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Le dunk verbal [Astrid / Audrey]
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 27 Fév - 0:00   
Conseil lecture:

N°1: Pookie - Aya Nakamura (Ft) Lil Pump

Queeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeelle belle journée (et oui, cette phrase est déjà chiante à lire hein, désolé Astrid). Le soleil est au beau fixe et poursuit sa course inexorablement dans le ciel jusqu’à se coucher ce soir pour faire la fête en cachette, car sa femme la lune en a marre de chercher son mec qui picole en secret et prend des rails qui n’ont rien à voir avec les trains… Hein ? C’est pas le sujet ? Oupsi.

Quoi qu’il en soit, Audrey elle est tranquillement dans sa ville natale, dans son quartier Sud, il est environ midi trente, elle mange un énorme Tacos, d’un petit magasin qui vient d’ouvrir, un natif de Kalos qui importe cette spécialité de jolie vide au sud de Batisques (ouais c’est Lyon, et le Tacos ça vient de Lyon), malgré un peu de sauce fromagère qui coule le long de ta lèvre inférieur, tu te délectes de ce quadruple viande supplément œuf et gratin, à se demander où tu mets tout ça vu comme tu es fines et musclée. C’EST HONTEUX ! Bref, dans ces rues pleines de charme, aux populations de tous horizons, tu fais ta route vers le terrain de basket. Avec ton gros maillot de ton équipe préférée : les Rexilius de Port-Yoneuve, qui sont actuellement second au classement d’Unys dépassé par les terribles Haydaim de Flocombe, cette équipe redoutable ! Tu portes ton leggings de sport par-dessous le short des Rexilius, tes longues tresses qui descendent aux mollets sont logées dans leurs encoches le long du dos et des jambes, te confèrent cette allure vraiment très singulière, de plus tes tatouages sont tous bien apparents, on te prendrait presque pour une étrangère, pourtant, tu portes bien au cou un bijou typique des natifs de Thacie. Les gens du nord ici en touristes ou même d’Austrée se retournent parfois, murmurent, jugeant, mais tu es belle et qu’importe, tu avances, tchou tchou les rageux, le train de l’indifférence roule à toute vitesse, écrasant votre sarcasme au passage à niveau !

Sont de sortie ton trio, après tout, vous allez dépenser votre énergie, Bryant mange également un Tacos spécial pour pokémon, tout aussi gras, on change une équipe qui gagne, aussi inséparable qu’un alcoolique et sa bouteille d’alcool hein… Ho, c’était sombre ça. Le terrain où tu vas pratiquer est sans doute le plus ancien du quartier puisque ton père l’a tracé lui-même en ayant l’autorisation de la mairie, les marquages au sol sont d’époque, mais vous avez obtenus de nouveaux paniers flambant neufs. En t’approchant, tu vois des jeunes enfants, ayant à peine la dizaine, qui jouent ensemble, garçons et filles. Tu es heureux de l’influence que le sport à dans cette partie de la ville, depuis maintenant quinze ans, le basket est une école de la vie ici.

O’Neil tire une charrette où il a tout ton matériel et surtout, une sublime chaîne-hifi qui dégage du gros son, un featuring bien sale entre un rappeur d’Unys et une rappeuse de Kalos ! Tu adoptes une sorte de démarche de gangster, avec tes mimiques et hurlant « BEBE VEUT DU SALE ALLO ALLO » sans pression.

-Quelle déchéance ces jeunes du sud, as heureusement dans Septrion les valeurs perdurent
-Ah ça joue Micheline, maintenant, on dirait ces traînées de la télé dans le monde entier !

-J’ENTENDS PAS BLABLABLABLA

Les doigts dans les oreilles, tu cries en prenant une démarche militaire, levant les jambes bien hautes, le pas lourd, imité par un Brazégali qui du coup a jeter sa sauce fromagère sur la robe d’une de ces dames du nord que tu croises. Visiblement, ici, en vacances à la recherche de repos, visiblement, elles ont trouvé tout ce qu’elles détestes. Magic, ton Lucario avise la scène avec dépit, se contentant de manger son falafel, les plats locaux, c’est bien mieux en plus les légumes, c’est meilleur. Hélas, la voix de la raison doit s’en faire une puisque tu ne l’écoutes que rarement.

Arrivée sur le terrain, tu t’échauffes avec tes pokémons, laissant les petits jouer, mais qui lancent quelques regards, après tout, tu es une figure assez connue dans ton quartier, par ton style, mais le nom Koby, le stade porte ton nom, enfin, celui de ton père.

Vous êtes ici pour le plaisir, aussi, tu donnes des exercices de dribble à O’Neal qui ne peut pas encore dunker, vu qu’il n’a pas évolué et qu’il est trop petit pour les 3,05 mètres du panier. Pendant ce temps la chaîne-hifi lâche du gros son en provenance d’Unys, le terrain est protéger par deux murs hauts de six mètres, qui sont en réalité les murs de deux immeubles, tous tagués et régulièrement recouverts à la nuit tombée. La mairie de quartier à sûrement abandonner de tout recouvrir. Une ou deux heures passent, sans que le plaisir de jeu disparaisse, tu joues un peu avec les petits, pour leur apprendre quelques bases, des exercices ludiques et faire un peu le spectacle.

N°2: Coronoa -Lil Pump (Ft) El Alfa


Pour le plaisir des yeux, tu t’élances depuis le milieu de terrain, alors que Bryant jette le ballon au sol pour donner un gros rebond, après un deux pas immense depuis l’entrée dans la raquette, tu sautes avec ta très bonne détente et d’une main chope le ballon pour dunker l’arceau dans un gros bruit sourd, qui résonne tout autour. Sauf que le ballon en arrivant au sol et au rebond quitte le terrain pour se jeter sur les jambes d’une jeune femme aux cheveux sombres, c’est O’Neal qui remarque la fuite du ballon et commence à partir le rattraper. Alors que tu restes quelques secondes accrocher à ton arceau, tu te laisses tomber tranquillement avant de prendre une mine choquée et de partir récupérer ton ballon en courant. Tu la domines d’une bonne dizaine, arrivée à sa hauteur, tu lui prends les mains, l’air inquiet.

-Ca va ? T’as rien ? Tout vas bien ? T’es sûr ? J’appelle les urgences ? Pas d’hémorragie ? Tu serres plus fort petit à petit. Je suis désolé, le ballon et parti après mon grooooos dunk ! Tu lâches ses mains pour faire ce geste technique avec un bruit de « BROUUUUUUF » ! Tu comprends, dunker, c’est comme boire le thé à Galar, c’est le plaisir d’une vie ! Hein ? Tu vois?

Tu vois bien dans son regard qu’elle à peut-être l’air perdue. Faut dire que tu l’as pas aidée avec huit questions en moins d’une minute. Car en plus, tu parles vraiment beaucoup trop vite. Quel enfer ! Elle est dans de bon draps cette petite, bah tout ce qui ne te dépasse pas est petit. Le Braségali arrive en tapant un gros dab, fusion oblige, tu dabes aussi, pas seulement avec les bras, le bras droit tendu, tu relèves ta jambe droite, pour que ton pieds vienne se mettre sur le côté latéral gauche, ça ressemble à rien, qu’on se le dise, mais ton « dabes supersonic » est « TELLEMENT BADASS OF DOOM », je cite tes propos d’un grand art littéraire.

-Hey, mais je t’ai jamais vu dans la zone ! Tu veux pas faire un peu de basket ? J’ai des affaires en plus, tu peux te changer et venir taper le bitume avec moi ! Et hop ça fait Bim, bam boom dans le panier avec deux passes ! Viens jouer avec moi, allé, steuplaît, steuplaît ! Tu réfléchies quelques instants. Ah mais, tu peux pas encore ! Car ma mère m’a toujours dis qu’on parle pas aux inconnues ! Alors je suis Audrey Koby, de ce quartier. Voilà, t’es qui ? Maintenant qu’on se connaît, on peut jouer ensembles ? Dit ouiiiiiiii

Tu t’es penché sur elle, l’air insistant, une bouille suppliante, imité par ton poulet en de feu. Le Marisson lui jette quelques regard en effectuant quelques dribbles. Magic juge la scène de loin, totalement dépité de la bêtise spontannée de sa dresseuse.
Astrid D. Valencia
Astrid D. Valencia
Pas de compétences.
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_570_XYLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_405_XYLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_431_XY
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_280_XYLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_133_XYLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_585_Printemps_XY
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Oeuf_s10Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Oeuf_s10
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Oeuf_c10
Pokédollars : 163
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 5 Pokéballs
- 2 Superballs
- 1 Love Ball
- 5 Masterballs
- 1 Potion
- 1 Total-Soin
- 7 dés d'or
– 3 repousses
- 2 super-repousses
- 1 Objet Evolutif
- 1 Pierre Stase
- 3 Jeton Chance

- Pass Boîte PC
- Boîte Sceaux

Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Ruban_13Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Ruban_11Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Ruban_14Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Ruban_12
Astrid D. Valencia
Coordinatrice challenger
Ven 6 Mar - 22:16   

Le dunk verbal.

Le dunk verbal [Astrid / Audrey] C3jd

Le concours s'était terminé depuis plusieurs jours déjà mais la demoiselle n'avait toujours pas quitté Mosoé. Elle avait besoin d'une pause. Oh, elle aimait se balader, elle aimait visiter de nouveau endroit, mais cela était quelque fatiguant. Et même si Astrid avait l'habitude, même si son physique n'en donnait pas l'air, elle n'était pas un robot. Parfois, une pause ne fait pas de mal. Alors la jeune femme avait décidé de rester un peu dans la capitale de Thacie. La ville était très intéressante ! Après tout, Astrid n'avait pas eu le temps de la visiter en arrivant. Il fallait donc ce rattraper !

