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Louka Hosk
Louka Hosk
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Louka Hosk
Taxi Volant
Ven 24 Avr - 12:10   



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Please, take care of me
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Jamais Louka n’a autant détesté un rayon de soleil. D’habitude, apercevoir un faisceau clair, sentir une lueur chaleureuse, est un petit plaisir simple qui a le don de le mettre de plutôt bonne humeur. Le Septrion n’a jamais joui d’un tel soleil et il faut bien avouer qu’il a tendance à mettre les gens de plutôt bonne humeur. Même Louka se laisse parfois charmer et consoler par sa chaleur et son rayonnement agréable. Mais … lorsqu’un rayon s’infiltre à travers les volets et vient danser dans ses yeux, le garçon vient à le détester amèrement. Il a beau se retourner pour y échapper, maintenant qu’il est réveillé, il sait qu’il ne parviendra pas à retrouver le sommeil. Néanmoins, il essaie de gratter quelques minutes encore. Un bâillement las lui échappe alors qu’il enfonce son visage dans l’oreiller, espérant parvenir à se rendormir. Pourtant, la veille Louka s’est couché très tôt : son holokit n’affichait pas encore vingt et une heure qu’il était déjà dans son lit, prêt à se laisser bercer par les doux rêves de Cresselia … Néanmoins, c’est plutôt Darkrai qui est venu visiter ses songes, le plongeant dans un sommeil agité, difficile, terrifiant.

Ne reste de ce cauchemar terrible que quelques bribes floues et dénuées de sens. Il lui semble se souvenir d’une vision terrible, celle de ses jambes réduites à l’état de moignons odieux. Il se revoit se traînant misérablement au sol, la figure ensanglantées, le corps entier souffrant le martyr. Louka s’est réveillé au sursaut au beau milieu de la nuit, trempé de sueur, tremblant de tous ses membres. Il s’est rendormi dans la foulée, trop fatigué pour lutter davantage - et la deuxième partie de sa nuit semble s’être déroulée calmement, sereinement, dénuée de toute vision cauchemardesque. Si l’ex-jockey a visiblement dormi plus de dix heures, il n’a absolument pas l’impression de s’être reposé, au contraire. Ses yeux peinent à rester ouvert, il a beau les cligner encore et encore, il ne parvient pas à se débarrasser du flou gaussien accroché à sa rétine. Un bâillement, un autre - il essaie de s’étirer, mais son corps refuse de coopérer. Ses jambes tremblent un instant et Louka sent une désagréable sensation dans son genou droit. Toujours la même : cette impression qu’une colonie entière de Fermite lui grouille dans la chair. Il a beau se frotter le genou encore et encore, rien n’y fait.  Un soupir découragé lui échappe : la douleur est devenue sa meilleure amie, pour le meilleur comme pour le pire.

Au terme de longues minutes de tentatives vaines, Louka se fait finalement à l’idée que le sommeil l’a définitivement quitté. Alors au prix de quelques efforts pour le moins douloureux, il se redresse dans son lit, s’adossant contre le mur. Comme chaque matin, il frictionne longuement ses jambes, comme pour s’assurer qu’elles sont toujours là et qu’elles gardent leur sensibilité. Il aide également son sang à circuler, et il doit bien avouer que cela lui fait un bien fou. Ce n’est qu’après cette petite routine qu’il tend finalement la main vers son holokit, qui ce matin affiche plusieurs messages de la part de Svenn. Un léger sourire vient étirer les lèvres de Louka - son petit-frère est bien le seul à lui écrire si régulièrement. D’ailleurs, c’est comme si l’appareil tout entier n’était destiné qu’à son cadet. Le peu d’appel qu’il reçoit de ses parents ne justifieraient pas la possession d’un holokit, pour être tout à fait honnête. Enfin, au moins, il peut consulter ses mails et gérer ses annonces de service - puisque Louka ne sait pas comment créer un site internet, c’est via un site de petites annonces qu’il propose ses courses de taxi volant. Il ne reçoit pas énormément de demandes par mail mais … au moins, l’annonce a le mérite d’exister.

Les yeux encore plein de sommeil, Louka consulte les quelques messages de son petit-frère. Svenn lui raconte que Iouri, son ancien entraîneur, est passé à la maison en début de semaine pour prendre quelques nouvelles - de toute évidence, ses parents n’avaient même pas prit la peine de l’avertir pour son déménagement pour Mésoé. Svenn lui joint d’ailleurs le numéro du vieil homme, au cas où il voudrait reprendre contact avec lui. Il enchaîne avec quelques banalités que Louka prend plaisir à lire - son frère étudie en faculté d’architecture et semble plutôt bien se débrouiller dans ses études. Un bel avenir se présente à lui, c’est certain. Néanmoins, Louka perd son sourire en parcourant les dernières lignes … Svenn a prit contact avec un infirmier à domicile de Thacie afin qu’il le prenne en charge. Il ajoute que Louka est censé le rencontrer pour onze heure, dans un petit café de la ville. Les yeux de l’ex-jockey converge aussitôt vers l’heure affichée sur le coin supérieur droit de son holokit : dix-heure treize ! Il est censé rencontrer ce fameux infirmier dans quarante-cinq minutes ?! Svenn se moque de lui ! A engager quelqu’un dans son dos et prévoir des rendez-vous de dernière minute ! Mais … pas le choix. Louka va devoir s’y plier : il ne peut pas ignorer les efforts que son cadet fourni pour lui …

Louka soupire, mais s’approche malgré tout du bord de son lit. Sentir la plante de ses pieds effleurer la moquette dégarnie lui provoque quelques chatouilles désagréables, mais il est trop occupé à effectuer son transfert pour en tenir compte. Une fois assis dans son fauteuil, l’ex-jockey utilise la manette de son fauteuil pour se diriger vers la salle de bain, où il s’attribue une toilette sommaire - il a prit une douche la veille au soir, il lui suffit donc de se débarbouiller. Inutile d’essayer de dompter ses cheveux : non seulement il est trop bas pour atteindre le miroir, mais surtout il a conscience que ça ne servira strictement à rien. Sa tignasse rebelle n’acceptera pas de coopérer quoi qu’il essaie d’en faire, alors tant pis. Un petit coup sur les dents pour se garantir une haleine fraîche, et retour dans la chambre pour s’habiller. Là, Louka a toutes les peines du monde à enfiler un pantalon marron trop grand pour lui, puis passe un tshirt noir qu’il possède depuis si longtemps que toutes les coutures sont détendues. Un aspect fort négligé pour un rendez-vous mais … qu’importe. Louka ne cherche pas à faire bonne impression, ce n’est pas lui qui a décidé d’embaucher un infirmier à domicile de toute façon.

Ainsi apprêté, Louka rejoint son entrée en prenant soin d’attraper son vieux sac à dos contenant ses Pokéballs, son porte-monnaie et ses clés. Il déverrouille sa porte et s’engage dans le couloir étroit sentant fort le tabac. S’il retrousse le nez, Louka se passe de tout commentaire et referme derrière lui avant de se diriger vers l’extérieur. Trouver un appartement au rez-de-chaussée et un établissement possédant une porte automatique n’a pas été une mince affaire - ainsi, malgré l’aspect miteux de son logement, ces deux facilités gomment le reste. Dehors, un soleil éblouissant lui pique les yeux et une chaleur accablante le met en nage. Sûrement les autochtones considèrent-ils ce temps comme doux, mais pour un originaire du Septrion, toute température dépassant les quinze degré est considérée comme suffocante. Louka n’ose pas imaginer les mois d’été par ici … il sait par avance qu’il ne supporterait pas. Mais a-t-il bien le choix, de toute façon ? Rien ne l’attend dans le Nord - si ce n’est une carrière brisée. Quant à l’Austrée … Louka préfère ne pas trop se mêler à eux, question de principe. C’est pourquoi Thacie lui est apparu comme la meilleure solution pour lui. Du moins, la moins pire.

Aidé par Mu’Ye ayant prit possession du moteur de son fauteuil roulant, Louka traverse les quelques rues en direction du café mentionné par Svenn. S’il ne connaît pas encore Mésoé comme sa poche, l’ex-jockey est déjà passé plusieurs fois devant l’établissement. Il n’a doute aucun mal à le repérer et à s’y présenter. Quelques regards convergent dans sa direction mais Louka fait de son mieux pour les ignorer, s’avançant vers une table dénuée de chaises. Il n’y a personne en terrasse encore, si ce n’est un couple de touriste sirotant un cocktail. De toute évidence, son futur infirmier n’est pas encore arrivé. Super, il va devoir attendre … en espérant qu’on ne lui pose pas un lapin !

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Ashley Li
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Ashley Li
Civil
Dim 26 Avr - 20:29   
J’adore, j’adore me réveiller aux aurores avec un César complètement en pleur pour la deuxième fois en moins de trois jours. A peine deux semaines que je me suis installé.e chez Mamouchka, et j’ai déjà l’impression que cette maison ne va pas tenir debout jusqu’à la fin du mois. Ce serait même un miracle qu’elle tienne jusqu’à la fin de la semaine, tiens. J’adore me réveiller au son d’agonie d’un pokemon qui commence ensuite à m’expliquer en grands, larges et très nombreux détails ce qui s’est passé avec son jardin d’hibiscus. Enfin, si je comprends bien parce que, là, j’ai sérieusement besoin d’un traducteur. Comme si ce n’était pas déjà un drame que ses géraniums aient été visités par plusieurs pokemon sauvages, maintenant, c’est le tour de ses fleurs exotiques ? C’est bien ça ? Est-ce que le monde entier a décidé de mettre la misère à ce Roselia ? A peine un œil ouvert, et me voilà avec une petite silhouette verte, rose et bleu dans mes draps et sur mes genoux, se plaignant à mort de son nouveau problème. Au départ, j’ai même cru qu’il y avait eu un mort, un accident, ou quelque chose de vraiment, vraiment grave. J’étais prêt.e à me lever d’un bond à le recherche d’un voleur, ou de quelque chose... n’importe quoi ! La meilleure manière de se réveiller, donc. Encore ensommeillé.e, j’ai fait de mon mieux pour amener César à se confier, au milieu de ses sanglots. Ce qui n’est pas facile avec un pokemon qu’on a que depuis moins d’un mois et qu’on connait au final très peu. J’ai jeté un coup d’œil à l’embrasure de la porte, qui mène au couloir, puis aux escaliers direction le rez-de-chaussée... et j’ai aperçu la silhouette gracile de Stella. Elle et son sourire, son air mauvais et son clin d’œil satisfait en constatant la misère dans laquelle je suis. C’est alors que j’ai compris... La veille, elle m’avait demandé, presque supplié, que je la laisse en dehors de sa pokéball pour la nuit, et qu’elle puisse aussi aller faire un petit tour dehors, sur le sommet Emeraude. J’étais contre... mais j’ai fini par accepter, parce qu’elle m’aurait fait la misère pendant des semaines après ça.
Le résultat ? Je le découvre au milieu des sanglots d’un Roselia dévasté... quelque chose est arrivé au jardin, et je suis persuadé.e rien qu’avec son air mauvais que Stella y est pour beaucoup. Silencieusement, je forme quelques mots qui lui sont adressé. ‘Qu’est-ce que t’as foutu encore ?’ alors qu’elle s’échappe vers une des autres pièces de l’étage. Ni une, ni deux, j’embarque César –heureusement très léger- direction le rez-de-chaussée et finalement la porte vitrée menant au jardin. Je m’attends au pire, alors qu’il s’accroche à mon épaule, et la rend bien mouillée et collante avec ses larmes... viriles ? Je passe mon nez dehors... et à première vue, rien de spécial ? Je suis... septique, vraiment. Je glisse mes doigts dans le dos secoué de petits tremblements du pokemon. Sa capacité à entrer et quitter ses crises de larmes si... facilement est vraiment déconcertante.

« Hey... Là, ça va aller, montre-moi et on verra quoi faire, d’accord ? »

César quitte alors le creux de mon cou et me regarde, acquiesçant. Je m’apprête à sécher ses larmes quand il saute au sol, et s’en occupe de lui-même. Il me fait signe de le suivre, et j’ai vraiment un mauvais pressentiment et impression de déjà-vu... sauf que cette fois-ci, on contourne le mur de la propriété, direction la serre et l’endroit où tout est stocké. Okay... c’est là le lieu du crime. Pas seulement parce qu’on dirait que la moitié des pots ont été renversé, mais aussi parce que le verrou sur la porte a littéralement été fondu. Et pas n’importe comment. D’une manière que je reconnaitrais entre mille, parce qu’elle porte sa signature. Des traces noires de brûlure et violette de poison... qu’est-ce qu’elle a encore foutu, celle-là ? César m’indique un bac en bois un peu à l’écart, et j’y jette un œil... horrifié. Ce qui devait contenir le compost spécial, la possession secrète dont César est pratiquement le plus fier parce qu’elle rend ses fleurs absolument brillantes, est couverte d’un... vomis brulé, violet, et fumant. Un gaz toxique qui, si César n’avait pas ouvert rapidement les fenêtres de toits, va rapidement attaquer les autres jeunes pousses d’ailleurs. J’y crois pas... tout est bon à jeter. A mes pieds, César fulmine, grattant le sol, prêt à passer de nouveau à l’attaque, mais sans savoir sur qui déverser sa nouvelle rage.

