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Le début d'un projet ft. [Lucie]
Anonymous
Invité
Invité
Sam 21 Mar - 14:58   

Cela faisait maintenant quelques temps que tu avais entrepris ton voyage. Après la séparation à Derwoud de celle qui avait bien voulue t’accompagner un petit bout de chemin, il te fallait à présent affronter la nature seule avec ta petite équipe. Tu n’étais clairement pas une combattante, mais tu en avais assez dans le ventre pour te dresser face aux potentiels dangers possibles. Depuis la tragédie tu avais un peu repris confiance en toi et tu ne voulais plus te laisser abattre. Ta première épreuve afin de tester ton courage était de reprendre contact avec une personne que tu connaissais, ou plutôt que tu avais connue mais que tu avais délaissée un petit peu ces derniers temps à cause de tous les événements qui avaient chamboulés ta vie. Tu voulais avoir des amis, des personnes sur qui compter, c’était le moment idéal de se faire pardonner et de tenter de faire le premier pas, bien que cela ne te ressemblait pas du tout.

Les journées paraissaient longues lorsque tu avançais toute seule sans personne à qui parler. Sans compagnons le périple était différent, même si tes pokemons faisaient la route avec toi, ce n’était pas pareil qu’une présence humaine. Ils te réconfortaient certes, mais tu voulais à tout prix arriver à destination au plus vite.

Tu ne savais pas si tu faisais tout ce chemin pour quelque chose, ou pour rien ? Après tout tu n’avais même pas daignée prévenir de ton arrivée, tu y allais totalement à l’improviste sans réfléchir aux conséquences, au danger durant le périple, à tes propres ressources. Tu espérais un accueil chaleureux, mais au fond de toi tu étais terrifiée à ce que l’on te referme la porte au nez, peut-être que c’était tout ce que tu méritais après tout. Tu tâchais cependant de pas y penser histoire que les larmes ne remontent pas à la surface.

T’étais correctement équipée pour parcourir tout ce chemin bien que les ressources fondaient à vue d’oeil, heureusement que ta rencontre précédente t’auras permise d’apprendre un peu à te débrouiller en pleine nature. Tes pokemons t’aidaient tant bien que mal, mais chaque soir où tu déployais ta tente, tu repensais à tout ce que tu avais traversée et tentait de t’endormir tant bien que mal dans le confort rudimentaire que tu pouvais emmener avec toi.

Ton périple fut quelque peu rallongé car tu t’étais perdue dans la forêt de Sycomores et dans la panique tu avais oubliée comment faire pour te retrouver. Ce n’est qu’après un petit moment que tu avais réussis à reprendre tes esprits et ton calme avant de trouver le chemin te menant vers Edelsten.

Après une véritable odyssée t’arrivais enfin aux portes de la ville. La pluie et la boue ne t’avaient cependant pas épargné et la fatigue se faisait ressentir. Cela faisait bien longtemps que tu n’avais pas pu dormir dans un vrai lit mais cela ne te dérangeais pas plus que cela. Ta motivation était à toute épreuve, ce n’était clairement pas le moment de craquer !

Ressortant une des nombreuses lettres que tu avais échangée avec ta correspondante et amie ? Du moins tu l'espérais encore…
Tu retrouvais son adresse rapidement, mais tu ne voulais clairement pas te présenter à l’improviste devant elle dans un tel état.

Usant de tes dernières forces pour réfléchir à un plan, tu ne voulais clairement pas donner une mauvaise impression. Et puis votre dernière rencontre remontait à presque une dizaine d’années maintenant. Tu étais clairement intimidée à l’idée de la revoir, mais au fond de toi c’est ce que tu voulais.