Marchant tranquillement dans les rues de la belle ville, Shaï dans ses bras, la noiraude observait en silence les bâtiments. Elle ne savait pas trop quoi aujourd'hui. Elle avait fait le tour des boutiques quelques jours plutôt et avait fait ses achats. Elle avait également visiter les lieux « touristiques » et emblématiques de la ville. Elle était tentée d'aller explorée les alentours de Mosoé mais la jeune femme avait peur de se perdre. L'orientation, ce n'était pas vraiment son fort… Astrid ne pouvait plus compter les fois où elle s'était perdue ou avait failli ce perdre.

Heureusement que la Dresseuse avait fait appel aux services de Mitch. L'Austrien connaissait sa région comme sa poche ! Utile pour retrouver son chemin. Surtout que dans des lieux inconnus et peu peuplé, la noiraude avait tendance à se comporter comme un enfant dans un parc d'attraction. Elle courrait partout, intéressée par tous, et n'écoutait plus personne. Le jeune homme avait du user beaucoup de patience à l'attendre dans ces moments. Retenant un rire à cette pensée, la demoiselle continua à déambuler sans but dans la ville. Elle était bien trop perdue dans ses pensées pour regarder où elle allait.

La Septrionienne continua de marcher jusqu'à ce qu'elle entende du bruit. Elle leva les yeux et vit ce qui ressemble à un terrain pour un sport qui lui était inconnu. Astrid n'avait jamais réellement pratiquée de sport. Sa mère avait toujours trouvé cela « barbare » et n'avait autorisé sa fille qu'à ne jouer à quelques sports en particulier : équitation à dos de Ponyta ; et pendant un cours temps le polo. Mais bon, cela avait rapidement inquiété sa mère qui trouvait cela peu distingué, et au final, la  jeune femme n'avait pas jouer à quelconque jeu depuis au moins 8 ans.
Regardant de loin, la jeune demoiselle et les enfants qui jouaient avec un ballon rond, Astrid se demandait si elle ne devrait pas tenter de pratiquer un sport. Elle n'était plus sous la direction de sa mère maintenant. Un énorme bruit la sortit de ses pensées et la Dresseuse regarda la jeune femme accroché à un arceau métallique puis son regard se porta sur le ballon rond qui arrivait vers elle. Astrid ne savait pas vraiment ce qu'il venait de se passer, elle n'avait pas les connaissances pour comprendre pourquoi la demoiselle était accrochée à ce bout de métal comme un Badabouin à sa branche.

Un Marisson se dirigeait vers elle, sans doute pour venir chercher la balle. L'inconnue sembla alors remarquée ce qu'elle venait de faire et une expression choquée s'imprima sur son visage. Elle courut vers la noiraude et arrivant à sa hauteur, elle lui prit les mains et commença à parler :


« Ça va ? T’as rien ? Tout vas bien ? T’es sûr ? J’appelle les urgences ? Pas d’hémorragie ? Je suis désolé, le ballon et parti après mon grooooos dunk ! » Elle relâcha les mains, maintenant quelque peu douloureuses, d'Astrid et se mit à faire des gestes que la belle ne comprenait pas. Il faut dire que la Dresseuse n'avait pas comprit la moitié de ce l'autre avait débalé. Après avoir sortit un étrange, et douloureux, son pour les oreilles de la noiraude, l'inconnue reprit la parole. « Tu comprends, dunker, c’est comme boire le thé à Galar, c’est le plaisir d’une vie ! Hein ? Tu vois ? »

Astrid haussa un sourcil. Non, elle n'avait rien comprit de ce que l'autre folle avait déballée. Et voilà qu'un second Pokémon débarqua à côté de l'étrange fille et fit une pose étrange. Et l'humaine suivit, en faisant un truc encore plus ridicule. Ok… Astrid se demandait vraiment où elle était tombée. Chez les fous. Pensa-t-elle rapidement, jetant un coup d’œil rapide à ses compagnons. Ils étaient tout aussi choqués qu'elle par ce comportement… unique. Bon, la miss n'allait pas s'attarder dans cet endroit. Et alors qu'elle allait prendre congé, l'autre se remit à parler. Elle n'allait donc jamais s'arrêter !

« Hey, mais je t’ai jamais vu dans la zone ! Tu veux pas faire un peu de basket ? J’ai des affaires en plus, tu peux te changer et venir taper le bitume avec moi ! Et hop ça fait Bim, bam boom dans le panier avec deux passes ! Viens jouer avec moi, allé, steuplaît, steuplaît ! »

Information utile, ce sport auquel elle jouait s'apellait du « basket ». Le reste, la Dresseuse n'avait strictement rien comprit. Et elle n'avait pas tellement envie de jouer. Surtout avec cet étrange personnage qui se tenait devant elle avec des yeux supliants. Et voilà qu'elle repart :

« Ah mais, tu peux pas encore ! Car ma mère m’a toujours dis qu’on parle pas aux inconnues ! Alors je suis Audrey Koby, de ce quartier. Voilà, t’es qui ? Maintenant qu’on se connaît, on peut jouer ensembles ? Dit ouiiiiiiii ! »

Quelqu'un ne pouvait pas l'arrêter ? Ou moins passer la télécommande avec le bouton « off ». Astrid sentait une migraine venir. La fameuse « Audrey » était maintenant penchée sur elle, imité par son étrange Pokémon de type feu. Elle était lourde. La jeune femme avait besoin d'espace vital ! Et comme si Kyria entendait ses pensées, elle jeta quelques éclairs entre les deux pour les séparer. La Luxio n'aimait pas trop cette Humaine. Elle n'avait aucunes manières ! La lynx alla se poster entre sa Maîtresse et l'autre, regardant avec méfiance la bleutée. Elle était prévenue, on n'embêtait pas sa Dresseuse !

Astrid émit un petit soupir, soulagée d'avoir un petit temps de pose. Mon dieu, elle ne savait pas vraiment sur quoi elle était tombée, mais c'était vraiment dur d'y survivre. Reprenant plus ou moisn rapidement ses esprits, la jeune femme se mit à réfléchir à toutes les questions qu'Audrey lui avait sortie. Un vrai moulin à parole ! Bon de ce qu'elle avait retenue, l'autre lui avait demandé si elle voulait joué avec elle, si elle ne s'était pas fait mal et qui elle était. Beaucoup de paroles inutiles dans le flot de mots qui était sorti en fin de compte. Retenant un autre soupir à l'idée de devoir écouter les réponses que la demoiselle allait sortir à ce qu'elle allait dire, la Septrionienne prit la parole, le ton neutre quoique qu'un peu froid :

- Je m’appelle Astrid ; Astrid Diane Valencia. Cette courte présentation fut suivie par une magnifique et parfaite révérence. Reprenant sa position initale, la noiraude ajouta. Je viens du Septrion, de Belagora pour être exacte.

Puis le regard violet de la bourgeoise se porta sur ses vêtements. Pour une fois, elle ne portait pas sa tenue de Dresseuse ! Elle portait une robe rose, un haut noir, des collants fin noirs et des chaussures à petits talons roses. Avec les accessoires qu'elle portait en plus, il était clair qu'elle n'était en état pour faire du sport. L'autre avait bien mentionnée qu'elle avait une tenue de rechange mais bon, Astrid pouvait toujours tentée de la dissuader avec cet argument. Reprenant donc la parole avec ce ton un peu froid, ce n'était pas franchement étonnant au vu du comportement de la jeune femme, Astrid tenta de fuir poliment :

- Et je suis désolée mais je pense devoir décliner votre offre. Je ne suis pas en tenue pour jouer, d'ailleurs je ne sais même pas ce qu'est ce sport, et je n'ai pas les conditions physiques pour jouer à n'importe quel sport. Elle réfléchit pendant quelques secondes avant d'ajouter. Ne le prenez pas mal, mais je n'aime pas trop la pratique sportive, quelque soit le sport.

La Septrionienne se risqua à faire un petit sourire désolé. Elle ne voulait pas paraître impole mais là, elle avait une petite -grande- envie de fuir. Audrey la rendait mal à l'aise. Elle était trop… Libre.

Pokémon présents :Le dunk verbal [Astrid / Audrey] YvguLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Esm5Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Bzwi

ref tenue d'Astrid:
Anonymous
Invité
Invité
Sam 7 Mar - 14:56   
One punch-Man - Higher Brothers (ft) Ski Mask (ft) Denzel Curry

Faut dire que si tu t’attendais à ce qu’elle accepte en sautant dans tes bras, c’est que tu es définitivement plus bête que la moyenne nationale. Tu viens de te jeter sur une pauvre petite qui doit paniquer en voyant à quel point tu es… une FSNI « Femme Surexcitée Non Identifiée », quoi que c’est chiant à prononcer quand même. Le malaise grandit à vue d’oeil sur le visage de la jeune femme devant toi qui semble se demander où elle a atterrie. Ceci faisant, c’est pas ta faute Astrid, c’est juste Audrey qui est une boule d’étrangeté permanente. Il n’y a nul besoin de mal le prendre, les gens ont tous un besoin d’adaptation avant de te comprendre, de t’apprécier, le problème c’est que personne à fait l’effort de vouloir supplanter cette première impression.

Alors que tu as fini de parler, tu te penches sur elle, le regard suppliant, un Braségali à côté, tu espères une réponse, mais au lieu de ça, quelques éclairs claquent dans les airs venant frapper le sol à tes pieds, ce qui te pousse à reculer, surprise et observer une Luxio l’air visiblement vexée à grogner en ta direction. Toutefois, à cette action, ton poulet grillé (wesh pire appellation quand même) embrase sa jambe, prêt à répondre, les tirs de sommations sont rarement apprécier, surtout lorsqu’Audrey n’avait aucune volonté de lui nuire physique, ça se lit sur son visage qu’elle est d’une douceur infinie, saupoudrée de beaucoup de sucre acide : grimacer, puis apprécier. Tu poses une main sur le bras de Bryant.

