HISTOIRE - Jonathan et Estelle, deux Unysiens de Volucité, ont décidé de prendre le large et de s’installer à Solem, en Austrée. C’était il y a presque vingt et un ans. La jeune femme de vingt sept ans à l’époque, était alors enceinte d’une toute nouvelle vie, une petite ange nommée Dahlila.


Loin d’une famille hors normes, les Khadidja ont décidé de rejoindre une branche de la famille qui se voulait conformiste. La tradition avant tout, diront-ils, leur fille se devait d’être élevée loin des personnes dévergondées du monde moderne. Ainsi, Dahlila est née à Solem, en Austrée. Au sein des Khadidja, pensant dans divers domaines et à la fortune sans pareil, Dahlila eut l’éducation lourde et traditionaliste de la famille dès son plus jeune âge.

Entre cours de bonne conduite, bourrage de crâne et "études pour une future épouse", la jeune Khadidja n’avait pas le temps pour s’adonner à des rêves ou des fantasmes. Au travers de la fenêtre, entre deux rideaux tirés, elle pouvait parfois apercevoir la ville, les jeunes riant dehors, le soleil, la nature. Mais il s’agissait là d’un regard vers un rêve, à jamais inaccessible. On lui rappelait souvent, à cette petite, qu’elle épouserait un grand homme, peu importe sa volonté, pour faire perdurer la beauté des Khadidja au travers du temps, et transmettre le nom.


Son fiancé fut désigné à trois ans. Le fils héritier des Keanu, Aizen. Aizen avait trois ans de plus que Dahlila, mais déjà à cet âge, on se rend compte que quelque chose ne va pas. Les deux enfants devaient passer du temps ensemble, soi-disant pour créer l’amour entre eux. Mais ce n’était pas l’avis du garçon. Devait-il épouser un bébé, qui marchait à peine sur ses jambes, alors que lui lisait déjà, avait son premier pokémon et découvrait le monde depuis sa demeure splendide ? Où se trouvait la beauté promise derrière ce mariage, tout de même pas sous les couches d’une petite d’à peine trois ans, faisant sa taille de moitié ? Non, Aizen ne pouvait accepter d’épouser cette gamine. Eh gamin, calme-toi, t’étais à peine plus vieux qu’elle.


A cinq ans, Dahlila se vit offrir son premier pokémon. Comme la tradition le voulu, Les Khadidja offrirent un pokémon fée à Aizen, en guise de promesse de mariage. Il eut un Azurill. La petite Khadidja reçu des Keanu un Caninos. Bien plus qu’un simple pokémon, Caninos était la pré-évolution de l’emblème de leur famille. Ce geste ne fut pas anodin, et promettait bien plus que d’être l’épouse d’un Keanu. C’était une réelle intégration à la famille, une réelle preuve d’amour de la part de sa future belle-famille.

Aizen taquinait depuis toujours la petite Dahlila. La voir avec le pokémon emblème de sa famille provoqua chez lui une réelle crise de jalousie. Le conflit passa de de soulevage de jupe et de moqueries à de réels coups. Il lui tirait les cheveux, la pinçait, et la traînait par terre. Pire que juste une moquerie d’enfant à enfant normal, Aizen accusait son apparence, ses yeux rouge sang, ses cheveux argentés, sa peau pâle.

« On dirait un fantôme, tu t’es vue ? »
« Va prendre le soleil, pisseuse, tu me fais honte. »
« Tu t’es pris pour un Corayôme ? T’as pas honte ? »

Les pleurs suivaient souvent ces remarques. C’était injuste et faible d’insulter ce que Dahlila ne pouvait changer. Pourtant, Dahlila avait ce grand cœur immature et pur. Elle voyait Aizen grandir, à quelques années de plus qu’elle, et le voyait toujours devenir de plus en plus beau. Ses prouesses arrivaient à ses oreilles à chaque fois, et il devenait tel un chevalier à ses yeux, un idéal masculin qu’elle n’aurait jamais cru connaître un jour. Si les Khadidja doutaient de pouvoir créer cet amour réciproque entre les deux enfants, ils pouvaient désormais se vanter de l’avoir, à défaut, fait naître dans le cœur de leur fille, aussi cruel cela fut. Un amour à sens unique, que Dahlila ne comprenait pas. Elle en vint à détester son apparence, à voir la laideur sur elle, une laideur aussi fictive que futile. Ne pouvait-elle donc pas être aimée, un minimum, par la personne avec qui elle allait partager sa vie … ? Dahlila s’enferma dans les livres, la lecture, les contes. Elle ne répondit plus à Aizen par les pleurs, elle ne se battait plus, ne criait plus. Il perdit alors le peu d’intérêt qu’il avait à la taquiner, même s’il s’agissait la de la seule preuve d’amour qu’il pouvait lui donner. Il ne savait pas faire autrement, les Kaenu n’étaient pas de beaux parleurs, des charmeurs ou des gentilhommes. Ils ne parlaient que par l’action, le combat, les faits.

