Tales of Salva

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Welcome to Salva [Pv feat Louka]
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 23 Avr - 22:38   

Le crépuscule dévoile ses plus belles parures tandis que le navire s'approche peu à peu des quais, fendant les flots de plus en plus doucement. La main fermement agrippé à la rambarde du bateau, tu observes le port sous les changeantes couleurs de l'heure des vêpres, subjugué par ce spectacle qui s'offre à toi. Reconnais-le, Oz. Suite à tout ce que t'a raconté Emil sur Salva, tu ne t'attendais certainement pas à cela, n'est-ce pas ? Tu t'imaginais sans doute un petit port de pêche perdu au milieu de nulle part, où la misère serait continuellement présente. Tes capacités en géographie mondiale font peur à voir, Ozymandias. Car tu as devant toi un des fleurons du tourisme de cette planète. C'est également la première fois que tu prends le bateau et tu as découvert bien à tes dépends qu'au départ, il tanguait bien plus que tu ne l'aurais souhaité. C'est donc en maintenant au mieux ton équilibre que tu te prépares à l'arrivée. Sous tes pieds, tu sens chaque vibration, chaque mouvement que fait cette gigantesque coque de fer au contact avec l'eau. Vraiment, tu es impressionné. En d'autre circonstances, tu aurais sans doute souris face à ce détonnant spectacle. Dommage qu'elles ne le soient pas.

Tu descend de la passerelle et une fois sur la terre ferme, tu as besoin d'une petite seconde pour encaisser la différence de stabilité. Tu t'éloignes ensuite sur le côté afin de ne gêner personne et tu vérifies minutieusement que tu as bien toutes tes affaires. Les souvenirs d'Emil sont tous ici, tes pokéballs également. Ton sac de voyage est plein à ras-bord et le plus important, tes cigarettes  sont là. Parfait, tu n'as rien oublié à bord. Tu en sors une que tu allumes rapidement et tu en tires une profonde bouffée avec un léger pincement au cœur en réalisant où tu te trouves et ce que tu as accompli jusque là. Ta terre natale te semble si loin désormais, mais tu ne regrettes rien. Tu as un peu peur et c'est normal, Oz. La peur est partie inhérente de tout voyage et le tien est plus effrayant que la majorité.

Le tube de tabac sur le bout des lèvres, tu t'empares de ton sac et tu te décides enfin à avancer. La fatigue commence à se faire ressentir. Ironique, quand on sait que tu n'as pas spécialement bougé pendant tout ce trajet. Mais psychologiquement, il s'est avéré être éprouvant et cela commence à se ressentir sur ton corps. Tu arrives à l'entrée des quais et nonchalamment, tu observes les alentours à la recherche d'un quelconque taxi ou autre moyen de transport qui pourrait te permettre de rejoindre le centre Pokémon. Au début, tu avais décidé de t'y rendre à pieds pour te familiariser avec cette nouvelle ville, mais la découverte de sa taille et ta fatigue t'ont convaincu de t'y prendre autrement. C'est alors que tu l'aperçois au loin, ton issue de secours. Ce n'est pas un Corvaillus comme tu as tant l'habitude d'en voir à Winscor, mais une nacelle et un Pokémon Vol assez imposant pour la porter, tu sais que cela ne peut-être qu'un taxi volant. Tu as de la chance d'en trouver un sans en avoir commandé un avant, peut-être qu'il vient de déposer quelqu'un ? Ou, moins de chance, peut-être qu'il attend quelqu'un ? De toute façon, tu ne sauras pas tant que tu n'auras pas essayé.

Ton lourd sac sur l'épaule, clope toujours en train de se consumer dans un fin filet de fumée évanescent, tu t'avances vers cette lueur d'espoir. Tu reconnais plutôt aisément un majestueux Guériaigle, pokémon que tu n'as que rarement croisé avant ce jour. Et ton premier réflexe est de réaliser qu'il a l'air moins grand que des Corvaillus, finalement. Mais tu ne peux te perdre trop longtemps dans tes réflexions, Oz, car tu es déjà assez prêt pour pouvoir communiquer, même si tes yeux fatigués n'ont pas encore repéré le conducteur de ce taxi. "Salut, excusez-moi mais... Vous êtes disponible pour une course ? J'ai besoin d'aller au Centre Pokémon et je ne connais rien à cette ville." Ton visage est impassible, comme à ton habitude Oz. Si tu espère qu'il te fasse une course gratuite de cette façon, c'est raté, tu sais. Mais tu ne changeras pas pour autant, pas vrai ? Tu saisis ta cigarette entre ton index et ton majeur avant de souffler le nuage de fumée dans une direction autre que celle du Pokémon, pour ne pas l'incommoder. Tu espères, tu pries de toute ton âme qu'il accepte car tu ne te sens vraiment pas de marcher à l'aveugle dans cette si grande ville, pas ce soir en tout cas.
Louka Hosk
Louka Hosk
Pas de compétences
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Welcome to Salva [Pv feat Louka] Miniature_Badge_Roche_RFVF
Louka Hosk
Taxi Volant
Ven 24 Avr - 18:03   