-Nah, pas de ça ! On a dû rentrer dans son cône de joueuse, du coup y a faute Bryant, remise en jeu pour la mademoiselle ! J’vais noter sur la feuille de match nos fautes !

Tu as un rire charmant à l’encontre de la jeune demoiselle, visiblement désolée pour cette intrusion, tu ne le prends pas mal du tout, au contraire, ainsi Bryant recule d’un pas, absorbant les flammes de sa jambe. La brunette répond au prénom d’Astrid, son nom est bien long, elle a cette voix sèche, détachée, comme les gens du nord, ceux que tu croises en vacances, elle le confirme, pas sa ville d’origine que tu sais replacer sur la carte, forcément, les gens du nord sont raremnt enclin aux nouveautés du monde… Pourtant elle n’a pas été méchante, méprisant ou autre, il y a une tranquille douceur dans sa voix, comme ces vents froids qui viennent avec la fin de l’automne, ceux qui font plaisir et frisonner après l’entraînement.

Un après, sa voix résonne encore, plus froide encore, basculant dans un mois de novembre peu agréable en général. Tu l’écoutes, oreilles ouvertes, mais tu croises les bras la mine boudeuse en entendant « n’importe quel sport ». Bah non, sœur, c’pas n’importe quel sport ! C’du basket ! C’est le sport le plus cool du monde, celui qui fait qu’on s’éclate et qui a besoin de tout le monde pour fonctionner !

-Mais on aime forcément le sport, dis-tu en décroisant les bras. Le basket, c’est génial, car n’importe qui peut y jouer et il procure une réelle satisfaction à l’égo, tu souris, pensant un instant à tout ce basket après le décès de ton père.Le bakset, c'est le meilleur anti-dépresseur, anti blues. C’est toujours un moyen de voir qu’on progresse, car tout est impressionnant au basket, tout semble si fou, même les gestes les plus simples. Regarde !

Tu prends le ballon que Marisson tien, tu es à environ quinze mètres du panier le plus proche, celui don, on voit à peine l’arceau, car il est masqué par la planche qui entrave clairement toute tentative de mettre le panier. Tu effectues deux ou trois dribbles, le son du ballon sur le sol claque comme des applaudissement, puis d’un coup, tu saisis le ballon, pliant les jambes avant de te redresser, sauter, gainer le corps en l’air, droite comme un pic, puis ton bras se détend comme un ressort une fois le poignet gauche au-dessus de ta tête alors que tu « casses » le poignet sur la fin de ton geste. Le ballon effectue une magnifique courbe, haut dans le ciel avant de retomber dans un étrange mélange de lenteur et vitesse pile dans l’arceau sans toucher l’arceau, faisant un magnifique bruit de « Swisssssssh » et frapper le sol avec force. Tu te retournes vers Astrid, les yeux pétillants, tu es toujours heureuse de ce genre de performances.

Lalala - Bbno$ (ft) y2k

-T’as vu ? C’est pas incroyable ? Pas besoin de s’y connaître, c’est beau ! Le bruit du ballon qui passe comme ça, cette courbe. Tu tousses, faisant mine de te reprendre. Le basket-ball, originaire d’Unys est un sport qui se joue en cinq contre cinq, sur un terrain de 27m par 15, l’arceau est à 3,05m du sol, une ligne marque un démarcation autour de chaque arceau de panier à 6,75m, le but étant de marquer le plus de panier, dans la zone entre la ligne des 6,75m et le panier faut deux points, au-delà, c’est forcément trois. On avance en faisant des dribbles avec le ballon, tu en effectues devant elle. Et il faut passer le ballon pour avancer aussi. Chacun à un rôle spécifique et précis où les grands et petits s’accordent toujours à trouver une utilité.

Cette fois, tu parles lentement, pas du tout la même Audrey, pas du tout la même folie, le propos est clair, net et précis, exactement comme lorsque tu entraînes d’autres équipes. C’est un réel changement de comportement, même de personnalité.

-Si d’aventure tu veux jouer, je peux te prêter des affaires, comme je l’ai dis. En plus, il s’agit d’un sport que de nombreux pokémons peuvent expérimenter et avec un si beau soleil, tout est possible, on peut jouer sans s’essouffler si tu as des problèmes d’asthme. Tu lui fais un sourire aimable en lui tendant un autre ballon laissant tes tatouages de ton bras bien apparents. Tu verras, c’est agréable au toucher et de juste le faire rebondir sans effort.


Au moment où tu finis ta phrase, le morceau qui ambiance le terrain depuis ta chaîne-hifi lâche un de tes passages préférés, alors tu ne peux t'empêcher en reculant, de reprendre ce naturel en gueulant les paroles, imitées plus loin par les petits qui s'ambiances aussi en chantant à l'unission avec toi.

- "I got your bitch singing, "Lalalala, lalala" I shine my wrist, it go like shashasha, shashasha"

Puis ce moment terminé, tu t'arrêtes en observant Astrid, tes yeux ont reprit cette once de folie.

-Alors, tu joues Astrid?! En plus ton prénom commence par A aussi, donc les AA "Ace of As" les as des as! C'est trop stylé!
Astrid D. Valencia
Astrid D. Valencia
Pas de compétences.
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_570_XYLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_405_XYLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_431_XY
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_280_XYLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_133_XYLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_585_Printemps_XY
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Oeuf_s10Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Oeuf_s10
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Oeuf_c10
Pokédollars : 163
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 5 Pokéballs
- 2 Superballs
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- 5 Masterballs
- 1 Potion
- 1 Total-Soin
- 7 dés d'or
– 3 repousses
- 2 super-repousses
- 1 Objet Evolutif
- 1 Pierre Stase
- 3 Jeton Chance

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- Boîte Sceaux

Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Ruban_13Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Ruban_11Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Ruban_14Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Ruban_12
Astrid D. Valencia
Coordinatrice challenger
Dim 15 Mar - 17:05   

Le dunk verbal.

Le dunk verbal [Astrid / Audrey] C3jd

Les éclairs jaillirent et tombèrent entre les deux femmes. Cela oblige à faire reculer la femme. Bon jouée Kyria Songea la noiraude pour elle-même. La Luxio était maintenant positionnée devant sa Maîtresse, la protégeant de l'autre. Ky aurait bien dit « la folle » mais ce n'était pas très gentil. Cependant, les éclairs ne semblent pas avoir plu au Pokémon feu qui enflamma sa jambe. La lynx balafrée se mit en position de défense, les crocs découverts. Si il voulait se battre, elle se battrait ! Cependant, Audrey arrêta son Pokémon, l'arrêtant par le bras :

« Nah, pas de ça ! On a dû rentrer dans son cône de joueuse, du coup y a faute Bryant, remise en jeu pour la mademoiselle ! J’vais noter sur la feuille de match nos fautes ! »

Encore des paroles étranges mais cela sembla calmer le Pokémon. La jeune femme émit un petit rire, visiblement désolée pour le comportement de son compagnon. Ce n'était pas grave, Astrid n'allait pas en faire tout en plat, surtout que c'était sa belle qui avait commencé. Elle se présenta alors, de ce ton froid qu'elle avait habituellement. Elle n'était pas méchante, elle avait juste appris à parler comme ça… Si la bleuté prenait le temps de lui parler un peu longtemps, elle pourrait voir qu'elle n'était pas toujours comme ça. Qu'elle était différente de ces Septrioniens arrogants.

Cependant, le ton de la demoiselle devient glacial quand elle reprend la parole. Elle voulait fuir la femme étrange et cela se voyait dans sa voix même si le reste de son corps était terriblement neutre. Cela en était un peu effrayant en fait… Les paroles d'Astrid sur le sport, ne semblèrent point plaire à  Audrey. Elle croisa les bras, la mine boudeuse. Intérieurement, la Dresseuse haussa les épaules. C'était son point de vue, tant pis s'il ne plaisait pas. La jeune femme décroisa alors les bras et prit la parole :

« Mais on aime forcément le sport. Le basket, c’est génial, car n’importe qui peut y jouer et il procure une réelle satisfaction à l’ego. Le basket, c'est le meilleur anti-dépresseur, anti blues. C’est toujours un moyen de voir qu’on progresse, car tout est impressionnant au basket, tout semble si fou, même les gestes les plus simples. Regarde ! »

Bah non, cocotte, tout le monde n'aime pas forcément le sport. Surtout quand tu reçois une éducation stricte dans laquelle on te dit que le sport c'est pour les brutes, que c'est peu gracieux et que c'est dangereux. Donc désolée Audrey, mais Astrid ne trouvait pas ça génial. La jeune femme ne dit rien aux paroles de la bleuté et regarda avec ses yeux vides la démonstration. La Thacienne prit le ballon que tenait son Pokémon, le fit rebondir quelques fois avant de sauter en l'air. Elle fit tout un enchaînement de mouvements pour finalement lancer le ballon, qui fit une courbe avant de passer à travers le bout de métal rond.

Astrid ne savait pas quoi en penser. Cela la laissait quelque peu… Indifférente ? C'était le terme, en effet. Le ballon atterrit bruyamment au sol et Audrey se tourna vers la noiraude, les yeux pétillants. Qu'attendait-elle ? Un compliment ? La Dresseuse ne savait pas quoi dire. Finalement, la jeune femme reprit la parole.

