Tales of Salva

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« What’s in your pants ? Doom. » - Ashley Li
Ashley Li
Ashley Li
Pas de compétences
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Pokédollars : 54
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Pokéball
- 1 Master ball
- 1 Total Soin
- 2 Potions
– 1 jeton chance
- 4 repousses
- 5 dés d'or

- Oeuf mystère de Mitch
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_Badge_Roche_RFVF
Ashley Li
Civil
Mar 7 Avr - 19:46   



Identité de Ashley Li

Nom :
Li

Prénom :
Ashley

Age :
23ans

Orientation :
Homosexuel.le

Région natale :
Salva

Origines :
Thacien.ne

Activité :
Infirmier.ère à domicile

Lieu actuel :
Mésoé

Avatar :
Amemura Ramuda de Hypnosis Mic : division Rap Battle

Équipe Pokémon :

« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Salazzle_EpEc Stella - niv. 35 Stella est mon premier pokemon, capturée lorsque j’habitais encore à Thacie, avant mon premier déménagement. C’était encore une Tritox à l’époque, mais elle n’a pas beaucoup changé, à part son apparence. Elle est... oui, disons-le, elle le sait, c’est une b*atch. Elle aime s’amuser des autres, les moquer, les séduire pour mieux réduire en cendre l’espoir de ses prétendants. Et... elle sait y faire. Parfaitement. J’ai encore des leçons à recevoir d’elle, et c’est dire parce que je me défends quand même plus que bien ! Malgré tout, elle a un bon fond, juste bien caché sous ses coups de langue toxique et brulante. Elle et moi, c’est à la vie, à la mort. Une amitié digne de Ho’ohale Shore, pleine de plats qu’on se balance à la gueule pour mieux se réconcilier en chialant. Une amitié avec des trahisons aussi dramatiques que ridicules, tellement qu’on dirait qu’on suit un script.
N’empêche, malgré ses commentaires assassins sur tout ce que je peux coudre, elle est bien contente que je l’embellisse. Elle et César ont beaucoup de mal à s’entendre, surtout parce qu’elle aime un peu trop le titiller là où ça fait mal. Et qu’il est rancunier.

Je l’ai capturée sur le sommet Emeraude, je pense qu’elle a laissé le reste de son groupe de migration partir sans elle parce qu’elle préférait Thacie à Alola ? C’est ce qu’elle raconte, mais vu son caractère, je pense plutôt qu’on l’a mise dehors et qu’elle s’est débrouillée pour se trouver un.e dresseur.euse aussi vite que possible. Juste parce qu’elle ne supportait plus trop la vie en nature. Elle est un peu précieuse dans le genre.
Classic Stella

+ Séduction, Tricherie, Rebondifeu, Gaz toxic


« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Roselia César - niv. 38 César est un roselia mâle. Oui, il insiste, c’est bel et bien un mâle. 100% pur jus de mâle. Malgré son apparence tout en fleur, il tient particulièrement à être viril. Ne jamais souligner sa beauté et sa délicatesse –pourtant très voyant- devant lui, où vous êtes prêt à recevoir son courroux. Et il est rancunier. César est pourtant gracieux. Quand il se déplace, c’est avec un balancement de hanche. Quand il attaque, ses coups sont magnifiques. Il se force à frapper fort, parce qu’il ne tient pas à être perçu comme faible. Il a en horreur toute notion de faiblesse. Il n’a rien contre l’idée d’être beau, juste avec l’idée qu’être beau veut forcément dire qu’il n’est bon qu’à jouer la plante en pot.
Son but ultime ? « Prouver qu’on peut être efféminé et botter des culs », et ça, à tout le monde.

César est l’ancien pokémon de Madge, ma grand-mère. Elle me l’a offert le jour où elle m’a annoncé son déménagement en maison de repos... donc le jour où je suis revenu à Thacie. Si César aime beaucoup ma grand-mère et surtout son jardin, il est plus que content d’avoir un.e partenaire plus jeune et plus enclin à l’employer pour combattre et pas juste pour arroser.

Sa relation avec Stella est conflictuelle. Une vraie rivalité et ni l’un, ni l’autre ne compte s’arrêter de sitôt... je suppose que je vais devoir m’habituer à nettoyer après leurs carnages. Et le consoler quand Stella brule son géranium préféré.

+ Retour, Danse lame, Tempête florale, Feuille magik

Inventaire :

Je me balade toujours avec un tas de trucs inutiles, ce n’est pas possible. Tellement que parfois, j’en viens à me maudire quand j’ouvre mon sac ou que je dois en changer. Et je dois souvent en changer. Habituellement, j’ai toujours sur moi les trucs de base : portefeuille, clefs de la maison, puis un bic. Oh, mon holokit aussi. Cadeau de mes parents et de ma grand-mère quand je suis parti à Unys... Il n’est plus vraiment du dernier cri, mais il me sert bien pour garder contact avec mes amis restés aux d’autres continents. Après, il y a le reste... miroir de poche, sachet de bonbec, une petite brosse à cheveux, des épingles, des pinces à cheveux, un ou dix élastiques, un eye-liner que je devrai vraiment virer, un baume à lèvres framboise, du gel hydro alcoolique, mes pokemon évidemment, des lunettes de lectures... et c’est juste ce que je peux citer de tête.

Quand je bosse, je me déplace beaucoup. Puisque je vais chez mes patients, j’ai toujours un snack, puis mon matériel médical rangé dans une mallette à part.

Quand je voyage plus loin, j’emporte une valise et j’essaie –en vain- de pas trop la bourrer de vêtements. J’apprends encore.

Qui es-tu ?

CARACTÈRE - Je n’ai jamais aimé devoir choisir. C’est quoi la grande idée derrière ‘faire un choix’ ? Souvent, mon père raconte les mêmes, les mêmes, les mêmes conneries à ce sujet.
« Choisir, c’est renoncer »

Ben, si c’est ça, ‘choisir’, alors j’ai ‘choisi’ de ne pas choisir.

« Tu préfères les pommes ou les oranges ? » - Pourquoi pas des fraises ?

«Tu préfères le bleu ou le rouge ? » - J’aime assez le violet

« Tu es un garçon ou une fille ? » - Oui !

« Pourquoi tu ne me réponds pas ? » - Pourquoi tu me poses des conneries pareilles ?

Pourquoi je devrai perdre mon temps avec des conneries pareilles, au fait ? Nope, nope, nope, ça n’a pas d’intérêt, et quand je perds mon intérêt, je passe à autre chose. J’ai choisi de ne pas choisir, pour ne pas devoir renoncer à quoique ce soit. Si ça fait de moi une bizarrerie, ou une étrangeté de la nature, je te renverrai simplement au fait que tu perds la moitié de ce que notre monde à offrir, en choisissant de choisir.

Il y a des jours, ce genre de questions m’amuse. Alors je m’amuse avec elles. Je tourne en rond, je tourne en ridicule, je tourne autour de la réponse sans jamais la donner, parce qu’il n’y a juste pas de réponse, au final. D’autre jours, j’en ai ma claque, alors, j’envoie bouler. Quitte à être cash, quitte à être vulgaire, quitte à offusquer, à recevoir une pluie d’insultes. J’en ai strictement rien à foutre. La boite de freak dans laquelle je suis, je m’y suis mis.e moi-même. En quoi ça intéresse ? Pourquoi ceux que je fous dans mon lit est du domaine public ? Pourquoi ce que je fous avant de sortir est de l’intérêt de tous ? Apprenez donc qui je suis, au lieu de s’arrêter à mon apparence.

Je fais ce qui me plait, quand ça me plait. J’ai passé trop de temps à me conformer pour n’être que la moitié, non, même le tiers de qui je suis en réalité.
Est-ce que les remarque me glisse dessus comme de l’eau sur les plumes d’un Lakmécygne ? J’aimerai, mais vraiment, ça dépend des jours. Ça dépend des jours. Ça dépend de si j’ai envie d’entendre que je ne suis qu’une sale pédale ou une tanche bon.ne pour l’asile ou pas.
Ouais. Personne n’a envie d’entendre ça, en fait.

Alors, juste... la ferme. Soit content qu’à cause des escarpins, tu ne reçois que mon majeur dans la face. Fait gaffe si j’ai des baskets, parce que tu pourrais te les manger. Et pourtant, j’en prends super soin, comme de tous mes vêtements, particulièrement ceux que je confectionne.

Je veux m’assumer. J’ai décidé de m’assumer. J’ai décidé d’être enfin celleux que je suis. De ne plus me cacher, de me défendre sans penser aux conséquences. Est-ce que c’est facile ? Absolument pas. Il y a des jours où, quoique je fasse, quoique je porte, je déteste mon propre corps et cet inconfort constant de ne jamais vraiment se sentir en phase avec lui. Il y a des jours où je ne le changerai pour rien au monde. Je dois deal avec ça, en plus de soutenir le regard des passants quand clairement, après une longue journée, je ne passe plus aussi bien pour le genre qui me faut. Je dois deal avec ce changement constant, en plus d’une pluie de commentaires qui me brise.