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Welcome to Salva
feat. Oz~

Les larges ailes d’Asès fendent le ciel et sa mer de nuage cotonneux, son ombre imposante se dessinant sur les flots azurées en contrebas. Petit à petit, Thacie apparaît à l’horizon, lopin de terre florissant au milieu de l’océan. Le grand oiseau pousse un petit cri ravi, ses yeux perçants ayant déjà repéré la jolie ville de Mésoé où ils ne tarderont plus à atterrir. Juché sur son dos, installé sur sa selle de cuir, Louka sent le vent fouettant ses joues et ses mèches de cheveux dansant devant ses yeux. C’est à peine s’il arrive à voir devant lui - ce n’est pas un souci cependant. L’ex-jockey a une confiance aveugle en Asès, il sait que jamais son Guériaigle ne le décevra. Asès sait qu’ils doivent atterrir à Mésoé, c’est donc là-bas qu’il se dirige. Entre ses immenses serres, il tient une cabine en fer, couleur vert bouteille - elle n’est pas très jolie, mais Louka l’a obtenu d’occasion, donc il ne se plaint pas. Tant qu’elle demeure confortable pour ses clients, c’est bien tout ce qui compte. Il a fait refaire l’assise d’ailleurs, afin que la banquette soit plus présentable. Adieu le motif en patchwork hideux et ses trous d’usure. Louka lui a préféré une imitation cuir plus solide qui durera bien plus dans le temps. Et, au bout du compte, cette teinte marron se marie bien avec le verre de la cabine. Bon, l’ex-jockey n’est pas non plus un perfectionniste de la mode ou de la décoration mais … il sait malgré tout reconnaître ce genre de chose.

Dans la cabine d’ailleurs, voyage un jeune garçon en provenance de Solem. D’après ce qu’il a raconté à Louka, il vient rendre visite à ses grands-parents installés à Mésoé. Il doit avoir à peu près le même âge que l’ex-jockey et pourtant, il ressemble déjà à un adulte bien droit dans ses baskets - l’alliance portée à son doigt est d’ailleurs la preuve d’une certaine maturité. S’il n’avait pas eu son accident, sûrement Louka serait-il engagé, lui aussi. De plus en plus de bonnes familles du Septrion commençaient à parler union avec ses parents et ce n’était visiblement qu’une question de temps avant qu’il ne fasse la rencontre d’une jolie poupée du Nord. Mais tous ces plans d’avenir ont volé aux éclats le jour où Stardust est retombée sur lui. Aucun homme censé ne confierait sa petite fille chérie à un éclopé. Est-il seulement encore capable de procréer …? Louka s’est posé la question, plusieurs fois. Pour autant, il sait que jamais cela n’arrivera, plus maintenant. Sa vie s’est arrêtée en même temps que celle de Stardust, ce jour-là. A la différence que Louka doit rester spectateur de sa déchéance, jusqu’à mourir une deuxième fois - mais pour toujours, cette fois. 

Mésoé apparaît finalement en contre-bas : doucement, Asès amorce sa descente, ayant déjà repéré l’endroit idéal pour se poser. Il dépose finalement la cabine sur le sol, veillant à ne pas la secouer pour le confort de son passager. Une fois cela fait, le Guériaigle rejoint un perchoir mis à disposition des taxi volants, ramenant ses grandes ailes contre son corps. Le jeune solemien ayant déjà payé sa course, il se contente de sortir tranquillement de la cabine et d’adresser un large signe de la main à Louka pour le remercier - ce dernier lui répond de la même manière, attendant qu’il se soit éloigné avant de pousser un long soupir. La journée a été vraiment longue puisque son Pokémon et lui ont effectué une bonne dizaine de courses à travers la région - du moins, principalement dans l’Austrée. La fatigue tire les traits de Louka, qui retire un instant ses lunettes d’aviateur pour se frotter l’arête du nez. Il a l’impression que le sel de l’air iodé lui est entré dans les yeux, au point que ça lui pique la rétine. Sûrement est-ce l’effet de la fatigue. En tout cas, il est bien pressé de rentrer et de se mettre au lit sans attendre. 