« T’as vu ? C’est pas incroyable ? Pas besoin de s’y connaître, c’est beau ! Le bruit du ballon qui passe comme ça, cette courbe. Le basket-ball, originaire d’Unys est un sport qui se joue en cinq contre cinq, sur un terrain de 27m par 15, l’arceau est à 3,05m du sol, une ligne marque un démarcation autour de chaque arceau de panier à 6,75m, le but étant de marquer le plus de panier, dans la zone entre la ligne des 6,75m et le panier faut deux points, au-delà, c’est forcément trois. On avance en faisant des dribbles avec le ballon. Et il faut passer le ballon pour avancer aussi. Chacun à un rôle spécifique et précis où les grands et petits s’accordent toujours à trouver une utilité. »

La bleuté avait parlé lentement, étonnamment, mais il avait tant d'information d'un coup que la demoiselle avait mal au crâne. Elle était reconnaissante à la jeune femme de parler normalement et avec une vitesse acceptable, mais elle en avait trop dit ! La Dresseuse se souvenait à peine de la moitié des choses qu'elle avait balancé. Et avant même que la Septrionienne ne puisse reprendre ses esprits, Audrey reprit la parole. Le moulin à paroles était de retour…

« Si d’aventure tu veux jouer, je peux te prêter des affaires, comme je l’ai dis. En plus, il s’agit d’un sport que de nombreux Pokémon peuvent expérimenter et avec un si beau soleil, tout est possible, on peut jouer sans s’essouffler si tu as des problèmes d’asthme. Tu verras, c’est agréable au toucher et de juste le faire rebondir sans effort. »

Elle avait un grand sourire sur le visage. Elle n'allait pas abandonner n'est-ce pas… Audrey tendait toujours un ballon vers la jeune. Pendant quelques seconds, Astrid observa les tatouages de la Thacienne, puis elle prit le ballon avec désespoir. Elle pouvait pas partir et planter là la demoiselle. Ce n'était pas poli… La musique qui tournait en fond, changea soudainement et la bleuté recula avant de hurler les paroles de la nouvelle chanson. Elle n'était d'ailleurs pas la seule puisque des gamins chantaient également. Oh mon dieu… Pensa la noiraude en regardant Audrey. Prince, qui était sur son épaule, émit un miaulement de dégoût. Il devait sûrement ce demander comme les Humains pouvaient finir… Ainsi.

Et puis, la Thacienne s'arrêta et observa de nouveau la jeune femme. Ses yeux avaient de nouveau cette lueur de folie. Qu'allait-elle sortir…

« Alors, tu joues Astrid ?! En plus ton prénom commence par A aussi, donc les AA "Ace of As" les as des as ! C'est trop stylé ! »

La Septrionnienne avait-elle réellement le choix ? Visiblement non. L'autre était apparemment déterminée à la faire jouée ou alors, ne se rendait absolument pas compte qu'As ne voulait pas jouer. Cela était-il possible ? Pouvait-on être si mauvais pour lire les expression ? Il semblait clair pour la jeune demoiselle qu'elle avait dit qu'elle ne voulait pas jouer. Enfin, cela ne servait à rien maintenant. Audrey la regardait avec des yeux de chien battu. Franchement, sa gentillesse la tuerait un jour… Après un long soupire, Astrid accepta de jouer avec la Thacienne. Au moins, elle pourrait lui dire qu'elle n'aimait tout de même pas le sport après avoir joué. Non mais franchement, croire que tout le monde aime le sport !

La noiraude redonna le ballon que la bleuté lui avait filé, au Marisson. Il allait bien en trouver une utilité. Puis, elle suivit Audrey pour qu'elle lui donne sa tenue de rechange. Astrid ne savait pas dans quoi elle s'était engagée mais cela allait sûrement être une aventure… En voyant les habits, la Dresseuse ne put s'empêcher de grimacer. Elle avait vu plus habillé. Mais bon, elle n'allait certainement pas salir sa tenue du jour ! Retenant un soupir, la miss alla se changer. Kyria miaula. Elle semblait vouloir dissuader sa Maîtresse d'enfiler ça. La noiraude soupira en réponse. Elle n'avait pas le choix.

Quelques minutes plus tard, Astrid avait enfilé la tenue. Pas à l'aise dedans, elle se retint de lancer un regard noir à la bleuté. Franchement, comment on pouvait porter ça ! Mais bon, maintenant, elle ne pouvait plus reculer.

- Et que voulez vous que je fasse maintenant que je porte cette… tenue. Elle avait hésité à dire autre chose mais c'était retenu. Ce n'était pas très gentil. Je n'aime pas le sport, n'espérez pas grand-chose de ma part.

Astrid voulait le rappeler, au cas où la bleuté avait oublié. Prince, voyant que sa Maîtresse allait participer à ce « jeux », descendit gracieusement de son épaule. Il n'allait pas participer à ça ! Le félin se glissa majestueusement hors du terrain et s'allongea à l'endroit qu'il considérait le plus propre et présentable. Franchement, pourquoi Astrid était venue ici ! Kyria, quand à elle, regarda sa Dresseuse, le Pokémon feu puis le Chaglam pour finalement, rejoindre son camarade. Les chats, ça n'aime pas trop courir après un ballon… Shaï, lui, semblait motivé.

Il regarda sa Maîtresse, puis cette étrange Pokémon bleu, et sauta au sol. Et après un instant, il se transforma en Lucario. Un petit rire amusé s'échappa de sa bouche et il se mit à courir autour de sa Maîtresse comme pour lui montrer sa nouvelle forme. Astrid ne put s'empêcher de sourire. Quand Shaï repassa devant elle, elle tira sur sa queue de Zorua qui était visible malgré l'illusion. Le Pokémon reprit directement sa forme initale. Astrid le prit alors dans ses bras.

- Et bien, je pense avoir trouvé mon coéquipier.

Shaï approuva d'un glapissement avant de s'échapper des bras de sa Maîtresse et de reprendre sa forme de Lucario. Il l'aimait bien, il était bien plus grand comme ça !

Pokémon présents :Le dunk verbal [Astrid / Audrey] YvguLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Esm5Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Bzwi
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Mar 17 Mar - 14:03   
Boogie - Mister V

Il semblerait qu’à force, tu es persuadée la jeune demoiselle de s’abandonner à la pratique du sport qu’est le basket. Les gens qui n’aiment pas le basket, c’est juste parce qu’il n’y ont pas encore jouer, tu le sais, c’est pour cela qu’il faut les convertir à la juste religion, guidé le prophète de la baie maron. Ainsi, ce soupire semble annoncer la perspective d’un magnifique après-midi à enseigner à l petite, comment prendre du plaisir en faisant du sport ! C’est vraiment un problème des gens du nord, forcément, il neige et il pleut chez eux, ils ne peuvent pas apprécier la douceur des vents chauds qui ravivent le plaisir de jouer et partager de bons moments entre amis ou inconnus.

Le temps que la demoiselle se change, tu avises les jeunes enfants afin qu’ils prennent une moitié de terrains pour eux, puisque tu comptes prendre l’autre pour Astrid et toi. Tu sautilles un peu sur place pour rester bien chaude. Soudain, la brunette arrive, doucement habillée de sa tenue de sport, une brassière et un leggings, le choc est réel, tu ne peux t’empêcher d’avoir ce petit rictus satisfait en battant des cils à son encontre. Elle est svelte, mignonne, tout à fait charmante. Tu arrives rapidement à sa hauteur et lui tend de quoi s’attacher les cheveux.

-Tu seras plus à l’aise pour jouer sans avoir les cheveux dans les yeux ou dans la bouche, spoil alert, c’est vraiment pas très agréable haha ! C’est pour ça que mes vêtements me permettent de ranger mes cheveux en tresses jusqu’aux mollets, sinon, ils touchent le sol. Tu réfléchies quelques instants à sa question. Hum… On va jouer ! Te montrer les bases du basket de voir pourquoi c’est si génial ! Le but ce n’est pas de jouer comme les champions d’Unys, mais de prendre du plaisir.

Les deux félins qui accompagnent Astrid se sont posés à l’écart, pour observer, ou dormir, reste seulement un mignon petit Zorua qui semble enjoué à l’idée de s’amuser, surtout lorsqu’il prend l’apparence de Magic, le Lucario hausse un sourcil, se demandant bien quelle est cette sorcellerie. Tes yeux pétillent, il vient de se transformer, puis il reprend sa forme après un geste de sa dresseuse, surprise, tu te penches vers le petit Zorua.

-Wow ! Un magicien ! C’est trop trop bien! Il peut faire ça avec n’importe quel pokémon ? C’est un super coéquipier ! Quelle chance, un pokémon comme ça, dans une équipe de basket ça doit faire des ravages dans la défense ! Le potentiel d’une star !

Tu recules un peu alors que le Lucario est parti chercher un chasuble coloré pour se distinguer de son opposant, que chacun s’y retrouve malgré tout, tu saisis donc un ballon dans ta main gauche et tu commences à le faire rebondir doucement en dribbles.

-Ceci est la base du basket, le dribble, il s’agit du seul moyen de déplacement sur une longue distance. Tant que tu dribbles, tu peux courir, t’arrêter de marcher, reprendre  un déplacement à condition de ne pas avoir arrêté le dribble. Pour illustrer ton propos tu marches, t'arrêtes, reprends sans t'être arrêté. Toutefois. Si tu t’arrêtes, tu as le droit à deux pas sans dribbler avant de devoir passer le ballon ou tirer. Tu illustres donc le propos en marchant deux pas et faire la passe à ton Lucario. Voilà comment on se déplace.

Il y a bien d’autres règles mais tu comptes ne pas lui apprendre pour une initiation. Tu lances avec douceur le ballon à Astrid.

Miami Heat - Mister V

-Vas y, fait donc, on ne devient bon au dribble qu’en pratiquant haha, tu peux courir ou marcher avec et essayer de tirer au panier ?

Tu illustres le propos en faisant quelques pas, t’arrêtant, tu prends la posture de tir, pieds au niveaux des épaules, les mains se croisent avec les pouces en T, coude dans l’axe du corps, tu lèves les bras au-dessus de la tête, puis ton bras gauche qui tien réellement le ballon avec les doigts, sans contact avec la paume, se détend comme un ressort pour projeter le ballon en cloche lorsque tu casses le poignet pour qu’il arrive dans l’arceau avec un beau bruit.

- A toi de jouer !