Trouvant un petit endroit à l’abri des regards, tu en profitais pour te changer et tenter de te refaire une beauté avec les moyens du bord. Un t-shirt blanc propre et repassé, le dernier qui te restait. Pour le bas tu enlevais ton jogging sale avant de le mettre dans un sac plastique et le ranger dans ton sac à dos histoire de pas salir les autres affaires. Tu optais pour des collants vu la météo et une jupe assez courte histoire de vraiment ressembler à une fille pour une fois. Tu garderais ta veste car tu avais froid et que la fatigue ne t’aidais clairement pas. Tu te coiffais grossièrement comme à ton habitude, simplement histoire de dire que tu as fais quelque chose avec ta coiffure. Tes cernes étaient assez énormes, mais tu tâchais d’afficher ton meilleur sourire pour compenser cela, une fois que tu avais terminée tes préparatifs, tu nettoyais un petit peu tes baskets et te dirigeais vers ton destin ! Ou plutôt vers l’adresse de Lucie.

L’ambiance de la ville n’était clairement pas la même que chez toi en Thacie, ici on te regardait, on semblait te juger à cause de ton look, mais tu ne te laissais pas perturber, tu te concentrais afin de trouver ton chemin tout en accélérant le pas.

Après une petite trotte d’un quart d’heure tu voyais le bâtiment dont l’adresse était inscrite sur vos correspondances. Tremblotante, tu te posais mille et une question, le stresse te faisais monter en pression et les larmes arrivèrent rapidement lorsque tu décidais de toquer assez fortement à la porte. Tu inspirais et expirais rapidement pour tenter de te calmer en n’osant même plus regarder devant toi. Tu faisais de petits mouvements et tu jouais avec tes mains car tu ne savais pas comment les placer. Tu réfléchissais déjà où tu pourrais aller si jamais on te refoulait et tu trouvais ton hypothèse de plus en plus probable car la porte mettait du temps à s’ouvrir. Chaque seconde semblait être une éternité, mais soudain tu voyais qu’elle grinçait et s’ouvrait tous doucement. Ne sachant pas quoi dire tu stressais en parlant.

«B...B-Bonjour ! J-Je suis désolée»

Tu n’arrivais même pas a finir ta phrase que des larmes commençaient à se former dans tes yeux fatigués.

Lucie Helm
Lucie Helm
Pas de compétence
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Lucie Helm
Chercheuse
Mar 24 Mar - 20:45   
S’il y a une chose que je regrette depuis mon retour de l’Austrée, c’est bien le soleil. Pourtant, je n’ai jamais été de ces filles qui lézardent pendant des heures dans l’espoir de bronzer. Déjà parce qu’on a littéralement jamais plus de trois heures de soleil sans l’apparition surprise d’un nuage géant, ou d’une mauvaise brise froide –oui, même en été-, et ensuite parce que je n’ai pas vraiment une peau qui bronze. ‘Merci Père’ ? Je ne bronze littéralement pas. Ou très peu. Vu que je suis métissée, c’est plutôt étonnant, mais je ne suis pas sûre de savoir si Mère elle-même avait une peau aimant le soleil. Heureusement, je ne rougis pas non plus. J’ai pris mes précautions, mais j’aurai pu me taper littéralement une dizaine de coup de soleil. Mais rien... alors je suppose que je dois cette résistance à Mère ? Parce que blanc –et même pâle- comme Père est, j’imagine qu’il doit rougir et peler au moindre rayon un peu trop intense... Reste à savoir comment il a survécu à des mois de recherches en Austrée. Encore autre chose que je devrai lui demander. Lui et moi, on ne parle pas trop du passé, on est pas de ce genre-là. Oh, je suis rancunière et n’oublie quasiment aucun affront, mais je ne suis pas du genre à me raccrocher à quoique ce soit. Du coup, malgré mon ‘âge vénérable’ et le sien, nous n’avons jamais clairement parlé de... beaucoup de choses.
Littéralement, énormément de choses.

Et dans ces moments où la pluie du Septrion m’empêche de m’aventurer en pleine forêt sans attraper la mort, je me dis qu’il est peut-être temps d’y songer.