Il s’apprête à demander à Asès de retourner à la maison lorsqu’une voix s’élève en contrebas. Un homme percé de toute part, une cigarette au bec, lui demande s’il est possible de l’escorter jusqu’au Centre Pokémon. De toute évidence, il vient juste d’arriver en ville et ne sait absolument pas où se diriger. Vient-il de débarquer du bateau amarré un peu plus loin ? C’est fort possible. D’ailleurs, son fort accent n’a absolument rien de Salvien - un étranger, donc. Bon, Louka comptait rentrer mais … le Centre Pokémon n’est pas bien loin, donc il peut bien rendre service à cet homme - d’autant plus que ça ne le fera même pas dévier de sa route. Ce serait bien malpoli de lui refuser tel service.

J’ai terminé mon service mais … le Centre Pokémon est sur mon chemin. Montez dans la cabine, je vous emmène.

Du haut de son Guériaigle, Louka s’assure que son client inopiné rentre bien dans sa cabine avant d’intimer à Asès de se mettre en route. Aussitôt, le grand oiseau aux plumes rouges s’élève dans les airs, refermant ses serres autour de la large poignée de fer. Asès n’a aucun mal à la soulever malgré le poids de la cabine et de son passager - la force des Pokémon est vraiment impressionnante. L’instant d’après, le Guériaigle vole au dessus des habitations, ne cherchant pas à atteindre des hauteurs phénoménales étant donné le trajet court qui l’attend. D’ailleurs, il ne faut qu’une petite dizaine de minutes à vol d’oiseau pour apercevoir le Centre Pokémon, s’élevant tout près de la place principale de la ville. Cette fois-ci, même si Asès dépose la cabine au sol comme au port, il ne s’accroche pas au perchoir mais se pose directement sur le sol, afin que Louka puisse descendre bien plus facilement. L’ex-jockey se laisse glisser sur le sol, s’accrochant aux plumes de son oiseau pour ne pas vaciller. Si son fauteuil est accroché sur un côté de la cabine, il préfère ne pas s’y asseoir tout de suite … une question de fierté, peut-être … ? En tout cas, son voyageur étranger est arrivé à destination, désormais. 

artemis | www
Anonymous
Invité
Invité
Sam 25 Avr - 17:32   

"Merci beaucoup." Sans plus attendre, tu places ton sac de voyage dans la cabine verte avant de t'y engouffrer à ton tour. Tu ouvres la fenêtre de la cabine afin de ne pas laisser l'odeur de ta cigarette bientôt fini s'incruster dans l'habitacle -tu n'as que de trop mauvais souvenir de Taxi Volant aux florilèges d'odeur toutes plus répugnantes les unes que les autres- et tu te laisses emporter dans les airs. La cabine s'arrache très vite du sol, témoignant de la force imposante du Guériaigle et rapidement, tu peux voir toutes ces habitations mais d'un point de vue que tu trouves plus beau encore, Oz. Tu ignores si tout Salva est comme cette île qui semble paradisiaque, mais en tout cas la beauté des lieux te sidère une fois encore. Il est presque dommage que tu ne t'envoles pas un peu plus haut afin d'apprécier un paysage plus somptueux encore, mais tu ne vas sans doute pas assez loin pour qu'un tel plaisir ne te soit accordé.

Tu laisses tes yeux se promener sur les rues en contre-bas. La hauteur ne te pose aucun problème, l'avantage d'avoir vécu au dernière étage d'un vieil immeuble tout ce temps ? Et qui plus est, tu es un grand adepte des taxis volants et de cette sensation de sérénité qui accompagne l'instant où le sol n'est plus que lointain souvenir. Tu te diriges de l'autre côté de ton siège pour profiter d'un autre panorama quand tu distingues ce fauteuil roulant, accroché à la cabine. Tu ne saurais expliquer pourquoi, Ozymandias, mais ces appareils t'ont toujours glacé le sang, en un sens. Enfin, si tu sais parfaitement pourquoi. Tu ne peux t'empêcher de t'imaginer ce que serait une vie coincé à un tel appareil et cela te terrifie. Pour autant, tu ne prends pas en pitié les personnes contrainte à ce mode de déplacement, ou plus. Tu t'en souviens, Oz ? Quand tu étais encore un enfant et que tu as eu de la peine pour ce vieux monsieur qui sortait de l'hôpital dans un fauteuil ? Tu as eu tellement de peine que tu as lâché la main de ta mère pour aller vers cette personne âgé et lui proposer ton aide pour avancer plus facilement. Jamais encore tu n'avais subi une telle réprimande, au point où tu en as pleuré pendant une heure après ça. Ce n'est que plus âgé que tu as réussi à comprendre pourquoi il avait réagi ainsi et depuis, tu mets un point d'honneur à toujours te comporter avec une personne handicapé comme avec n'importe qui. Mais malgré toutes tes belles paroles, au fond de ton cœur, tu ne peux t'empêcher d'être gêné pour eux.