O’Neal est parti récupérer le ballon pour le lancer au Zorua transformé en Lucario pour que lui aussi s’exerce. Il s’agit d’exercices basiques. Tu la laisses faire, plusieurs fois, en la corrigeant avec une voix très douce et bienveillante pour lui apporter des conseils, comme partir du pied opposé au ballon qui tien la main par exemple. Après quelques tirs, tu viens derrière elle.

-Je vais te montrer la posture, laisse toi faire, tu ajoutes, je ne vais rien faire de déplacé. Il faut que tes pieds soient bien à hauteur des épaules. Le corps droit, jambes droites, tu n’as pas besoin d’utiliser tes jambes pour apprendre pour le moment. Tu viens positionner correctement les mains de la jeune femme sur le ballon, une main de face, l’autre sur le coté, un peu plus haute, elle a les mains douces, un peu froide, comparé aux tiennes qui sont brûlantes. Il faut sur les pouces, se croisent en T., la paume de la main ne doit pas toucher le ballon pour ne pas déséquilibrer le tir. Ainsi, tu positionnes correctement ses doigts. La main directrice donne la force, la secondaire la direction du tir, c’est inné, mais il faut vite avoir une bonne posture de tir. Enfin. Tu places bien son coude dans le gabarit du corps, pour qu’il ne dépasse pas. Il faut vraiment que le coude soit rentré, sinon tu vas avoir un problème de force et d’équilibre. Quand tout ça est bon, le bras principal doit avoir le coude plié en angle droit, tu rectifies la position et enfin, plus qu’à lever les bras au-dessus de la tête et détendre le bras pour pousser le ballon comme un ressort, à la fin, il faut casser le poignet pour qu’il décrive une belle courbe. Vas y, essaies !

Pendant ce temps, Magic donne les mêmes instruction à Zorua, ce qui choqué, c’est la douceur de ta voix, ta pédagogie, tu prends le temps de justifier, expliquer et illustrer chaque geste en lui donnant son rôle, le pourquoi du comment, on fait un geste par utilité et non esthétique. Le contraste avec la folle Audrey est percutant. Plusieurs fois, tu prends la peine de d’expliquer, le geste entre chaque tir, jusqu’à ce qu’il rentre enfin où tu t’écries.

-Bravo Astrid ! Il a fait un joli geste en plus ! Félicitation ! Tu la prends dans tes bras un bref instant toute excitée, revenant à ton comportement usuel. C’est pas satisfaisant, de voir un geste bien exécuté faire rentrer le ballon ! Tu veux boire un peu ? Que je t’explique un peu d'autres choses ou que je réponde à tes questions.

Parallèlement, Magic, plus taquin, avait déjà enseigné au Zorua la posture de défense en l’empêchant de tirer, pour le provoquer un peu, mais aussi pour une meilleure immersion dans le basket. Le but était que le Zorua dribble de mieux en mieux pour essayer de tirer avec une bonne posture en déplacement, il y avait chez ce pokémon beaucoup de potentiel, tu n’es pas la seule à le sentir Audrey, après tous les Lucario perçoivent les auras de chacun.
Astrid D. Valencia
Astrid D. Valencia
Pas de compétences.
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_570_XYLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_405_XYLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_431_XY
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_280_XYLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_133_XYLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_585_Printemps_XY
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Oeuf_s10Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Oeuf_s10
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Oeuf_c10
Pokédollars : 163
Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 5 Pokéballs
- 2 Superballs
- 1 Love Ball
- 5 Masterballs
- 1 Potion
- 1 Total-Soin
- 7 dés d'or
– 3 repousses
- 2 super-repousses
- 1 Objet Evolutif
- 1 Pierre Stase
- 3 Jeton Chance

- Pass Boîte PC
- Boîte Sceaux

Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Ruban_13Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Ruban_11Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Ruban_14Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Ruban_12
Astrid D. Valencia
Coordinatrice challenger
Sam 21 Mar - 15:59   

Le dunk verbal.

Le dunk verbal [Astrid / Audrey] C3jd

Astrid l'avait bien vu ce petit rictus satisfait sur le visage d'Audrey. Elle était contente hein ! Franchement, porter de tels vêtements ! C'était bien trop moulant. La bourgeoise n'aimait pas cela. Pour autant, elle ne pouvait pas dire que ce n'était pas confortable… La bleuté se dirigea alors vers la Dresseuse, comme un Démolosse qui bondit sur sa proie, et elle lui tendit un élastique. Hum… Ce n'était pas idiot. Vu sa longueur de cheveux, elle risquait de se les prendre en plus figure. La noiraude prit le chouchou, tendit que la Thacienne expliquait la raison de ce prêt.

« Tu seras plus à l’aise pour jouer sans avoir les cheveux dans les yeux ou dans la bouche, spoil alert, c’est vraiment pas très agréable haha ! C’est pour ça que mes vêtements me permettent de ranger mes cheveux en tresses jusqu’aux mollets, sinon, ils touchent le sol. » Cela, la demoiselle s'en doutait. Avec le vent Septrionien, ces cheveux, elle les avait manger assez souvent. Audrey sembla réfléchir quelques instants à la question que la bourgeoise venait de lui poser. Il fallait bien qu'elle sache quoi faire avec cette tenue. Finalement, la bleutée reprit la parole. « Hum… On va jouer ! Te montrer les bases du basket de voir pourquoi c’est si génial ! Le but ce n’est pas de jouer comme les champions d’Unys, mais de prendre du plaisir. »

Heureusement qu'il ne fallait pas jouer comme des champions ! Astrid ne l'aurait pas supporté. A part la danse, elle n'était pas faite pour grand-chose. Elle n'était pas forte physiquement, elle n'était pas rapide et elle n'avait pas de réflexes incroyables. Bref, la demoiselle n'avait que sa grâce et sa face de poupée. Enfin, si la Septrionienne ne semblait que moyennement enthousiaste, son Zorua l'était bien plus ! Il n'hésita même pas à utilise son talent : Illusion. Et voilà qu'il était maintenant un Lucario.

Ce petit tour de passe passe sembla étonner Audrey et son Lucario. Les gens faisaient toujours la même tête la première fois qu'il voyait une illusion de Zorua. Astrid ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire satisfait face à leur réaction. Pour autant, il fallait qu'elle leur face comprendre que ce n'était qu'une illusion. Une fois Shaï de retour sous sa forme original, la Thacienne se pencha vers lui, les yeux pétillants :

« Wow ! Un magicien ! C’est trop trop bien ! Il peut faire ça avec n’importe quel pokémon ? C’est un super coéquipier ! Quelle chance, un pokémon comme ça, dans une équipe de basket ça doit faire des ravages dans la défense ! Le potentiel d’une star ! »

Le Zorua émit un petit ricanement de bonheur puis il se dégagea de l'emprise de sa Maîtresse. Il reprit sa forme de Lucario, puis imita la Luxio d'Astrid. Il enchaîna avec un Marisson puis un Chaglam. Finalement, il revint à sa forme de Lucario. Tant qu'il avait vu une fois le Pokémon, il pouvait limiter à l'infini. Voilà le talent des Zorua. Cela leur permettait de tromper les ennemis et de fuir leur prédateur. Quand le Lucario de la bleuté revint avec un étrange habit coloré, Shaï le mit sans se plaindre.

Il fallait bien distinguer le vrai Lucario de son immitation. Même si pour Astrid, il était facile de les reconnaître. Elle avait l'habitude des petites farces de son renardeau. Mais Audrey allait sûrement être perdue. Celle-ci venait d'ailleurs de prendre un ballon et commença à le faire rebondir. Tout en faisant cela, elle commença ses explications.

« Ceci est la base du basket, le dribble, il s’agit du seul moyen de déplacement sur une longue distance. Tant que tu dribbles, tu peux courir, t’arrêter de marcher, reprendre un déplacement à condition de ne pas avoir arrêté le dribble. » La noiraude hocha la tête et pour illustrer ses propos, Audrey se mit à marcher, s'arrêta et se reprit sans s'être arrêté. Ça n'avait pas l'air si dur que ça. « Toutefois. Si tu t’arrêtes, tu as le droit à deux pas sans dribbler avant de devoir passer le ballon ou tirer. » D'accord. Il y avait donc un moyen de passer le ballon si on s'arrêtait de « dribbler » par inadvertance. La bleutée illustra de nouveau son propos en marchant deux pas et en faisant la passe à son Lucario. « Voilà comment on se déplace. »

Et bien, ça n'avait pas l'air si compliqué que ça. Quand les explications étaient claires et simples, cela aidait énormément. Et même si Astrid trouvait ça relativement simple, elle n'était pas pour autant, plus enthousiaste. Il était clair qu'en essayant, cela serrait bien plus compliqué. La Thacienne lança alors la balle marron vers la Dresseuse et celle-ci l'attrapa sans trop de difficulté. Au moins, elle savait rattraper des balles. C'était déjà ça. Le ballon entre les deux mains, elle écouta les dires d'Audrey. Elle sentait que la jeune femme allait lui dire d'essayer.

« Vas-y, fais donc, on ne devient bon au dribble qu’en pratiquant haha, tu peux courir ou marcher avec et essayer de tirer au panier ? »

La jeune demoiselle ne put s'empêcher de faire une grimace. Le cours théorique lui allait parfaitement ! Mais elle n'a pas le temps de dire le fond de sa pensée et Audrey lui montrait déjà comment faire. Elle fit quelques pas, s’arrêta et prit la posture de tir. Ses pieds étaient au niveau de ses épaules, ses mains se croisaient avec ses pouces en T, son coude était dans l’axe de son corps. Bien sûr, pour la Septrionienne, tout cela ne semblait pas technique. Juste une position prise au hasard.

La bleutée continua sa démonstration en levant les bras au-dessus de sa tête. Puis son bras gauche qui tenait réellement le ballon avec les doigts, se détendit comme un ressort pour projeter le ballon en cloche lorsque au final, elle « casse » son poignet pour que le ballon arrive dans l’arceau avec un beau bruit. C'était beau à voir mais bien plus dur à refaire. Astrid eut un rire mauvais dans sa tête. Elle n'avait sûrement pas réussir à faire ça, c'était inutile d'essayer. Mais la Thacienne était pas du même avis et lança.