Traduction ? Je m’ennuie à mourir. J’ai passé la journée cloitrée entre les quatre murs de mon laboratoire. Ce n’est pas inédit compte tenu de ma profession... mais en réalité, je passe plus de temps dehors qu’on ne le pense. Au moins, mes pokemon sont là pour me distraire. Oui, ‘mes’ pokemon. Deux, désormais. Mon Winston, qui s’affirme de jour en jour, et ma Lumila, une spododo que j’apprends encore à découvrir. Bientôt, ils seront trois, car trônant sur mon bureau, se trouve l’œuf que Diana m’a... ‘offert’... dans le sang et les larmes ? Ni les miennes, ni les siennes, mais je pense que c’est un bon résumé de cette journée. Pensons à autre chose avant que je ne m’énerve pour rien. Wins’ et Lumi s’entendent plutôt bien, le fait qu’ils soient tous les deux des pokemon plante doivent aider... surtout dans un environnement qui compte plus de deux dizaines d’espèces végétales différentes. Ils se sont bien apprivoisés, et s’amusent ensemble... Ce que je trouve vraiment adorable. Tous les deux s’intriguent de l’œuf qui bouge de plus en plus souvent. Est-ce qu’il va bientôt éclore... ? Père, à qui j’ai confié la garde pendant mon voyage, m’a dit que l’éclosion pouvait survenir à n’importe quel moment. Je le crois volontiers, vu qu’il a vu et vécu plus longtemps que moi.

Quitte à s’ennuyer, autant faire quelque chose d’utile, non ?

Et vu l’état de mon bureau –il est couvert de papier- et plus largement du labo, je pense qu’un brin de rangement et de tri s’impose. Est-ce que je suis une caricature de personne qui possède ‘sa propre organisation’ ? Absolument. Je peux lever et soulever des tas de paperasse et trouver absolument aucun lien entre eux... Comme cet article sur ‘la proportion de saveur épicée des baies Tomato en fonction de leur exposition au soleil au fil de la croissance et la maturation des plants’ et cette facture d’électricité de l’année passée. J’ai définitivement besoin de ranger je pense. J’attrape un élastique qui traine, remonte mes cheveux en une queue de cheval vaguement bien faite et me lance dans cette tâche sans fin, sous le regard intrigué de mes deux adorables pokemon.

D’abord intrigués. Puis curieux. Puis... après une bonne vingtaine de minutes, ils se mettent même à m’aider en m’apportant des papiers qui trainent ou qui ont glissés sous l’armoire.

J’en connais deux qui auront droit à du rab’ de baies ce soir.
Lumila, sortant d’un tiroir, traine derrière elle une feuille repliée et différente des autres. Ses appendices bien collé dessus, elle tire ce qui ressemble à une lettre manuscrite. Un courrier ? Et pas une lettre d’insulte si je l’ai gardé. Oui... Oui, parce que ça arrive aussi. Je remercie la Spododo d’une petite caresse du bout du doigt –elle est vraiment minuscule- et m’assied pour parcourir la lettre.

Une lettre... d’Alma ?

Voilà qui me ramène en arrière ! Vraiment loin en arrière... Combien de temps depuis la dernière fois que je l’ai vue... dix ans ? Avec la distance, ce n’est pas anormal, puisqu’elle habite Thacie. Je me souviens pourtant très bien d’elle... une vraie bouffée d’air frais de pouvoir discuter ou même se lier d’amitié à quelqu’un d’extérieur à Edelsten. Quelqu’un qui n’est pas coincé dans des conceptions stupides et des traditions... encore pire. Combien de temps depuis le dernier courrier... Je fronce les sourcils, me levant pour fouiller le reste du tiroir. Bonne nouvelle, dans mon bordélisme rangé, tous les courriers que nous avons échangés semblent être là. Moins bonne nouvelle... Je me rends compte que ça fait des années que je n’ai pas reçu de lettres de sa part. Si je me souviens bien... je n’ai plus eu de réponses ?
Encore une fois... En relisant le dernier courrier, je comprends. Aucune dispute, on n’est pas dans ce registre. Le dernier courrier date des alentours du décès de son oncle, sa seule famille. Son oncle est –était- un ami de Père. Il tenait une clinique je pense ? C’est comme ça qu’ils se sont rencontrés puis, de fil en aiguille, Alma et moi sommes devenues amies. Dans ma dernière lettre, je l’invitais à Edelsten. Je sentais bien que la disparition de son oncle aurait un impact important... Je me demande si elle a pu s’en remettre ? Enfin, autant qu’on peut se remettre de ce genre de chose. Je ne sais même pas si je suis vraiment ‘remise’ du départ d’Erik ou du décès de Mère, et je ne l’ai même pas connue !