Tu distingues rapidement le centre Pokémon et ta cabine amorce une descente tout en douceur jusqu'au sol. Tu as le réflexe presque instantané de vouloir noter ta course quand tu réalises que tu n'es plus à Galar mais à Salva. C'est encore assez difficile à imaginer, pas vrai ? Tu ouvres la porte de la cabine et tu observes ton coursier descendre de son Guériaigle en s'accrochant à lui. Le fauteuil lui appartiens, alors ? Tu ne peux t'empêcher d'être impressionné. Tu sais parfaitement que si tu devais te retrouver un jour en fauteuil roulant, tu ne te lancerais jamais dans un emploi aussi complexe. Tu n'es déjà pas sûr qu'en ton état actuel, tu le ferais. "Encore merci pour le surplus de travail. Je vous dois combien ?" Tu t'approches de lui afin de le régler et, étrangement, tu te sens pris d'une étrange pulsion, Oz. Tu te sens pris d'une envie de te montrer aimable, au moins un peu, avec cette personne si jeune et pourtant déjà victime de la vie. Tu t'imaginais déjà un vieux coursier, la cinquantaine passé, pas cet éphèbe au regard qui, étonnamment, te rappelle ton propre reflet. Oui Oz. Tu peux te considérer toi aussi désormais comme victime de la vie. D'une certaine façon. "Vous avez besoin d'aide pour votre fauteuil, ou vous repartez immédiatement ?" Tu observes le ciel où quelques étoiles commencent à scintiller doucement. Tu ignores quel sont les dangers de ce métier, mais tu sais qu'à Galar, les coursiers volants se font plus rare la nuit et aussi plus cher, peut-être une preuve d'une charge de travail supplémentaire à cause de l'heure ? "Je m'y connais absolument pas en taxi volant, mais il fait déjà très sombre, non ? Vous devriez faire gaffe." Et voilà que sans même le réaliser, tu as lancé une conversation, Ozymandias. Tu ne le sais pas encore, mais c'est parce que lui et toi êtes bien plus semblable que tu ne le penses.
Louka Hosk
Louka Hosk
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Louka Hosk
Taxi Volant
Dim 26 Avr - 16:37   



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Welcome to Salva
feat. Oz~

Devenir Taxi Volant n’a jamais fait parti des plans d’avenir de Louka. En vérité, petit garçon, il se voyait reprendre la cordonnerie de ses parents qu’il aurait, à son tour, cédé à ses propres enfants. Et puis il a mit un pied dans les courses et le futur ne s’est plus autant imposé à lui. S’il savait qu’il ne ferait pas jockey toute sa vie, il avait conscience qu’avec le pécule amassé au fil des années, il n’aurait pas eu besoin de se trouver un travail pour finir sa vie - ou du moins, rien de particulièrement usant. Un passe-temps plus qu’un véritable emploi. Mais son accident a tout remis en question. Certes, Louka a économisé une grande partie de son argent mais l’idée de rester inactif jusqu’à la fin de sa vie lui a sincèrement déplu. Malgré sa condition, il lui fallait trouver un petit quelque chose à faire, pour tromper son ennui et … se prouver qu’il n’était pas totalement foutu. Qu’il pouvait encore apporter sa contribution et se rendre utile aux autres. Et c’est justement après avoir usé des services d’un taxi volant le menant du Septrion jusqu’à Thacie qu’il a trouvé quoi faire. Il savait déjà monter Asès, possédait également une selle … Il ne suffisait plus qu’à trouver une cabine pour les passagers - et ce fut plus facile qu’il ne l’aurait cru, parce qu’il a dégoté la sienne dans les petites annonces de la presse locale. Pour le reste … Louka n’a eu plus qu’à s’enregistrer comme taxi à la mairie de Mésoé et le tour était joué. Il n’y a pas plus facile que devenir taxi volant, à Salva !