Le résultat ? Libre et haut en couleur. Je suis d’une exubérance à toute épreuve. Je suis d’un optimisme qui brille à en faire mal. Je suis un sourire d’une mâchoire brisée, qui te crache son sang à la gueule en riant.
Je fais un métier qui me plait, un ‘métier de gonzesse’, qui me permet surtout de venir en aide aux gens qui en ont vraiment besoin. Parce que ce pays n’est pas foutu d’être à moitié compétent en matière de santé. Parce que même s’il m’arrache mes bas, déchire mes jupons, j’ai un profond amour pour le genre humain. J’aime ce que je fais. J’aime écouter, j’aime prendre soin des gens, même ceux qui ne le mérite pas toujours.
Je dis ça, mais dans mes jours ‘sans’, je peux râler à en noircir le ciel, tenir tête juste pour le plaisir de gagner un argument même si j’ai tort, jalouser. Je peux être égoïste, juste ne pas aimer partager. Je ne suis pas parfait.e, je pense sincèrement que personne ne l’est. J’ai tendance à ne pas supporter le silence, ni la solitude, alors je remplis l’espace et vomit des arc-en-ciel sur les murs. Je prends de la place et je me mêle de ce qui ne me regarde pas. J’ai mes passions, j’ai mes obsessions.

Je suis vif.ve, intense. Je peux aimer autant que je peux haïr. Je peux tenir rancune autant que je peux pardonner. Je peux être con.ne, je peux être malin.ne. Reste plus qu’à trouver quelqu’un qui me supporte, hein ? Ouais, c’est pas gagné. N’est-ce pas ce qui est important ?

Au final, je suis surtout humain.e.

PHYSIQUE - L’image qui me reflète n’est jamais deux fois la même. Je joue avec mon corps, je joue avec mon apparence. Je fous le doute, j’adore qu’on se retourne quand je passe. J’adore piéger les cons et les faire se questionner. Je suis haut.e en couleur et j’ai décidé de le cracher à la rétine de ceux qui passe. Ce corps, je le tords dans tous les sens, je l’exploite à m’en faire mal, histoire qu’il reflète mon ressenti actuel. Il y a des jours où je le hais, parce qu’il ne rentre pas dans l’image de moi que je me fais. Il y a des jours où j’ai envie de découper mes épaules qui déforme mon nouveau chemisier, de m’arracher les ongles le lendemain d’une manucure. Absolument génial, j’adore. J’adore la frustration de remarquer que je ne passe pas, même après des années à apprendre et à me rattraper de tout ce que j’ai manqué.

Première tâche dans l’horizon, la versatilité imprègne mes cheveux. En ce moment, ils sont d’un rose pâle. C’était un pari, mais j’ai adopté cette couleur quasi définitivement. Au départ, je suis près sûr.e qu’ils sont bruns. Presque sûr.e, c’est que je suis passé du vert au bleu, du blond au roux, du blanc au noir, alors, je vérifierai à ma prochaine douche. J’adore jouer avec mes cheveux. Je les garde mi-longs, ni trop courts, ni trop long. Je peux les tresser, les nouer, les plaquer, les laquer, les accessoiriser, peu importe. Et quand ils ne suffisent plus, j’ai une petite collection de perruque qui m’attend. Ils encadrent mon visage, souligne la couleur bleue de mes yeux. Naturelle, celle-ci. Des yeux de chat, un regard mutin, des lèvres qui forment le mot ‘f*ck you’, c’est ce qu’on remarque. Selon les jours, je peux souligner le tout d’un trait d’eye-liner, d’un fard argenté, d’un gloss brillant... ou je peux me contenter d’une crème de jour avant de vaquer à mes occupations. Je n’ai pas de routine préétablie, j’aime m’amuser avec ce que je trouve. J’aime m’amuser à accorder les couleurs en fonction de l’occasion, ou juste en fonction de mes envies. Le tout, c’est de ne pas ressembler à un.e clown. Ma peau blanche, Septrionnienne, s’accorde si bien à l’orange pétant que je fous sur mes lèvres, pourquoi m’en priver ? Ajoutons l’insulte à l’offense, j’ai aussi d’adorables extensions de cils pour les grandes occasions.
Trônant du haut de mon mètre septante-et-un, mon corps est... disons bien entretenu. C’est que j’en ai besoin pour déplacer mes patients, quand c’est nécessaire, alors je ne peux pas trop me laisser aller. Pourtant, je peux m’enfiler un tas de sucreries du coup... oui, direct la salle de sport. Ça ne fait pas de moi quelque de particulièrement musclé et j’ai définitivement un peu de gras par-ci par-là, mais bon, tout le monde n’a pas à le savoir ça. Un autre vice : je fume. Je sais, c’est moche, mais personne n’est parfait.

Parlons peu, parlons bien... parlons style vestimentaire. Mon style tient en quelques mots : couleur, diversité, urbain et accessoires. Il reflète mon état d’esprit. Quand je me sens féminin.e, je peux sortir robes, bas, talons, chemisiers, lingerie et j’en passe. Du moment que c’est pratique quand je bosse, du moment que c’est brillant quand je sors. Quand je me sens masculin.e, j’aime les pulls bien large et baggy, les baskets avec des semelles limites plateforme et un jean’s slim. Parfois, je mélange les deux. C’est une alchimie délicate, je l’avoue. J’apprends encore, ça fait quoi... cinq ans que j’essaie de rattraper mon retard en la matière ? Un truc que j’adore avoir toujours avec moi, c’est un sac. Je ne garde rien dans mes poches, j’ai tout dans mon sac. Il peut être à main, en bandoulière, ou attaché sur ma poitrine, j’en ai toujours un. Et il est toujours rempli d’un tas de trucs.
Léger détail, mais pas vraiment. Je couds moi-même certain de mes vêtements. Surtout parce qu’à Salva, on ne trouve pas toujours tous les styles. Bien sûr, je trouve toujours des pièces en magasins, et surtout les chaussures parce que je ne suis pas magicien.ne, mais je me débrouille assez.

C’est peut-être ce qui ‘dérange’ le plus chez moi... c’est qu’on ne sait jamais trop à quoi s’attendre.
Une semaine, c’est caleçon américain et l’autre, c’est tanga... c’est plus clair comme ça ? Ce qu’il y a en dessous ? F*ck You, t’as pas encore gagné ce privilège. Perv’

HISTOIRE - Mon histoire commence par un accident. Une soirée un peu trop arrosée d’un jeune couple qui a décidé de s’aimer un peu trop fort et sans protection. Puis deux barres bleues sur un test de grossesse, annonciatrice de beaucoup, beaucoup de changements. Cette histoire, c’est d’abord celle de mes parents. Mon père, Victor Carlsen, est originaire de Venyys, dans le Septrion, alors que ma mère, Fleur Li est une Thacienne pure souche. Une jolie princesse des îles comme mon père disait souvent. Lorsqu’ils se sont rencontrés, ce fut comme dans un soap opéra mal écrit : un coup de foudre autour d’un feu de camp, des approches et embrassades, des rendez-vous pas toujours acceptés par tout le monde. Oui, Victor était à Thacie pour ses études, enfin, plutôt à cause de son manque d’études et de son envie de découvrir un monde où on ne doit pas se balader six mois de l’années en doudoune. Il avait dix-huit ans tout rond quand il a débarqué à Mésoé, et rencontré ma mère, dix-sept ans à l’époque. Un peu plus d’un an plus tard, je suis venu au monde. Autant le dire tout de suite et mettre les choses au clair, je suis né dans un corps masculin. Oui, avec tout « l’équipement » qui va avec. Ça rendra la suite de l’histoire plus... simple je suppose.

Rapide grossesse ? Trop rapide, ça n’a pas été sans heurts, puisqu’en conséquence, je n’ai jamais rencontré le côté paternel de ma famille. Une sale histoire de ‘fiançailles rompues’ et de ‘honte indélébile’. Peu importe, je ne connais pas tous les détails. Tout ce que je sais, c’est que je suis né de deux ado’ trop amoureux et trop bête pour acheter une boite de capotes. Comment ont-ils pu s’en sortir ? De la manière dont on règle ce genre de ‘problèmes’ à Salva : par le mariage. Victor a demandé la main de Fleur et on a vécu tous les trois avec mes grands-parents maternels.
Mes grands-parents ont toujours été du côté excentrique de la vie. Amedéo, mon Pop’s, gérait une grosse entreprise d’exploitation de baies Nanana, fruits courant dans les îles. Toutes les étapes, de la pousse, à la mise en conserve. Autant dire qu’il y avait beaucoup à gérer et beaucoup de stress généré. Autant que de profits. Néanmoins, il aimait m’embarquer, tout bébé, à son bureau pour faire le tour de ses employés avec moi sous le bras. De ce que j’en sais, j’ai peut-être ou peut-être pas fini plus d’une fois dans la cuve de nettoyage des baies. Reste que ce fruit aura toujours une signification spéciale pour moi. Puis qu’il gérait son entreprise, Pop’s s’est aussi mis en tête de former son tout nouveau beau-fils à... à peu près tout. De la récolte, au nettoyage, à la maintenance des machines, puis au management et à la gestion d’entreprise. Autant dire que Victor s’est fait un CV de feu en quelques années à peine. J’aurai aimé côtoyer Pop’s un peu plus, mais le stress, et les excès, ont eu raison de son cœur et il est décédé quand j’avais quatre ans. D’après Mamouchka, il a brulé sa vie par les deux bouts, a trop vécu en si peu de temps... alors à part du ressenti de l’avoir laissée de côté pour son ‘dernier voyage’, elle a oublié rapidement sa tristesse.
Margaret, ou Madge, ma Mamouchka, n’est pas du genre à rester oisive. Pourtant, elle aurait pu. Femme au foyer une bonne partie de sa vie pour s’occuper de Fleur, et de la maison, elle a bien vite appris à multiplier les passions. Que ce soit la course, la zumba, la peinture, la poésie, la danse de salon ou même le tango, la couture et le design de vêtements, je ne l’ai jamais vu le cul dans un fauteuil. Je suis presque persuadé.e qu’elle va m’enterrer d’ailleurs. C’est un de ces esprits libres et impulsifs, la vieille dame habillée de rouge pétant qui va surtout faire ses courses pour papoter avec le monde qui l’entoure. Je l’ai toujours adoré.e en grand-mère, mais je sais que ma mère aurait apprécié un peu plus de stabilité dans sa vie. Ça explique peut-être pourquoi elle s’est fixée sur le premier beau mâle du Septrion qu’elle a trouvé. Avec une rigidité inédite pour elle et une rigueur qu’elle n’a pas beaucoup connue. Je digresse, mais si je parle d’elle, c’est surtout parce qu’elle s’est beaucoup occupé de moi.
Avec Fleur qui terminait le lycée, un beau-fils sans diplôme et immigré, autant dire qu’aucun de mes géniteurs n’avait le profil pour savoir quoi foutre avec un bébé. Du coup, nouveau passe-temps pour Madge, s’occuper d’un petit enfant à quasi plein temps. Ce qu’elle a fait jusqu’à mes quinze ans. Au moins.