« Yep... ça, c’est signé Stella. »

C’est une phrase que j’ai regrettée tout de suite après l’avoir prononcée... juste en croisant le regard en colère de César. S’il avait pu tuer, ce regard, j’aurai été atomisé.e sur place. Oh shit... Et Stella qui squatte encore la maison... Si César la trouve, ils vont se battre, c’est clair. Et réduire le salon en champ de bataille. Alors qu’il s’élance vers la sortie de la serre, je le course et le rattrape au vol. Aïe, aïe ! Immédiatement, il s’en prend évidemment à moi... Et c’est que ça fait mal ses poings-roses ! Je dois le tenir à bout de bras pour ne pas qu’il m’arrache le visage.

« Stop ! César, Calme-toi ! Tu ne vas pas te battre avec elle maintenant ! c’est pas le moment ! »

Il proteste et gigote mais je tiens bon. Je sais parfaitement que si je le lâche maintenant, c’est carrément tout l’étage que je vais devoir repeindre... voire pire. Je lutte avec lui quelques minutes, le temps qu’il se calme suffisamment pour m’écouter.

« Je sais, je sais ! Stella ne s’en sortira pas comme ça. Mais d’abord, on doit s’occuper du compost... qu’est-ce qu’on doit en faire ? C’est toi l’expert ici. » Il réfléchit un moment, puis me fait comprendre qu’il faut... absolument brûler les parties couvertes de la substance toxique ?! Et essayer de sauver le reste ? ça semble... logique ? Je crois ? « Okay... alors reste ici, je sais exactement qui va pouvoir t’aider »

Je le laisse au sol, et il rejoint immédiatement son précieux compost pour se mettre à la tâche. De mon côté, je rentre immédiatement dans la maison, fulminant à moitié. Dès que je passe la porte, j’élève la voix, histoire d’être bien compris.e par toute la maison.

« Stella, c’était vraiment un coup de p*te et tu le sais ! » J’entends son petit rire sifflé à l’étage et continue. « T’as intérêt de te ramener... et tout de suite ! »

Sa silhouette noire et violette de la Malamandre se présente en haut des escaliers. C’est qu’elle est fière d’elle en plus... j’ai qu’à la regarder pour le voir. Elle est juste contente de me voir fulminer contre elle en fait. Elle descend les marches, tout en prenant son temps... et j’ai de plus en plus envie de lui arracher les yeux à ce pokemon. Qu’est-ce qui m’a pris de ramasser ce Tritox y’a des années ? A chaque fois qu’elle me sort une de ses conneries, je regrette un peu plus.

« Ça va, t’es contente, t’as bien fait chier ton monde ? » Le pire ? C’est qu’elle me répond en plus, comme une ado’ rebelle. « J’en ai rien à foutre, ça t’avance à quoi de mettre la misère à César ? »

Elle ne répond pas, ce qui est assez étonnant de sa part en fait et cherche à s’échapper pour retourner à l’étage. Je la devance et l’arrête de suite.

« Non, non, non... t’as deux choix. Soit tu vas aider César avec son compost et t’excuses d’avoir essayé de le ruiner, soit je vais aller perdre ta pokéball au milieu du Sommet Emeraude. Et bon courage pour trouver un autre dresseur pour te ramasser ! »

Elle grogne en retour. Elle n’aime pas le travail physique, et encore moins l’idée de devoir s’excuser à un pokemon plus petit qu’elle... Mais elle déteste encore plus l’idée d’être mise à la porte. Ce que je ne ferais sérieusement jamais, mais ça, elle n’a pas à le savoir. Surtout si ça me permet de ramener le calme pour l’instant. Après son grognement, elle se colle à moi, cherchant à se faire câliner... C’est sa manière de se faire pardonner. Ça marche super bien... mais j’ai vu ce truc des dizaines de fois et je ne suis pas d’humeur à laisser passer son écart aujourd’hui. Alors je reste de marbres et lui indique la porte du jardin.

« Non, dehors. » Elle essaie encore, mais je fais un pas en arrière. « Maintenant »

Finalement, elle s’exécute. Je la suis de loin histoire de vérifier mais elle se rend bien dans la serre... j’attends encore un peu, et espère qu’ils ne vont pas se mettre à tout exploser, mais on dirait que non. Je soupire, et retourne à l’étage, pour me vautrer sur le lit. Tête la première dans l’oreiller, à la recherche d’une bribe de sommeil... jusqu’à ce la vibration de mon holokit retentisse. Qu’est-ce que c’est que ça encore ? Je tends le bras et m’empare de l’appareil. Oh, mon calendrier... C’est qu’une alarme de mon calendrier.

Pour un rendez-vous avec un potentiel patient.

Dans quinze minutes.

Fuck

**************

Je suis en retard. Je suis mille fois en retard. Je suis bordel de merde d’en retard ! Et à cause de ça, j’ai à peine eu le temps de faire mes cheveux ! Fuck ! J’ai dû me laver en quatrième vitesse et enfiler le premier truc qu’il m’est tombé sous la main... Et c’est pas facile parce que j’ai un tas de truc dans cette foutue garde-robe trop remplie ! Mais pas le temps, je suis en retard. J’ai juste pu enfiler un débardeur noir et un short beige et ma paire de basket en toile rose. Puis j’ai pris mon sac à la volée, tout en hurlant des instructions aux deux autres... avant de revenir en arrière à peine trois pas à l’extérieur parce que j’avais oublié ma casquette et mes lunettes. Ce qui, vu le temps et le soleil, est juste indispensable. Sérieux, Ça ne va pas. Je ressemble à que dalle, là.
Du coup, j’ai pas marché jusqu’au café, je me suis mis.e à courir dès que j’ai atteint la rue. Et comme j’y dû m’y rendre que deux fois à cet endroit, je me suis forcément perdu. Ben oui, forcément. Comme si c’était le moment de rater un rendez-vous alors que j’essaie justement de me faire une patientèle ? Heureusement Mamouchka m’a laissé le numéro de plusieurs de ses amis qui ont cruellement besoin de soin –il y a littéralement zéro infirmiers à Mésoé j’ai l’impression-, mais je ne peux pas toujours compter sur son aide... Alors cette occaz’, c’est pas le moment de la foirer. Dès que j’aperçois –enfin- le café, je me dépêche et rentre immédiatement à l’intérieur, sans même jeter un œil en terrasse ou quoique ce soit. Je me présente directement au comptoir, essoufflé.e.

« Je... je cherche... » shit, c’est quoi son nom déjà ? Je sors mon holokit de mon sac à dos et cherche... cherche... cherche... ah ! « Louka ! J’ai rendez-vous avec quelqu’un... c’est un homme... ! »

Et c’est à peu près tout ce que je sais d’ailleurs. Quel.le con.ne... comment elle va pouvoir m’aider, cette serveuse, avec une description pareille ? Elle semble surtout amusée de me voir ainsi et m’indique du doigt une table en terrasse. Une est occupée par un couple tranquillement installés... L’autre par une personne en fauteuil roulant ? Un homme, plutôt jeune. Oh. Comment j’ai fait pour le rater ? Vu que c’est la seule table avec un homme seul... je suppose que c’est bien lui ? Aaaah, et je suis passé devant lui sans m’arrêter ! Quelle idée... ! Je prends quelques instants pour me calmer, avant de me diriger vers la terrasse. J’attrape une chaise en passant et l’installe à sa table. J’hésite un moment à juste m’y écrouler, mais mes restes d’éducation stricte de l’école privé de Belagora m’en empêche et je reste debout.

« Je... Est-ce que tu es bien Louka ? » Je jette un autre coup d’œil à mon holokit, histoire de confirmer son nom complet. « Louka Hosk, c’est ça ? Un certain Svenn m’a contacté concernant mes services d’infirmer. » Meilleure introduction du monde... ça se voit que je débute dans le métier ? « Je m’appelle Ashley... et je suis affreusement en retard, désolé ! »
Louka Hosk
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Louka Hosk
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Lun 27 Avr - 16:11   



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Las, le regard de Louka balaie la terrasse du regard : tout est décoré et agencé avec beaucoup de goût. Les tables en fer forgé sont protégées par de jolies nappes à carreaux vichy, dont le coloris varis d’un plateau à l’autre. Tantôt vertes, tantôt bleues, tantôt jaunes - l’ensemble créait un arc-en-ciel pastel qui renvoie une atmosphère douce et intime. Les chaises, en fer également, sont de toutes les couleurs. Il ne semble pas y avoir deux fois la même et sont allégrement distribuées ça et là. Pour accompagner cet ensemble coloré, des plantes pendent à des macramés ou grimpent le long de panneaux en bois. Leurs effluves embaument la terrasse d’un parfum floral et sucré, attirant quelques Pokémon Insecte qui se délectent de tout le nectar mis à leur disposition. Louka suit d’ailleurs des yeux un Papilusion batifolant autour d’une grosse tête de tournesol, grignotant les petites graines à même la plante. L’instant d’après, un sifflement retentit et le Pokémon Insecte s’éloigne, se hâtant de retrouver son Dresseur. Dommage qu’il reparte déjà : il était tellement beau que Louka aurait aimé l’admirer encore un petit peu. Au lieu de quoi, le tournesol est désormais pris d’assaut par un duo de Tournicoton se disputant une graine. Les petits cris agacés qu’ils poussent attire l’attention du serveur qui les chasse sans ménagement, accompagné par son Chacripan. Visiblement, ce n’est pas la première fois que les deux Pokémon Plante viennent mettre le bazar dans le coin - le serveur leur promet néanmoins quelques gourmandises en fin de journée.

Louka s’arrache donc à la contemplation des deux zigotos et pose son regard sur le couple attablé près de lui. Ils ne doivent pas avoir plus que son âge et pourtant, des alliances brillent de milles feux à leurs doigts. A en juger par leur dégaine, ils sont aussi pour leur voyage de noce. Tout dans leurs vêtements crient le mot “touristes”, particulièrement ces horribles chemises fluo aux motifs floraux. Les petites boutiques du port en vendent énormément à des prix trop élevés pour la qualité. Pour autant, cela demeure un parfait attrape-touriste et la grande majorité des étrangers foulant les pavés du port repartent avec le même genre. Souvent, la chemise est accompagnée de la casque ou du bob, afin de parfaire son look de bon pigeon nouvellement arrivé. Ce n’est pas dans le Septrion que l’on vendrait ce genre de chose…! Enfin, encore faudrait-il que le Nord attire les étrangers. Louka a beau aimer son pays de naissance, il le sait particulièrement hostile. Ce n’est pas tout le monde qui est intéressé par le froid permanent et les chutes de neige incessante. Si pour lui et la plupart des septrionniens, ce blanc éternel fait tout le charme du Nord, ce n’est pas forcément le cas de tout le monde. L’Austrée fait bien plus rêver, avec son soleil rayonnant et ses décors paradisiaques. Pour autant, la destination favorite reste Thacie, qui profite de son tourisme pour toujours plus se moderniser et avancer.

L’ex-jockey est interrompu dans ses pensées par Mu’Ye qui surgit soudain du fauteuil, s’ennuyant à mourir dans ce moteur à l’arrêt. Désormais, il louche sur l’Holokit de son Dresseur avec envie, désireux de s’infiltrer dans ce terrain de jeu mécanique. Néanmoins, la fois où Louka lui a donné la permission, le Motisma a envoyé des messages composés d’une suite de lettres et de chiffres incompréhensibles avant de vider toute sa batterie. Heureusement, le septrionnien était à la maison lorsque que cela est arrivé, et pas à l’extérieur - s’il lui était arrivé quelque chose, il aurait été bien incapable de contacter qui que ce soit. C’est pourquoi l’idée de le laisser faire ne le botte pas plus que ça. Néanmoins … il est à la terrasse d’un café, avec plein de monde autour - et, si tout va bien, bientôt en compagnie d’un infirmier. Et puis, s’il ne laisse pas Mu’ s’amuser pour l’occuper, il risque de s’attaquer aux appareils de la ville - il semble avoir une passion pour les lampadaires, desquels il grille systématiquement les ampoules. En pleine journée il ne risque pas de les prendre pour cible mais il est certain qu’il trouvera autre chose. Dans un soupir, Louka fini par céder :

Bon bon ok, vas-y. Mais pas de bêtise hein ? Ne vide pas ma batterie !

Après un crépitement électrique que Louka associe à un éclat de rire, Mu’Ye disparaît dans son holokit : l’écran s’allume et affiche la bouille friponne du Motisma, qui arrache un léger rictus amusé au jeune homme. Il en profite d’ailleurs pour jeter un oeil à l’heure. Son potentiel futur infirmier est en retard … viendra-t-il seulement ? Ou Louka va attendre ici comme un idiot pour rien ? Un soupir lui échappe : si personne ne se pointe, Svenn va l’entendre. Déjà, il n’a jamais demandé un infirmier alors si en plus on le fait se déplacer pour rien… Louka se perd alors dans la contemplation des carreaux de sa nappe, n’aperçevant pas la jeune personne qui se rue à l’intérieur du café, visiblement bien paniquée. De ce fait, lorsqu’une voix s’élève soudain sur sa droite, Louka sursaute de surprise. En levant les yeux, il aperçoit un jeune homme habillé d’un t shirt noir et d’un short beige … et affublé d’une excentrique chevelure rose. Quelque peu perturbé, c’est à peine s’il entend les mots que lui adresse le nouveau venu. Il capte cependant “infirmier” et cela lui suffit pour comprendre à qui il a à faire. C’est donc lui que Svenn a contacté … ? Il sort tout droit d’un cirque, ce guignol ! Les infirmiers ne sont-ils pas censés être le reflet du sérieux ? Louka en a vu passer, lorsqu’il était à l’hôpital, puis au centre de rééducation. Et jamais aucun d’entre eux n’a eu un look si … perché ? 