« A toi de jouer ! »

La noiraude haussa un sourcil avant de soupire. Elle n'avait pas trop le choix, n'est-ce pas… Pourquoi s'était-elle aventurée là-dedans déjà… Bon autant faire ce qu'elle disait, le temps passerait plus rapidement. Astrid se mit donc à marcher tout en essayant de dribbler. Elle ne dribblait clairement pas à chacun de ses pas mais au moins, elle réussit à rattraper le ballon quand elle le lançait. Il fallait voir les choses positives ! Pendant ce temps, la Lucario était allée chercher un ballon pour entraîner Shaï.

Il le lança vers le Zorua qui l'attrapa sans trop de mal. Il avait couru avant pour s'habituer à sa nouvelle forme. Même si certains de gestes étaient patauds, il n'était pas ridicule. On voyait qu'il avait l'habitude de changer de peau. Les deux Pokémon s’entraînèrent dans leur coin, tandis qu'Astrid et Audrey continuait près du panier. La bleutée corrigea plusieurs la bourgeoise, qui émettait quelques grognements à chaque fois.

Cependant, la voix très douce et bienveillante que la Thacienne utilisait pour lui apporter des conseils, permit à Astrid de ne pas s'énerver. Elle n'était clairement pas en train de s'amuser mais bon, comme la danse, il faut de l'entraînement avec de réussir, n'est-ce pas ? La Septrionienne tenta quelques lancés, ratés évidement. Et Audrey, voyant sûrement qu'elle commençait à s'énerver, vint se placer derrière elle.

« Je vais te montrer la posture, laisses toi faire, tu ajoutes, je ne vais rien faire de déplacé. Il faut que tes pieds soient bien à hauteur des épaules. Le corps droit, jambes droites, tu n’as pas besoin d’utiliser tes jambes pour apprendre pour le moment. » Oh, Astrid n'aurait jamais pensé cela. Elle avait l'habitude qu'on vienne corriger sa position. Quand elle était gamine, sa professeur de danse venait souvent la voir pour corriger sa position. Et elle n'était pas douce du tout ! Quoi qu'il en soit, Audrey vint positionner correctement les mains d'Astrid sur le ballon : une main de face et l’autre sur le coté, un peu plus haute. La noiraude se laissa faire et écouta la suite. « Il faut sur les pouces, se croisent en T. La paume de la main ne doit pas toucher le ballon pour ne pas déséquilibrer le tir. » La Thacienne positionna donc correctement ses doigts et Astrid hocha la tête. Au final, la position pour tirer n'était pas du au hasard. La bleutée continua ses explications. « La main directrice donne la force, la secondaire la direction du tir, c’est inné, mais il faut vite avoir une bonne posture de tir. Enfin. » Inné, c'est vite dit ! La Septrionienne commençait à avoir mal aux bras à force de rester dans la même position. La jeune femme vint placer le coude de la Dresseuse afin qu’il ne dépasse pas. Elle s'expliqua en même temps. « Il faut vraiment que le coude soit rentré, sinon tu vas avoir un problème de force et d’équilibre. Quand tout ça est bon, le bras principal doit avoir le coude plié en angle droit. » Et voilà qu'elle rectifia encore une fois la position de la bourgeoise. « Et enfin, plus qu’à lever les bras au-dessus de la tête et détendre le bras pour pousser le ballon comme un ressort, à la fin, il faut casser le poignet pour qu’il décrive une belle courbe. Vas-y, essaies ! »

« Essaies ». C'est bien facile de dire ça ! La miss retint un grognement de contestation. Franchement, ce n'était si facile de tirer avec cette position si peu naturelle. Astrid tenta une première fois et le ballon passa magnifique… A côté. La noiraude fit un moue blasée et regarda Audrey, l'air de dire « Ça sert rien de s'acharner ». Mais la bleuté remit le ballon entre les mains de la Septrionienne et lui ré-expliqua. Bon c'était clair, elle n'allait pas abandonner tant que la bourgeoise n'aurait pas mis ce foutu ballon marron dans ce cercle métallique.

Shaï n'était pas non plus ménagé. Le Marisson l'entraînait tout aussi durement. Mais le Zorua se montrait plutôt doué. Il semblait bien s'amuser. De toute manière, un rien pouvait l'amuser… Alors faire du sport était un magnifique moyen pour lui de s'amuser ! La bourgeoise revint vers son ballon  l'arceau. Elle tenta une nouvelle fois de mettre le ballon dedans et oh miracle, il rentra dedans. Audrey s'écria alors.

« Bravo Astrid ! Il a fait un joli geste en plus ! Félicitation ! » Un petit sourire apparut sur le visage de la noiraude mais il disparut bien vite quand la bleuté la prit dans ses bras un bref instant, totalement excitée. Voilà qu'elle reprenait son comportement d'avant. Et puis, elle enchaîna. « C’est pas satisfaisant, de voir un geste bien exécuté faire rentrer le ballon ! Tu veux boire un peu ? Que je t’explique un peu d'autres choses ou que je réponde à tes questions. »

Avait-elle vu le petit sourire de la Septrionienne ou bien disait-elle cela par pur hasard ? Quoi qu'il en soit, Astrid accepta avec joie de boire un coup. Elle était déjà suffisamment fatiguée physiquement et moralement pour continuer sans pause. Depuis le début elle le savait, c'était bien plus dur qu'il n'y paraissait ! Rien n'est simple, après tout. Songea-t-elle en buvant une gorgée. Et puis, son regard se posa vers Shaï. Il était toujours en train de s'entraîner avec la Lucario.

Le Zorua semblait énormément apprécié le basket. Et progressait étonnamment vite. Il semblait déjà maîtriser une technique potable de dribble. La Dresseuse était tout de même assez impressionnée par les progrès de son petit renardeau. Ou bien cela était normal ?  Astrid n'y connaissait rien en basket et ne pouvait donc pas réellement juger les capacités du Zorua. Mais au moins, il était plus doué qu'elle. Cette pensée donna envie de rire à la Septrionienne mais elle se retint. Que penserait Audrey si elle se mettait soudainement à rire.

Aucun doute que l'autre la prendrait pour une folle. Mais bon, le comportement de la bleuté n'était pas forcément meilleure. Sauf quand elle enseignait son sport. Une véritable métamorphose ! Les deux Lucario continuant à se voler la balle, Astrid ne put retenir plus longtemps sa question. Elle avait vraiment envie de savoir si Shaï était un génie ou simplement un Pokémon normal. Si cela se trouvait, les Pokémon apprenait plus vite.

- Dites moi, est-ce normal pour un Pokémon d'apprendre si vite ? Elle désigna alors Shaï qui venait de voler la balle au Lucario et qui dribblait maintenant. Mon niveau est bien inférieur à lui… Dit-elle en rigolant légèrement.

C'était vraiment étonnant à voir. Plus les minutes passait, plus le petit Zorua semblait s'améliorer. A moins que c'était parce qu'elle n'y connaissait rien au basket. En tout, Astrid était sûre d'une chose, ce n'était pas dû à son talent. L'illusion ne copiait que l'apparence physique, pas les capacités. Mais Shaï, en copiant autant d'apparences, avait peut-être également appris à copier rapidement les mouvements de ses adversaires… Elle ne s'était jamais posé la question. Mais l'idée était plutôt séduisante : ce dire que son Zorua était quelqu'un spécial.

En pensant à cela, une idée traversa l'esprit de la jeune femme. Elles s'étaient présentées mais aucune des deux n'avaient présenté son équipe. C'était plutôt triste de ne pas savoir le nom des Pokémon de la bleutée. Et puis se serrait plus pratique si elle devait leur parler. Alors tant qu'elles faisaient une pause, autant discuter un peu. Le sport c'est bien, mais la discussion également ! Et Astrid préférait largement la seconde option.

- Je viens d'y penser mais, aucune de nous deux n'a présenté ses protégés. Elle sourit à Audrey et ajouta rapidement, désignant tour à tour le Zorua, la Luxio et le Chaglam. Voici Shaï, un Zorua ; Kyria, une Luxio et Prince, un Chaglam.

Les deux félins levèrent la tête avant de retourner dormir. Ils étaient plus intéressés par leur sieste que par la conversation des deux femmes. Même Kyria dormait ! C'était franchement étonnant pour Astrid. Mais cela la rassurait. Kyria changeait petit à petit. Et alors qu'elle était repartie à contempler Shaï et la Lucario, une autre question lui vint à l'esprit. Elle hésita un moment avant de la poser.

- Et… Hum… Si je peux vous demander… Pourquoi aimez-vous autant le basket ?

En gros, la question était : Pourquoi vous jouez au basket ? Est-ce qu'il y a un sentiment particulier ou une raison particulière qui vous donne envie de jouer ? Mais bon, poser directement la question comme cela n'était pas très poli.

Pokémon présents :Le dunk verbal [Astrid / Audrey] YvguLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Esm5Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Bzwi
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Mar 31 Mar - 20:32   
Si la jeune femme ne semble pas emballée par l’idée de jouer, le simple fait qu’elle se prête au jeu te suffit pour être heureuse. Tu n’en demandes pas plus, bien au contraire. C’est une réelle satisfaction pour toi que de pouvoir partager ta passion du sport avec quelqu’un. Il y a toutes les maladresses des premières heures de jeu, mais qu’importe. Joie, bonheur, extase, le petit sourire, tu l’as bien perçu, étant très expressive, tu sais observer les signes de satisfaction, puis tu as déjà initié beaucoup de personnes au basket.