Depuis, Louka réalise quelques courses lorsque son état le lui permet. Malheureusement, il y a des jours où sa santé n’est pas coopérative et l’empêche de se mettre en selle. C’est bien là tout l’intérêt de ce boulot : il peut choisir lui-même de ses horaires. S’il est enregistré comme taxi volant, il n’est employé par personne d’autre que lui-même. Alors oui, les jours où il ne travaille pas, il ne gagne absolument rien mais … ce n’est pas comme s’il ne peut pas se le permettre. La plupart du temps, il rattrape ses journées d’absences en enchaînant les courses du matin au soir. Bien évidemment, il s’assure toujours que Asès est suffisamment en forme pour cela et n’hésite pas à s’arrêter lorsqu’il estime son Guériaigle trop fatigué pour continuer. Depuis la mort de Stardust, Louka craint systématiquement de trop pousser ses Pokémon. Il ne veut plus jamais perdre qui que ce soit, et surtout par sa faute. Bien sûr, il a conscience qu’il en faut pour fatiguer un immense oiseau tel que Asès mais le garçon préfère être trop prudent que pas assez. S’il venait à trop s’épuiser … non, Louka préfère encore ne pas avoir à y penser. Il fait confiance en son Guériaigle, évidemment, mais c’est aussi à lui de prendre soin de lui et de s’assurer qu’il reste en bonne santé.

Enfin, sa journée est définitivement terminée. Alors que Louka flatte les plumes d’Asès, son dernier client du jour sort de la cabine, le remerciant pour la course et lui demandant combien il lui doit. Louka paraît réfléchir un instant, retirant ses lunettes d’aviateurs qui retombent sur son torse, soutenues par une lanière en cuir.

Vous ne me devez rien du tout, ce serait malhonnête de vous faire payer une course si courte. Quant au fauteuil, ça ira ne vous en faites pas. Nous allons rentrer en volant, nous n’habitons pas loin.

Et pourtant, Louka sent que sa tête commence à tourner un peu. A quand remonte son dernier repas, déjà …? Au petit-déjeuner de ce matin. Le chocolat chaud qu’il a englouti en quatrième vitesse à Solem ne peut être considéré comme un véritable repas, alors s’il se fie à une denrée solide, alors il n’a rien avalé depuis sept heure trente. En soi, cela n’a rien d’étonnant venant de Louka. Lorsqu’il était encore jockey, il devait veiller constamment sur son poids, s’assurer de ne jamais prendre un gramme. A tel point qu’il a développé de vrais troubles du comportement alimentaire. Sauter des repas est devenue une vilaine habitude et depuis, il n’est pas parvenu à reprendre un bon rythme. Néanmoins, son corps lui fait payer ces écarts à coup de nausées désagréables et de malaises vagaux. Louka reconnaît cette sensation entre mille, désormais. Son estomac se tord dans tous les sens et il croit étouffer dans ses vêtements, quand bien même il ne fait pas si chaud que ça. Le monde commence alors à tourner autour de lui, mêlant les sons, les formes, les couleurs. S’il vacille sur ses jambes, il reste débout, aidé par Asès qui le soutient avec son bec jaune. Le Guériaigle lance par ailleurs un regard en direction du jeune homme percé, lui destinant un léger cri : un appel à l’aide.

artemis | www
Anonymous
Invité
Invité
Lun 27 Avr - 22:54   

Une course non payé ? A Galar, ce serait une véritable révolution. Finalement, Oz, ce pays pourrait être plus accueillant que prévu, non ? Enfin, juger de l'hospitalité d'un lieu sur une question financière, en plus de paraître particulièrement vénal, n'est certainement pas l'indicateur le plus sûr qui soit. Est-ce que tu es vénal, Oz ? Il est vrai que tu ne laisses jamais de pourboire, que tu ne donnes jamais à une oeuvre caritative et que tu n'hésites pas à discuter les prix lorsqu'ils sont trop élevé à ton goût. Seigneur Oz, tu es une vraie pince, en réalité ? Et ça ne t'avait même jamais traversé l'esprit ? Ou tu es juste particulièrement désagréable, les faits peuvent également correspondre. Tu réfléchissais distraitement à cela, ton attention se portant plus sur le centre pokémon après que tu ais remercié ton coursier lorsqu'un cri te fait te tourner. Le Guériaigle te regarde, implorant, tandis que son dresseur semble être plus qu'à bout de force. Dans un soupir, tu poses ton lourd sac de voyage au sol et tu décroches le fauteuil roulant de la cabine, avant de passer ton épaule sous le bras du jeune homme pour le guider jusqu'à son fauteuil.