Nous disons souvent que la première impression est souvent la bonne. Et là, celle de Louka n’est pas forcément positive. Il est même tenté de nier son identité pour s’épargner d’avoir à faire avec ce drôle d’énergumène. Néanmoins, si Svenn l’apprend, Louka sait qu’il va le harceler au téléphone … alors autant se plier à ses décisions et converser un peu avec cet infirmier. Après tout, c’est à lui qu’appartient le dernier mot non ? Si, au terme de leur entretien, il estime que ce garçon n’est pas le candidat idéal pour s’occuper de lui, alors l’ex-jockey l’enverra sur les roses. En attendant, il invite le fameux Ashley à s’asseoir devant lui, lui tendant la main pour le saluer comme son père le lui a appris quand il était petit garçon. Dans le Nord, nous nous saluons toujours comme ça : en échangeant une poignée de main viril. 

Louka Hosk, en effet. Vous êtes en retard de quinze minutes … j’ai failli repartir.

C’est faux - il pensait attendre une bonne trentaine de minute afin de tourner les talons - enfin, tourner les roues. Mais ça, il n’est pas obligé de le savoir n’est-ce pas ? En tout cas, l’ex-jockey ne compte pas faire preuve de compassion. Son manque de ponctualité est déjà un gros point noir : comment lui faire confiance pour le reste s’il est déjà incapable de se pointer à l’heure à un rendez-vous ? C’est sa santé que Louka lui confie, pas sa robinetterie. L’ex-jockey est interrompu dans ses pensées par le serveur qui s’approche de leur table, un calepin à la main. Ah ! Il ne s’est pas pointé lorsqu’il patientait seul mais maintenant qu’une personne l’a rejoint, il est digne d’intérêt ? Ravalant ses réflexions, Louka commande une simple limonade : il n’a rien mangé depuis la veille mais venant de lui, ce n’est absolument rien d’étonnant. Ses troubles du comportement alimentaire sont revenus à la charge depuis qu’il n’a plus d’aide-soignant pour lui fourrer une fourchette au fond du bec. Son corps n’apprécie pas vraiment ce traitement mais … Louka ne lui laisse pas forcément le choix.

Pour être honnête, je n’étais pas du tout dans la démarche d’embaucher un infirmier. C’est l’idée de mon petit-frère : c’est lui qui vous a contacté. 

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Ashley Li
Civil
Lun 27 Avr - 20:12   
J’avoue, j’avoue, comme entrée en matière, on a déjà fait mieux. Mais franchement, je n’avais pas prévu que César et Stella se mettent en tête de commencer une guerre mondiale ce matin. Je suis presque sûr.e que cette sale peste de Malamandre savait parfaitement ce qu’elle faisait... Mettre la misère à César doit être un petit plus dans son plan ultimement machiavélique de... de... de me faire foirer un potentiel job ! Elle fera moins la fière quand j’aurai plus une thune et qu’elle devra faire une croix sur ses friandises préférées au piment, tiens... mais je doute qu’elle ait réfléchi jusque-là. Je suis largement coupable d’être en retard, je l’avoue bien volontiers, mais je ne m’attendais pas à recevoir un accueil aussi... glacial. Brrr, on se croirait de retour à Belagora pendant un truc long hiver blanc. Ça commence bien, tiens, il me fait venir et après c’est lui qui se casserait à cause d’un léger retard ? Quinze minutes ? On dirait le quart d’heure académique, sauf que j’ai quitté l’école et que je ne compte pas y remettre les pieds de sitôt... Après tout, si je suis ici, c’est bien parce qu’il a besoin de moi, non ? Et je me suis excusé.e, pas besoin de remuer le couteau dans la plaie. Je saisis la main qu’il me tend, presque par reflexe. Gheez, ça fait un bail que j’ai pas serré la main de quelqu’un en vrai... mais c’est une habitude qui ne s’oublie jamais, hein ? Une habitude qu’on te force, parce que savoir serrer des mains, c’est important. Avoir la bonne poigne, ni trop serrée, ni trop molle, regarder son interlocuteur droit dans les yeux, sans baisser le regard... Oh, jolis yeux noirs d’ailleurs. C’est mignon.

Je crois que la dernière personne à qui j’ai serré la main, c’est le directeur de mon lycée privé, le jour de la remise des diplômes. A lui, et à tout le jury de croulants présents pour l’occaz’. Autant dire que j’en garde un souvenir en demi-teinte, trop content.e de pouvoir partir ailleurs, amer.e d’avoir dû me pointer en pantalon et d’avoir dû faire une croix sur ma robe du soir. Tant pis, c’est de l’histoire ancienne. Je m’installe sur la chaise que j’ai ramenée ensuite, pile à temps pour qu’un serveur se présente à nous. Oh, c’est vrai qu’on est dans un établissement privé... et qu’il va falloir consommer. Chance pour eux, je n’ai pas eu le temps de déjeuner ce matin... puis l’odeur de la bouillie toxique que Stella peut vomir sur commande ne m’a pas vraiment incité.e à creuser le sujet. Mais là... sur cette terrasse joliment agencée et doucement bercée par le soleil, ce serait limite un crime de ne rien commander. J’attrape une carte sur une autre table, et ramenant une mèches rebelles et définitivement trop longue derrière mon oreille, je me penche sur la liste pour faire mon choix. J’avoue, j’en profite un peu pour zieuter mon potentiel futur patient –ouais, je crois que je peux m’assoir dessus mais bon- pendant qu’il commande. C’est fou, je ne lui donne pas plus de mon âge... c’est rare de voir une personne aussi jeune en fauteuil roulant. Oh, ça arrive, et ce n’est pas de la curiosité malsaine, mais je me demande juste si c’est en lien avec ma présence aujourd’hui. Quelque part, ce sera une difficulté en plus à prendre en compte, parce que ça m’indique qu’il a déjà dû fréquenter des hôpitaux... et que je vais devoir faire attention à ses antécédents. Enfin, ce n’est pas pour tout de suite ça, parce qu’on raconte pas souvent tous les détails de son dossier médical au premier rencard, bizarrement. ‘Fin, à un inconnu je veux dire... je me comprends.

Louka commande une simple limonade... et je me fixe finalement sur un grand café et un duo de cupcake orange et banane. Parce que je ne refuse jamais un bon cupcake... même après onze heure. Au pire, ça se passe mal, et je les reprendrai chez moi pour me consoler. Le serveur confirme la commande et retourne à l’intérieur pour la préparer. Heh, c’est l’heure de parler des choses sérieuses. Okay, donc, si j’ai bien compris, c’est son frère –Svenn- qui m’a contacté et il n’était pas trop au courant ? Etrange. Ce n’est pas inhabituel qu’un membre de la famille m’appelle, mais généralement le patient est toujours l’investigateur, à moins d’être très amoché, ou dans le coma... ou complètement buté, mais d’abord...

« Et si on laissait tomber le vouvoiement ? Ça me rappelle mon père, je ne suis définitivement pas prêt à être appelé ‘monsieur’. »

Ou madame d’ailleurs. Puis, ça met de la distance inutilement... Je mets toujours un point d’honneur à tutoyer mes patients et même à faire la bise à ceux qui le veulent –et qui ne sont pas immunodéprimés. Je suis infirmier.e, j’aime l’idée d’être un peu plus proche d’eux, parce que ce ne sont pas les médecins, froids comme il peuvent l’être, qui vont leur apporter de la chaleur humaine.

« Si tu savais le nombre de personnes qui rechignent à faire appel à un service d’aide à domicile alors qu’ils en ont besoin, c’est affolant. Tu aurais dû décommander si tu penses ne pas en avoir besoin... mais tu es quand même venu, et puisque je suis là, autant voir ce que je peux faire, hm ? »

Puis à le convaincre. J’attrape mon sac, l’ouvre à moitié pour cacher le tas de trucs que j’emporte toujours en trop, et sort mon calepin et un stylo-bille. C’est là-dessus que je note toutes les recommandations, demandes, ou doléances de mes patients. J’ai pris l’habitude de tout noter parce que... il y a souvent beaucoup de choses à savoir et à retenir. Je note aussi les préférences de mes patients, et leurs goûts, quelques détails qu’ils peuvent me raconter parfois et qui ne sont pas toujours d’ordre médical. Le nombre d’enfants, de petits-enfants s’il y en a, la profession et le reste. Je m’en voudrai d’oublier. J’ouvre le carnet sur une nouvelle page.

« Est-ce que tu as des soins recommandés par un médecin ou un traitement par injection à prendre ? Le genre de truc que tu peux définitivement pas faire seul, tu vois ? ... Ou ce serait plutôt pour ton autonomie ? » Je joue avec le stylo-bille, le faisant tourner entre mes doigts. C’est un peu compliqué, parce qu’il est déséquilibré, avec ce gros pompon à poils rose pâle à l’extrémité. « Ton frère m’a contacté, mais tu dois bien avoir une idée de ce que je peux faire pour toi. »

Première chose à noter : ne plus être en retard.
Louka Hosk
Louka Hosk
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Louka Hosk
Taxi Volant
Mar 28 Avr - 15:09   



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Please, take care of me
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Fut un temps où Louka était un garçon bien plus agréable. Le sourire lui était naturel et il fallait pousser le bouchon très loin pour s’attirer ses foudres. D’ailleurs, il ne se rappelle pas d’une seule fois où il a haussé la voix sur qui que soit, et jamais il n’a joué des poings avec qui que ce soit. Louka c’était … la force tranquille. Le gentil garçon qui ne disait jamais un mot plus haut que l’autre, et qui courbait facilement l’échine pour éviter les conflits. Sûrement se faisait-il beaucoup marcher sur les pieds, oui. Mais tant que personne ne lui causait de vrais torts, tant que personne ne faisait du mal à sa famille et ses amis, il ne s’en plaignait pas. Louka avait très vite compris qu’il n’était pas utile de jeter constamment de l’huile sur le feu et qu’ignorer valait bien qu’attaquer. Une bonne poire, disaient certains. C’était peut-être bien le cas cela dit, car le garçon ne savait jamais dire non. Un petit gars bien obéissant, facile à manipuler, facile à utiliser. Pour autant, il n’a souffert d’aucun abus, qu’aucun tort à relever. Au fond, disons plutôt qu’il a donné, donné, donné sans jamais rien recevoir en retour, malgré les promesses. Regrettait-t-il pour autant ? Pas vraiment : Louka était comme ça. Gentil - trop gentil - au point de pardonner tout et n’importe quoi. 

Et pour quoi, au final ? Se retrouver seul, abandonné, au moment où il aurait le plus besoin d’aide. Et Louka devrait en vouloir à ses parents pour leur comportement intolérable, leur égoïsme à vomir mais … il n’en est pas capable. Parce qu’il a conscience de son handicap est un véritable souci qu’il ne veut pas imposer à sa famille. Est-ce qu’il aurait aimé qu’ils essaient de le convaincre, qu’ils essaient de faire des efforts pour lui ? Evidemment. Mais les choses ne se sont pas passées comme ça, alors Louka a pris d’autres décisions. Ce centre de repos où il était destiné à moisir jusqu’à la fin de sa vie, il ne pouvait pas y rester. ll voulait se prouver à lui - et sûrement aussi au reste du monde ? - qu’il était pas définitivement foutu, qu’il pouvait encore apporter sa contribution. Alors il a quitté le centre et s’est envolé pour Thacie. Est-ce là la meilleure décision de sa vie ? Même Louka en doute. S’il veut s’estimer parfaitement autonome, il sait très bien qu’il ne l’est absolument pas. Il est incapable d’atteindre les plus hauts placards de sa cuisine. Se doucher et s’habiller est une torture chaque matin. Ses prises de médicaments sont irrégulières et il ne réalise pas ses étirements pourtant essentiels pour la suite de sa guérison. En vérité … Louka a abandonné le navire. Il ne croit pas à son total rétablissement - il préfère se laisser mourir à petit feu, comme s’il n’avait pas mieux à faire.

Dorénavant, l’ex-jockey n’est rien de plus qu’une coquille vide, aigrie, fière. Un petit bonhomme déjà tabassé par la vie et qui n’a plus aucun espoir de guérison. Son accident n’a pas prit que la vie de Stardust et l’usage de ses jambes : il lui a volé son avenir tout entier, lui coupant les ailes au moment où il allait prendre son plus grand envol. Ses projets de mariage, d’enfants … ils sont morts dans l’oeuf. Et il peut y faire une croix définitive, il le sait très bien. Et toute cette tristesse s’est muée en rancoeur au fil des mois - chaque jour de plus passé dans l’hôpital a participé à cette déchéance. Tant et si bien qu’il déverse désormais toute sa colère sur le reste du monde. Ils n’y sont pour rien ? Lui non plus : il n’a pas demandé à subir un tel accident. Et c’est pourtant lui qui en paie douloureusement les frais. C’est lui qui a passé plus d’un an dans des hôpitaux, privé de sa pudeur, de sa fierté, de son autonomie. C’est lui qui se retrouve vissé à un fauteuil roulant, contraint de dépendre d’autrui dans des gestes simples du quotidien. Parce que Louka en a conscience : il a besoin d’aide. Qu’il le veuille ou non, il nécessite de l’assistance dans sa vie quotidienne, pour son confort personnel. Mais ça le tue sincèrement de l’admettre. C’est sûrement pour cela que Svenn a pris les devants … parce qu’il a su que Louka ne prendra jamais cette décision de lui-même. Doit-il le remercier ? Certainement. Le fera-t-il …? Certainement pas.