La pose est méritée et c’est avec un plaisir non dissimulé que tu t’assois, un râle et un soupire de plaisir, mais avant cela, tu retires tes tresses pour ne pas t’asseoir dessus, ça n’a rien d’agréable. Ainsi ta longue chevelure bleutée torsade autour de tes jambes alors que tu te rafraîchis. Ton Lucario joue contre une sorte de double de lui-même, mais débutant. Tu vois qu’il le pousse, mais sans non plus lui imposer sa différence de niveau, ce Lucario à plus de quinze ans dans les jambes, ce n’est pas un petit jeune qui va pouvoir malgré sa fougue lui enlever. Sans oublier que Michael Jordan, même à la retraite et à plus de quarante ans atomisait les petites étoiles montantes. La remarque d’Astrid va dans ce sens et la question se pose. Tu réfléchies quelques instants, une tresse dans les mains.

-Je pense que compte tenu de son espèce, il a des facilités pour apprendre et voler le savoir. Pour autant, on progresse toujours plus vite en partant de zéro. Les progrès les premiers mois sont extraordinaires, puis on stagne et les nouveaux paliers sont bien plus difficiles à atteindre. Il y a des exceptions, mon Braségali à toujours une facilité déconcertante à assimiler des techniques pourtant très difficiles que le Lucario a mit plus longtemps à apprendre. Tu marques une pause en haussant les épaules et les bras. Après, il faudrait voir ça sur plusieurs mois.

S’en suis une discussion normale, fin, pas si normal puisqu’on parle quand même de basket de prêt ou de loin. Mais lorsqu’elle présente ses deux chats qui se dorent la pilule au soleil, tu as un petit sourire. C’est vrai que les chats sont quand même de gros flemmards, papa te le disait souvent, c’est la raison pour laquelle tu as du mal à les imaginer attraper des volailles comme Bryant. Mais puisque l’heure est aux présentations, tu pointes le Lucario

-Voilà Magic, mon Lucario ! Ton doigts se déplace vers ton pokémon feu et pour le suivre ton bras tendu fait des figures étranges, on dirait que tu fais des dessins dans le vide où que tu es possédées. Bryant, mon Braségali et mon tout premier pokémon et enfin ! Ton doigt se pose sur le Marisson qui s’approche de vous, maintenant que les enfants se reposent un peu à l’ombre aussi. O’Neal mon dernier venu. Tout jeune, je l’entraîne rudement au basket, quel mignon petit amour !

Tu le prends dans tes bras pour le chatouiller un peu et le grattouiller, tu remarques qu’elle continue encore de te vouvoyer et ça te donne l’impression d’avoir 251 ans, 8 mois, 10 jours, 15 heures, 47 minutes et 48 secondes, 49, 50, 51… Ouais, bon, c’est long. En plus, sa question est terrible, car tu pourrais partir sur un monologue de plusieurs décennies et à 251 ans tu sais si tu auras le temps de finir ton monologue avant de mourir, d’un air faussement dramatique.

-Déjà tutoies moi woula ! On est jeunes, on est belles, fin surtout toi, on s’enjaille sur le beat et pourquoi se parler comme des vieux ! Tu lèves les bras, maugréant une fausse prière. Astrid ! La vie est trop courte pour vieillir son langage ! Tu as un sourire tendre et radieux au visage. Mais le basket… Ah… Quelle histoire hein. D’aussi loin que je me souvienne, mon père, ancien gymnaste professionnel, en découvrant ce sport peu avant ma naissance ou durant ma première année de vie à tout plaqué pour s’y abandonner, devenir coach, promulguer ce sport populaire où chacun à sa place… Ton regard se perd. J’ai accroché et je suis assez grande donc j’ai pu m’y épanouir, mais la diffusion du sport est difficile, d’ailleurs le stade pour le nom de mon papa, en hommage à sa personne. Puis ça ressert les liens, ça évite de traîner, on se dépense, on fait de tout. C’est beau une équipe unie. Qu’importe son niveau. Moi, je m’en fous de jouer avec des bons… Si ça ne tenais qu’à moi, je pourrai être pro à Unys, frapper le parquet, gagner largement ma vie, être mise en avant dans ce monde extérieur si différent du nôtre. Mais non. Je dois valoriser le patrimoine de ce petit bout de terre que j’aime tant. Voir le sourire des gens qui découvrent et commence à transmettre.

Tu marques une pause, plus longue, tu en profites pour boire quelques gorgées d’eau, les petits ont reprit le jeu, ils ont la bouille heureuse du jeu, leurs mouvements sont approximatifs, ils hésitent, ils regardent parfois le ballon en dribblant, mais ils ont la pêche et si le ballon ne rentre pas, c’est rien, c’est pas la fin du monde au contraire, le jeu est d’autant plus sérré.

-Puis. Le sport ici est pur. C’est peut-être ça qui le rend si agréable. Loin des tunes, de la triche et des sponsors gâteux des veilles régions. Forcément, dans le Septrion ça surprend, vos mâles toxiques ont du mal à reconnaître le talent des femmes. Combien de fois me suis-je faite insulter à cause de mes cheveux, ma taille, moi quoi. Tu as un rire franc. Je deviendrai championne, je frapperai chaque champion un ballon à la main et une fois sur le devant de la scène, je pourrai être une ambassadrice reconnue, pas juste une joueuse qui suit les traces de son père. C’est pas tout d’allumer la flamme, faut lui offrir un foyer propice à son épanouissement et ça, c’est mon rôle !

C’est un long monologue, on est loin de cette jeune femme excentrique, parler de basket te transforme, parler de ton père aussi, une petite larme perle peut-être au coin de l’oeil, mais si on te demande ce qu’il y a, tu répondras tu as une poussière dans l’eau. Tu souris et soupire de satisfaction, tout le long Magic n’a eu de cesse de prendre le Zorua au dépourvu avec des feintes de plus en plus créatives avec pourtant toujours des gestes très basiques, preuve de son immense bagage technique, mais aussi de la variété des possibilités, puisqu’il n’a même pas dévoilé le quart de son savoir.

-Et toi Astrid ? Qu’est ce qui te pousse dans nos contrées étrangères et boudées des gens du Septrion ? En voyage pour une cause particulière ?

Tu te lèves et prend un ballon, faisant tourner ce-dernier sur ton doigt avec facilité. Alors que tu avises la brunette du regard, tu t’amuses à faire passer le ballon d’un doigt en un autre sans l’arrêter. Tu as bien envie de jouer encore, mais tu ne veux pas non plus la presser. Si elle en éprouve la volonté, tu lui feras travailler le tir et le dribble pour parfaire sa position. Sinon, discuter n’est pas si mal, c’est rare pour toi de discuter posément.

-Le nord, il a quoi de si séduisant pour que les gens s’attachent autant à cette terre comme des naufragés au navire ?
Astrid D. Valencia
Astrid D. Valencia
Pas de compétences.
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Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Oeuf_c10
Pokédollars : 163
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Inventaire : - 5 Pokéballs
- 2 Superballs
- 1 Love Ball
- 5 Masterballs
- 1 Potion
- 1 Total-Soin
- 7 dés d'or
– 3 repousses
- 2 super-repousses
- 1 Objet Evolutif
- 1 Pierre Stase
- 3 Jeton Chance

- Pass Boîte PC
- Boîte Sceaux

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Astrid D. Valencia
Coordinatrice challenger
Ven 17 Avr - 15:59   

Le dunk verbal.

Le dunk verbal [Astrid / Audrey] C3jd

La bleuté semblait heureusement. Astrid ne savait pas vraiment pourquoi mais si Audrey était contente, cela lui allait. Finalement, sa coach du jour accepta la pause et s'assit sans cacher son contentement. Elle aussi, elle avait besoin d'une pose. Tout en écoutant le râle de bonheur de la demoiselle, la Dresseuse s'assit. Son dos la remerciait silencieusement. Astrid était presque sûre qu'elle aurait des courbatures  demain… Mais bon, tant pis. Pour le moment, elle s'amusait. Le regard de la noiraude se posa sur les deux Pokémon qui jouaient encore et elle ne put s'empêcher de poser une question. Audrey sembla réfléchir quelques minutes, jouant avec l'un de ses longues nattes bleues, puis prit la parole.

« Je pense que compte tenu de son espèce, il a des facilités pour apprendre et voler le savoir. Pour autant, on progresse toujours plus vite en partant de zéro. Les progrès les premiers mois sont extraordinaires, puis on stagne et les nouveaux paliers sont bien plus difficiles à atteindre. Il y a des exceptions, mon Braségali à toujours une facilité déconcertante à assimiler des techniques pourtant très difficiles que le Lucario a mit plus longtemps à apprendre.  » Elle haussa les épaules, faisant une petite pause. Astrid, pour montrer qu'elle comprenait, hocha la tête positivement. « Après, il faudrait voir ça sur plusieurs mois.  »

Ce qu'elle disait semblait relativement logique. On apprend beaucoup les premiers jours et mois. Les erreurs sont toujours nombreuses après tout. Astrid comprenait bien. En tant que Dresseuse, et même en tant que ballerine, la demoiselle s'était confrontée à ce problème là. Les Pokémon semblaient donc avoir les même problèmes. Cela la rassurait un peu. Elle avait bien vu que ces protégés avaient parfois du mal à apprendre ses chorégraphies, mais ils parvenaient très rapidement à surmonter cette difficulté. Peut-être étaient-ils doués par la coordination… La Dresseuse n'en savait rien, mais était en même temps heureuse d'avoir de tels compagnons.

La demoiselle en profita alors pour présenter son équipe. Elles s'étaient présentées mais n'avaient pas parler de leurs compagnons. C'était pourtant quelque chose d'important. Audrey sourit lorsque la noiraude présenta ses deux félins. Il faut dire qu'ils n'avaient franchement pas l'air de féroces combattants à se dorer ainsi la pilule… Prince n'en était pas un mais Kyria… Enfin bref. La bleutée pointa du doigt le Lucario, le Braségali et le Marisson. La noiraude hocha la tête, retenant du mieux qu'elle pouvait leur nom. O'Neal eut, d'ailleurs, le droit à une séance câlin avant que la demoiselle ne reprenne la parole.

