage. Et puis, comme aujourd'hui, j'ai souvent de la visite. Des voyageurs venus du monde entier qui me demande l'hospitalité pour une ou deux nuits. Quoi de mieux pour faire des rencontres extraordinaires ? Je vous le demande.
Mais, malgré tout, je comprends sa question. Moi aussi je me la suis posée, quand j'ai quitté Euranie : la vie ici, isolé, c'est comment ?
Ça a une part d'inconnu, quelque chose d'effrayant, au fond. Encore plus ce soir, avec l'orage qui gronde dehors et fait trembler les murs de la maison. Parfois on a l'impression d'être… Nu. Impuissant, tout petit dans cette nature envahissante. Mais c'est un sentiment auquel il faut apprendre à se laisser aller. L'accepter, le chérir, même. Et après, on se sent mieux que jamais.
▬ Winscor. C'est une grande ville, n'est-ce pas ? Une des plus grandes de ta région, si je me souviens bien – désolé, j'ai toujours été nul en géographie. Je m'assois négligemment sur le dossier du canapé et observe quelques instants le jeu de course-poursuite dans lequel se sont lancés off et Kiwan. C'est sûr que ça doit te paraître bien perdu, ici. Un peu trop calme et isolé, n'est-ce pas ? ~ Un petit rire s'échappe de mes lèvres. Hmm… Tu sais, c'est une question d'adaptation. Avant, je vivais à Euranie, j'aimais beaucoup le contact humain permanent… Mais finalement, je trouve aussi mon compte dans cette vie plus solitaire. Mais ça ne m'empêche pas d'aller faire un tour à Mésoé de temps à autres ou de prendre un verre avec quelques connaissances, tu vois. Et puis… Y'a des gars comme toi que je rencontre tout à fait par hasard et avec lesquels je pense une ou deux soirées.
Je hausse les épaules, partant dans la cuisine en ajoutant une dernière phrase pour conclure mon long discours :
▬ Donc… C'est plutôt sympa ! En tout cas, je suis tranquille et je fais ma vie comme je l'entends ~
Je reviens vite avec une bière et un verre que je lui tends, sirotant mon jus de mon côté. Je l'invite à venir s'asseoir sur le canapé où s'est allongée Prine. D'une main douce, je caresse son poil et elle se met à ronronner :
▬ Et toi ? Tu viens d'arriver, n'est-ce pas ? Je fixe mes prunelles grises dans les yeux froids de mon interlocuteur. Sans doute doivent-elles briller d'un élan de curiosité. Alors ? T'en penses quoi ? Pas trop déçu ? ~ Je parie que tu t'attendais à rencontrer des fous… Ou au moins, des gens un peu moyen-âgeux. Je me trompe  ?
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