Pour moi, ce n’est pas une conclusion. Je tiens autant aux personnes positives de ma vie que je peux haïr un petit con jusqu’à la fin des temps. Autant que ce soit dans les deux sens !

Dans le coin de mon champ de vision, je remarque Wins’, qui s’est arrêté, s’interrogeant. Enfin, il s’est arrêté surtout parce que sa pile de papier est bien trop grande et qu’il s’est enfin rendu compte que je ne rangeais plus rien depuis un moment. Il roule vers moins, et pousse un de ses cris pour attirer mon attention. Je dépose le courrier et lui sourit, l’invitant dans le plat de ma main. Lumila s’invite également et entreprend de littéralement me grimper sur la tête.

« Ne t’inquiète pas, je vais bien » je pourrai couvrir cette bouille adorable de petits bisous toute la journée. Puis il a un parfum de plus en plus sucré et irrésistible ces temps-ci. « Merci de m’aider... »

Toc, toc, toc !

C’est un bruit plutôt fort et soutenu, provenant de l’entrée, qui me coupe dans ma phrase et attire mon attention. Quelqu’un ? C’est rare, surtout à cette heure, surtout avec ce temps. Père est dans ses appartements donc, ce n’est pas lui, et je n’attends pas de visiteurs... alors qui ? Je me dirige vers l’entrée, passant en revue les personnes susceptibles de s’inviter... c’est qu’on n’a pas tellement de démarcheurs. Du moment que ce n’est pas cet insupportable Gremling de l’autre fois... mais je doute qu’il se ramène un jour devant chez moi ! A moins d’être suicidaire. En passant devant le miroir de l’entrée, je prends le temps de jeter un coup d’œil. Je n’ai pas envie que l’illustre inconnu se rince l’œil... je lisse mon débardeur à bretelles noir et ajuste mon bas de training. Okay, c’est ma tenue d’intérieur, mais j’ai pas trop le temps de me changer, là.

J’ouvre alors la porte et tombe nez à nez avec... une fille. Déjà, yes, je préfère ça. C’est toujours plaisant d’ouvrir la porte et de découvrir une jolie fille de l’autre côté ! Immédiatement, elle s’excuse et je prends une ou deux secondes avant de comprendre ce qui se passe.

« Alma ?! »

Ici ? Maintenant ? On n’est pas exactement à côté de Thacie alors... comment ? Oui, merci, par bateau je sais... mais ce n’est pas un voyage qu’on fait sur un coup de tête. A peine ai-je prononcé son prénom que des larmes s’amoncèlent sur ses jolis yeux... ses jolis yeux fatigués. D’ailleurs, elle a l’air épuisée... et encore plus fine que la dernière fois que je l’ai vue. En même temps, elle avait à peine quinze ans et... gheez, Lucie, ce n’est pas le moment de s’extasier sur le beau travail que la puberté a fait sur elle ! Je me décale de l’entrée et ouvre la porte en grand. Pas question de la laisser sous la pluie ! Années sans contact ou pas, elle reste une amie précieuse.

« Entre. Je t’en prie, ne reste pas dehors ! »

Je referme la porte derrière elle et l’invite à se débarrasser de ses affaires superflues dans l’entrée. Enorme sac, manteau épais, chaussures ... ce n’est pas un petit voyage, ça. Elle ressemble un peu de ces dresseurs qui entament le tour des arènes et sont surpris par le temps... disons capricieux du Septrion. Malgré tout... je suis contente de la voir ! Un peu inquiète, et surprise, mais contente, très contente.