"Ca veut jouer les durs, mais c'est incapable de tenir debout cinq minutes, hein ? J'comprends. La fierté, c'est chiant, pas vrai ?" Bien sûr que tu comprends Oz, tu es toi-même du même genre. Plutôt crever que de reconnaître qu'un inconnu pourrait t'apporter de l'aide. Tu es un solitaire, un individualiste et elles sont rares, les personnes qui peuvent se targuer d'avoir eu l'opportunité de t'apporter un soutien sans que tu ne les insulte en retour. Tu es toutefois grandement surpris face au poids de l'individu. Tu es assez fort, certes. Mais tout de même, pouvoir le soutenir avec une telle aisance ? Ce ne sont pas que tes muscles qui sont en cause, Ozymandias. Tu en viens à t'interroger gravement. A quand remonte son dernier repas ? Des jours et des jours ? Tu observes le Guériaigle, circonspect. Choisis bien tes mots, tu dois le rassurer. "T'inquiète, je pense que ton dresseur à besoin d'un peu de repos et d'un bon repas chaud. Tu préfères quoi, t'attends ici ou tu viens avec nous ?" Puis tes yeux se tourne sur le chauffeur de taxi, tu arques légèrement un sourcil. "Vous, vous venez avec moi, je vous pose au centre Pokémon. Soit d'ici quelques instants, vous allez mieux et vous repartez, soit vous passez la nuit là-bas." Tu ne lui laisses pas le choix, Oz. Tu as déjà décidé pour lui. Tu viens seulement d'arriver à Salva, hors de question d'avoir un poids sur la conscience.
Louka Hosk
Louka Hosk
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Louka Hosk
Taxi Volant
Mar 28 Avr - 20:57   



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Welcome to Salva
feat. Oz~

Autour de Louka, le monde entier tourne et vacille. Il a beau cligner des yeux, encore et encore, rien n’y fait. Il étouffe dans sa veste en cuir et sent la sueur couler le long de son front. Pourtant, l’air est particulièrement frais maintenant que le soleil plonge dans l’océan. L’embrun marin s’infiltre dans les vêtements, donne la chair de poule - mais pas à Louka, qui rêve de se délester de sa veste, de s’asseoir sur les pavés frais. Agrippé aux plumes d’Asès, il ferme les yeux, espère que ça passe … en vain. En temps normal, il sait parfaitement comment gérer ses malaises vagaux : il s’assoit à même le sol, enlève quelques vêtements et attend que ça passe, sans faire le moindre geste brusque. Et puis, quand le monde cesse de tourner, il avale quelque chose de sucré. Il déteste ça, mais c’est encore ce qu’il y a de plus efficace. Louka s’est donc procuré du lait concentré sucré, en berlingo. Ce n’est pas ce qu’il y a de meilleur au niveau du goût, mais ça a le mérite de fonctionner. Néanmoins, c’est bien la première fois que ça lui arrive en pleine rue - preuve qu’il a trop tiré sur la corde, cette fois-ci.

Louka s’apprête à s’asseoir à même lorsqu’il sent un bras passer sous ses épaules : l’instant d’après, il s’installe sur son fauteuil, ne réagissant même pas aux mots de son client. La fierté ? Y a-t-il de ça ? Certainement. Mais demander de l’aide, ça lui rappelle l’hôpital et cette période où il n’avait plus d’autonomie. Bêtement, Louka aime se dire qu’il peut se débrouiller tout seul, qu’il n’a pas besoin du concours de qui que ce soit. Mais la vie vient, encore une fois, de lui prouver le contraire - ce qui a le don de lui arracher un long soupir las. Il rejette la tête en arrière, éponge son front du revers de la manche. Lorsqu’il ouvre les yeux, il constate qu’Oz est toujours là et qu’il s’adresse à Asès. Le Guériaigle fait peser son regard sur lui, le jaugeant de longues minutes avant de se redresser et d’aller s’installer sur le perchoir. Il sait qu’avec sa grande taille il ne peut pas rentrer dans le Centre Pokémon, alors il confie son Dresseur à l’étranger et patiente ici jusqu’à ce qu’il lui ramène … en espérant que Louka aille mieux pour rentrer.

De son côté, l’ex-jockey a perdu tout contrôle de la situation. De toute évidence, son client a décidé de prendre les choses en main. Si Louka se sent très honteux, il a cependant conscience qu’il n’a pas d’autre choix que lui faire confiance. A l’heure actuelle, il est incapable de rentrer par ses propres moyens et il s’imagine mal avoir la force de se cuisiner quoi que ce soit pour calmer son estomac à l’agonie. Alors le septrionnien pousse un long soupir et frotte son visage contre ses mains jointes, espérant parvenir à reprendre rapidement ses esprits.

O-Okay. Je vous fais confiance. Je n’ai pas le choix de toute façon.