Un beau matin, alors que Dahlila se réveillait à peine entre deux lectures nocturnes, elle tomba sur une page, celle d’un livre oublié, quelque chose qu’elle n’aurait jamais dû voir. Un vieux conte, pas pour les enfants certes, des régions extérieures. Cette unique page qu’elle se mit à lire racontait comment une jeune femme, peu importe son nom, avait bravé les dangers et les épreuves à l’aide de son pokémon, et comment son nom avait gravé l’histoire, en s’émancipant. Ce que cette page racontait, Dahlila ne put tout comprendre, mais les gestes, les mots, les actions, n’étaient en rien identiques à ce qu’elle avait appris. Devait-elle faire face à Aizen et lui prouver ses sentiments avec ce petit Caninos ? Elle n’avait plus rien à perdre.

Dahlila se mit à courir dans toute la demeure, à la recherche de son promis, la pokéball de Loki à la main. Lorsqu’elle arriva enfin à trouver le jeune homme à la chevelure de feu, elle lui balança sa pokéball à la figure et libéra son pokémon.

« Bats-toi, Aizen ! Sois un homme et viens te batter ! J’vais te mettre la raclée de ta vie, et tu vas me respecter ! »

Est-ce qu’elle tremblait ? Bien sûr. Elle avait les larmes aux yeux, son cœur était sur le point le lâcher. Si Aizen refusait, elle perdait tout. S’il s’en allait, sa vie était terminée. Retour au point de départ. Suspendue à ses mots, Dahlila restait figée. Le garçon éclata de rire.

« C’est viens te battre, Dahlila. Le verbe batter n’existe pas. Mais si tu y tiens tant… »
« Dis-moi que tu m’aimeras si je gagne ! Promets-le-moi ! »

Il y eut un soupir, un léger sourire et un geste. Aizen posa la main sur son cœur et ferma les yeux un court instant. Dahlila savait ce que cela voulait dire. Une promesse ne pouvait être révoquée. La peur avait laissé place à l’excitation, la promesse d’un amour qu’elle ne regretterait jamais. Dahlila entama le combat face à un Azurill possédant Isograisse. Autant vous dire que l’issue était décidée d’avance. Entamant cette bataille avec Flammèche, et la réponse fut rapide : Pistolet à O. Dahlila comprit alors son erreur. Son attaque n’avait eu que peu d’effet, alors que Loki était déjà mal en point. La petite retenu ses larmes. Elle comprit. Elle comprit la différence entre Loki et Azurill, l’erreur qu’elle avait fait. Elle renifla, avant de continuer, de s’acharner, hurlant ordre sur ordre, face à un pokémon qui allait massacrer son propre compagnon. Etait-ce de la moquerie, ou de la pitié ? Aizen n’utilisa que Souplesse. N’était-ce pas une attaque qui nécessité un bon niveau ? Il se moquait d’elle ? Il ne voulait pas lui faire de peine ? Quel était le but de sa manœuvre, pourquoi était-il si méchant, depuis toujours avec Dahlila, alors qu’elle n’avait rien demandé ? La petite Khadidja venais d’envoyer Loki à une défaite certaine, mais en fidèle compagnon, il se relevait encore et encore, et encaissait physiquement les attaques qu’elle subissait depuis des années. Pourquoi fallait-il que ce ne soit toujours que haine ? Loki s’effondra après quelques minutes de combat, dans un couinement que jamais Dahlila n’oublia. A son tour, la petite se laissa tomber, avant de se ruer vers son pokémon. Elle se rendit compte qu’elle était allée trop loin, que Loki avait souffert pour rien, alors qu’elle aurait pu éviter un tel affrontement.