Le septrionnien perd à nouveau son regard dans l’observation de son - probable - futur infirmier. Le nez dans la carte plastifiée, Louka n’aperçoit de son interlocuteur qu’une touffe de cheveux roses pétant. Quelle couleur … particulière. Ce n’est pas quelque chose que l’on verrait dans le Septrion, c’est une certitude. Pour autant, il s’intègre parfaitement dans le décor du café, avec ses couleurs vives. Et par ici, sur Thacie, nombreuses sont les personnes qui se permettent pareilles frivolités. Louka en vient à enrouler l’une de ses mèches ébènes autour de son doigt. Il s’imagine mal se teindre les cheveux d’une autre couleur. Il aurait pu hériter du blond de sa mère et de ses frères, mais non - la nature lui a offert le noir profond de son paternel. Ses pensées sont interrompues par la commande de l’infirmier : un grand café et un duo de cupcake orange et banane. Louka réprime une petite grimace : l’idée d’ingérer ne serait-ce que la moitié de tout ce sucre lui donnerait presque la nausée. Il se reprend bien vite lorsque le serveur s’éloigne et Ashley propose de laisser tomber le vouvoiement. Louka esquisse une légère grimace : une telle familiarité alors qu’ils viennent à peine de se rencontrer le met un peu mal à l’aise. Néanmoins, il est vrai qu’ils sont jeunes tous les deux et qu’une telle étiquette n’est pas de mise étant donné le contexte. Alors le septrionnien hoche du chef : stop au vouvoiement.

Un soupir accueille les arguments d’Ashley. En effet, il aurait pu décommander et s’épargner toute cette peine mais la simple idée d’avoir Svenn sur le dos l’a convaincu de se pointer ici. En tout cas le jeune infirmier n’y va pas par quatre chemins et attrape son sac à dos afin d’en sortir un calepin et un stylo bille … à l’horrible pompon rose. Il met aussitôt les deux pieds dans le plat, lui posant toute une série de question qui ennuie déjà Louka. Parler de tout ça lui rappelle l’hôpital, et le défilé des médecins lui demandant encore et encore les mêmes choses. Louka regrette d’ailleurs de ne pas avoir pensé à prendre son dossier médical, rangé dans un tiroir de sa chambre. Ca aurait grandement faciliter les choses. Pensif, le garçon passe une main dans ses cheveux, se demandant bien par où commencer … et ce qu’il accepterait d’avouer. Lui dire que la plupart du temps, il urine davantage à côté de la cuvette que dedans ? Plutôt mourir, c’est beaucoup trop honteux. Néanmoins, oui, il y a plein d’autres petits tracas du quotidien qui nécessite l’aide d’une personne extérieur. Rien que la toilette, en vérité…

Je suis censé réaliser des exercices de kinésithérapie pour mes jambes, afin de les muscler. Mon traitement est essentiellement médicamenteux. Quant au quotidien … disons que mon logement n’est pas adapté à ma situation et que certains gestes sont éprouvants pour moi. La toilette et l’habillage, surtout.

Avouer tout ça n’est pas évident mais Ashley a dû connaître des cas plus difficile que le sien. Louka a rencontré beaucoup de personne à l’hôpital et … peu ont la chance d’espérer un jour en sortir. Il doit donc s’estimer chanceux, en un sens - difficile néanmoins de le penser lorsque enfiler une chaussette est une bataille terrible contre soi-même. Et Louka ne parle même pas de la cuisine … s’il a loué un appartement meublé, il n’accède pas à son micro-onde ou à son évier. Du moins, pas lorsqu’il est dans son fauteuil. Il doit se lever pour cela et si le garçon peut tenir sur ses jambes, ce n’est pas toujours évident de gérer son équilibre tout en faisant autre chose. Bien sûr, ça irait sûrement mieux s’il faisait ses exercices mais … c’est un tout autre débat.

Le serveur revient alors auprès d’eux, déposant la limonade devant Louka, le café et les cupcakes devant Ashley. Le septrionnien le remercie d’un sourire avant d’attraper son verre, portant la paille verte fluo à sa bouche afin d’avaler une bonne gorgée de sa boisson. Ah, qu’est-ce qu’il avait la gorge sèche, boire lui fait un bien fou. Il avise rapidement les deux pâtisseries de son interlocuteur, et entend son estomac émettre un léger gargouillement. Pour autant, tout ce sucre lui donne la nausée : rien que le glaçage brillant suffit à le dégoûter profondément.

Tu ne me demandes pas ce qui m’est arrivé ? Svenn t’as fait un résumé ? En général, c’est la première chose que me demande les gens … leur curiosité est malsaine, mais la tienne serait justifiée.


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Ashley Li
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Ashley Li
Civil
Mer 29 Avr - 0:47   
Débuter ce genre de relation n’est jamais une mince à faire. J’ai besoin d’un tas d’informations pour pouvoir faire mon boulot plus ou moins correctement... mais pas n’importe quelles informations. Des info’ souvent privées, parfois soi-disant honteuses, souvent liées à un traumatisme. Ce n’est jamais évident, surtout pour le patient, également pour la personne liée au domaine médicale, moi en l’occurrence. Je dois faire en sorte d’en savoir plus sans heurter car mon patient pourrait alors se replier sur lui-même et ne plus me faire confiance. La confiance est la clef... et il n’est pas facile de faire confiance à un parfait inconnu au sujet de ses troubles ou de ses besoins médicaux. Mon approche ? Elle consiste à entrer rapidement dans le vif du sujet, et de ne pas l’éviter. Ça ne nous avancerait à rien de faire ami-ami ou de repousser la conversation qui, de toute manière, arrivera un moment ou un autre. Alors oui, je sors mon calepin et mon bic à pompon et m’intéresse à la manière dont Louka vit son quotidien. Pas par curiosité malsaine, mais parce que je vais devoir intégrer tout ce qu’il me donnera si jamais il accepte de m’engager. Je préfère arracher rapidement ce sparadrap gênant, et après, parler de sujets plus légers. Ça me semble être la bonne marche à suivre.
Sur mon carnet, je commence déjà à griffonner quelques renseignements plutôt évidents, comme son nom, son prénom, son sexe... et la plus évidente de ses pathologies : la présence de ce fauteuil roulant. Pas seulement un fauteuil pour lorsqu’on a un pied dans le plâtre, un fauteuil équipé d’un moteur, dont prévu pour une utilisation sur une longue durée. Traduction, Louka est cloué là-dedans, et je sais parfaitement que ça influence son quotidien. Mon boulot maintenant est de savoir si son frère m’a appelé.e pour une aide en lien avec ça, ou pour tout autre chose. Peut-être qu’il n’a besoin que de quelques injections dans le ventre, pour un traitement plus ou moins temporaires, ou des soins d’une plaie sans vrai rapport... Tout est possible, et j’en ai vu assez pendant mes heures de stage pour comprendre qu’il ne faut pas toujours sauter sur la conclusion la plus évidente. Ce que je pense, ce qui pourrait nourrir ma curiosité n’est pas grand intérêt... L’individus en face de moi, par contre, est tout de suite beaucoup plus intéressant... aussi à cheval sur l’horaire soit-il.

J’attends sa réponse, regardant sans scruter, je n’ai pas à le presser, tout arrivera en temps et en heure. Il doit certainement réfléchir à ce qui lui semble le plus urgent, ou à ce qu’il peut dévoiler sans aller se cacher dans un trou... ce qui arrive bien trop souvent dans ce pays. Je ne suis pas revenu depuis longtemps, mais même à Unys, le problème se pose souvent... l’angoisse de se confier au personnel médical. Il n’est donc pas rare de recevoir des info’ totalement à retardement... que ce soit des heures, des jours ou des semaines après le début des soins ou des visites. Parfois, ce n’est pas grand-chose, rien de très important, même si cela reste inconfortable pour la personne... Parfois, ce sont des renseignements qui peuvent changer un diagnostic.
Comment dire que je prends à cœur ces premiers entretiens ? Histoire de pas foirer la suite. Je sais que ça tranche avec mon comportement habituel

Je note sur le papier en même temps qu’il prend la parole. Okay... donc il a bien besoin d’aide pour son quotidien. Je barre déjà l’administration de piqûres, et indique que c’est du quotidien que je vais devoir me mêler. Cette histoire d’exercices de kinésithérapie me fait froncer des sourcils... Je vois de quoi il parle, même si ce n’est pas forcément ma spécialité mais... ce n’est pas dit clairement. J’ai l’impression qu’il ne les fait pas, ou pas assez. Je griffonne un point d’interrogation que j’entoure plusieurs fois à côté de cette info’. Il va falloir que je me renseigne... je sais comment manipuler les patients, mais des exercices pour personnes handicapées demandent... un peu plus de doigté. Je me concentre ensuite sur ce quotidien que j’imagine assez compliqué. La toilette et l’habillement ne m’étonne pas, la partie sur le logement... non plus. Le travail de Fleur et ses crises de stress et de nerfs régulier sur le sujet m’ont appris que dans ce pays, on se fout complètement des plus faibles ou ceux qui sont réellement dans le besoin. Révoltant, et je sens que je vais adorer l’idée de visiter son logement, tiens. Ça va m’être difficile de garder ma langue dans ma poche. J’avoue évidemment ce détail à la liste de recommandations et remarques qui s’allongent déjà.

C’est ce moment que le serveur a choisi pour revenir vers nous, le plateau chargé avec notre commande. Il dépose d’abord le verre de limonade en face de Louka, puis mon café avec les deux cupcakes qui me font franchement de l’œil. Je retire mon carnet de la table et le pose sur le côté alors de lui permettre de tout installer avant de le remercier, le sourire aux lèvres. Je me permets même un petit regard un peu mal placé quand il se retourne pour vaquer à ses autres occupations... c’est que le célibat’ me réussit difficilement en ce moment. C’est un léger gargouillis qui me tire de cette contemplation alors que je remarque que je ne suis pas le.a seul.e à zieuter sur mes cupcakes... sauf que si moi, je les regarde avec appétit –je sens déjà ma bouche se remplir de salive-, ça n’a pas l’air d’être le cas de Louka. Sa grimace dégoûtée m’arrache un sourire. Avant de m’attaque à ce petit-dej’ improvisé, je me replace plus confortablement sur mon siège. Je me décale légèrement sur le côté pour pouvoir croiser les jambes sans risquer de me ruiner les genoux ou de frapper le plateau de la table. Je place ensuite le stylo-bille en équilibre sur mon oreille et m’empare de la tasse fumante de café. J’y verse un peu de lait avant de porter le breuvage à mes lèvres. Je souffle sur la fumée, puis teste la température et finalement prend une grande gorgée. Ouh, un bon café bien chaud, c’est ce qui m’a manqué pour deal avec le boxon de ce matin. Louka reprend alors la parole, alors que j’avise le premier cupcake couvert d’un glaçage orange.

« Si ce n’est important pour mon boulot, alors non. Svenn ne m’a rien dit de particulier. Il m’a juste posé quelques questions sur mes qualifications et mes disponibilités. » J’effeuille délicatement la robe de papier de ma pâtisserie. J’hésite un moment... puis le mord à pleine dents. Le goût sucré me fait pousser un petit ‘hmm’ de plaisir. Ils sont bien au point sur celui à l’orange... il n’est pas trop acide, c’est parfait. Je mâche et avale avant de continuer, mon regard retournant son Louka. « Je veux dire... je vois. Ton fauteuil n’est pas exactement discret, encore moins ce modèle. Pour les détails, je préfère attendre que tu viennes m’en parler de toi-même, quand tu seras plus à l’aise. »

Oui, j’ai bien envie de savoir... mais de là à demander directement ? ça ne fait même pas trente minutes qu’on est attablé... Nan, faut pas déconner, j’ai encore un minimum de respect et de bon sens. Je me frotte doucement les mains pour les débarrasser des miettes de cupcake collantes et récupère le stylo un peu coincé dans mes cheveux.

« Voilà comment je vois les choses... de mon côté, mes créneaux horaires sont encore assez libres. Je viens de m’installer à Mésoé. Je peux m’occuper de ta kiné, ou ta toilette sans problème... T’as déjà eu un infirmier à domicile ? L’idée est que je m’intègre à ton quotidien, et pas l’inverse. Combien de jours par semaine tu aurais besoin de moi ? Plutôt le matin, le soir ? »

Toi, le cupcake, tu ne passeras pas les deux prochaines bouchées, c’est clair.
Louka Hosk
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Louka Hosk
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Mer 29 Avr - 22:13   



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Louka en est déjà à la moitié de sa limonade alors que Ashley porte à peine son café au lait à ses lèvres - et à le voir faire, il l’envie un peu. Il a toujours apprécié cette boisson chaude amère, breuvage presque vitale dans le Septrion. Lorsque les journées sont fraîches et que le bois peine à brûler dans l’âtre, il n’y a rien de mieux pour réchauffer des mains gelées qu’un bon mug de café brûlant. Louka a commencé très jeune à en consommer, à défaut du cacao qui n’a jamais trouvé grande grâce à ses yeux. Sa préférence va tout de même au thé, plus particulièrement ceux aux notes florales. S’il a longtemps consommé essentiellement du thé à la camomille, il a un jour - par erreur - consommé un thé à la rose. La barista a sûrement confondu sa commande avec une autre, et Louka ne s’en est rendu compte qu’une fois ses lèvres trempées dans le breuvage. Ce fut … une révélation. Jamais il n’aurait pensé tant apprécié un goût pareil, d’autant plus qu’il lui attribue des touches trop féminines pour plaire à un homme. Et pourtant, dès lors, il s’est mit à consommer que ça. Tous les matins, en se rendant à pied aux écuries de Iouri, il s’arrêtait au petit café à emporter pour commander son thé à la rose et le boire sur le chemin. Il n’en a pas rebut depuis son accident, cependant - sûrement que la nostalgique que risque de lui apporter ce breuvage l’effraie trop pour le moment. Boire du thé à la rose, c’est le ramener presque deux ans en arrière, lorsque tout allait bien pour lui. Ce qui n’est absolument plus le cas aujourd’hui.