C’est comme ça que les huit premières années de ma vie ont débuté. Tout le monde sous le même toit, dans une maison à Euranie. Un père qui se tue à la tâche dans l’entreprise de son beau-père, même après son décès, une mère occupée à terminer des études parce qu’elle refuse de devenir un clone de sa propre mère et une grand-mère qui s’est prise de passion pour un bébé. J’ai même pas envie d’imaginer les conflits sur la manière de m’élever qu’il y a eu... surtout que pour la majorité, je sais que Mamouchka a gagné. Je me souviens encore d’Euranie avec nostalgie. La douceur de vie, le soleil, la plage et la montagne à portée de jambes. Ça n’a pas duré. Lorsque j’ai eu huit ans, Victor a enfin décroché un boulot dans une entreprise de Belagora. Un bon poste, qui nous a forcé à déménager là-bas. Il faut dire qu’il a pris en charge l’entreprise de Pop’s après son décès, jusqu’à la vente avec un bénéfice substantiel qui a terminé dans les poches de ma grand-mère. Un souhait du testament de Pop’s, qu’elle profite de sa deuxième vie sans lui. Je ne voulais pas partir, mais on demande rarement son avis à un enfant de huit ans. Quelques jours avant le déménagement, lorsqu’un d’un de mes derniers tours au Sommet émeraude, j’ai fait la connaissance de Stella. C’était lors d’une sortie scolaire. La dernière avec mes amis des îles. Alors qu’on essayait de s’intéresser au discours si important de « regardons l’intérieur d’une pelote de Noarfang pour savoir ce qu’elle a bouffé », j’ai décidé de m’éclipser un peu plus loin. C’était la saison de la migration et d’après notre professeur, des tritox avait fait le déplacement depuis Alola. Une chance ! Je mourais d’envie d’en voir un. Hé bien... j’en ai vu un. Plutôt une, égratignée d’un peu partout et qui léchait ses plaies encore fumantes. Des coups de griffes et de crocs de la part d’autres pokemon feu ? Franchement, on aurait dit qu’elle avait été battue par un troupeau complet. Je ne me suis pas trompé.e, puisque Stella a été attaquée par son propre groupe de migration qui ne la supportait plus, elle et ses manières. Evidemment, idiot.e que j’étais, quand elle m’a lancé son regard suppliant et qu’elle s’est trainée jusqu’à moins en poussant d’adorables cris blessés, j’ai pas hésité plus de dix secondes pour l’emporter. Ce que je ne savais pas c’est que ses blessures étaient déjà pratiquement guéries, et qu’elle n’avait rien d’un gentil pokemon lâchement abandonné. Mais bon... quel enfant n’a jamais ramené d’animal insupportable ? Puis, j’étais content.e d’avoir un si beau souvenir de Thacie avant de m’envoler pour le Septrion.

Le changement a été brutal, surtout niveau saison. Quelle idée de construire son pays dans un coin où il neige et pleut plus qu’il ne fait du soleil ? J’ai dû mettre à jour toute ma garde-robe en moins d’une semaine... parce que visiblement, en mai, on évite d’aller à l’école en tong parce que certains coins à l’ombre de la ville sont encore couvert de neige. Pourquoi ?
Les premiers mois, j’étais l’enfant qui vient d’ailleurs. La curiosité. Rien de plus. Les interrogations se sont calmés quand j’ai perdu mon bronzage, révélant une peau très Septrionnienne. Rien pour me différencier des autres, donc, aucun souci, n’est-ce pas ? Mamouchka a été du voyage, évidemment. Pas question qu’elle me laisse... et quelque part, ça arrangeait bien Victor et Fleur. Ma mère avait décroché un boulot dans les services sociaux de la ville et enchainait les cas les plus délirants, la rendant moins encline à s’occuper de moi. Victor, fidèle à lui-même et à son éducation, n’a pas vraiment posé les yeux sur moi avant les troubles de l’adolescence. Ce qu’on peut adorer ses parents Septrionniens.

Le plus gros changement que j’ai subi, ça a été l’école. A Thacie, tous les enfants sont dans la même classe et parfois, on mélange même les niveaux et les âges, histoire que les plus âgés enseignent aux plus jeunes. Il n’y pas de vraies barrières. Chacun vient à l’école comme il est, et on gère après ça.

A Belagora, mes parents m’ont collé de suite dans une école privée, puisque nous avions les moyens. De ces écoles où les plus jeunes sont pratiquement au service des plus âgés et si tu ne te conformes pas, tu passes un sale moment. On t’apprend le respect à coups de règles et apprendre devient plus une corvée qu’un vrai plaisir. Le pire ? L’uniforme. L’uniforme stricte et qui gratte, au mieux. Pour les garçons, un pantalon de costume noir, avec des chaussures de la même teinte. Une chemise repassée et amidonnée avec un blazer bordeaux et une cravate jaune poussin. Qui a eu cette idée de génie d’associer le bordeaux au jaune poussin ?! Ce sont les couleurs de l’école et rien qu’en regardant mes photo de classe, j’ai une boule de révolte qui se forme dans la gorge. Pour les filles, même blazer, avec un chemisier et une jupe plissée qui s’arrête sous le genou. La possibilité de porter des bas noirs en hiver pour ne pas se geler le cul mais sinon, des chaussettes blanches qui s’arrête mi mollet. On ressemblait à des clones, surtout les garçons... les filles qu’en à elle, trouvait toujours un tas d’astuces pour se différencier malgré le règlement. Que ce soit avec leurs cheveux, la coiffure, les accessoires... pas un ressemblait à une autre, et très franchement, je me suis mis.e à les envier. A envier cette possibilité d’avoir des cheveux longs, puisque j’avais dû me les couper et les garder court à cause du règlement. La possibilité de porter des boucles d’oreilles, des colliers, des bracelets d’un tas de couleurs différentes. Du côté des garçons, c’était si... terne. Au départ, mis à part quelques questions, je n’avais pas trop d’avis sur la question. Puis est venue cette envie, cette jalousie... saupoudré d’un inconfort qui va et qui vient. Une semaine sans réel problème ni envie, l’autre absolument mal à l’aise dans ce pantalon et ce col trop serré.

Au début, c’était une vague sensation, sans conséquence. Puis c’est devenu une impression au début de l’adolescence, que j’ai mis sur le compte de la puberté, instant à moitié ‘magique’ dont on nous a appris littéralement que dalle et qui servait surtout d’excuses pour à peu près tout.
A quinze ans, c’est devenu un mal-être, qui ne faisait que se confirmer de mois en mois. J’ai bien essayé de chercher chez les autres, juste pour savoir j’étais le.a seul.e à ressentir cela... mais aux premières interrogations lancées à certain camarades de classe, j’ai vite appris à la fermer pour éviter le foutage de gueule et la mise au ban. Je ne pouvais littéralement pas en parler à mes parents, puisque Victor était occupé aux quatre coin du Septrion, et Fleur devait gérer son propre stress et les cas sociaux qu’elle rencontrait dans son travail. Puis... qui a envie de chercher des réponses auprès de personnes qui n’ont jamais vraiment été là ?

Quand on est ado’, ce qu’on cherche avant tout, c’est d’être comme tout le monde. Alors avoir envie et jalouser le sexe ‘adverse’ n’est pas vraiment le bienvenu. Du coup, j’ai fait comme tout le monde, je me suis conformé, et j’ai embouteillé du mieux que j’ai pu mes interrogations, sensations, et envie.