Lorsque Dahlila releva la tête, le regard embrumé par les larmes abondantes, elle ne reconnut d’abord pas la silhouette d’Aizen, juste à côté d’elle. Ce fut d’abord une main sur l’épaule, puis un baiser déposé sur son front. Ensuite, ce fut des larmes séchées à l’aide de mains tendres, d’une chaleur que Dahlila n’avait jamais connu, d’une douceur dont elle ne soupçonnait pas la présence. Et enfin, quelques murmures :

« Tu t’es bien battu… Loki te fait confiance aveuglément, ce n’est pas donné à tout le monde, tu sais… Et surtout, Dahlila... »

Il laissa ses mains glisser le long des bras de sa promise, et les lui prit avant d’y déposer un doux baiser. Il termina :

« Je t’ai toujours aimé. Mais je ne savais comment te l’exprimer. Tu m’as ouvert les yeux, aujourd’hui. »

Dahlila avait probablement du mal à comprendre le réel sens de ces mots, mais elle était sûre d’une chose, ce qu’elle n’avait fait n’était pas vain. Loki n’avait pas enduré ces caprices pour quelques mots dans le vent. Tu avais, au moins, obtenu la considération d’un garçon qui t’embêtait depuis bien trop longtemps. Merci à ce livre interdit, merci à ces contes d’une autre région, d’une autre époque. Celle-ci était probablement révolue pour toi, désormais.


Cinq ans passèrent. Tous les jours, Dahlila retrouvais avec une joie immense la cour intérieure, où Aizen l’attendait chaque fois, et sa matinée se résumait à l’entraînement de Loki et d’Azurill. Même si le garçon ne savait pas pourquoi son pokémon refusait d’évoluer, loin de se douter que c’était son bonheur qui le changerait, il prenait un certain plaisir à voir Loki s’améliorer de jours en jours, malgré les attaques Eau qu’il recevait. Quant à Dahlila, elle ne savait pas pourquoi, malgré tout, son pokémon se refusait lui aussi à grandir, alors qu’il le désirait et le méritait. Un après-midi, les deux enfants se perdirent dans la bibliothèque. A dix ans, Dahlila savait presque tout lire, et connaissait tous les ouvrages, au moins leur titre, que possédaient les Khadidja. Aizen lui expliquait encore quelques mots, et ensemble, ils trouvèrent comment faire évoluer leur pokémon. Loki avait besoin d’une pierre spéciale, aussi belle que les flammes du soleil, et Azurill avait besoin de l’amour de son dresseur, et de se sentir bien. Voilà un dilemme auquel les deux enfants devaient faire face. Un pokémon qui ne pouvait être aimé, et un autr qui ne pouvait avoir ce dont il avait besoin.

L’expédition eut lieu le lendemain. Au moins, pour Loki, Aizen savait où trouver une telle pierre, si ses souvenirs étaient bons. Les Kaenu avaient une salle remplie d’objets inutiles, dont des cailloux semblables. Il s’y introduisit avec le pokémon feu et Dahlila, alors que le soleil descendait dans le ciel. La relève des domestiques leur laissa quelques minutes à peine. Voler la pierre si précieuse de son père, Aizen n’y aurait jamais songé il y a quelques années. Mais pour Dahlila, il pouvait tout faire. L’enfant ne disparut que quelques minutes, alors que Dahlila tenait son gros chien dans les bras. Lorsqu’il revint, sans explications, il prit à Khadidja par la main et s'enfuit de la demeure. Au détour d’une rue peu fréquentée, il sortit son trésor, la pierre volée, celle tant attendue par Loki. Mais Aizen ne voulait pas voler ce plaisir à Dahlila. Il lui offrit donc la pierre. Et sans attendre, la jeune fille la présenta à son pokémon. Loki posa son museau dessus, la lécha et l’engloutit comme il l’aurait fait avec une friandise. Il n’eut que le temps de donner un coup de museau affectif à sa dresseuse, il se mit à briller. Sa forme changea, son pelage, sa tête, tout se mit à se modifier dans une lumière des plus magnifiques et étrangement paisible. Le phénomène ne dura que quelques secondes, mais il se grava dans la mémoire de Dahlila. De Caninos, Loki passa à Arcanin, grand, fier et majestueux. Dahlila pouvait laisser ses mains se perdre dans son pelage doux et épais, et désormais, ce serait son fier pokémon qui la porterait, et non plus l’inverse.