Perdu dans ses pensées, son regard s’accroche à la rondelle de citron vert accrochée sur le rebord de son verre. La peau lisse du fruit acide caresse presque son nez tant son verre est énorme - sa paille se perd au milieu des glaçons et dépasse à peine de son contenant. Le café ne rigole pas sur la quantité en tout cas, Louka se demande même s’il sera capable de terminer son verre avant la fin de son entretien avec Ashley. Les bulles de la limonade pétillent sur sa langue alors qu’il éloigne son verre, le déposant devant lui et commençant à jouer distraitement avec sa paille, touillant les glaçons qui s’entrechoquent contre les parois transparentes. L’infirmier de son côté jette finalement son dévolu sur ses pâtisseries, attrapant l’un d’eux entre ses doigts délicats. Le regard de Louka se perd un instant sur la contemplation de ses gestes presque raffinées. Cela lui rappelle les enfants de bonnes familles de Belagora, éduqués depuis tout petits pour connaître les bonnes manières sur le bout des doigts. Louka se souvient de leur façon de lever le petit doigt lorsqu’ils buvaient une tasse de thé. Lui, il a toujours attrapé les siennes à deux doigts, sans la moindre élégance - ce n’est pas avec cela que l’on gagnait sa croûte à Isslot. Et ce n’est pas quelques années dans la capitale du Septrion qui a suffit pour en faire un parfait petit garçon de bonne famille.

Tout en effeuillant son cupcake, Ashley lui apprend que Svenn n’a fourni aucun détail le concernant. Et cela étonne bien Louka - depuis son accident, son petit-frère s’est toujours beaucoup impliqué, contrairement à leurs parents. D’ailleurs, c’est bien le seul que l’ex-jockey a prévenu lorsqu’il a quitté la maison de repos pour rejoindre Thacie. Svenn a bien essayé de le convaincre de le rejoindre dans le Septrion mais … Louka n’y voyait plus sa place. Et en retournant auprès de sa famille, c’était accepté d’être traité comme une pauvre petite chose incapable de faire quoi que ce soit. Ses parents l’ont laissé dans la maison de repos parce qu’ils ne s’estimaient pas capables de gérer son handicap au quotidien. Alors revenir auprès d’eux, il n’y a pas pire idée. Bref : d’un côté, Louka apprécie la démarche de Svenn. S’il ne lui a pas demandé son avis avant d’organiser ce rendez-vous, il a tout de même veillé à ce que Louka s’occupe du reste. Une occasion pour lui d’appréhender le rendez-vous à sa façon, en disant ce qu’il y a à dire, en taisant ce qu’il y a à taire. Et Ashley semble penser de la même façon : il préfère que ce soit Louka qui lui parle de tout ça, avec ses mots, ses ressentis … et surtout, lorsqu’il jugera que ce sera le bon moment. Une attitude qui plaît aussitôt à l’handicapé - Ashley n’est peut-être pas très ponctuel mais il a un bon esprit. Du moins, pour Louka.

Malgré sa dégustation visiblement très plaisante, l’infirmier reste très professionnel. L’ex-jockey l’écoute avec intérêt, cessant même de taquiner sa paille afin de lui attribuer toute l’attention qu’il mérite. Toute cette organisation, ça le dépasse un peu. A l’hôpital, il n’avait qu’à pousser le bouton de sa sonnette pour réclamer l’assistance d’une infirmière. Là … ce ne sera pas la même chose. Quand est-ce qu’il aura le plus besoin d’aide … ? Le matin, sûrement ? Pour la toilette du matin, la prise de médicaments, les exercices, l’habillage … bien sûr, le soir se répète sur un schéma plutôt similaire mais peut-il le réquisitionner le matin et le soir ? Louka ne sait pas vraiment comment fonctionnent les infirmiers à domicile. Il n’est sûrement pas le seul patient avec lequel Ashley va travailler et il suffit que quelqu’un d’autre nécessite les mêmes soins pour que cela pose problème, non ? Un peu dépassé par tout cela, Louka grimace, ses doigts se tortillant dans tous les sens. Si une partie de lui, fière, veut avoir l’air tout à fait à l’aise dans la conversation, l’autre, perdue, préfère que Ashley le guide dans la démarche. C’est finalement la deuxième partie qui gagne ce combat mental et Louka soupire avant de prendre la parole :

Je n’ai jamais eu d’infirmier à domicile. Je ne sais pas quelle plage horaire je peux réserver. Je suis habitué à l’hôpital et les infirmières constamment sur place, tous les jours, toutes les heures. D’autant plus que je-..

Louka n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’un bruit de fracas retentit sur sa gauche. L’instant d’après, Mu’Ye apparaît devant lui, l’air paniqué, crépitant comme un lampadaire sur le point de griller. En jetant un oeil au sol, Louka avise son holokit traînant sur les pavés. C’est bien ce qu’il pensait ! En faisant l’andouille dans l’appareil, le Motisma l’a fait tomber. Et il se permet de le regarder d’un air paniqué, en plus, le petit sagouin. Un soupir échappe à Louka, qui s’appuie sur son accoudoir droit afin de tendre la main vers son holokit … en vain. Il est trop loin de lui pour cela, il faut qu’il recule son fauteuil et se penche en avant, en espérant ne pas basculer. Après un regard sévère en direction du Motisma - qui pousse un petit cri navré - Louka joue de la manette de son fauteuil afin de reculer, dévier sur la droite et s’avancer à nouveau, tendant le bras en direction de son appareil tout en s’accrochant fermement à son accoudoir.

Sérieux Mu, tu abuses ! Je t’avais dit de rester sage !

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Dim 3 Mai - 14:43   
Je crois que j’ai un peu réussi à rattraper ma bourde avec mon retard ? Je sais pas trop, mais j’ai cette impression que Louka est un toooout petit plus détendu qu’avant ? Peut-être qu’une impression, à le voir jouer avec sa paille, ou à le voir lorgner sur sa rondelle de citron. C’est déjà ça de gagner, parce que dans une relation patient-infirmier, la confiance est de mise. Puisqu’il semble avoir besoin de moi, il va falloir qu’il me fasse confiance et vice-versa. Moi aussi je vais devoir apprendre à me fier à ce qu’il dit. De base, je ne suis pas forcément compliqué avec ça. Je pars du principe que mes patients n’ont pas grand-chose à me cacher ou à gagner à me cacher des détails, plutôt. Qu’on me traite de naïf.ve, je m’en tape complètement. Si je me mettais à douter de tout et de tout le monde chez qui je mets les pieds, je ne suis pas prêt.e à ressortir de chez moi. ça, c’est pour le professionnel. Après tout, c’est pour ça que je suis là, pour le boulot. J’ai beau me montrer amical.e, ouvert.e ou avenant.e avec mes patients, je sais encore où tirer la ligne... Ou plutôt que j’ai appris à tirer cette ligne, sous les conseils de mes prof’ et des autres infirmiers et infirmières que j’ai pu rencontrer en stage. Ils racontent ces histoires horrifiantes où ils se rapprochent de patients en phase terminale, mai qu’après, ils ne peuvent même pas mettre un pied aux funérailles, ou alors ils sont prévenus des semaines ou des mois plus tard. Ils racontent les fois où l’un ou l’autre patient a abusé du système, quitte à appeler au milieu de la nuit, soit disant au bord de la mort mais... ouais ses chats avaient besoin d’une nouvelle litière. A deux heures du matin. Du coup, t’essaies d’esquiver un truc pareil, parce que personne n’a envie de se ramener à deux heures du matin chez quelqu’un pour changer une litière mais... je crois que je vais avoir du mal à tenir. Okay, j’ai dû mal à la tenir. Je ne suis pas forcément à me plier en quatre pour les autres, mais j’ai envie d’instaurer un système assez flexible. De m’adapter à leur vie et pas l’inverse. Après tout, je suis seul.e, célibataire –et ça va le rester, c’est clair-, sans enfant –heureusement-, du coup, c’est ça, où rentrer dans une maison désespérément vide et silencieuse.
Je me demande bien quel type d’horaire a Louka. Est-ce qu’il... travaille ? Oh, rien à voir avec sa capacité à travailler, mais connaissant Salva, et son non-programme d’introduction des personnes handicapées dans le monde du travail, ça ne doit pas être évident pour lui. Je sais qu’il habite seul. Il doit louer, et même si je le trouve affreusement fin –difficile à dire quand on est assis, mais les bras ne mentent pas-, il a réussi à survivre jusqu’ici ? A quoi je pense, sérieux, c’est du n’importe quoi. Reconcentre-toi, Ashley, parce que ce n’est pas en le scrutant que tu vas avoir tes réponses. Qu’est-ce que tu peux en avoir à foutre, exactement ? Pour l’instant, ce n’est pas le plus important. Et ça ne va pas l’aider à réfléchir à son horaire non plus. En attendant sa réponse, je reporte mon attention sur ma tasse de café encore fumante. Voilà, ça, j’en ai bien besoin après le carnage de ce matin. J’en saisi l’anse délicatement –ah, les sales habitudes de mon école de bourge- et porte le breuvage à mes lèvres. J’ai un léger mouvement de recul parce que... arf, c’est encore bien chaud et mon palais va s’en souvenir pendant quelques heures c’est clair. Je souffle doucement sur la fumée, espérant ne pas avoir été trop con.ne pour le coup, avant de tester une seconde fois. Yep, toujours brulant, mais il est trop tard pour stopper l’opération « prendre deux grandes gorgées de café ». Histoire de tromper cette sensation entre l’agréable –le bon goût du café- et le désagréable –c’est chauuuuud-, après avoir reposé ma tasse, je m’occupe de rompre un morceau de cupcake orange. Peut-être qu’en mangeant un peu, ça va calmer cette sensation... ?
Quand Louka reprend la parole –alors que je nettoie un peu le carnage de miettes du bout de l’index-, je relève mon regard vers lui. Okay, je comprends son hésitation maintenant. Quand on n’est pas dans le mouvement, c’est pas forcément facile de se rendre compte de ce qu’on peut demander ou de ce dont on a besoin. Je porte le morceau de gâteau à mes lèvres quand un bruit soudain le coupe en pleine phrase et me fait légèrement sursauter. Oh f*ck, de justesse j’enfourne la pâtisserie avant de la laisser tomber. Qu’est-ce que c’était que ça ?! Un petit pokemon rouge, crépitant, fait son apparition. Est-ce son pokemon ? Il sort d’où... ? J’avise l’holokit qui s’est écrasé face contre terre, puis reconnait enfin l’espèce qui vient d’apparaitre. Ce ne serait pas un motisma ? Ce n’est pas très courant dans le coin, pas vraiment plus que Roselia ou Malamandre.... Je suis mal placé.e pour juger. Je porte délicatement ma main à mes lèvres pour masquer mon sourire et mon petit rire amusé. Okay, donc, ce petit bonhomme s’est mis à squatter son holokit et l’a fait bug’ assez pour qu’il saute de la table jusqu’au sol ? Louka a l’air moins amusé que moi, c’est clair, et il réprimande le petit électrique qui semble bien désolé de sa bêtise. Ah... si seulement mes pokemon pouvaient être aussi... raisonnables ? Jamais j’entendrai cette peste de Stella s’excuser sincèrement. Et César a l’air d’avoir un vrai caractère de férosinge... les larmes en plus.

Pendant quelques instants, j’évalue la scène... cette fois-ci bien par morbide curiosité. Je me demande juste s’il peut ramasser seul son portable, ou s’il possède un bras articulé ou une pince quelconque pour l’aider. La réponse est, pour chaque question, un grand non. Non, il galère beaucoup, et non, il n’a pas l’air d’avoir d’accessoire pour l’aider. Okay, ne fais pas ta connasse et va l’aider. Je glisse de ma chaise et m’accroupis sur le sol. Je contourne un peu la table et étend mon bras pour récupérer l’objet. Je l’avise un instant, mais je ne remarque pas de craqures ou de fêlures... coup de bol ? Vu le prix de ces appareils, ils peuvent bien être solide tiens. Même si j’ai déjà vu certain modèle littéralement se fendre après être tombé de quelques centimètres. Peut-être que le motisma a ralenti un peu sa chute, j’en sais rien. Son appareil toujours en main, je me réinstalle. C’est un modèle plutôt récent et pas de l’entrée de gamme... je crois que je n’ai pas grand-chose à m’en faire pour mon salaire.

« Heh, je suis pas le seul à qui ses pokemon font des misères, on dirait. » Oh ? Il est déverrouillé ? Par-fait... à moi les secrets et les sexto... Nan, quand même pas. Je pianote quand même rapidement mon numéro dans la partie ‘contact’ et l’y enregistre avec mon nom... encadré de quelques emoji. Parce que juste « Infirmier Li », c’est chiant. Alors que «  golden heart Ashley Li  golden heart  », c’est tout de suite beaucoup mieux. Une fois que c’est fait, je le lui tend pour qu’il le récupère. « Je t’ai donné mon numéro, tu n’auras qu’à m’envoyer un message plus tard pour que je récup’ le tien. Avec ton adresse, aussi »

J’avale mon dernier morceau de cupcake orange, plutôt content.e de moi. Okay, c’est comme ça que je donne mon numéro quand je vais dans les bars généralement, mais ça fonctionne assez bien... et je n’ai pas ajouté... d’autres commentaires moins pro’, alors, de mon point de vue, ça passe.