A quinze ans, j’étais l’archétype de l’adolescent masculin d’une bonne école. Des résultats scolaires dans la moyenne, trainer uniquement avec des mecs parce que « Duh, les meufs ça parle que de chiffons, c’est nul », pratiquer un sport, de préférence un bien viril où on se fout sur la gueule. Comme beaucoup, j’avais une copine, une fille de ma classe. Ma première petite amie. Enfin, pas qu’on ait fait de vraies folies... c’était plus de genre ‘on se tient la main, je porte ses livres et je la raccompagne après les cours’. J’ai dû réussir à l’embrasser deux fois grand max. Ah... Amber Lindstorm. Un visage de poupée, de long cheveux lisse et blond, un serre tête de couleur différent tous les jours, de grand yeux noisettes. Elle ne haussait jamais le ton, toujours bien polie, toujours bien sage, toujours à éviter les ennuis... Je l’aimais beaucoup, mais avec le recul, je crois que j’aimais surtout son style et que je voulais lui ressembler. Elle était –et est toujours- la fine fleur que le Septrion traditionnaliste peut produire : une fille dévouée à sa famille, qui n’a comme seul rêve que de se trouver un gentil mari avant la fin du lycée et d’être une femme au foyer. Comme environs quatre-vingt pourcent des filles de ma classe. Et ce prince charmant, c’était moi, visiblement. Il faut dire que contrairement à beaucoup d’autres, j’étais plus gentil.le. De quoi faire un époux compréhensif ? Je n’avais pas trop d’avis sur cette vie toute planifiée qu’elle adorait me raconter. Je suis du genre à laisser les gens faire ce qu’ils ont envie... et si c’était ce dont elle avait envie, pourquoi pas.

Après une après-midi où elle est venue à la maison après les cours –Mamouchka était là pour rassurer ses parents, même si c’est une horrible chaperonne- pour que nous étudions ensemble, Amber avait laissé un sac chez moi, avec son uniforme de rechange. J’avais prévu de le lui rendre dès le lundi, forcément. Ce week-end-là, cette semaine-là même, avait été vraiment éprouvante pour moi. Pas à cause des cours, pas à cause du sport, pas à cause de quoique ce soit d’habituel, mais parce que je n’avais pas réussi à me retirer de la tête ma jalousie envers les filles de ma classe. Je n’avais pas pu m’empêcher de noter le moindre changement d’accessoires, de maquillage... j’avais l’impression que mon uniforme me pesait, comme une armure de plomb. J’avais juste envie de le retirer dès que j’arrivais à la maison, mais sauter d’un pantalon à un autre n’aidait pas tellement.

Je ne sais pas trop ce qui m’a pris, mais je me suis mis en tête d’essayer l’uniforme de ma copine. D’abord, juste pour voir. Puisqu’elle et moi avions pratiquement la même taille et le même gabarit, c’était presque d’un défi de voir si je pouvais entrer dans sa jupe. Comment dire que... défi réussi haut la main ? J’ai a-do-ré. J’ai adoré la différence de texture du tissus, l’odeur vague de fleur, le côté cintré de son chemisier. J’ai passé une bonne heure dans ma chambre, à me regarder dans le miroir, et à me demander comment faire pour gommer mes traits masculins. Pourtant, quand j’ai fini par remettre mon jean’s, et à ranger ses affaires, je n’ai pas pu m’empêcher... d’être hoonteux.se. Très honteux.se. Pendant les jours qui ont suivis, alors que cette scène se rejouait dans ma tête, je me demandais ce qui pouvait bien clocher chez moi. Je ne pouvais pas tout mettre sur l’idée que je suis né.e à Thacie, après avoir passé la moitié de ma vie dans le Septrion. Le problème, il était chez moi. Il était à l’intérieur de moi... et j’en avais affreusement honte. Honte d’avoir adoré l’idée d’une certaine liberté vestimentaire. Honte d’avoir adoré ce fantasme de passer mes journées d’école avec les filles de ma classe, à discuter chiffons et autres sujets ‘tellement pas importants pour les hommes’. Honte de cette partie de moi-même que je venais de découvrir... ou plutôt de confirmer.

Finalement, je n’ai pas pu tenir ma langue plus longtemps. Puis, Mamouchka avait bien remarqué que ça n’allait pas fort. Et on ne dit jamais non à Mamouchka, pas plus qu’on lui cache des choses. Alors, je lui ai tout avoué, à moitié persuadé.e qu’on allait m’envoyer dans un asile de fou après ça. Sauf... que ce ne fut pas le cas ? Elle m’a écoutée, certes interloquée, mais m’a juste proposé ‘d’explorer un peu tout ça’. Pas plus, pas moins, selon ce dont j’avais envie. J’étais réticent, j’aurai aimé tuer et étouffer toute cette honte. J’aurai aimé tué et étouffé toute cette partie de moi et oublier cette histoire. J’ai aimé juste... être normal.e. Mais on ne dit pas non à Mamouchka. Son plan ? Que je lui serve de mannequin pour ses dernières créations en couture. Comme ça, elle avait un modèle vivant, moi je pouvais jouer un peu avec ce ressenti bizarre, et mes parents ne se posaient pas trop de questions. Qu’on ne se méprenne pas... Victor a détesté l’idée. Que ‘son garçon’ s’abaisse à faire la potiche, et apprenne aussi à coudre –une idée de Mamouchka que j’ai apprécié-, une horreur... mais il n’était pas assez à la maison pour pouvoir réellement nous en empêcher. Et Fleur n’a jamais pu s’opposer à sa propre mère alors... j’ai ‘fait la potiche’.

J’ai adoré faire la potiche. J’ai adoré la suivre dans ses délires, aller à la recherche d’un nouveau tissu qui pourrait me plaire, imaginer quelques tenues, s’essayer aussi à la création. Un long et difficile apprentissage quand toute ta vie, on t’a rabroué parce que ‘les garçons, ça ne sait pas être délicat’, ‘ça ne peut pas aimer faire les magasins’, ‘ça n’a aucun goût’. Difficile de développer un quelconque goût quand on t’interdit de le faire. Cette nouvelle normalité a duré près de deux ans. Deux ans durant lesquelles Mamouchka et moi avions notre petit secret. Deux ans durant lesquelles j’ai partagé cette passion avec elle, mais également avec Amber. Elle n’a jamais apprécié que je lui montre nos dernières créations... surtout parce que j’en étais le mannequin. Néanmoins, elle a gardé le secret... sans doute parce que si on apprenait que son parfait petit ami s’adonnait à de tel passe-temps, la honte lui retomberait dessus tout aussi fort. Ou simplement parce qu’elle m’aimait, ou pensait m’aimer. J’aime penser que c’est le cas.
Quelques mois après mes dix-sept ans, Mamouchka est repartie pour Thacie. J’étais en dernière année de lycée. Sa raison ? J’étais désormais assez grand.e et mes parents n’avaient plus besoin d’elle pour les aider. En soit, ce n’était pas faux, même si comme tout bon ado égoïste, j’aurai aimé qu’elle reste avec moi, ou pour moi ou quoique ce soit. Mais on ne dicte pas à Mamouchka comment elle doit mener sa vie, ça, non. Si elle décide d’aller vivre une retraite dorée et une seconde vie à Thacie, tu ne peux qu’acquiescer... parce qu’elle le fera, avec ou sans ton accord.
Pourtant, j’aurai aimé avoir son point de vue, son avis si différent que ceux des Septrionniens, surtout en cette dernière année de lycée. Les années passant, le diplôme également, il devenait clair que Amber et moi, nous devions devenir sérieux. Il devenait aussi très clair qu’elle attendait de grandes choses de cette relation. Comme beaucoup, d’ailleurs. Les garçons du Septrion savent que si tu es en couple lors de ta remise de diplôme, c’est que les fiançailles ne sont pas loin. Les fiançailles, le mariage, se lancer dans une carrière très lucrative pour pouvoir supporter sa famille, voilà tout ce dont on attendait de moi. Voilà ce que Amber voulait pour nous. J’étais réticent.e et ces discussions sur ‘notre avenir’ qui tournaient plus en monologue sur ses propres fantasmes, j’ai vraiment tout fait pour les esquiver. Je n’avais pas de plan à la sortie du lycée, à part celui de me lancer dans une carrière médicale. Evidemment, Amber a sauté sur l’occasion et poussé, poussé et poussé encore l’idée de faire de moi un docteur. Quoi de mieux pour que sa famille m’accepte définitivement malgré que je ne sois pas Septrionien.ne ? Un docteur, ça fait prestigieux. Un docteur, on le respecte. Un docteur, il ramène une masse de thune pour sa petite femme chérie et ses virées shopings avec ses copines pendant qu’une gouvernante s’occupe des gosses. Un docteur, c’est la clef, la passe ultime pour une vie rêvée.

Sauf que l’école, ça me gavait déjà sévère. Alors l’idée de passer encore dix ans à étudier, tout ça pour devenir ... un clone de Victor, jamais à la maison, toujours vaguement sévère et sans amour sans être vraiment là... Ouais, mais non.  Merci, mais non merci.
Autant, j’aimais vraiment beaucoup Amber... sa manière d’être posée, sa gentillesse, ses cheveux magnifiques... mais jamais, jamais je n’allais sacrifier ma vingtaine pour ses beaux yeux. Plus les semaines passaient et nous rapprochaient du diplôme, plus elle me mettait la pression. Parce que d’autres étaient déjà fiancés, parce que d’autres se riaient d’elle de ne pas avoir de bague au doigt, parce que ses parents voyaient d’un très mauvais œil mon ... comportement ? Parce que s’amuser à coudre ses vêtements et les lui montrer après est ‘anormal’ et ‘franchement répugnant’. Les dernières semaines, on passait plus de temps à s’engueuler qu’autre chose... alors j’ai fait ce qu’il fallait et j’ai rompu avec elle. Sans doute pas de la manière la plus classe du monde, mais fuck it. Trois mois avant nos examens finaux, je lui ai dit que je ne nous voyais aucun avenir, et qu’à aucun moment j’avais envie de rentrer dans le moule qu’elle voulait m’imposer.