Loki ramena les deux enfants chez les Khadidja, les portant sur son dos avec une fierté incomparable. Au terme de cette soirée pleine d’émotion, chacun retourna chez lui… Sans se douter que cette fois était la dernière.


Les mois passèrent, Dahlila ne vit plus Aizen chez elle. Les entraînements communs devinrent des entraînements solitaires, et l’excitation de ce moment devint la peine et la douleur de ne plus voir le garçon. On lui apprit, plus tard, qu’il avait déménagé, qu’il avait volé son père, qu’il avait été renié. Qu’elle ne l’épouserait plus, et que Loki était définitivement sienne, en guise de dédommagement pour ce retour en arrière. Dahlila comprit pourquoi Aizen avait fui ce jour-là. Il avait dû croiser son père. Si la petite avait vu les marques sur ses bras, elle aurait compris ce qu’il s’était passé, elle aurait pu anticiper ce drame. Elle avait perdu un ami, un compagnon, et son premier amour. Elle errait désormais dans son chez soi, ne reconnaissant plus les murs, les décors, comme étant des lieux heureux et chaleureux. Elle n’y voyait que la froideur et l’obscurité laissé derrière des souvenirs heureux, les fantômes des rires et des cris de joies lui laissaient un goût amer, qui devenait peu à peu le goût de la mer, de goût de ses propres larmes.

La lecture devint son seul loisir, Dahlila s’enferma dans la culture de l’esprit, en attendant le verdict de sa famille. Devait-elle épouser un autre homme, un inconnu, un homme dont elle ne savait rien ? Elle ne pouvait s’y résigner.


Désormais, Dahlila avait treize ans. Un matin, alors qu’elle se préparait comme tous les matins, on vint lui présenter un pokémon. Un Moustillon. Envoyé par une famille inconnue, mais d’un renom conséquent, celui-ci offrait à la jeune fille un pokémon Eau. Dahlila pouvait lire la peur et la tristesse du pokémon, rien qu’en l’observant. Ses yeux ne mentaient pas. Alors, armée de son Arcanin, elle demanda à voir qui le lui avait offert un tel pokémon. Face à son prétendant, et contre l’avis de sa famille, elle exigea un second pokémon. Elle invoqua la disparition d’Aizen comme argument, elle voulait une preuve que la promesse serait tenue, un dû qu’elle méritait, d’autant plus que cette famille avait bien moins d’influence que les Kaenu. Mais Dahlila pensait autrement, au fond de son coeur. Un pokémon ou deux n’y changerait rien. La blessure était béante, personne ne pourrait compenser l’histoire qu’elle avait vécu. Elle ne pouvait plus continuer ainsi.

L’offre fut acceptée, à condition d’avancer le mariage au jour des dix-huit ans de Dahlila. Ce qu’elle accepta. Qu’importe, son plan était en marche. Elle n’épouserait pas cet homme. Elle fuirait. Elle trouverait un moyen pour fuir cet enfer, cette famille traditionnelle, au profit d’une vie comme ces livres lui montraient.


Tous les jours, Dahlila entraînait Loki, son Arcanin, Nasog, son Moustillon et Morgana, sa Mimantis. Trois pokémons magnifiques, à la fois complémentaires et opposés. Les débuts furent difficiles, mais à force d’amour et de patience, les trois pokémons s’entendaient bien, et étaient devenus la famille de Dahlila à part entière.

Tantôt, elle faisait combattre Nasog et Loki, puis Loki et Morgana, puis Morgana et Nasog. Chacun avait son point fort et son point faible, et Dahlila ne manquait pas de le leur rappeler. L’important, c’était l’union entre ces quatre magnifiques entités, peu importe le passé et le futur. Ils seraient tous là, ensemble.

En parallèle, Dahlila fut rapidement découverte par une agence de mannequinat. Avec l’autorisation de sa famille, elle fit ses débuts, encore un moyen pour les Khadidja de se faire connaître. Offrir sa fille angélique et magnifiques aux yeux du monde entier, quoi de plus alléchant et prometteur ? En plus Dahlila aimait ça. Entre mannequinat et musique, à savoir le violon, le violoncelle et le piano, Dahlila était bien occupée, mais toujours entourée de ses pokémons. Doucement, mais sûrement, elle s’affirmait, elle s’émancipait, et nul ne se doutait de la tempête qui se préparait.