« Je te propose qu’on fasse un test. Je vais te faire un horaire pour le reste de la semaine où je vais varier les heures à laquelle je viens, en me concentrant plutôt sur le matin, puisque ça va être là le plus gros du boulot. On avisera après ce que tu préfères, et si je dois aussi venir le soir. Tu n’auras qu’à me prévenir par message si ça coince avec ton horaire... » Et j’appuis, par reflexe, la fin de ma phrase. « De jours, comme de nuit »

Oh, gheez, stop, stop, stop, Ashley, il va se poser les mauvaises questions là... Ah oui ! c’est vrai ! Je le pense sincèrement. Très franchement, je ne pense même pas à quelques sous-entendus que ce soit, je suis vacciné pour un petit moment. Et jamais avec les patients, non, non, je suis pas hyper pro’, mais j’ai vu assez de soap-opera avec Stella et Jun pour savoir qu’on ne mélange pas affaire de fesses et affaire pro’. Délicatement, je commence à effeuiller le second cupcake, sans vraiment le lâcher du regard.

« Si c’est pas indiscret... » dit-iel après avoir failli fouiller son portable. Ha. « t’as pas trop l’air du coin. Tu viens d’où ? »

Son nom est très connoté d’une certaine région-dont-je-tairai-le-nom, mais je peux me tromper. Puis moi-même, je ne porte pas le bon nom, puisque j’ai celui de mes grands-parents... raisons personnelles.
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Jeu 7 Mai - 2:28   



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Mu n’en rate définitivement jamais une. Il promet toujours de se tenir à carreau mais termine forcément par faire des bêtises … Louka sait qu’il est encore jeune, mais quand même ! Il appréciait qu’il arrête d’investir son holokit si c’est pour y faire que des bêtises. Ce n’est pas la première fois qu’il le fait tomber et le garçon s’étonne qu’il ne lui ait pas encore cassé. Certes son appareil a toutes les protections nécessaires mais même cela ne suffit pas à toujours le protéger d’un Motisma joueur. Et quand ce n’est pas ça, il change son fond d’écran, envoie des messages sans queue ni tête ou ouvres des sites internet étranges. Une fois, Louka a récupéré son holokit sur une page traitant des différentes cultures de baie oran à travers le monde … franchement, ce n’est pas lui qui ferait une recherche de ce genre. Et si Mu continue de faire des bêtises, il va finir par lui griller des circuits et rendre son holokit inutilisable. Ce n’est pas que Louka manque de moyen pour s’en racheter un mais … celui-ci est plutôt récent, ce serait dommage d’en racheter un si rapidement. Maintenant en tout cas, il est certain que le Motisma aura interdiction de s’y fourrer à nouveau, du moins pas tant qu’il n’aura pas un peu grandi. S’il est incapable de se contrôler, il vaut mieux le tenir éloigné du holokit jusqu’à ce que cela change. Pour le bien de l’appareil comme du sien … parce qu’il se pourrait se blesser à faire de faire l’idiot !

Fortement agrippé à son accoudoir, Louka se penche, se penche … en vain. L’appareil est hors de portée, et il ne veut pas se taper mille manoeuvres avec son fauteuil pour le récupérer. Un soupir agacé lui échappe, alors qu’il se rappelle de la fameuse pince que Svenn lui a offert lors de son séjour au centre de rééducation. Puisque Louka ne cessait de faire tomber ses affaires et qu’il ne parvenait jamais à les ramasser par lui-même, son petit-frère a investi dans un bras télescopique en plastique pour lui épargner de se pencher et de galérer. Néanmoins, Louka a toujours refusé de s’en servir, trop fier pour cela. S’il l’a emmené avec lui à Thacie, il n’a pas quitté son placard d’entrée depuis qu’il l’a entreposé. En général, s’il lâche quelque chose chez lui, Vesta lui vient en renfort mais il est vrai qu’en pleine rue … ce n’est pas Mu qui va l’aider, loin de là. Ce dernier préfère lorgner sur les lampadaires, désireux de faire griller toutes les ampoules des lampadaires ou d’envahir les radios posés sur les bords des fenêtres. Un vrai petit diablotin ce Mu’Ye, qui ne rate pas une occasion de faire des bêtises. D’ailleurs, il va falloir que Louka le surveille, puisqu’il risque de lui faire faux-bond à tout moment … dès qu’il aura récupéré son holokit, c’est direction la Pokéball !

Finalement, une paire de basket en toile rose apparaît sous ses yeux et l’instant d’après, une main attrape son holokit. Louka soupire une énième fois en se redressant, avisant Ashley qui se rassoit à sa place, son appareil entre les doigts. Il rêve où il se permet de naviguer dessus sans sa permission ? L’ex-jockey n’a absolument rien à cacher mais quand même … ce n’est pas quelque chose qui se fait. Quelque peu agacé, il joue nerveusement de ses roues pour se repositionner devant son verre, se hâtant d’attraper la Pokéball de Mu’Ye pour l’y rappeler illico presto. Le Motisma essaie bien d’y échapper mais il est venu happé par le faisceau rouge. Il a beau contrôler les appareils électriques, les Pokéball sont conçues pour lui résister alors aucune chance de s’en échapper. Ca lui apprendra à ne pas se tenir tranquille lorsque Louka le lui demande ! Le septrionnien a beau beaucoup apprécié son Pokémon, il faut bien avouer qu’il est une vraie plaie, par moment. Vivement qu’il grandisse et prenne un peu de plomb dans la cervelle, parce que Louka est sincèrement fatigué de ses sottises. Elever un bébé Pokémon, ce n’est vraiment pas une mince affaire…!

Sous le regard désabusé de Louka, Ashley pianote sur son écran avant de lui restituer son bien. Quelque peu étonné, l’ex-jockey regarde ce qu’il a bien pu y faire, mais l’infirmier chasse déjà ses doutes : il a enregistré son numéro dans ses contacts. Ah, c’est comme ça que ça se passe, alors ? Louka ne l’a pas encore engagé, mais c’est comme si l’affaire était déjà pliée pour Ashley. Il lui demande d’ailleurs de lui envoyer un message sous peu afin de lui envoyer son numéro et son adresse. Booon … de toute évidence, il s’est embauché tout seul ? Louka ne sait pas vraiment quoi penser d’une telle attitude. C’est à des années lumières de tout ce qu’il n’a jamais connu. Et ça a le don de beaucoup le dérouter. Il ne saurait dire qu’il apprécie ou déteste cette personnalité qui diffère tant de la sienne - et de celle du Septrion tout entier. Dans le Nord, jamais un … “entretien” ne se serait passé de cette façon, c’est une certitude. Est-ce l’air de Thacie qui rend les gens si … guillerets ? Il ne saurait le dire mais c’est très déroutant pour lui. Il pensait tomber sur un petit infirmier coincé et peu loquace, mais il est bien loin du compte … à des années lumières, même ! Ashley n’est absolument pas le profil qu’il attendait, ça lui change vraiment des infirmiers qu’il a pu côtoyer lors de son séjour à l’hôpital. Et d’un côté … c’est peut-être mieux comme ça. Moins il retrouve les sensations de l’hôpital et mieux ce sera.

Je te propose qu’on fasse un test. Je vais te faire un horaire pour le reste de la semaine où je vais varier les heures à laquelle je viens, en me concentrant plutôt sur le matin, puisque ça va être là le plus gros du boulot. On avisera après ce que tu préfères, et si je dois aussi venir le soir. Tu n’auras qu’à me prévenir par message si ça coince avec ton horaire... De jours, comme de nuit.

S’il appuie un peu trop sur la dernière phrase, Louka essaie de se convaincre qu’il se fait des idées. Déjà, parce que cela ne serait absolument pas professionnel mais surtout parce qu’ils sont deux hommes. Or, ce n’est pas quelque chose qui se fait entre deux personnes du même sexe. Ce n’est pas dans l’ordre naturel des choses, tout simplement. Et tous ceux qui prônent leur déviance en clamant la diversité de l’amour ne sont que des idiots refoulés par les femmes, ou des mégères mal baisées. L’ex-jockey veut bien accepter beaucoup de chose, mais ça … jamais. C’est une honte, un péché. Pour passer son trouble, il prend une énième gorgée de limonade - Ashley lui s’attaque à son deuxième cupcake, et Louka se demande comment son corps peut tolérer autant de sucre. Sa propre boisson commence petit à petit à l’écoeurer, mais il fait si chaud que c’est bien tout ce qui est en mesure de le rafraîchir un peu. Il faut dire qu’avec son pull et son pantalon, il étouffe sous le soleil de Mésoé. Néanmoins, pour un natif du Septrion, ce n’est pas naturel de porter peu de vêtements … et Louka doute s’y faire un jour.

Enfin, revenons sur la conversation. L’ex-jockey n’a pas le temps de valider le plan d’action d’Ashley que ce dernier reprend la parole, lui demandant simplement d’où il vient. Louka arque un sourcil : sérieux ? Ca ne se voit pas à son teint blafard et son accent qui roule un peu trop les r ? Louka a pourtant tout du septrionnien, de la tête aux pieds. Il lui manque que la chevelure blonde pour être l’exemple parfait, mais il est le seul de sa fratrie à avoir prit les cheveux ébènes de leur père. Relâchant la paille, il dépose son verre sur la table et hausse les épaules :

Du Septrion. Isslot, plus précisément. J’ai vécu quelques années à Belagora aussi. Ca ne fait que quelques semaines que je suis sur Thacie.

Mais Louka ne désire pas s’étendre davantage sur le sujet. Tout ce qui lui rappelle son Nord chéri lui rappelle également Stardust, et la blessure est encore vive. Il aimerait tant la revoir à nouveau, être en mesure de lui dire au revoir avant qu’elle ne s’en aille … Tout est allé si vite que, parfois, Louka entretient l’espoir de la revoir un jour, trottant jusqu’à lui en agitant sa magnifique crinière violette et rose. S’il sait que sa jument possède une sépulture, il n’a jamais eu la force - et l’occasion - de s’y rendre. Peut-être une peur de réaliser sa mort pour de bon ? Pourtant, il serait plus que nécessaire de faire son deuil … cela va bientôt faire deux ans que la Galopa de Galar est décédée. Mais pour Louka, la pilule est trop difficile à avaler. Il a beau savoir qu’il ne la reverra plus jamais, il entretient cet espoir vain, ce dénie si douloureux. Ses yeux piquent un instant, mais il se hâte de se débarrasser de cette désagréable sensation en papillonnant des paupières plusieurs fois d’affilées, refoulant ses larmes au plus profond de lui-même.

Vite, revenir sur le sujet de base avant qu’ils ne s’engagent sur une pente raide. Louka n’a pas prêt pour ça : c’est trop vif, trop douloureux. Et surtout, il risquerait de s’effondrer à tout moment.

Vous- euh, tu agis comme si je t’avais déjà embauché. Pour le moment je n’ai pas encore pris ma décision. Si je paie tes services, j’exige une ponctualité irréprochable et une tenue vestimentaire correcte. D’ailleurs concernant le salaire, comment ça se passe ? Espèce, chèque ? En fin de mois, en début ?

Des questions précises et techniques, dans le seul but de revenir sur quelque chose de plus professionnel. Faire copain-copain avec son infirmier ne serait pas une bonne idée. Louka a trop en tête un résident du centr qui est tombé amoureux de sa kinésithérapeute, et qui a fait une profonde dépression en apprenant son mariage prochain. Il faut garder une distance soignant-patient et s’assurer de ne jamais franchir la limite. Jamais devenir ami avec le personnel médical. C’est le meilleur moyen pour souffrir, d’un côté comme de l’autre.

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Jeu 14 Mai - 20:18   
J’ai une sale habitude. C’est difficile de s’en défaire, surtout après avoir passé des années à l’exploiter à son plein potentiel. C’est une habitude relativement récente, si on considère mon âge, mais c’en est une qui ferait sortir les yeux des orbites de Victor et Fleur. Quelle sale, honteuse, horrible habitude, si loin, tellement loin de cette si prestigieuse éducation à laquelle ils m’ont obligé de participer... Je ne vais pas le cacher, j’adore flirter, même quand ça s’y prête pas. Mais plus que flirter, parce que malgré les apparences je ne suis pas si facile que ça, c’est surtout jouer avec mon interlocuteur qui m’intéresse. Alors c’est une sale habitude, mais qui en gros me fait bien marrer. Si ça fait de moi une vraie saloperie, alors Vas-y, j’assume ma connerie jusqu’au bout. Je n’y peux rien, c’est presque viscéral, mais j’adore observer le train de pensées des gens. Quand ils passent du « J’ai bien entendu ? Nah, ça doit être une erreur » à « Deux fois... ? » et finalement à « Mais qu’est-ce que c’est que ce type ? ». Point bonus si la personne prend offense et se lève pour m’en foutre une. Pas que j’aime me faire tabasser, j’en ai l’expérience, et elle n’est pas plaisante, mais disons que j’aime servir de poil à gratter, juste pour faire chier. Pourquoi ? Parce que je peux. Parce que ce pays est trop coincé du cul et préfèrera 80% du temps se la jouer offensé plutôt que d’avouer ce qu’ils pensent vraiment.
J’préfère qu’on me crache à la gueule de la bile, plutôt qu’être poignardé dans le dos. Au moins dans le premier cas, je sais ce qui m’arrive et comment me défendre. Dans le second, j’ai fini à l’hosto’ et je ne le recommande à personne.