Plutôt amical, non ? Non. Visiblement non. Dans la semaine qui a suivi, elle a tout lâché, mais jamais en hurlant, jamais en haussant le ton. Non, une fille de sa classe a d’autres armes. Elle a juste raconté à tous ceux qui voulait bien l’entendre, et toux ceux qui s’intéressait à cette rupture d’ado’, mon petit secret honteux. Après tout, quelle fille digne de ce nom aurait voulu épouser un dégénéré qui s’habille en meuf ? Trèèèèès clairement, elle a dû rompre quand elle l’a appris. Oui, elle a réécrit un peu l’histoire, mais qui ne le fait pas ? La rumeur a pris de l’ampleur, et j’ai eu droit à mon lot de railleries. L’histoire a fait le tour de l’école, et est arrivée aux oreilles de nos professeurs et de la direction. Habituellement, ils ferment les yeux sur tout ce qui se rapproche à du harcèlement, mais pas cette fois. Pourquoi ? Parce que s’attaquer à la masculinité de quelqu’un, particulièrement d’un élève de dernière année, est ‘grave’ pour ‘l’image de l’école’.

Alors mes parents ont été convoqué et tous les deux ont enfin pris un peu de temps pour s’occuper du ‘problème’. Je n’étais pas présent lors de la rencontre entre Fleur, Victor, mon prof’ principal et le directeur de l’établissement, mais d’après ce que j’ai compris, ils ont tout nié en bloc. Affirmé que ‘leur garçon’ était tout à fait ‘normal’ et que cette histoire n’était certainement qu’un mensonge pour me faire du mal, puisque j’étais celleux qui a rompu avec Amber.
‘Une vengeance de fille, rien de très sérieux’. C’est comme ça que l’affaire a été classée et étouffée par le reste du corps enseignant. J’ai encore eu droit à quelques moqueries, mais à deux mois du diplôme, je n’en avais plus rien à faire. Je voulais leur montrer, à tous. Je voulais leur montrer à tous celleux que j’étais réellement. Que je pouvais bien botter des culs en sport et quand même être magnifique en robe du soir. Pour prouver à tous, et enfin m’affirmer après des années à devoir me cacher. Quand on a dix-huit ans et une peine de cœur, on est franchement con. Surtout que mes parents n’étaient pas idiot, ils savaient que les ‘accusations’ d’Amber étaient totalement vraies. On a eu quelques ‘discussions’ sur le sujet, et je leur ai tout déballé.

« Je ne me sens ni un homme, ni une femme »

Mais mon ressenti a été balayé, immédiatement. Mis sur le compte des hormones et de l’influence néfaste de Mamouchka. Mis sur le compte du besoin d’attention. Ça ne pouvait pas être la vérité. Ça ne devait pas être la vérité. Je suis leur unique enfant et être une monstruosité ne devait pas être la vérité.
Par ‘précaution’, ils ont confisqué ma machine à coudre, et évidemment particulièrement surveillé tout ce que je pouvais porter en emporter à l’école et lors de la remise de diplôme. Mon plan d’y aller en portant ma dernière création très rose et pailletées ? Balayé. Malgré tout, j’ai quand même obtenu mon diplôme.
Ils n’ont pas tenu leur idée de me contrôler plus de trois mois. Après les vacances d’été, ma machine était de retour, pile pour mon entrée à l’école supérieur. J’ai poursuivi l’idée d’une carrière médicale, mais en tant qu’infirmier.e, à Belagora. Rien ne me l’interdisait, après tout.

Dans ma classe, j’étais le seul mâle. Forcément, j’attirais l’attention de nombre de ces dames plus ou moins célibataire. Surtout les célibataires, qui cherchaient à se caser avant de devoir mettre en demi-pied dans le monde du travail. Quitte à devoir se rabattre sur un infirmier... toujours mieux que rien. Le rythme scolaire n’avait rien à voir avec celui de mon école privée. Plus d’uniforme obligatoire, plus de pression ou de respect envers les élèves plus âgés, c’était une vraie liberté. Alors, j’ai décidé de la saisir... parce que j’en avais franchement marre d’être mal dans ma peau la moitié du temps. J’en avais marre de les jalouser parce qu’elles pouvaient parler librement de chiffons et maquillage. Chose qu’elles aimaient d’ailleurs me raconter, parce que ni leur père, ni leur compagnon ou fiancé avait le moindre intérêt pour ce genre de sujet... à part moi. En réalité, je cherchais à en apprendre plus. Et j’ai appris plusieurs petites choses, comme choisir la teinte de son fond de teint.
J’ai commencé à appliquer ces conseils. Ça a été progressif. Porter d’autres sous-vêtements, un très léger maquillage ou un baume à lèvre un peu teinté. C’était discret, et un énorme pas en avant pour moi. Les filles de ma classe ne le remarquaient pas, ou ne le disaient pas alors, j’ai continué à escalader. Toujours un peu plus, toujours un peu plus voyant. Jusqu’au jour où je n’ai plus pu m’arrêter. Cette semaine-là, c’était juste après la session de moitié d’année, j’étais mal. Juste mal. Et me contenter de porter une brassière de sport ne suffisait plus vraiment. J’avais envie de plus. J’avais envie de m’affirmer encore plus.

Alors j’ai sorti mon plus beau slim, et un superbe chemisier que j’ai piqué à ma mère. J’ai sorti et très maladroitement appliqué un rouge sur mes lèvres, un très noir sous mes yeux. Chose que je n’avais jamais vraiment fait. J’ai coiffé mes cheveux différemment, mis quelques pinces colorées, un collier brillant... je me suis habillé.e en femme. En public.
J’étais nerveux.se quand je me suis installé.e en classe. Certaines ne m’ont pas reconnu tout de suite. Toutes avaient cet air de questionnement sur le visage. Moi ? J’ai fait comme si de rien n’était... et enduré les messes-basses se demandant si j’avais perdu un pari. Forcément ça devait être un pari. Rien d’autre. Un pari stupide que les mecs se sont entre eux et on doit jouer le jeu.

Sauf que le lendemain, je n’étais pas redevenu.e ‘normal.e’.

Et que, quand on m’a posé la question, j’ai assumé.

« J’avais envie de m’habiller en femme »

Je n’ai jamais autant regretté d’avoir prononcé cette phrase. Surtout en public, entouré de Septrionniennes pure souche en pleine pause de midi. Comment dire qu’on m’a accusé de tout ce qui est horrible dans ce monde en moins de dix minutes ? Que je suis un.e ‘freak’. Que je suis ‘mentalement instable’. De ne plus les approcher. Qu’il doit s’agir d’une tactique pour me rapprocher et les agresser. Que je suis bon.ne pour le cirque. Je me suis défendu.e, au départ, mais j’ai fini par capituler et par rentrer chez moi, en larmes. J’ai mis des heures à me calmer. J’ai mis des heures à me demander si c’était parce que le chemisier de ma mère n’était pas vraiment à ma taille. Si c’était parce que j’avais un peu tremblé en appliquant mon mascara. J’ai cherché toutes les raisons du monde. Le lendemain, je n’y suis pas retourné.

Le surlendemain, j’ai remis un survêt’ d’homme, et j’ai été en cours. Je n’ai jamais eu autant envie de brûler un pull, jamais senti aussi mal à l’idée d’être appelé.e ‘Jeune homme’ ou ‘monsieur’. Mais pour éviter un nouveau fiasco... Forcément, c’était trop tard. En moins de deux jours, j’étais devenu.e le.a paria de la classe. Ostracisé.e, moqué.e, regardé.e avec crainte et dégout. J’ai enduré, je pouvais endurer les messe-basses et d’être un peu bousculé.e dans les couloirs. Je pouvais enduré de manger seul.e, de recevoir des mots d’insultes. Si ça s’était arrêté là, j’aurai pu endurer, puis finalement retourner dans ma coquille pour ne plus en sortir.

Sauf que ça ne s’est pas arrêté là.

Le premier coup, je ne l’ai pas vu venir. Il a été soudain, rapide, et en pleine tête. Pile par derrière. J’étais sonné.e, désorienté.e... C’était plus fort qu’en cours de sport, plus fourbe qu’un art martial. J’aurai pu me relever, si on ne m’avait pas en plus shooter dans les côtes. Fort. Parce que c’était des coups pour faire mal, rempli de haine et de dégoût. Comment je le sais ? Parce qu’alors que j’essayais de me protéger des coups suivant, mes agresseurs m’ont hurlé dessus. A quel point j’étais une honte. A quel point j’étais une monstruosité. A quel point je méritais juste de crever. Que personne ne viendrait me sauver, parce que je suis une erreur de la nature.
C’était les trois fiancés des salopes, qui, la veille, m’avaient pris.e à part pour me convaincre de quitter l’école. Ce que j’ai refusé.