En espérant que le Centre Pokémon ait de quoi leur servir. Etant donné le nombre de touristes ayant débarqué, les restaurants doivent être plein à craquer. Néanmoins, rien qu’un petit sandwich suffirait sûrement à contenter son ventre l’histoire de quelques instants. Au moins le temps qu’il rentre chez lui et se mette en sécurité. Un énième soupir lui échappe alors qu’il se masse l’arête du nez, nauséeux, fébrile - quelle piètre image de lui même…! 

artemis | www
Anonymous
Invité
Invité
Sam 2 Mai - 14:42   

Tu n'as pas attendu que ton interlocuteur te réponde, n'est-ce pas Oz ? Non, tu l'emmène déjà dans le centre Pokémon afin de lui trouver de quoi manger. Malgré ton aspect, ton physique qui fait souvent peur, tu n'es pas si monstrueux que ce que peuvent en penser autrui. Tu n'aurais jamais pu laisser ce coursier se débrouiller seul, quelque chose en toi te pousse à lui venir en aide. Est-ce l'habitude de voir qu'une grande majorité des gens ignorent ceux dans le besoin qui te donne envie de ne pas leur ressembler, peut-être ? Tu n'en sais rien et ce n'est pas important. Ce qui importe, c'est d'agir là où d'autre aurait juste jeté un rapide coup d'oeil avant de continuer leur route. La vie dans de grande cité fait voir bien des comportements, n'est-ce pas ? Tu pousses le fauteuil roulant en direction des grandes portes du centre, tu butes à l'entrée, preuve d'un grand manque d'expérience en la matière et finalement, tu arrives à pénétrer dans le bâtiment. Qui semble plein à craquer, de prime abord. Et là, tu commences seulement à réagir, Oz, que tu n'es sans doute pas le seul dresseur fraîchement débarqué par ce bateau. "Oh. Y'a pas mal de monde, quand même." Mais tu ne te démontes pas pour autant car tu as une arme de poids pour t'aider à avancer, Ozymandias. Ce fauteuil roulant, ou plutôt ce coursier que tu aides, est ton passeport pour fendre la foule sans trop de risque. Tu t'élances et constate avec un léger sourire que chacun s'écarte devant ton "attelage". Parfois, une personne ne regarde pas et vous percute. Tu lui adresses alors un regard suffisant pour le faire partir sans demander son reste.

Tu arrives près d'une table miraculeusement libre et tu déposes ton colis ici. "Vu le nombre de personnes, je vais vous laisser là, je vais vite voir s'ils ont encore de quoi manger et je reviens. Je vous confie mon sac." Tu déposes ton lourd bagage sous la table, juste près de ses pieds avant de t'élancer dans la foule. Tu n'as qu'on objectif en tête, trouver de la nourriture, autant pour lui que pour toi. Car si les secousses du bateau t'ont persuadé de ne rien avaler du trajet, la faim commence à se faire sentir, petit à petit. A force de manœuvres habiles et de coups de coudes particulièrement bien senti, tu parviens au niveau d'un comptoir Oz. Tu as très certainement dépassé quelques personnes au passage, mais qu'importe, tu sais que tu as plus besoin de récupérer quelque chose qu'eux. "Bonsoir." Une bousculade te bloque dans ta phrase. Tu te redresses tant bien que mal et observe d'un peu plus près l'infirmière qui t'adresse un grand sourire malgré la situation. "Ecoutez, j'accompagne un jeune en fauteuil roulant à la table du fond, là-bas. Il se sent plutôt mal et il aurait besoin d'un truc pour se caler l'estomac. Et si vous avez encore assez pour moi, je dis pas non." La femme acquiesce et s'empare d'un large plateau dans lequel trône une soupe, du pain et quelques fruits. Sérieusement, c'est tout ? Son regard entre la gêne et la hâte te fait rapidement comprendre Oz qu'elle ne peut pas y faire grand chose, aussi tu t'empares de ton trophée et tu retournes voir ton coursier. "Voilà !" Tu déposes le plateau juste devant lui, l'air presque triomphant. "C'est pas grand chose, mais au moins c'est chaud." Quand à toi, tu t'installes en face de lui. "Mangez vite avant que ça refroidisse."


Louka Hosk
Louka Hosk
Pas de compétences
Welcome to Salva [Pv feat Louka] Miniature_059_XYWelcome to Salva [Pv feat Louka] Miniature_628_XYWelcome to Salva [Pv feat Louka] Miniature_479_XY
Welcome to Salva [Pv feat Louka] Nympha10
Pokédollars : 148
Welcome to Salva [Pv feat Louka] Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 2 Potions
- 1 Total Soin
- 1 Pokeball
- 1 Masterball
– 1 Jeton Chance
- 8 Dés d'Or
- 10 Repousses
Welcome to Salva [Pv feat Louka] Miniature_Badge_Roche_RFVF
Louka Hosk
Taxi Volant
Mer 6 Mai - 18:31   