Dahlila devait avoir probablement dix-sept ans, lorsqu’elle massacra son destin. Littéralement. Prise en flagrant délit dans son propre chez soi, par sa mère, dans les bras d’un homme du peuple, elle venait d’activer une bombe à retardement. Impossible pour les Khadidja s’offrir une fille souillée, impure et volage, à un homme de renom. Ils tentèrent de passer sous silence cette expérience traumatisante pour eux, mais Dahlila s’en vengea en sortant le soir, en fumant, en buvant. La débauche était son quotidien, elle voulait pousser sa famille au pire, la renier, l’envoyer loin, la laisser tranquille.

Son dernier geste, et non pas des moindres, fut l’insulte, haut et fort, de sa propre famille. Une seule phrase, ou plutôt deux, qui détruisit tout ce qu’il restait.

« Vous faites chier putain, avec vos préceptes d’un autre temps, les vioc’s. Laissez-moi vivre ma putain de vie, c’est bon on est plus au temps des gueux et des châteaux, vous faites chier. »

La gifle suivit les jurons. Sous l’outrance de sa mère, son père venait de la gifler comme il n’avait jamais osé faire. Dahlila en eut les larmes aux yeux, mais elle serra les dents. Un sifflement de sa part suffit, Loki se jeta sur l’agresseur. Le mal était fait, la sentence était irrévocable. Le père voulut la bannir, loin d’ici, et la forcer à épouser le pire des riches qu’il connaissait, un homme des plus violents et fermé d’esprit.

La veille du départ, alors que Dahlila réfléchissait à un moyen de disparaître, sa mère s’avança dans la chambre de sa fille. Quelques mots suffirent, elle ne lui en voulait pas, elle s’excusait d’une telle décision, elle expliqua qu’elle avait compris l’erreur de sa famille. Elle lui offrit ce pendentif familial qu’elle aimait tant, l’embrassa sur le front, et lui murmura qu’elle pouvait fuir, disparaître, qu’elle trouverait un moyen de couvrir ses traces. Elle demanda à Dahlila de lui promettre de vivre sa vie, comme elle l’entendait, elle qui n’avait pas eu la chance de le faire, et de lui écrire, aussi souvent que possible. Dahlila était le fruit de cette nouvelle génération, qui réfutait les anciennes traditions pour vivre selon son entendement, et non plus celui de ces ascendants.


L’aventure de son passé se termine à l’aube de ses vingt ans. Pour faire court, Dahlila continua d’entraîner ses pokémons dans une certaine légèreté, pour oublier son passé, et offrit à Nasog la possibilité d’évoluer, en se concentrant bien plus sur lui que sur Mimantis, qui était un peu plus faiblarde. Le Moustillon devint un Mateloutre, et commençait à développer cette même fierté que que dahlila avait vu dans les yeux de Loki après son évolution. Elle les poussait en avant, certes, mais ils le faisaient aussi en retour, ils étaient le dernier rempart entre la Khadidja et l’abandon, les derniers piliers qui la soutenaient dans sa vie.

Encore aujourd’hui résidant à Solem, Dahlila vit pour ses deux passions, le mannequinat et la mode. L’argent qu’elle gagne suffit à la nourrir, et le logement est aux frais de l’agence car oui, elle leur appartient, comme un oiseau en cage. Libérée de sa famille, elle s’adonne aux plaisirs qu’elle n’a pas pu connaître avant, et entre désirs et abus, Dahlila arrive encore à faire une place aux lettres aimantes qu’elle envoie à sa mère. Plus récemment, elle s'est rapproché du partie d'Uth. Réfléchissant encore à en faire réellement partie, les idéaux qu'ils incarnent correspond à ce que Dahlila elle-même défend.

QUI ES-TU DERRIÈRE TON ÉCRAN ?-

Un joli sobriquet ? Apomenon / Aby'

Combien de printemps ? 21 je suppose ? Ouais nan j'ai 22 printemps mais j'ai 21 ans. Voila.

Comment as-tu trouvé notre cher forum ? "Audrey m'a pris par la peau du cul et m'a écrasé la face sur le forum". Mais il dira "Je lui ai juste montré les Magicarpes". Qui de nous a raison ? ... On se le demande. J'ai encore mal à la joue...

T'en penses quoi ? IL. EST. TROP. BEAU.

Ton poké préféré ? MUPLODOCUS FOR EVER ! NIQUE LES COATOX.

Dis-moi, n'as-tu pas trouvé quelque chose de bizarre dans le règlement ? Validoche par Mitch