La goutte d’eau qui a fait débordé le vase ?  Un sac à main à franges que j’ai pris avec moi parce que j’avais trop de bordel dans mon cartable. Apparemment, me tabasser jusqu’à me foutre à l’hôpital était un moyen de me convaincre et de me faire entendre raison. J’ai eu deux côtes brisées, trois autres fêlées, des contusions, et douze points de sutures. J’en garde une cicatrice dans ma nuque, à a base du cuir chevelu et des mois à ne plus pouvoir respirer correctement sans crever de mal. Pourtant, je n’ai pas porté plainte. Pourquoi ? Parce que Victor et Fleur s’en sont mêlés. Forcément, moi qui termine à l’hôpital ne passe pas exactement inaperçu. Et la raison non plus. Surtout quand j’ai dû leur avouer que tout ça a commencé après avoir piquer le chemisier de ma mère.

Pourquoi tu ne peux pas être normal ?’ Pourquoi j’aurai envie d’être normal ?

Quand est-ce que tu vas oublier cette lubie ?’ Ce n’est pas une lubie.

Depuis quand ça dure ?’ Depuis que j’ai quinze ans... mais depuis toujours en fait.

Tu veux qu’on meurt de honte, c’est ça ?’ Vous n’êtes quand même jamais là.

J’ai quitté l’école. J’ai appris ma leçon. Difficilement et douloureusement mais je l’ai apprise. Pour le reste de l’année, j’ai fait profil bas. J’ai pris un petit boulot dans un magasin pour mettre des sous de côté. J’ai contacté Mamouchka et on a réfléchi à un plan. J’ai réfléchi. Puisque Belagora ne pouvait pas m’accepter, je n’avais que deux solutions : rester et tuer la moitié de ce que je suis ou partir ailleurs et m’assumer.
Alors je suis parti, non sans me préparer. En plus de mon petit boulot, j’ai passé des concours, rempli un tas de formulaires, tout ça pour être accepté dans une école supérieur... n’importe où loin du Septrion. J’ai essayé Solem. J’ai essayé Céladopole. J’ai essayé Safrania. J’ai essayé Atlanopolis. J’ai essayé Bourg-en-vol. J’ai essayé Illumnis. Partout, du moment que c’est à au moins 3heures d’avions de Belagora.

C’est Unionpolis qui a répondu positivement à ma demande de bourse et d’échange international. Pour suivre un cursus d’infirmiers, comme je le voulais. Je l’ai annoncé à mes parents au milieu du mois de juillet et en août, j’ai déménagé dans mon logement étudiant que je partageais avec quatre autres personnes en plein milieu d’Unionpolis. Un mois avant la rentrée, juste assez de temps pour me trouver un petit boulot à mi-temps pour compléter ma bourse.

[Suite message suivant]



Et sinon ?
QUI ES-TU DERRIÈRE TON ÉCRAN ?-

Un joli sobriquet ? Par ici, je suis Lucie ~

Combien de printemps ? 26

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Ashley Li
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- Oeuf mystère de Mitch
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Ashley Li
Civil
Mar 7 Avr - 20:01   
[Suite et fin de l'histoire]

Ça a été une étrange rentrée pour moi. Débarquer dans un pays étranger, seul.e, à dix-neuf ans et en plein doute sur mon identité, c’est pas quelque chose que je conseille à tout le monde. C’est déroutant, de devoir changer toutes ses habitudes, de devoir apprendre une nouvelle ville, une nouvelle vie. Unionpolis est dix fois plus grande que Belagora, et n’est pas piégé sous la neige la moitié de l’année. C’est une ville internationale, qui brasse énormément de gens. On y entend parler toutes les langues, on y voit circuler toutes les ethnies, tout type de pokemon. On y voit des gens habillés différemment, extravagants, colorés et surtout... tout le monde s’en fout. Pas de messe-basses –ou alors assez discrets pour ne pas être remarqués-, pas de regards accusateurs, pas de menaces et d’insultes lancée en pleine face sans raison valable. Aussi étrange que ça puisse paraitre, j’ai eu du mal à m’adapter. J’avais encore plein la tête les idées du Septrion, bien malgré moi. Je ne pouvais pas m’empêcher de me retourner, complètement étonné.e, quand je croisais des filles en habits courts, ou même des mecs se tenant par la main. En pleine rue. Deux hommes visiblement amoureux. La première fois que j’ai vu ça, j’y ai juste pas cru. A Belagora, on les aurait arrêtés, agressés ou même pire. Je m’attendais presque à ce que ça arrive... mais non.

Tout le monde s’en foutait.

Autre étrangeté, mon premier jour dans ma nouvelle école. Je n’étais plus le seul mâle sur les bancs. Et tout le monde s’en foutait. Tout le monde. Les prof’ n’avaient rien à faire de qui ils avaient face d’eux. Est-ce que ça signifie que, du jour au lendemain, j’ai tout assumé ? Bien sûr que non. J’avais appris ma leçon, et étais plutôt réticent.e à l’idée de me lier d’amitié aux gens de ma promo’. J’avais peur que l’histoire recommence, et vu que j’étais à des milliers de kilomètres de tout autre soutien... valait mieux que je fasse profil bas. Les premières semaines, je les ai passée comme un fantôme, préférant regarder les discussions se dérouler au loin, et rester en dehors des ennuis. Je les ai passées à ruminer ce que j’avais pu foirer à Belagora, pour ne pas recommencer. J’avais compris de je n’étais pas le.a seul.e étranger.e, mais j’étais définitivement la seule personne en provenance de Salva. En soit, c’est ça qui m’a valu l’attention de certains d’entre eux. Salva n’est pas ... toujours accueillante avec les étrangers, alors, forcément, les nouvelles en provenance de là-bas ont un peu de mal à circuler. Au bout de deux mois à observer sans trop m’impliquer, j’ai fini par m’ouvrir. Petit à petit, ça part de rien. Répondre à quelques questions, participer à un projet de groupe, accepter une invitation à déjeuner avec le reste de la classe. Ça part de rien, vraiment, surtout quand on a l’habitude de s’entourer de gens, comme moi. J’ai commencé à reprendre confiance... le fait d’avoir un appart’ sans aucune surveillance parentale aide énormément aussi. De fil en aiguille, on lie des amitiés, puis on devient amis avec les amis de nos amis. On rencontre de nouvelles personnes en soirée.

On prend confiance. On se soigne. On reprend confiance en soi.

J’ai repris confiance, et parce que ce mal-être ne disparaitra jamais si je l’enferme dans un boxer, j’ai recommencé à m’assumer. Petit à petit. Très doucement. Quelques touches de fard, une coiffure plus élaborée, des tenues plus extravagantes, plus colorées... J’ai même acheté un kilt pour réaliser une certaine... transition. C’est facile, beaucoup plus facile quand tout autour de soi, les gens ne vous jugent pas. Aussi quand on croise des filles assumant pleinement une coupe rasée, et des garçons assumant pleinement un fond de teint pour couvrir leurs rougeurs. J’ai commencé à en parler. D’abord, très innocemment, pour tester la température. A quelques personnes aussi, sélectionnées, pour éviter un effet de masse qui me fout la trouille. Particulièrement, durant cette période, je me suis rapproché d’une fille. Jun White, amie d’une autre élève infirmière, originaire de Galar et aussi en étude à Unionpolis. On a commencé à se voir... normalement. En groupe, comme de simples connaissances, puis en groupe plus restreint, plus amical. Il était évident qu’elle et moi, on était sur la même longueur d’onde sur pas mal de sujet. Le fait qu’elle ait aussi subit les affres de l’école privée et stricte nous a rapproché –et bien fait rire ! Au bout de quelques mois, nous étions toujours plus ou moins fourrés ensemble, au point que... c’était juste évident. Je n’avais pas la tête à sortir avec quelqu’un et, en bon Septrionnien.ne, si je ne faisais pas le premier pas, rien ne pouvait se passer, n’est-ce pas ?

Oh, ce que j’ai eu tort sur ce coup-là. Ne jamais sous-estimer les Galariennes. Jamais. Jun est de ces filles que j’ai appris à connaitre. Libre et indomptable. En confiance avec elle-même, elle ne passe jamais inaperçue... et pas seulement à cause de ses cheveux violets ! Quand elle m’a proposé un rencard, j’ai cru qu’elle plaisantait... forcément. J’ai été habitué à devoir faire le premier pas et à ce que ce soit la norme. Mais Jun, elle te fait le premier pas, et les quatre suivants à la manière d’un bulldozer.

« Du coup, rencard demain après les cours... on se partage le restau’ » est une phrase qu’on entendra jamais à Belagora de la bouche d’une femme. Pas celles que j’ai côtoyé en tout cas. C’est à peu près comme ça qu’elle et moi, on est devenu un couple... et aussi sans doute quand elle m’a embrassé avant le dessert. J’avais l’air con.ne. Vraiment. A me demander dans quel monde j’étais tombé.e. En quelques semaines avec elle, j’ai remis en cause pratiquement tout ce que je savais sur les relations amoureuses... en ayant été en couple plusieurs années avant ça ! Avec elle, j’ai pu parler... de tout. Je lui ai avoué à demi-mot ce que je ressentais, ce besoin de s’habiller différemment mais d’avoir du mal à l’assumer pleinement.