icon du personnage
Welcome to Salva
feat. Oz~

La seule secousse de son fauteuil roulant indique à Louka que son client s’est saisit des poignées : l’instant d’après, il le pousse sur les pavés de Mésoé, en direction du Centre Pokémon. Un énième soupir échappe à Louka alors qu’il lance un dernier regard en direction d’Asès qui, perché sur la structure métallique, ne les quitte pas un seul instant des yeux. Pour que ce Guériaigle laisse l’étranger le prendre en charge, c’est qu’il lui fait confiance. De toute évidence, ce type a du lui faire bonne impression. Enfin, ce n’est pas le moment de se poser ce genre de question : tant qu’il le mène bien au Centre, Louka s’estimera bien chanceux. Nombreux auraient passé leur chemin, à sa place. Depuis son arrivée sur Thacie, l’ex-jockey a constaté à de nombreuses reprises que l’empathie n’est pas innée chez tout le monde. Il songe tout particulièrement à cette mère de famille qui a caché les yeux à son rejetons en le croisant au marché, ou bien ce serveur qui n’a pas essayé de l’aider à monter un trottoir. A croire qu’une personne en fauteuil est une maladie contagieuse ! 

Finalement, Louka et son accompagnateur atteignent le Centre Pokémon … évidemment bondé de monde. A peine franchissent-ils les portes automatiques qu’un brouhaha de voix les accueillent. Pendant un instant, Louka a l’impression de retrouver le boucan de l’hippodrome : le public faisait toujours un barouf inimaginable et même s’il a fini par s’y habituer avec le temps, il garde quelques “séquelles” de tout cela. Depuis son accident, il y a beaucoup de choses qu’il ne supporte plus … parce qu’elles lui rappelle les courses, et ce temps où Stardust était encore à ses côtés. Les bruits de fond sont un exemple parmi tant d’autre, mais celui auquel il est bien plus facilement confronté. En tout cas, le duo fend la foule plus ou moins facilement : certains s’écartent, d’autres les bousculent … mais les deux garçons rejoignent finalement une table où le touriste abandonne le septrionnien le temps de mettre la main sur quelque chose à grignoter. Il disparaît rapidement du champ de vision de Louka, qui se perd dans la contemplation de la salle. Il y a beaucoup de touristes, évidemment. La plupart sont chargés de lourds bagages et possèdent un fort accent d’ailleurs. Des connotations tantôt chantantes, tantôt roulantes, auxquelles Louka n’est pas habitué … mais qui sonnent étrangement agréables à ses oreilles.

Le jeune homme percé revient finalement à la table, chargé d’un plateau bien peu garnis. Une soupe, une tranche de pain et quelques fruits. Une maigre pitance pour certain … mais l’équivalent d’un repas de roi pour Louka. Ses TCA ont tels qu’il a rarement autant de choses devant lui au moment du repas. Il est d’ailleurs fort peu probable qu’il parvienne à engloutir tout ça tout seul … sûrement pourra-t-il compter sur son sauveur inopiné pour ne laisser aucune miette. D’ailleurs, l’ex-jockey se demande comment il a pu obtenir un plateau-repas aussi rapidement. Aurait-il joué des coudes pour atteindre rapidement le comptoir ? Etant donné sa carrure, il n’a pas dut rencontrer trop de difficulté - ce n’est pas Louka, avec un gabarit aussi ridicule que le sien, qui aurait pu en faire autant. En tout cas, il n’attend pas plus longtemps pour arracher un petit bout de pain qu’il trempe dans sa soupe avant de le porter à sa bouche. Le breuvage est chaud mais pas brûlant - quelques notes épicées révèlent une composition à base de baies Ceriz, visiblement très apprécié dans le coin ainsi qu’en Austrée. Dans le Nord, la plupart préfère des notes plus amères. 

Merci beaucoup

Des remerciements qui peuvent paraître un peu froid, mais que Louka pense sincèrement. Néanmoins, il est tellement épuisé et affaibli que sa voix tremblote un peu. Avaler son morceau de pain lui procure un sentiment de soulagement instantané et il enchaîne ainsi quelques bouchées, contentant son estomac à l’agonie. Néanmoins, l’ex-jockey réalise très vite que son accompagnateur ne touche absolument à rien. Il n’a sûrement pas pu mettre la main sur une meilleure portion … compte-t-il la lui léguer intégralement ? Hors de question, Louka n’est pas un égoïste de cette trempe. Aussi pousse-t-il le bol de soupe en direction de l’étranger - il en reste une bonne moitié, de quoi boire deux bonnes gorgées.

Mangez vous aussi. Vous le méritez autant que moi. D’ailleurs … je m’appelle Louka. Enchanté.

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