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Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie
Anonymous
Invité
Invité
Ven 3 Avr - 15:39   
Non, c'est pas les témoins de Xerneas !
ft. Lucie Helm
Et rappelle toi Lev : reste poli et ne tire pas une tête de Snubbull. Ton père et moi t'avons élevé mieux que cela !

Voilà les derniers mots qu'il avait reçu de sa mère avant de grimper sur le dos du taxi le matin même, direction Edelsten. Lev n'avait jamais vu de Snubbull de sa vie, n'avait plus l'occasion d'en voir désormais, mais quelque chose lui disait que ce n'était pas un pokémon plaisant à regarder. Adamante Sowinski ne manquait jamais l'occasion de le comparer avec ce pokémon qu'il savait canin.
Cela faisait des semaines qu'elle s'attelait à essayer de lui trouver un travail dans le Septrion, pour une raison qui échappait au jeune berger. Il avait déjà les troupeaux à gérer, non ? Lui, il aurait été plus qu'heureux de continuer à veiller sur eux. L'hiver passé, les moumoutons et les cabriolaines retrouvaient les pâturages et il y avait moins de travail à faire pour le garçon, certes, mais cela n'empêchait pas qu'il puisse aider ses parents. Sa mère n'était pas de son avis, cependant, avançant qu'il n'y avait pas que l'élevage de pokémon dans la vie et que son fils ne finirait pas ses jours entouré de Moumoutons avant d'avoir expérimenté d'autres choses.

Madame Sowinski aimait son fils plus que tout au monde et ne souhaitait que son bonheur, et elle ferait tout pour amener un peu de joie de vivre à ce dernier, qu'il le veuille ou non. Elle avait trouvé dans le journal régional cet annonce pour un petit laboratoire à Edelsten qui cherchait des assistants, et elle avait tout de suite fait les bagages de son bougon de garçon.
Lev s'était battu -entendez par là avait fait la gueule et avait grogné- mais il était compliqué pour lui de remporter une bataille contre sa maman, il devait l'admettre. Son bagage à la main, Zarja perché sur son épaule et armé d'une lettre qui ferait office de CV, espérons le, écrite par Adamante elle même. Elle avait beau être bergère, elle n'avait rien oublié de son éducation de Belagorienne !

Les ordres de sa mère avait été prononcés sur un ton léger, plaisantin presque, pourtant le brun savait qu'elle était plus que sérieuse. Désormais sur le palier dudit laboratoire, au coeur d'Edelsten, Lev hésitait. Simplement vêtu d'une chemise en lin, d'un vieux pantalon gris et de son inséparable manteau à capuche, il mourrait de chaud. Edelsten n'avait rien à voir avec les températures encore glacées d'Isslot ! Mais il était hors de question pour lui de se découvrir ou d'enlever l'épais masque de tissu qui cachait ses yeux. Pour ne rien arranger à son humeur, il lui avait fallu un bon moment pour arriver à destination -et alpaguer des inconnus dans la rue pour trouver la bonne adresse avait été une rude épreuve pour l'associal bourru qu'il était. Bref, il n'était pas exactement prêt à jouer au bon petit garçon plaidant sa cause. Il n'avait pas spécialement envie de se faire embaucher. Toutefois, le simple fait d'imaginer la déception de sa mère l'attristait. Elle s'était donné du mal pour le faire changer d'air, il n'allait pas être impoli et gâcher ses efforts sans essayer.

Allons-y Zarja. On a rien à perdre, de toutes façons.


Prenant son courage à deux mains et encouragé par le piaillement de sa compagne, il souleva son bâton de marche pour le porter à une large porte en bois. Trois coups y furent portés, puis l'apprenti berger retint son souffle en attendant qu'on vienne lui ouvrir.
A peine la porte eut-elle émit un grincement qu'il s'inclina poliment, le visage rivé sur le sol, sa tignasse en bataille couvrant à moitié son masque étrange. La Hoothoot, elle, avait plongé immédiatement ses grand yeux rouges sur l'inconnue, pas plus perturbée que ça.

Bonjour, mon nom est Lev Sowinski. Et voici Zarja.

