HISTOIRE -
Soit belle et tais-toi.

Voilà toute l'histoire de Marguerite. C'est aussi ce que l'on avait demandé à sa mère. A sa grand-mère. A la mère de celle-ci. Et j'en passe.

Les femmes, dans la famille De Fontaine, elles doivent être ainsi : Belles et muettes. Ce sont des apparats, de belles décorations qui, techniquement, donnerons de belles descendances ( en plus d'une partie du patrimoine de leurs parents.)

Depuis sa naissance, Marguerite De Fontaine à donc été éduqué dans le but de devenir une œuvre d'art qui sera ensuite vendu en mariage au plus offrant ! Et au diable ce monde qui maintenant tente de libérer les mœurs et croire d'avantage au stupide amour éternel entre personnes qui ne sont même pas de même rangs soçial. Quel imbécilité !

Bref, bref, revenons à Marguerite. Bien sur, on lui appris à lire, à écrire, à compter. Un peu de culture général, mais pas trop pour pas qu'elle devienne ennuyante à trop papoter. A la place, on lui appris la broderie, la peinture, le piano, la harpe, l'équitation - en amazone bien sur - sur les dos des Galopas et bien sur, l'art du thé. Bref, de quoi devenir une femme élégante. Elle fut aussi instruite pour garder une bonne apparence physique, à reconnaitre les bons produits de beauté, les belles étoffes, les beaux bijoux...

Il fallut aussi lui apprendre à ne pas faire honte ni à sa famille, ni à son futur époux. Avoir peur d'une chenille, hélas, c'est une honte, surtout dans cette ville où on utilise ce type en particulier ! Pour lui faire passer cette crainte, on lui offrit un Lépidonille qu'elle du garder contre elle, jour et nuit, jusqu'à ce que sa peur disparaisse. Il lui fallut bien du temps mais Marguerite finit par adoré sa chenille, sans doute parce qu'elle a finalement fini en joli papillon. Comme quoi, même les choses les plus effrayantes avaient une fin merveilleuse.

Marguerite passait tout son temps libre à lire les livres de sa mère, des récits merveilleux où l'amour triomphe de tout. Des histoires où il est sincère, précieux, immortel. Très vite, elle ne pensa plus qu'à ça, rêvant chaque nuit de ce prince - ou plutôt cet homme- charmant, qui viendrait un jour la voir. Ils tomberaient amoureux l'un de l'autre, d'un vrai coups de foudre, et s'ensuivrait une vie magnifique ! Mais c'était bien loin de la réalité.

A ces 18 ans, on l'avertit qu'elle était promise à un homme de 25 ans son ainée. 25 ans! Pendant deux ans, un échange de cadeaux aura lieu et le jour de ses 20 ans, elle aurait alors le plaisir de le rencontrer à l'autel ou ils échangeraient leurs vœux. D'abords un peu septique, Marguerite pensa que se serait sans aucun doute un coup de foudre ? Après tout, l'âge ne fait pas tout non ? Mais plus les mois passèrent et plus les rumeurs qu'elle entendis sur lui lui firent peur. On disait cet homme sans cœur, la main légère, les mots sévères... Veuf d'une femme qui se serrait pendu de désespoir après les nombreux reproche qu'il lui avait fait de ne pas avoir réussi à lui offrir un fils. L'inconnu, au fil du temps, deviens une angoisse, un cauchemars qui la fit se réfugier encore plus dans ces bouquins.

Ses 20 ans obtenues, elle dût faire le chemin de Kalos à Kanto. Il fut décidé qu'elle prendrait le bateau, navire qui ferrait escale à Salva pour remplir ses réserves. Marguerite en profita pour descendre du navire, elle qui avait le mal de mer, et faire un tour en ville, s'émerveillant de se monde qu'elle connaissait si peu. Au point, de façon bien idiote, de raté le départ du navire. Perdu à Mésoé, elle pensa d'abord a trouver un moyen de prévenir sa famille avant finalement de se retenir. N'est-ce pas peut-être un signe de destin ? Pas de mariage forcé avec un inconnu vieillissant et malfaisant ! La destiné l'envoyait vers l'aventure et le grand amour qui se trouvait peut-être dans les alentours ? Prenant son peu de courage à deux mains - et surtout serrant fortement Paillette pour en avoir.... - elle jeta alors son cellulaire pour qu'on ne le retrouve pas et entrepris de commencer son périple.

Pourvu qu'elle n'est pas fait le mauvais choix... Mais c'est impossible n'est-ce pas ? Parce que toutes les histoires, dans les livres, finissent bien.
 

QUI ES-TU DERRIÈRE TON ÉCRAN ?-

 Un joli sobriquet ? Toujours Sal-sa!

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