Alors oui, mes sous-entendus qui flirtent avec l’indécence, je les pense. Et je peux même te les redire avec un clin d’œil suggestif... parce que le reste de la phrase, c’est ton esprit de pervers qui l’a finie, pas moi.
D’ailleurs... je sens que je vais beaucoup m’amuser. Parce que rien de tel que d’apprendre les origines de ce cher Louka pour réveiller la saloperie qui dort en moi. Il n’y a pas plus grand pervers refoulé que ces coincés de cette région-que-j’ai-banni-de-mon-vocabulaire. La preuve ? J’en viens, et je suis un pervers et une pédale qui s’habille en meuf la moitié du temps. La différence ? J’ai fait une cure dans un pays un minimum censé pour me libérer la tête. Je ne suis pas à dire que tout le monde qui en est originaire possède les mêmes « déviances » que moi... mais je me le tatouerai bien sur le cul juste pour faire chier un maximum de personnes. J’ai un petit sourire en coin qui me prend...et ça n’augure rien de bon, et certainement rien de très professionnel. Oh well, je suis prêt.e à courir le risque.

« Hm, je pense que j’l’avais deviné juste avec ce pull sous plus vingt degré. Mais je sais quoi faire en cas d’isolation, t’inquiète »

Mes soupçons sont confirmés... devrai-je dire que j’ai passé une bonne partie de ma vie dans cette bonne vieille Belagora ? Ou plutôt le garder pour moi, le laisser s’imaginer et remplir les blancs tout seul, pour mieux tout faire péter en discutant innocemment des nouvelles installations des sources chaudes de la capitale ? Je crois que j’ai déjà choisi, et que Stella adorerait ce plan. Elle a dû déteindre sur moi, cette diablesse. Fort heureusement pour mon contrat d’embauche, Louka recadre le sujet. Ou alors, il n’a guère envie de s’étendre sur le sujet de la région maudite, et franchement, ça m’arrange. C’est plutôt cocasse, mais je suppose qu’il a ses raisons pour venir s’enterrer sur une île si loin des sommets enneigés. Le tout en étant cloué dans un fauteuil, et pas vraiment bien équipé pour. Heh, ça ne me regarde pas. J’en saurai plus à l’avenir... ou pas, ça ne dépend pas vraiment de moi. Visiblement, ce gentil jeune homme n’a pas l’air d’avoir perdu une goutte de l’hydromel à l’acide qu’on te verse dans la gorge là-bas. Juste... cette petite sensation, ces petits détails... et cette manie d’impliquer que forcément je vais me ramener en retard et complètement à poils quand je viendrai m’occuper de lui. Juste pour ce commentaire, je devrai le faire, mais j’ai moyen envie d’avoir les flics aux trousses... surtout que l’excuse « J’ai mal pris son commentaire sur mon éthique du travail » risque de pas trop passer face à un juge. Heh, au moins, il a laissé tomber le vouvoiement, c’est un début. Parlons finance hein ? C’est le nerf de la guerre après tout... mais je préfère m’enfourner un gros morceau de cupcake dans le bec que de sauter sur l’occasion de faire mon beurre sur son dos... ou sur ses roues. Un peu de café pour faire descendre tout ça et je verrouille mon regard dans le sien.

« J’accepte les espèces ou les chèques, de préférence en fin de mois ... et aussi les paiements en nature » J’attends quelques instants avant de rectifier et de préciser. « ... J’adore les cookies maisons, si t’as une bonne recette, je suis preneur. »

S’il ne s’étrangle pas avec celle-là, c’est que je suis toujours en train de m’échauffer. Je termine mon second cupcake, et m’essuie le coin de la bouche avec mon pouce, histoire d’effacer ce glaçage. Délicieux glaçage, je reviendrai, tiens.

« Concernant mes tarifs, je suis la grille tarifaire émise par les mutualités. Compte tenu des soins demandés, je dirai que ça tournerai autour des onze pokédollars par jour, je te ferai un décompte par écrit. Ça comprend évidemment le sourire, l’arrivée à l’heure et les fringues que je porterai. Je demande un supplément pour le topless »

Le tout ponctué d’un large sourire alors que je prends ma tasse de café à deux mains pour la porter à mes lèvres. Je me demande si c’est légal de s’amuser à faire des soins infirmiers sexy... je suis presque sûr.e que c’est de la prostitution à ce niveau. Hey, on me paie déjà pour avoir mon temps, alors, ça revient vaguement au même de mon point de vue. La différence est que je ne suis pas près de m’occuper de son petit asticot.

« Quant à savoir si tu vas m’embaucher ou pas... Si ton frère est tombé sur moi alors que je viens de m’installer, c’est que mes collègues doivent être plus que full. On n’est pas beaucoup sur l’île ... alors désolé, mais je pense que tu risques d’être coincé avec moi. » Je termine ma tasse de café et la repose tranquillement sur la soucoupe. « Je connais mon boulot... mais si t’es pas rassuré, on peut faire un test. Demain, je te décompte pas et tu auras tout le loisir de vérifier mes compétences. Si ça te convient pas, je dégage »
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Dim 17 Mai - 20:20   



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Parler du Septrion, c’est aussi douloureux qu’appuyer sur un bleu. Tout le monde sait que cela fait mal mais … chacun ressent ce besoin de tester, de s’assurer de la douleur, comme pour vérifier si elle est encore vive ou si, au contraire, elle a enfin fini par disparaître. Et dans le cas de Louka, c’est encore lancinant. Et peu importe la pommade que l’on peut essayer de lui passer, ça ne changera rien. Son coeur se serre et ses yeux le piquent dès qu’il pense à la neige tombant silencieusement sur Isslot ou à ce temps où il dominant la piste de course. Ce temps où, en pleine possession de ses moyens, en pleine possession de son corps, il pouvait se tenir sur ses deux jambes et courir sans jamais penser qu’un jour, une chose si banale pouvait lui être volé. Il a suffi de rien … un accident sur le champ de course, et voilà que deux vies volent en éclat. Une pour l’éternité, l’autre en sursis - parfois, Louka se dit qu’il aurait préféré mourir une bonne fois pour toute … ça aurait été tellement moins douloureux. Il n’aurait pas eu à supporter l’hôpital, à supporter la rééducation, à supporter les regards remplis de pitié … pas eu à devoir se retrouver là, sur la terrasse d’un café, à négocier les services d’un infirmier à domicile. Une personne à qui il va devoir confier ses problèmes, ses douleurs … son quotidien. Une intrusion de plus dans sa vie privée, un pas de moins vers son indépendance. Et un coup d’épée de plus dans sa fierté.

Le regard dans le vague, Louka tire un peu sur le col de son pull. Forcément, qui d’autre qu’un type du Nord n’aurait que des cotons ouatés dans sa garde-robe ? Des tshirt, le garçon n’en a que très très peu et encore, il ne les met jamais. Il ne se sent pas à l’aise là-dedans : trop exposé, presque nu. Même lorsque le temps était plus clément dans le nord, l’ex-jockey portait des pulls fins à manches longues. En fait, la seule idée de ne pas pouvoir couvrir ses avant-bras lui paraît tout à fait inconfortable. Il aime avoir du tissu jusqu’au poignet - et si possible engloutissant un peu sa main. C’est ainsi qu’il se sent à l’aise. Quant aux bas, c’est la même bataille : pas de short, pas de bermuda. Des jambes longues, qui couvrent ses chevilles. Et il est encore plus hors de question pour lui de dévoiler ses genoux depuis son accident : ses jambes minces, dépourvues de graisse et de muscle, le dégoûte profondément. Ses exercices de kinésithérapie sont censées redonner forme à tout cela, avant qu’il retrouve une certaine motricité … mais les réaliser tout seul, ça n’a absolument rien de motivant. Louka ne constate aucune amélioration, il n’est pas assez connaisseur pour se rendre compte de ce genre de chose. Peut-être devrait-il mesurer son tour de cuisse et de mollet de temps en temps pour s’en rendre compte …? Non - s’il ne constate aucune évolution, ce sera encore plus démotivant.

Ashley n’insiste pas sur le sujet et bascule avec plus sur la question financière. Bien, Louka préfère largement ça, même si parler argent n’est vraiment pas son truc. Ses parents lui ont appris sa valeur lorsqu’il était plus jeune, mais il a aucune idée des tarifs en place pour un infirmier à domicile. Doit-il suivre un grille de référence ou est-il libre de fixer lui-même ses prix ? Bon, en soi, ce n’est pas l’argent qui lui manque. Les courses, ça paie - d’autant qu’il a eu énormément de sponsors pendant sa carrière. Il pourrait d’ailleurs ne même pas travailler, s’il le voulait, et il s’en porterait très bien. Pour autant, rester inactif le rendrait fou alors il se complait dans sa situation de Taxi Volant. D’autant que cela permet à Asès de se balader et pour un grand oiseau tel que lui, il n’y a pas mieux que de longs vols ! Et surtout, en sa qualité d’indépendant, il a le loisir de choisir lui-même ses horaires. S’il veut commencer plus tard, rentrer plus tôt ou même ne pas y aller … rien ne l’y oblige. Et c’est bien pour ce confort que Louka a fait ce choix de travail : il récolte un peu d’argent, se sent utile et peut se reposer lorsque son corps le lui réclame. Puisqu’il peut se le permettre … il aurait tord de s’en priver, n’est-ce pas ? Or donc, se payer un infirmier à domicile, c’est à sa portée. Ce n’est malgré tout pas une excuse pour ne pas se renseigner.

De nouveau, Louka prend une gorgée de limonade - il a l’impression que sa gorge ne fait que s’assécher à mesure qu’ils discutent. Et il manque de s’étouffer à la mention d’un paiement en nature. Le garçon a beau venir d’un Nord très pudique et gouverné par les tabous, il n’est pas né de la dernière pluie et comprend parfaitement ce que cela signifie. Et Ash a beau lui parler de cookies, Louka fait peser sur lui un regard soupçonneux. A quoi joue-t-il au juste ? Ne prend-t-il donc pas leur entretien au sérieux ? Se pense-t-il si indispensable qu’il peut se permettre de dire et faire n’importe quoi sans craindre pour son embauche ? Agacé, Louka mord dans sa paille. Quoi ? Ashley est une tarlouze ? Faut dire que ça ne serait pas étonnant, avec ses cheveux roses et ses sous-entendus dégoûtants. Il n’y a bien que les gays pour parler aussi effrontément, comme si le monde leur appartenait. Voilà qui risque - plus que les fringues et le retard - de mettre son embauche en péril. Louka ne voudrait pas qu’un homosexuel s’occupe de sa toilette intime, qui sait où ses mains sales échoueraient ? D’autant qu’il se sait en position de faiblesse : une victime parfaite, incapable de se débattre. Une colère sans fondement gonfle en lui : si jamais il ose lui faire quoi que ce soit, il le paiera. Louka est handicapé, mais pas idiot. Il connaît les lois, il connaît ses droits - et surtout, l’intolérance de Salva vis-à-vis des pédés. Quoi qu’il advienne, il obtiendra gain de cause.

Sans transition aucune, Ashley lui apprend qu’il suit la grille tarifaire des mutualités .. quoi que ça veuille dire. Tout ce charabia, c’est trop pour Louka. Mais au moins, il lui confirme qu’il ne choisit pas lui-même ses tarifs et qu’il se fie à quelque chose de décidé par des autorités compétentes. Onze pokédollars par jour ? Hm, ça lui paraît plutôt correct. Si tant est qu’il vienne bien tous les jours, le total sera d’à peu près cent-trois cinquante pokédollars par moi. Pas de quoi casser trois pattes à un Couaneton. La mention du topless le fait grimacer - il insiste, en plus. Le pire, c’est qu’il semble plutôt fier de lui, parce qu’il sourit avant de siroter un peu son café. Franchement, quel type déplaisant. Néanmoins, il n’a pas tort sur un point … si Svenn a jeté son dévolu sur un type fraîchement installé, c’est très certainement parce qu’il n’a pas trouvé mieux. Connaissant son petit-frère, il n’a pas relevé le premier numéro trouvé il ne sait où. Il a fait des recherches, il a cherché les meilleurs candidats. Un soupir lui échappe : en effet, s’il désire les services d’un infirmier, il n’aura pas le choix. Mais … là est la nuance. Désire-t-il un infirmier ? S’il n’a pas fait les démarches lui-même, ce n’est pas pour rien. Cependant … s’il refuse cette journée d’essai proposée par Ashley, Louka sait que Svenn lui tombera dessus. Et ça, ça l’ennuie d’avance. Son frère est le seul qui semble s’inquiéter de son sort … peut-il vraiment nier ses efforts et ses bonnes attentions ?

Nerveusement, Louka se masse l’arête du nez. Que faire, que faire. Accepter ? Refuser ? S’en aller sans se retourner ? Les yeux du garçon tombent sur son holokit. Il n’a même pas été capable de le ramasser lorsque Mu’Ye l’a fait tomber. Parce qu’il ne peut pas se lever et se baisser normalement, comme le commun des mortels. Il pense également à sa toilette, qui représente un véritable combat chaque jour. Ou même cuisiner sa nourriture. Distraitement, Louka se mordille la lèvre inférieure. Il n’a pas le choix. Il a besoin d’aide - pas pour tout, mais pour quelques nécessités qui comptent. Se laver, s’habiller … s’exercer. Ses mains viennent frotter ses genoux sans qu’il ne s’en rende compte. Ah, qu’est-ce qu’il aimerait marcher … Remonter la rue menant à son appartement par la force de ses jambes, libéré de ce fauteuil roulant qui lui pourrie la vie. 

Faisons une journée d’essaie. Au moins, nous serons fixés. Demain, sept heure ? Je suis matinal, j’exerce en tant que Taxi Volant et les courses du matin sont souvent les plus agréables.