Par on ne sait quel miracle, sa voix était calme et ne trahissait en rien son attitude de grincheux immuable. Cependant, il n'était vraiment pas habitué à s'adresser à des étranges, surtout pour leur demander une faveur. Il ne savait même pas à quoi s'attendre lorsqu'il avait toqué à la porte de ce "professeur Helm".

Je-...Ma mère a-... commença-t-il à bafouiller dans sa barbe, perdant le peu d'assurance qu'il avait gagné jusque là. Le fier Sowinski, détrôné par sa propre couardise et son manque de civilité.agora
Lucie Helm
Lucie Helm
Pas de compétence
Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Verpom10Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Miniature_755_SLNon, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Miniature_492_Terrestre_XY
Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Mucusc10Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Dimocl10Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Miniature_602_XY
Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Oeuf_s13Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Oeuf_s13Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Oeuf_o11
Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Oeuf_o11
Pokédollars : 63
Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Masterball
- 2 Potions
- 1 Total-Soin
– 1 Jeton Chance
- 1 Obj. évolution
- 3 dés d'or
- 2 super-repousses
- 2 couveuses classiques

- Pass Boîte PC
- Pokédex de Salva
Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Ruban_13Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Ruban_10Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Ruban_12Non, c'est pas les témoins de Xerneas | ft. Lucie Ruban_14
Lucie Helm
Chercheuse
Mar 14 Avr - 19:52   
Je crois que cette après-midi est en train de tourner largement en ma faveur. Après des semaines passées à flirter gentiment avec Ester, une soigneuse du centre pokemon, je lui ai proposé un simple déjeuner. Juste un déjeuner, en pleine journée, dans le restaurant de son choix... donc, rien de sous-entendu, après tout. Juste un moyen de faire un peu plus connaissance autour d’un plat Septrionnien, puis d’un dessert, puis d’un petit café. Rien de spécial. Puis, c’est elle qui a proposé de continuer, une fois la note partagée et payée, la rencontre en allant boire un verre dans un endroit un peu plus discret. J’ai juste eu à proposer l’établissement, connu de quelques-uns pour fermer les yeux sur les relations disons... moins conventionnelles. Je n’ai fait que proposer une table un peu à l’écart et à l’abri des mauvais regards. Je ne suis pas dupe, elle ne l’est pas non plus. Durant tout le regard, même si les sujets plus personnels et intimes ont été expressément évités, on n’a pas arrêté de se jauger. Moi et ma petite robe noir bustier, mes bottes en simili cuir et ma blouse blanche, elle et son top vaporeux et rosé, délicieusement décolleté sans trop l’être et son jean’s ridiculement slim. C’est plus que tenter le diable d’accepter un rencart avec une lesbienne reconnue qui vous drague depuis un petit moment. Surtout quand on est réceptive à cette drague.

Au bar, rien de fortement alcoolisé. Contrairement aux idées reçues, on est clairement moins performant avec un verre de trop dans le nez... et c’est affreusement désagréable d’avoir quelqu’un qui vomit dans son lit au début de l’amusement. Juste, changer la nature de la conversation. S’intéresser plus à qui elle est, à ce qu’elle fait, à ce qu’elle veut et attend. Ne pas cacher ce qu’on est, ce qu’on veut, ce qu’on attend... et si les deux matchent, c’est parfait. Si pas, on passe à autre chose, on se dit ‘au revoir’ à la sortie du bar et rien de plus. Pas de mauvais sentiment, pas de ressenti, pas de lendemain bizarre au centre pokemon. Rien.
Cette fois, je crois que ce qu’Ester voudrait est plutôt clair... ne pas trop se prendre la tête, ne pas vraiment s’engager et juste, trouver quelqu’un pour s’occuper de cette légère envie qui l’ennuie depuis un moment. Je suis entièrement d’accord avec elle. Alors, quand est venu le moment de payer l’addition, de quitter le recoin un peu à l’écart de l’établissement, je lui ai proposée de venir chez moi. Ce qu’elle a accepté.
La suite ? Disons que j’ai demandé à Winston, Lumila et Rosie de nous laisser un peu d’espace pendant que je l’installais dans le salon pour commencer les hostilités. Sur la table du salon trône dans une boite confortable un œuf. L’œuf que Diana m’a remis il y a un moment maintenant. Je l’avais confié à Père durant mon voyage en Austrée, mais maintenant, il est de retour de mon côté. Je ne sais pas bien quand il va éclore mais... là, maintenant, ce n’est pas vraiment mon souci principal. Je m’installe aux côtés de la plantureuse soigneuse qui accueille un premier baiser de ma part, le sourire aux lèvres.... et ce qui allait être un second quand soudain, la boite sur la table fait un bond de cinq bon centimètres, puis un second. Je me décale, surprise. Ester également ne s’attendait pas trop à ça.