En réponse, elle m’a emmené en virée shoping. Et avoir un ticket d’entrée dans le rayons femme, ça change beaucoup de choses. Elle m’a donné des conseils, aidé à choisir un style et même maquillé plus d’une fois. J’ai pu tester mon style, et on a pu se foutre allégrement de certains commentaires lourds que je pouvais recevoir. Apprendre à rire pour se défendre. Apprendre à répondre en pleine gueule, c’était amusant. C’est toujours amusant. Malheureusement, tout n’était pas rose non plus entre nous. Psychiquement, nous étions au point, vraiment. Pas de vraies engueulades, des soucis de communications qu’on parvenait à régler plutôt facilement, aucune pression extérieure... une vraie idylle. Mais... physiquement, sexuellement, tout n’était pas parfait. C’est avec Jun que j’ai eu ma première fois, que je n’oublierais jamais –pour le peu de temps que ça a duré... le stress !
J’ai eu toutes les peines du monde à la désirer et ce n’était pas faute d’essayer, ni faute de le vouloir ! J’aurai tellement aimer la désirer, nous serions certainement encore ensemble. Je n’ai jamais vraiment pu être effectueux.se avec elle. Que ce soit en public ou en privé. Au départ, j’ai mis ça sur le dos de mon éducation. A croire que la froideur relationnelle du Septrion m’avait plus marqué que je ne le pensais. Forcément, c’est à cause de ça que j’avais du mal à l’embrasser. Forcément, c’est à cause de ça que j’ai repoussé notre première expérience au maximum. Forcément, c’est à cause de ça que j’avais du mal à m’allonger nu.e à ses côtés. Elle n’avait aucun défaut, rien qui rebuterait qui que ce soit... Après quelques mois à me chercher des excuses, il a fallu que je me rende compte de l’évidence, le problème venait de moi. De son côté, Jun a d’abord été blessée, puis, à force de discuter, s’est mise à chercher également... jusqu’à tomber sur une conclusion dont elle m’a fait part.

Tu ne crois pas que... tu es simplement homosexuel ?

J’ai totalement accepté ce fait et j’ai pu avancer.

Non.

J’ai tout nié en bloc. A part mes envies de m’habiller ne femme, je ne pouvais pas être cassé.e à ce point.Être une telle disgrâce. Un tel Monstre.

Oui, les autres peuvent aimer et faire ce qu’ils veulent, je m’y étais habitué... mais moi ? Avoir ce genre d’envie ? De désir ? Impossible. Dans mon esprit parfaitement modelé, c’était impossible. J’avais déjà du mal à m’accepter... alors me rajouter une déviance pareille en plus ? Parce que je ne parvenais pas à la satisfaire ? Une belle farce cruelle.

Elle avait raison. J’ai mis des semaines à considérer ses paroles. Des semaines en plus pour lui en reparler... et finalement accepter cette possibilité. L’issue de notre couple, après ça, était claire. Nous avons rompu, amicalement. Sans vrai ressenti. J’ai même été... soulagé.e. Très soulagé.e. Je perdais peut-être une petite amie, mais je regagnais ma meilleure amie. J’étais perdu.e, mais soulagé.e. Sans trop savoir quoi faire, où aller à partir de là. Jongler entre la fac, les stages à l’hôpital, les travaux à rendre, et cette nouvelle attirance que j’ai appris à apprivoiser. Heureusement, je n’étais pas seul.e, ou je serai resté.e célibataire, c’est clair. Jun était bien décidée à m’aider à explorer cette nouvelle bizarrerie... quitte à me pousser dans des coins que je n’aurai jamais même pensé à visiter. Je ne parle pas de taudis secret ou de bouge infâme où se réunissent un tas de personnes louches et perverses... non, ça c’est la vision du Septrion, je parle juste de bars et clubs de rencontre gays.
Au départ, j’étais très mal à l’aise et franchement, j’avais du mal à rester plus de trente minutes avant de prendre mes jambes à mon cou. J’avais du mal à accepter qu’un homme me porte de l’intérêt... encore plus de mal à m’avouer que ça me plaisait. Un peu trop. Un équilibre bizarre entre curiosité, envie et dégoût profond. Tout en sachant qu’il n’y avait rien de mal à ça... mais sans croire que ça m’arrivait à moi. J’ai insisté, il faut dire qu’en plus d’être coacher par Jun, j’étais bien entouré.e. Petit à petit, j’ai pris confiance, loin d’être prêt.e pour une vraie relation, je me suis mis.e à flirter, à me concentrer surtout sur moi-même. Je ne comprenais pas tout ce qui se passait dans ma tête, mais un chose que je savais sur moi, c’est cette envie, changeante, fluctuante, de m’exprimer différemment. De me présenter, tantôt masculin.e, tantôt féminin.e.

Cette sensation a un nom, que j’ai appris en dernière année de fac : Gender fluid, ou non-binaire. Ni homme, ni femme. C’est le terme qui m’a le plus plu, alors, je l’ai adopté. Parce qu’au final, ça ne regarde que moi. En dernière année, je n’ai plus eu peur de me présenter en homme ou en femme. Côté romance, c’était cependant le calme plat. Malgré mes tous nouveaux cheveux roses, je n’attirais pas l’œil plus que cela, et inversement. Difficile de s’accrocher à un mec quand la moitié du temps, il se sape en meuf, je suppose.

La communauté n’est pas toujours ouverte à tout.

A l’époque, je n’avais pas trop d’avis sur le sujet, du moins, c’est ce que j’essayais de me dire. Je commençais à peine à réussir à me présenter en femme en avoir l’impression d’être habillé.e en clown, mais trouver quelqu’un qui allait m’accepter malgré cette particularité ? La tâche semblait impossible, tant les stéréotypes liés aux mâles sont parfois fort. Certaines soirées me laissaient justement un goût amer en bouche, et pas seulement à cause des cocktails que je m’enfilais pour faire passer le temps. C’est pourtant lors d’une de ces soirées que j’ai fait la connaissance d’un homme qui allait devenir mon premier petit ami. Une de ces soirées, où, malgré avoir enfilé ma plus belle robe et mes plus beaux escarpins, je n’attirais pas l’œil. Une soirée où je suis resté.e pour un dernier verre alors que mes amis rentraient, dans des états plus ou moins avancé d’ébriété. C’est quand j’allais payer mon addition qu’il m’a abordé. Plutôt grand, un léger embonpoint qui lui donnait des airs d’ours en peluche, et un petit sourire gêné sur les lèvres. Il s’est présenté, et aligné plus d’excuses que de mots à vrai dire. Cal Miller, étudiant en architecture de deux ans mon ainé. Je ne l’avais encore jamais vu avant... pour la simple et bonne raison que c’était la première fois qu’il osait mettre un pied dans un club gay. Il avait l’air gentil, et a insisté pour me payer un verre... alors j’ai accepté. Nous avons discuté de tout et de rien, de ces banalités que on lance les premières fois. Entre deux coups d’œil, j’ai remarqué... sa manière insistante de me regarder, ses compliments adorables... sous le charme était le mot. J’étais sous le charme. Alors, nous avons échangés nos numéros. Cal n’était pas du genre à vouloir conclure dès le premier soir... et très franchement, je n’étais pas moi-même assez à l’aise avec l’idée. Lui non plus.

J’ai appris plus tard que lui aussi avait appris son attirance de manière tardive. Comme moi, donc.
Nous nous sommes revus, plusieurs fois. Pour de vrais rendez-vous. Des rendez-vous où Cal s’est comporté comme le plus doux des gentlemans avec sa belle. On s’est même embrassé à l’issue du premier... ce que j’ai pu avoir l’air con.ne pour le reste de soirée, à repasser la scène en boucle dans ma tête ! Il est le premier pour lequel mon cœur s’est mis à battre, aussi niais que ça sonne. Avec lui, je n’avais pas peur de l’idée d’aller plus loin. J’avais l’impression d’être accepté.e, entièrement. Comment n’aurai-je pas pu le penser ? Il ne cessait de me couvrir de compliments sur mes tenues, de me couvrir de petites attentions. Un nouveau parfum, une paire de boucle d’oreilles, un collier. J’étais mordu.e, alors, je n’ai pas remarqué tout de suite son manège. Au bout de deux mois, nous étions constamment fourrés ensemble, l’un chez l’autre. Constamment à s’envoyer des messages dégoulinant de cœurs en tout genre. Rien que sortait de l’ordinaire, pour un jeune couple, après tout. Si ce n’est un détail. Cal n’aimait pas que nous sortions ensemble quand je me présentais en homme. Au début, il ne disait rien de spécial, juste que ça lui manquait de ne plus voir mes jambes, ou des petites remarques sous couvert d’un compliment. Puis, petit à petit, il a commencé à perdre patience, et on a commencé à s’engueuler à ce sujet. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas pourquoi il se mettais à m’ignorer les jours où je me sentais plus masculin.e... Au point de ne plus vouloir me parler, au point de ne plus vouloir m’embrasser, ou me toucher. Ce n’est pas comme si je lui avais caché quoique ce soit. A chaque fois que je le confrontais à ce sujet, il s’énervait, affirmant que je devais « juste m’affirmer », et « enfin m’assumer complètement » ... Ce que je pensais faire ? Alors, j’ai essayé de ‘faire des efforts’, histoire de sauver la relation. Après tout, peut-être qu’il avait raison et qu’en réalité, j’étais une femme coincée dans un corps masculin.

Sauf qu’après des semaines à m’habiller, me comporter exclusivement de manière féminine, j’en ai été malade. Jun était inquiète pour moi, elle n’était pas la seule. J’étais mal, très mal, me raccrochant à l’idée qu’au moins, comme ça, Cal ne m’ignorait plus. On sortait au restau’, et de nouveau, les cadeaux... encore des cadeaux.
Toujours plus de merde pour me faire oublier l’espèce de pervers à problèmes qu’il est.