« C’est bon de te revoir, ça fait... » Je laisse la phrase en suspend quelques instants, ne voulant pas vraiment énoncer d’années précises. « ... un moment. Un trop long moment, c’est clair. Qu’est-ce que tu fais ici ?  J’ai manqué une lettre sur ta venue ? »

Si c’est le cas, j’aurai deux-trois mots à dire à ce facteur... !
Anonymous
Invité
Invité
Mer 25 Mar - 17:09   

Une fois la porte totalement ouverte devant toi, tu te retenais de pleurer tant bien que mal. Tu découvrais ta correspondante Lucie après dix ans. Elle avait beaucoup changée et malgré les descriptions que vous vous étiez faites par lettre, tu ne pouvais clairement pas t’attendre à savoir à quoi elle ressemblait précisément.

Comme tu t’y attendais, elle était surprise ou plutôt stupéfaite de te voir. Tu en étais l’unique fautive. Tu aurais pu la prévenir avant ton départ de Thacie, mais tu ne l’avais pas fais comme si tu le faisais par simple appel à l’aventure ou par inconscience totale. Elle t’avait reconnue quasiment instantanément et cela te soulageait énormement, au moins elle se souvenait encore de ton apparence, même si durant toutes ces années tu avais eu le temps de bien changer. Tu devais d’ailleurs lever un peu la tête pour la regarder. Avec ta petite taille à côté d’elle, tu faisais presque pitié, on dirait que tout avait poussé chez toi, hormis ta taille.

T’invitant directement à rentrer, tu avais oubliée le bonheur d’une maison chaude et sec après toute ta trotte. Enlevant ton manteau et déposant ton sac tu te sentais libérée et apaisée d’être dans un endroit calme avec une personne que tu connaissais. Cependant elle te posa rapidement la question afin de savoir si elle avait ratée une lettre de ta part ou non ? Tu soupirais tentant tant bien que mal de te calmer et de reprendre tes esprits même si cela était particulièrement difficile surtout vu les circonstances actuelles.

Te faisant toute petite, tu ne savais même plus quoi faire de tes bras, tu bougeais sur place nerveuse en déglutissant avant de prendre la parole.

« Je… Je t’avoue que j’ai pas eu le courage de t’envoyer de lettres, j’en suis sincèrement désolée, après la mort de mon oncle je n’avais personne vers qui me tourner hormis des amis à lui. »

Des larmes se mettaient à couler sur tes joues sans que tu puisse les arrêter, la fatigue ne t’aidait clairement pas dans ce genre de moment.

« Je ne savais plus vraiment vers qui me tourner et t’es l’unique personne que je connaisse un petit peu même si ça restait uniquement par écrit. »

Mais parfois les actes comptent plus que des paroles, rapprochant ton sac, tu en sortais un étui qui était bien caché afin d’en sortir une feuille plutôt épaisse qui représentait ton diplôme afin de lui montrer ce que tu avais fais.

« Depuis le temps j’ai obtenue mon diplôme en tant qu’infirmière ! Je voudrais maintenant pouvoir prétendre être chercheuse un jour. Je ne connais personne d’autre hormis toi qui peut m’aider la dedans. »

Toute fière, tu séchais tes larmes tout en lui tendant ton diplôme afin qu’elle puisse le voir d’elle même. Tu étais un peu comme une enfant, mais c’était l’une des rares choses de laquelle tu pouvait en être fière alors autant en profiter.

« Je dois t’avouer que j’ai fais tout le chemin sur un coup de tête, pour me prouver à moi-même que j’en étais capable et surtout voir si tu accepterais que je devienne ton assistante afin d’apprendre quelques petites choses. »

Tu étais un peu honteuse et culottée de demander ça comme ça, mais tu étais de toute façon dos au mur, c’était à elle de choisir si elle l’accepterait ou non, dans le pire des cas tu rebrousserais chemin vers une nouvelle destination, même si au fond de toi tu voulais avoir un mentor comme Lucie. Tu n’avais jamais travaillé avec elle auparavant, mais tu l’appréciais et espérais que c’était réciproque de son côté. Tu comptais un peu sur ta bonne étoile afin qu’elle accepte.