« C’est... qu’est-ce qu’il a ton œuf ? »

Je la regarde, ne sachant pas trop quoi répondre. Je n’ai jamais eu d’œuf avant celui-ci... et Ester et moi ne soignons pas du tout les pokemon qui sont encore dans leur coquille. Alors, je présume qu’elle n’est pas plus avancée que moi.

« Aucune idée. C’est la première fois que je le vois faire ça »

Et il recommence ! Si bien que je dois sauter du canapé et le prendre dans mes bras avant qu’il ne décide de faire un petit tour par terre et qu’on mange une omelette comme petit déjeuner ! Il est bien agité ce petit !

« C’est censé être quoi à l’intérieur ? un férosinge ? »

Sa petite plaisanterie me fait sourire, alors que je bataille avec ‘coquille’ pour ne pas qu’il m’échappe.

« J’espère pas ! Diana ne m’a rien dit... peut-être que si je le laisse... et que je mets sa boite au sol... »

Et... raté ! Impossible de le lâcher pour l’instant tant il est agité. A croire que ce petit bout se bat tout seul dans son blanc d’œuf, ce n’est pas possible. Je ne sais pas trop quoi en faire... et ce n’est pas le moment en plus. Je lui lance un regard à mi-chemin entre la détresse et l’excuse, et elle lève ses mains en réponse.

« Nope, tu peux te débrouiller. Je suis mauvaise avec les gosses, que ce soit des humains ou des pokemon. »

Je roule du regard. Gheez, sympa. Comment je suis censée m’en sortir moi maintenant ? J’essaie vaguement de calmer ‘coquille’ en le berçant mais, il n’a pas l’air enclin à terminer sa guerre interne. Un bruit de sonnette m’interpelle alors. Quelqu’un ? Maintenant ? Je bougonne un peu, débattant avec moi-même de l’idée de laisser la personne à la porte... sauf que mon rencard est déjà à moitié gâché donc... Je soupire longuement.

« J’arrive »

Je quitte la pièce, l’œuf toujours dans les bras et me dirige vers l’entrée. Je réajuste un peu ma robe et mes cheveux avec une main avant d’ouvrir la porte. De l’autre côté ? Hm... un jeune homme ? Qui immédiatement s’est courbé et présenté. Un peu rigide la posture d’ailleurs. Sur son épaule se trouve un pokemon hibou, oui, un Hoothoot qui me fixe avec ses grands yeux rouges. Qui me fixe... un peu trop intensément d’ailleurs. Une fois son nom donné, Lev –c’est ce qu’il a dit je pense- bafouille un début de phrase qui n’a pas de fin. Stressé ? Et... il n’aurait pas un peu chaud d’ailleurs ? Avec ses vêtements et le reste.

« Oui... ? Je suis le professeur Lucie Helm et tu veux... ? »

Certainement quelque chose en lien avec le laboratoire ? Mais il n’a pas l’air tout à fait en état de me répondre. Mon regard est attiré alors vers Zarja, ou, plus précisément, sur ce que Zarja tient dans son bec. Il s’agit d’une lettre et, écrit sur l’enveloppe, il y a mon nom. Je lève une main vers l’oiseau et, prudemment, m’empare de la lettre. Rien n’est facile quand ‘coquille’ gigote dans tous les sens.

« Ecoute, j’ai pas trop le temps maintenant... J’ai la lettre, c’est ça que tu voulais ? »
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