Je n’ai plus pu, alors, je lui ai explosé à la gueule, hurlant que je ne voulais plus qu’il me traite comme une meuf. Parce que c’est ce qu’il faisait, dans tous les aspects de notre relation. Il jouait au mec et moi, à sa gonzesse... comme ça, il pouvait envoyer des photos de nous à ses parents, qui étaient persuadés de son hétérosexualité. Comme ça, il pouvait se persuader qu’il n’était pas gay. Sauf que j’étais bien placé.e pour savoir que c’est faux. J’ai tout balancé, ses cadeaux, mes bijoux, les tenues qu’il préférait. Je lui ai tout laissé et lui ai claqué que je ne voulais plus le revoir. C’est une manière moins amicale de rompre. Ai-je été trop loin ? Non, je pense que j’ai été trop loin en envoyant à sa mère le seul selfie de nous deux alors que je me présentais de manière masculine. Juste après, j’ai tout bloqué et j’ai pris deux bonnes semaines pour faire le deuil de la relation. Et du futur dont nous parlions jusqu’à pas d’heure.

Voilà où j’en étais. Mon diplôme d’infirmier.e à peine ne poche, à tout faire pour esquiver mon nouvel ex tout en cherchant à savoir ce que j’allais faire désormais. Le plan était de rester à Unys, avec lui, de s’installer ensemble, de le soutenir pendant qu’il terminait ses études... mais ça a volé en éclat, et je ne pouvais plus regarder une rue de cette ville sans me souvenir de lui. L’autre option ? Rentrer à Belagora, chez mes parents auxquels je refusais de parler plus de dix minutes par semaine. D’une voix si froide et éloignée qu’on aurait dit une nouvelle aire glacière.

J’étais prêt.e à me résigner, si cela signifiait échapper au souvenir de Cal.

Mais Mamouchka en a décidé autrement. Alors que je préparais lentement mes valises pour mon retour au Septrion, j’ai reçu un coup de fil de sa part. Plutôt inhabituel en soi, depuis son départ pour Thacie et le mien pour Unys, nous avions pris l’habitude de discuter par mail ou message, histoire d’éviter le décalage horaire. Tout de suite, j’ai remarqué sa voix, si faible, sa manière de parler, plus lente, plus détachée. Elle me demandait mon aide, car les années l’avaient enfin rattrapée et qu’elle ne se sentait plus de vivre seule à Thacie. Comme le climat de Belagora était mauvais pour ses os et ses poumons, déménager avec mes parents n’étaient pas au programme. Sans compter que Victor n’apprécie plus guère sa belle-mère. Je n’ai pas hésité, j’ai sauté dans un avion direction Mésoé et son cottage joliment aménagé à la sortie de la ville.

Je me suis préparé.e mentalement au pire. A devoir lui fournir des soins palliatifs, à devoir soutenir sa fin de vie. A tout... sauf à ce qui s’est réellement passé.

A peine ai-je passé la porte que Mamouchka m’a présenté son nouveau compagnon... dont mon Beau-Pop’s ? Beau-Pépé Alfred ? Je ne sais pas trop comment je suis censé l’appeler pour être honnête. Elle m’a promptement remis les clefs de sa maison, et demandé juste de s’occuper de son jardin et de l’entretien pendant qu’elle partait en vacances ... prolongées. Oh, et elle a emménagé avec lui dans sa résidence pour senior, alors pas besoin de moi ? Et elle pète toujours la forme, elle voulait juste me voir avant de décoller pour Kanto.
C’était il y a une semaine et je ne sais toujours pas quoi en penser... à part ... bon retour à moi-même ?
Oh, et le jardin comprend aussi son pokemon, César, évidemment. Je suppose que ça aussi, je vais devoir le gérer
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Et le dé pour César (Roselia) ~
Shaymin
Shaymin
Pas de compétences
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_492_Terrestre_XY
Pokédollars : 497
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Ykz2
Inventaire : //
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Ykz2
Shaymin
Pokémon Légendaire
Mar 7 Avr - 20:01   
Le membre 'Ashley Li' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Pokémon Shiny' :
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li DSfIv-R_
Louka Hosk
Louka Hosk
Pas de compétences
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_059_XY« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_628_XY« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_479_XY
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Nympha10
Pokédollars : 148
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 2 Potions
- 1 Total Soin
- 1 Pokeball
- 1 Masterball
– 1 Jeton Chance
- 8 Dés d'Or
- 10 Repousses
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_Badge_Roche_RFVF
Louka Hosk
Taxi Volant
Mar 7 Avr - 21:22   
Rebienvenuuuue blush

Le fameux Ashley ... ou plutôt la/le fameux.se ? Gosh, qu'est-ce que ça va être difficile cette histoire, l'écriture inclusive n'est décidément pas copine avec le français maais

Tu sais déjà ce que je pense de ton nouveau personnage, puisque je sais déjà presque tout. 😏 Il va en faire voir de toutes les couleurs à Louka ... mais disons que c'est pour son bien ? toimêmetusais En tout cas, ce début de fiche promet - j'ai bien hâte de lire la suite.~

Bonne chaaance ! Victoire
Ashley Li
Ashley Li
Pas de compétences
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_758_SL« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_315_XY« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_Œuf_XY
Pokédollars : 54
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Pokéball
- 1 Master ball
- 1 Total Soin
- 2 Potions
– 1 jeton chance
- 4 repousses
- 5 dés d'or

- Oeuf mystère de Mitch
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_Badge_Roche_RFVF
Ashley Li
Civil
Mer 22 Avr - 0:00   
Et, j'ai enfin terminé ma fiche blush

Bon courage à celle qui va se la taper 8Dc
Alexei Kireïev
Alexei Kireïev
Pas de compétence
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Feunar11« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Farfur11« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Ponyta11« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Fourbe10« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Croqui10

Pokédollars : 105
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Badge_31
Inventaire : - 1 Potion
- 1 Total-Soin
- 4 repousses
- 1 pokéball
- 5 dés d'or
- 4 super repousses

– Charme Chroma
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_Badge_Roche_RFVF
Alexei Kireïev
Dresseur arrogant ♥
Mer 22 Avr - 0:16   
J'étais certaine de t'avoir souhaité la bienvenue… Visiblement pas ! Je suis la pire heart1 En tout cas, Ashley promet de jolis rp, j'ai parcouru son caractère, ses pokémon et ça pue la classe.
C'est pas moi qui vais te valider mais Sysy, évidemment love it J'imagine que tu comprends pourquoi ~ gnéhéhéhé
En tout cas c'est un beau bébé que tu nous as pondu encore une fois 8D Good luck Sysy heart1 Nous t'aimions en vrai ça va. T'écris comme une reine ~
Victini
Victini
Pas de compétences
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Miniature_494
Pokédollars : 3
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Ykz2
Inventaire : //
« What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Ykz2
Victini
Pokémon Légendaire
Mer 22 Avr - 17:33   

Félicitations !
tu es validé(e)~

Booonjour vous avez prit rendez-vous avec la validation ? Eh bien vous êtes au bon endroit ! grin

Aaaah, Ashley. Lorsque tu m'as dressé son portrait sur discord, j'étais déjà bien séduite. Il est à des années lumières du projet de base mais ... mon dieu, comme je préfère à 300% ce personnage-ci ! C'est la première fois que j'ai à faire avec un personnage genderfluid mais cela ne m'a pas posé le moindre problème tout le long de la lecture. Certes, il y a de l'écriture inclusive mais ce n'est pas aussi gênant à l'oeil que je ne l'aurais cru - je m'y suis même habituée super vite, donc tu peux estimer que tu as bien géré sur ce coup ! blush Après bon, le fait que tu écris si bien doit y participer aussi, disons les choses honnêtement. toimêmetusais

L'histoire d'Ash' (oui, c'est mon surnom, pas touche) m'a beaucoup touché : ces parents trop jeunes pour s'occuper convenablement d'un enfant, c'est malheureusement assez commun. Heureusement qu'ils ont pu compter sur mémé Madge - que j'aime trop, best mémé ever - pour élever Ash' et ne pas en faire un enfant délaissé. Je ne suis pas une experte concernant la dysphorie et tout ses à-côtés mais ... je trouve que tu as vraiment bien géré la transition. Les choses ne se sont pas faites du genre au lendemain, et Ash a eu énormément de mal pour s'accepter. Il en a vu des vertes et des pas mûres le pauvre, ce n'est vraiment pas facile d'être ... "différent" (aaah que je hais ce mot, je ne crois pas à la normalité mais ... je pense que tu vois ce que je veux dire~). Les gars qui l'ont tabassé, ce sont de gros crétins - pour ne pas dire un mot plus vulgaire - le pire, c'est que ce genre de violences gratuites sont si récurrentes ... C'est à vomir.

Pour autant Ash est resté honnête envers lui-même, et c'est tout à son honneur. Même s'il est de retour sur Salva, tout ira bien pour lui ... j'y veillerai personnellement pervers Promis, Louka arrive tout touuut bientôt, et Ash pourra mettre plein de paillettes roses dans sa vie !!  lgbtq

Amuse-toi bien avec ce petit bout ! Bon RP à toi ! beusou

+ « What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li Pok%C3%A9_Ball x1
+ « What’s in your pants ? Doom. » -  Ashley Li WSDPHVTB x1


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