« Je travaillerais dur ! Je ferai ce que tu me diras Lucie. J’aimerai un jour être comme mon oncle l’était et reouvrir sa clinique en Thacie afin d’aider un maximum de pokemon, j’espère que tu accepteras de m’enseigner des choses. »

Tu affichais un sourire tout mignon bien qu’un peu maladroit. Tu étais vraiment désolée au fond de toi, mais tu voulais avant toute chose montrer ta détermination.

« Je suis encore désolée de pas avoir prévenue de mon arrivée… »

La balle était dans son camp désormais.

Lucie Helm
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Lucie Helm
Chercheuse
Lun 13 Avr - 17:48   
Je ne m’attendais pas à ce que cette journée ennuyeuse se transforme ensuite en une soirée de retrouvaille de près de dix ans. Et pourtant, on dirait bien que c’est le cas. Je ne rêve pas, c’est bel et bien Alma en face de moi, avec un sac trois fois trop grand et un manteau trop épais également. Je la débarrasse de celui-ci quand elle le retire, l’accrochant tout de suite au porte manteau. Je ne peux m’empêcher de me poser des questions, forcément. Qu’est-ce qu’elle est devenue depuis tout ce temps ? Comment ça se passe à Thacie ? La clinique ? Son état ? Son oncle et elle étaient si proches... sa disparition a tôt fait de soulever des inquiétudes chez Père et moi-même. Déjà, elle semble en bonne santé physique... mais c’est son état mental qui m’inquiète un peu plus. Elle a l’air vraiment fatiguée, et aux bords des larmes. Stressée ? Est-ce que c’est de se présenter ainsi chez moi qui la stresse à ce point ? C’est sûr... le temps a passé, mais dans le Septrion, avec les routes qui peuvent être coupée pendant parfois des mois... disons qu’on est habitué à ne pas toujours recevoir de nouvelle quotidiennement. Ou mensuellement. Ou même annuellement. ‘Fin, ça, c’est peut-être aussi parce que Père s’est brouillé avec toute sa famille, que Eric s’est fait la malle et que personne de lointain ne nous contacte vraiment... mais j’ai eu des nouvelles d’Orkas après huit ans ! Et je ne lui en ai pas voulu pour ça... ! Surtout parce que sa ponctualité est très basse dans la liste de ses défauts, vu le tas d’autre qu’il accumule.
J’attends sa réponse, un peu fébrile et reçoit ses excuses. Oh, donc elle ne m’a vraiment pas envoyé de lettre. Je peux rayer ‘engueuler le facteur’ de ma liste de choses à faire. Je ne peux que comprendre ses raisons... il est vrai qu’on se connait avant tout grâce à la relation entre son oncle et mon Père mais... disons que j’aurai aimé qu’elle se sente assez à l’aise pour me contacter moi.
Je... non ! C’est bien ce qui me semblait, elle est vraiment plus qu’au bord des larmes. Elle est si inquiète que je lui en veuille pour ça ? Quand ses larmes coulent, ses mots me confirment sa détresse.

« Alma... ne t’en fais pas, je ne t’en veux vraiment pas pour ça... ! »

Elle se rassure un peu et sèche alors ses larmes. Elle s’accroupit et... qu’est-ce qu’elle cherche dans son sac ? Je fronce les sourcils quand, de dessous un tas de fatras, elle extirpe une pochette plastique transparente. A l’intérieur ? Une feuille de bonne qualité, un papier épais qui... ressemble vaguement à un diplôme ? Je prends la pochette qu’elle me tend, et scrute l’écriture soignée et calligraphie. Ses explications confirment les premiers mots que je déchiffre. Un diplôme d’infirmière ? c’est... vraiment super. Je suis contente pour elle. Je prends mon temps pour détailler la calligraphie, son nom et celui de l’établissement dans lequel elle a fait ses études. Je l’écoute aussi, parce qu’elle a l’air d’avoir beaucoup à dire et d’avoir envie de tout me dire dans l’entrée. L’idée ne manque de me faire sourire, c’est amusant comme elle peut parler, alors qu’à côté, je fais tout de suite plus calme.