Tôt le matin, il fait plus frais. Il s’agit d’une température qui convient bien mieux à un petit gars du Nord comme lui. Bien sûr, ce n’est rien de comparable avec le Septrion mais … c’est toujours mieux que rien. Et souvent, les clients sont beaucoup plus agréables - sûrement parce qu’ils sont encore endormis, et qu’ils n’ont pas le courage de se plaindre. Bien sûr, il y a toujours ceux qui se lèvent du pied gauche mais la plupart du temps, Louka les laisse grommeler et fait son travail en les ignorant. Tout ce qu’il attend d’eux, ce sont les billets qu’ils lui glissent ensuite. Louka ne fait pas dans le social, loin de là. Son but n’est pas vraiment de se faire des amis, par ici. Il n’a besoin de personne, de toute façon. Le seul ami qu’il ait jamais eu ne lui a jamais rendu visite à l’hôpital, ne lui a jamais envoyé le moindre message … Amir semblait pourtant beaucoup l’apprécier. Comme quoi, personne ne désire s’embarrasser d’un boulet tel que lui. Pas même en amitié. Pas même sa propre famille.

Louka termine son fond de limonade malgré sa gorge nouée. Il n’a qu’une envie : rentrer chez lui, et se vider l’esprit en lisant ou en visionnant un programme télévisé stupide.

Nous en avons fini ? Ou tu as d’autres propositions dégoûtantes à me faire ?

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Ashley Li
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Ashley Li
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Mer 20 Mai - 16:31   
Ooh, je vais m’amuser. Je vais diablement bien m’amuser. J’ai beau avoir proposé cette journée de test, je suis pratiquement sûr.e que je ne serai embauché.e. Et j’en ai strictement rien à foutre. Okay, ce n’est pas terrible si je veux me construire une patientèle, et éventuellement, je vais avoir besoin d’argent pour survivre dans ce coin de l’île mais... en fait je m’en fous. Parce que dès le moment où j’ai su qu’il venait de là-bas, j’ai su que ça coincerait entre lui et moi. La question ne se pose même pas, je le sais. Dans mes tripes, oui, parlons de mes tripes. Plus précisément, je le vois. A chaque sous-entendu plus ou moins masqués –okay, complètement inapproprié selon les standards du Nord-, je vois la mine de Louka se renfrogner de plus en plus. La moindre mention de quelque chose de vaguement sexuel à l’air de le mettre... disons mal à l’aise. Au mieux mal à l’aise. Mais je parie que ça le fout en rogne. Parce que j’ai de la tuyauterie dans le froc et que de telle propositions... oh, là là ! Quelle horreur ! Note que même venant d’une femme, ça aurait été mal perçu. Profondément en rogne, parce que j’insiste sur le fait qu’il va certainement être coincé avec moi s’il veut recourir aux services d’un infirmier dans de bref délai. Comment je le sais ? Parce que j’ai déjà côtoyé des gens comme lui. Moi aussi, j’ai été élevé dans le Nord. Moi aussi, j’ai eu droit à la propagande qu’on t’enfonce de force dans la gorge. Moi aussi, j’ai vu, et même parfois participé au lynchage d’une personne juste parce qu’elle est différente. Parce que dans le Nord, c’est comme ça qu’on se comporte. Parce que dans le Nord, tout ce qui ne rentre pas dans une unique et parfaite petite case doit être écrasé, châtié, renié, tabassé, humilié.
Alors je le sais, je ne vais pas être embauché. Parce que je ne me cache pas, parce que chacun de mes gestes, chaque mot que j’emploie, je le fais pour hurler à ceux qui ça intéresse qui je peux bien foutre dans mon lit. Je préfère ça, je déteste me cacher, même dans ce pays. Je préfère ça, parce qu’au moins, ça m’évite les sales coups dans le dos quand ‘on’ le découvre au bout de plusieurs mois. Je préfère provoquer, je préfère vomir mes arc-en-ciel dans la gueule et ensuite m’occuper des conséquences. Mais je ne vais pas me cacher.
Globalement, y’a quatre réactions possibles : le « je m’en tape totalement », le « Okay, c’est cool », le « il a vraiment dit ça ? » et enfin, ma préférée, le « quel gars dégoutant ».

Ding, ding, ding ! On dirait bien que j’ai tiré le gros lot aujourd’hui ! Au moins, je sais à quoi m’attendre, et je sais comment me préparer. Je préfère encore sa mine de dégoût, ses mots balancés, teintés d’un certain mépris, plutôt qu’une fausse acceptance dégoulinant de faux-semblant. A vrai dire, je m’étonne plutôt de sa réponse. Je ne m’attendais pas à ce qu’il accepte... il faut croire qu’il a vraiment besoin de quelqu’un à domicile, hm ? Ses hésitations en disent longs, et puisqu’il a mentionné ses exercices de kiné plus tôt, je peux facilement deviner que sa situation est relativement récente. Il y a un espoir qu’il puisse remarcher, mais seul, il n’y arrivera pas. Et ce n’est pas en déménageant dans un coin réputé pour son manque de médecin que ça va l’aider. Il est... coincé. Avec une pédale entièrement à sa disposition. L’horreur absolue

Il a dû le deviner, mais tant qu’il ne m’aura pas confronté sur la question, je ferai semblant de rien.
Par jeu, juste pour voir jusqu’où je peux aller, juste pour voir jusqu’où je peux titiller sa morale nordique avant qu’il ne m’explose dans les pattes. Pas une bonne idée ? Il va faire quoi ? Je me suis déjà pris un coup de batte dans la gueule. Au pire, il appellera les flics... pour signaler un infirmier qui fait parfaitement son travail, mais qui a la sale manie de faire des blagues vaseuses ?

Qu’il essaie.

Je vais m’amuser.

En attendant, soyons pro’. Je rouvre le carnet, mon stylo à pompon glisse entre mes doigts alors que je note et que j’acquiesce à l’horaire qu’il me propose. J’ajoute même sa profession, juste au cas où. Juste avant de le refermer, je note et j’entoure une dernière remarque, juste pour moi, juste un sigle, un petit flocon de neige, qui pour moi, à la même signification que d’écrire le mot « CHIEUR » en rouge et en grand.

« Hmm, à moins que tu ne sois intéressé par la formule ‘massage intégral’, non. Sept heure ça me va très bien. Je prendrai une paire de gants... je m’en voudrais de te salir. »

D’une dégoulinante gentillesse, avec un sourire qui est en réalité une belle façade. C’est à se demander si ce test est bel et bien une bonne idée. C’est... emmerdant, vraiment. J’ai pas envie. J’ai pas envie de me confronter à des idéaux arriérés alors que mon temps est nécessaire pour certains. Gheez, je parie qu’il est même nécessaire pour ce type ! Je veux dire... il est plus que mince, cloué dans un fauteuil, et visiblement le vit assez mal. Bien sûr que je pourrai l’aider ! Bien sûr que j’ai de la peine à l’idée qu’il soit malheureux de sa situation. Bien sûr que je vais passer une bonne partie de l’après-midi à lire mes cours et à me remettre à jour sur les techniques de kinésithérapie, juste pour pas faire de conneries en le manipulant. Parce que même les cons, faut que ça marche.
Mais si la journée de demain se passe mal, s’il m’insulte et me provoque, je ne vais pas chialer. Si ses œillères l’empêchent de voir au-delà de ma sexualité –je parle même pas du genre, c’est un autre problème-, ce ne sera plus mon problème... J’ai beau me le répéter, ce n’est pas pour rien que je fais ce boulot.
Quelque part, j’aimerai juste que ça se passe bien, mais un gay, ça peut toujours rêver, hein ?

Alors d’un geste de la main, je signale à la serveuse que nous demandons l’addition. Puis, je replace mes affaires dans mon sac, et le referme.

« Je sais qu’on part pas du bon pied, mais attend de voir comment je fais mon boulot avant de juger. » Je me lève de ma chaise et replace mon sac sur mon dos. Je retrouve ce sale sourire de chieur.se qui me va si bien au teint. « L’addition est pour moi, tu me feras des cookies à l’occaz’. Et n’oublie pas de m’envoyer ton adresse, j’ai pas envie de rapporter à ton frère »

Je sais, je sais, je ne devrai pas retourner le couteau dans la plaie, mais c’est plus fort que moi. C’est toujours amusant de les voir s’insurger face à trois pauvres phrases. Trigger les gens, c’est ma spécialité. Avant de me diriger vers l’intérieur de l’établissement pour régler la note, je me fends même d’une légère révérence. Faudrait pas qu’il serre la main d’un gay, hm ?

« A moins que tu aies crevé un pneu, je vais te laisser. Passe une bonne journée, et à demain, sept heure »
Louka Hosk
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Louka Hosk
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Dim 24 Mai - 17:19   



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Un reniflement impertinent, presque mauvais, accueille le stylo à pompon de Ashley. Sérieusement. C’est pas un crayon de petite fille, ça ? Louka est persuadé que les gamines de sa classe avaient le même genre, à l’époque. Quand il n’avait que cinq ans et collait ses crottes de nez sous son bureau, l’air de rien. Un adulte responsable, digne de ce nom - et un homme de surcroît - ne possède pas pareil fantaisie. Louka aurait honte d’utiliser un stylo pareil, même en privé. Pour autant, il garde la bouche hermétiquement close en regardant l'infirmier griffonner quelques informations sur son cahier, sûrement l’heure du rendez-vous du lendemain. D’ailleurs, l’ex-jockey est presque étonné que Ashley n’ait rien à redire sur l’horaire. Venir si tôt ne le dérange donc pas ? Bon, ça fait parti du métier certes, mais en exerçant à domicile, on peut se permettre quelques petits caprices, comme des grasses matinées tous les jours de la semaine. Certes, ça réduit la liste des patients mais Louka est certain que ça ne dérange pas tout le monde. Il suffit d’avoir un époux ou une épouse qui gagne bien sa vie pour se permettre quelques petits accrocs à la règle. Ce n’est pas comme si un patron surveillait les horaires de près, après tout.

Enfin, au moins tout cela est réglé. Néanmoins, Louka ne nourris aucun espoir concernant l’essai du lendemain. Il trouvera un petit quelque chose pour considérer son infirmier incompétent et passera à autre chose. Il n’a pas du tout envie de s’embarrasser d’un spécimen de sa trempe, ça ne lui annonce rien qui vaille. L’ex-jockey préfère encore souffrir plutôt que laisser un pédé le toucher. On ne sait jamais, s’il lui refile sa maladie dégénératrice ou une MST recueillie il ne sait où. Malgré son âge, Louka est encore pur de tout acte sexuel et, quelque part, il est fier d’avoir ainsi conservé sa vertu. Son but ? S’en départir lors de sa nuit de noces. Mais étant donné sa situation … il s’est fait à l’idée que les plaisirs de la chair lui seront à jamais interdits. Quelle femme s’embarrasserait d’un éclopé sur roues, un incapable qui ne saurait même pas courir après ses propres marmots ? Louka connaît la réponse - il l’a connaît depuis le moment où il a ouvert les yeux dans sa chambre d’hôpital et qu’il a compris. Ses parents n’ont plus jamais reçu la moindre proposition de fiancée dès lors, le condamnant à la solitude éternelle. Sûrement Svenn est-il devenu le nouvel espoir de la famille, d’ailleurs … Pauvre gosse.

Finalement, Ashley réunit ses quelques affaires et les glisse dans son sac. Leur entrevue touche enfin à sa fin, et Louka dissimule mal son soulagement. Il a bien hâte de partir d’ici, juste pour ne pas s’afficher davantage aux côtés de ce type. Ses roues le démange : il a hâte de les faire rouler loin de ce café pour retrouver la quiétude de son appartement. Et dire qu’il va devoir lui filer son adresse … quelle plaie. Ashley hèle la serveuse pour réclamer l’addition, et Louka s’apprête à plonger sa main dans sa poche pour payer … quand l’infirmier prend l’addition. Okay, qu’il le fasse. Au moins, il est généreux, même s’il réclame des cookies en contrepartie. Il le prend pour qui, au juste ? Une nana en tablier rose qui va lui cuisiner des douceurs chaque matin ? Il se met le doigt dans l’oeil. Cependant … il a raison sur un point. Sa personnalité, son apparence, c’est une chose. Ses compétences dans son domaine … c’est une autre. Mais Louka ne sait dissocier le fond de la forme : c’est comme ça. Alors oui, il verra bien ça lors de la matinée d’essai du lendemain mais … il ne nourrit vraiment aucun espoir. Il sent que les choses se passeront mal. Qu’il ressentira forcement ce malaise d’être touché par un gay. Et l’angoisse qu’il ose foutre ses mains n’importe où sur lui.

Ashley se lève, et le gratifie d’une révérence ridicule. Louka le regarde de travers, conscient qu’il se fout ouvertement de lui. Ouai, rira bien qui rira le dernier. Presque violemment, il se saisit de ses roues et les fait rouler vers l’arrière, afin de s’éloigner de la table. Enfin libre. Jamais une limonade n’a été si pénible à avaler.

A demain.

Et sans un mot de plus, Ashley disparaît dans le café tandis que Louka tourne le dos à l’établissement, direction son appartement. S’il est pénible de jouer des bras pour avancer, il n’a plus de batterie dans son moteur, puisque c’est normalement Mu’Ye qui s’en charge. Hors de question de quémander l’aide du Motisma cependant. Louka n’a pas la patience de gérer son comportement enfantin et impertinent. Il veut juste … rentrer. Et broyer du noir en songeant à sa vie de merde.

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