Elle aimerait s’essayer à la recherche ? Oh, c’est un beau projet, je ne vais pas mentir... et c’est sûr, j’ai quelques connexions qui pourraient lui servir. Peut-être de quoi la lancer, ou des conseils à lui donner. C’est vrai que je suis dans le métier depuis des années... ouais, même depuis toujours en fait. Merci Père et sa carrière toute tracée depuis l’enfance.

Attends... Attends un peu, j’ai bien entendu ?

Je relève la tête, étonnée, vers elle alors qu’elle m’explique qu’elle a fait tout ce chemin, depuis Thacie, pour venir me voir et ... me demander d’être mon assistante ? Comme ça ? D’un coup ? Il y a pourtant plusieurs labo’ à Thacie, alors pourquoi venir s’enterrer dans celui d’Edelsten ? Il fait froid et les gens sont pas vraiment hyper sympa... Après, c’est clair qu’on a le centre pokemon le plus impressionnant du pays, elle apprendrait des tas et des tas de choses pour rouvrir la clinique. Et aussi que je manque cruellement d’un assistant. Ils ne courent pas les rues, et beaucoup trop se paient le luxe de ne même pas considérer ce laboratoire parce qu’il est dirigé par une femme.

« Attends, attends... ça fait beaucoup d’un coup, là ! Ralentis » Je lui rends son diplôme et lui sourit. C’est que son enthousiasme est contagieux. « D’abord, on va bouger de l’entrée... on sera mieux dans le labo’ pour discuter de ça. »

Je ne veux pas prendre de décisions aussi rapidement. Même si j’adorerai avoir de l’aide et encore plus de l’aide d’une amie et infirmière diplômée, avec autant d’expérience avec les pokemons, je veux être sûre de bien comprendre ce qu’elle veut exactement. Je l’invite alors à me suivre au fond du couloir. Il s’ouvre sur une immense pièce, puisqu’il s’agit du salon à l’origine fusionné avec une véranda dont les murs ont été refait en brique. Sans compter qu’une autre porte donne sur une véritable serre qui déborde de plantes. Un vrai luxe. Evidemment, le laboratoire est un peu dérangé en ce moment, mais au moins, on peut s’assoir et il y a même un canapé dans le fond... pour quand je suis trop fatiguée pour aller dormir à l’étage. Sur la table encore pleine de papiers, Wins’ et Lumila lèvent un regard curieux sur la nouvelle venue, s’approchant, mais restant tout de même de mon côté pour l’instant.

« Excuse-moi pour le désordre, j’étais en plein rangement » Je retire un tas de feuille de la chaise de bureau et l’invite à s’installer. « Tu m’as prise un peu par surprise... mais, franchement, comme tu le vois, je manque cruellement d’aide au labo’. Tu ne pouvais pas mieux tomber. »

Combien de professeurs peuvent se vanter d’avoir un assistant qui a fait littéralement des milliers de kilomètres pour venir le trouver ? Pas beaucoup. C’est clair.

« On se connait assez bien, alors je vais être cash. Si tu deviens mon assistante, il y aura beaucoup à faire, ça fait des années que je bosse sans aide et il y a pas mal à rattraper. » J’accueille Lumila sur ma main. Elle grimpe le long de mon doigt pour se percher sur mon épaule, bien curieuse d’Alma. « Sans compter que je te demanderai de faire quelques gardes au centre pokemon. Parfois de nuit... même si ça, je sais que tu sauras facilement les gérer. »

Surtout si elle est infirmière. Elle doit en avoir vu d’autres pendant sa formation.

« Tu devrais aussi t’installer à Edelsten... T’as une idée pour ça ? »
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