« Déjà tutoies moi woula ! On est jeunes, on est belles, fin surtout toi, on s’enjaille sur le beat et pourquoi se parler comme des vieux ! » Et voilà qu'elle se mit à lever les bras, récitant d'étranges paroles. « La vie est trop courte pour vieillir son langage ! »

Audrey un tendre sourire sur le visage mais la Dresseuse ne put que lui donner un sourire gêné en retour. Sa mère lui avait toujours dit de parler ainsi. Depuis son enfance, elle s’appliquait à la reprendre à chaque fois qu'Astrid disait quelque chose de mal. Cela avait finit par rentrer dans la tête de la demoiselle. Changer maintenant serait difficile… Mais pas impossible. Si au Septrion, on ne lui disait rien, sans doute car tout le monde parlait plus ou moins ainsi, depuis qu'elle visitait l'Austrée et Thacie, les gens la regardaient parfois étrangement. Son langage était-il si vieux que ça ? Cela troublait un peu la noiraude mais elle n'eut pas le temps de réfléchir à la question, Audrey avait reprit la parole.

« Mais le basket… Ah… Quelle histoire hein. D’aussi loin que je me souvienne, mon père, ancien gymnaste professionnel, en découvrant ce sport peu avant ma naissance ou durant ma première année de vie à tout plaqué pour s’y abandonner, devenir coach, promulguer ce sport populaire où chacun à sa place… » Sans prendre la parole, la Septrionienne hocha la tête, pour montrer qu'elle suivait. « J’ai accroché et je suis assez grande donc j’ai pu m’y épanouir, mais la diffusion du sport est difficile, d’ailleurs le stade pour le nom de mon papa, en hommage à sa personne. Puis ça ressert les liens, ça évite de traîner, on se dépense, on fait de tout. C’est beau une équipe unie. Qu’importe son niveau. Moi, je m’en fous de jouer avec des bons… Si ça ne tenais qu’à moi, je pourrai être pro à Unys, frapper le parquet, gagner largement ma vie, être mise en avant dans ce monde extérieur si différent du nôtre. Mais non. Je dois valoriser le patrimoine de ce petit bout de terre que j’aime tant. Voir le sourire des gens qui découvrent et commence à transmettre. »

Il y avait beaucoup d'informations et Astrid n'avait pas tout compris mais la raison d'Audrey était belle. C'était une bonne personne, même si elle avait un caractère plus que particulier. La bleutée fit un pause dans son discours, buvant quelques gorgées et la Dresseuse en profita pour regarder aux alentours. Ce terrain était donc un hommage au père de la Thacienne. C'était un beau hommage pour une personne qui aimait ce sport. Finalement, elle reprit la parole.

« Puis. Le sport ici est pur. C’est peut-être ça qui le rend si agréable. Loin des tunes, de la triche et des sponsors gâteux des veilles régions. Forcément, dans le Septrion ça surprend, vos mâles toxiques ont du mal à reconnaître le talent des femmes. Combien de fois me suis-je faite insulter à cause de mes cheveux, ma taille, moi quoi. » Elle rigola d'un ton franc et Astrid ne put s'empêcher de sourire. Elle était d'accord là dessus. Les Septrionniens étaient pas franchement ouverts d'esprit. Les femmes n'ont plus… La noiraude détestait les vieilles bourgeoises qui passaient leur temps à ragoter et à cracher leur venin. Audrey prit à nouveau la parole. « Je deviendrai championne, je frapperai chaque champion un ballon à la main et une fois sur le devant de la scène, je pourrai être une ambassadrice reconnue, pas juste une joueuse qui suit les traces de son père. C’est pas tout d’allumer la flamme, faut lui offrir un foyer propice à son épanouissement et ça, c’est mon rôle ! »

Encore une fois, la bourgeoise n'a pas tout compris mais le principal avait été saisi. Audrey voulait battre les Champions. C'était un bon projet ! Même si Astrid ne le comprenait pas trop. Elle n'était pas devenue une Dresseuse pour affronter les Champions. Les combats, elle n'aimait pas franchement ça. Le regard de la jeune miss se posa sur Shaï, qui semblait avoir un peu de mal. Magic, puisqu'il s'agissait du nom du Lucario, ne ménageait pas le Zorua. Pour autant le petit renard n'avait pas dit son dernier mot et comptait bien sur une chose que le Lucario ne possédait pas : la possibilité de devenir n'importe qui. Si Magic avait les techniques et l'expérience, Shaï avait la fourberie et le pouvoir d'illusion.

Mais alors que la demoiselle se perdait à la contemplation des deux Lucario, Audrey reprit encore une fois la parole. La Septrionienne avait oublié qu'on ne l'arrêtait pas si facilement. Retenant un petit sourire à cette pensée, elle écouta les dires de la bleutée.

« Et toi Astrid ? Qu’est ce qui te pousse dans nos contrées étrangères et boudées des gens du Septrion ? En voyage pour une cause particulière ? »

C'était une très longue histoire qui attendait Audrey en posant cette question. Pour autant, Astrid ne rechignait pas à la raconter à la jeune femme. Cela pourrait marrant de voir la réaction de la Thacienne. La noiraude n'était pas qu'une jolie petit poupée. Même si elle se hâtait toujours de bien le cacher. Audrey s'était relevée et la regardait maintenant, faisant tourner le ballon sur l'un de ses doigts. Et alors qu'elle le faisait passer d'un doigt à l'autre avec une aisance étonnant, la bourgeoise forma un petit sourire amusée. Mais avant qu'elle ne puisse pendre la parole, la bleutée reprit la parole.

« Le nord, il a quoi de si séduisant pour que les gens s’attachent autant à cette terre comme des naufragés au navire ? »

Le sourire de la jeune femme s’agrandit un peu. Bonne question. Elle ne s'était jamais posée la question. Le nord était sa maison. Elle y avait toujours vécu alors elle l'aimait. Il n'y avait pas de raisons particulières. Enfin, maintenant qu'elle avait posé la question, il fallait bien qu'Astrid cherche quelques raisons. La demoiselle réfléchit donc quelques minutes, faisant une petite moue, puis au final, elle décida de répondre à la première question de la bleutée. Chaque chose en son temps, n'est-ce pas ? Sur un ton plutôt amusé, ce qui changeait d'avant, elle commença son petit monologue.

- Je suis venue à Mésoé pour participer au concours organisé au Théâtre l'Oratoria, il y a peu de temps. Audrey avait du en entendre parler, même juste un peu. Cet événement était plutôt célèbre, même pour les non connaisseurs. Mais ce n'était qu'une minuscule raison du voyage de la jeune femme. Elle reprit donc. Mais ce n'est pas vraiment pour cela que j'ai quitté le Septrion. Tu dois t'en douter avec mon nom mais je suis issue de la bourgeoisie Septrionienne.

Astrid a encore du mal avec le « tu ». Elle hésitait toujours entre le tu et le vous. C'était plus fort qu'elle. Mais au moins, maintenant, Audrey comprendrait sûrement pourquoi elle avait un « langage de vieux ». La Dresseuse marqua une courte pause, et reprit. Elle n'avait pas le même débit de parole que la bleutée.

- J'ai passé ma vie dans une cage dorée et comme il est courant au Septrion, j'ai été fiancé à un homme que je n'aimais pas pour une histoire de sous et de réputation. Je n'avais que 17 ans. Je n'ai pas choisi mon fiancé, ce sont mes parents qui l'ont fait pour moi. Ils ont rapidement parlé de mariage. J'ai alors décidé de m'enfuir.

La bourgeoise fit une autre pose. Elle n'avait pas l'habitude de parler autant. Elle était une personne silencieuse, comme on lui avait apprit. Mais aujourd’hui, cela changeait. Le fait de raconter la raison de son voyage la libérait un peu. Et malgré tout ce qu'elle venait de raconter, le ton de la jeune miss était calme et neutre. Elle ne haïssait pas ses parents. Pas pour ça du moins. Elle savait qu'ils suivaient la tradition et que celle-ci n'était pas franchement actualisée… Toujours assise, Astrid reprit son récit.

- Il m'a fallu un an pour tout préparer. J'ai rencontré Shaï durant cette année. Comme mon père m'avait dit que Kyria était morte, je n'avais plus de Pokémon. Et m'enfuir sans compagnon n'était pas la meilleure des idées. Elle rigola un peu mais son ton était devenu un peu amer en parler de son père et de Kyria. J'aurai pu m'enfuir au bout de mon année de préparation. Mais j'avais un certain besoin de vengeance je crois. Alors je suis restée et je ne me suis enfui que quelques jours avant mon mariage. Cette fois-ci, son ton était plutôt amusé. Cependant quand je me suis enfuie, j'ai vu que mon père tentait de se débarrasser de Kyria. Il ne voulait sûrement pas que je la trouve pas mégarde… Je ne sais pas ce qu'il lui a fait pendant 18 ans mais maintenant, elle est traumatisée par la gente masculine…

Son ton était empli de colère mais pour autant, elle restait calme. Astrid était comme ça. Elle ne montrait pas franchement ce qu'elle ressentait. Alors tous ces changements dans sa voix était une grande étape pour elle. Elle s'ouvrait petit à petit et cessait d'être une poupée de marbre. Et ce n'était pas forcément mal. En tout cas, la bourgeoise n'avait pas fini son histoire.

- J'ai donc volé Kyria à mon père et je me suis enfuie. J'ai passé deux ans à me balader dans le Septrion. Puis je descendue dans l'Austrée où j'ai rencontré Mitch. Le guide avait suffisamment voyagé avec elle pour que la noiraude l'intègre dans son récit. Il m'a fait visiter sa région. Et au final, je l'ai convaincu de participer au concours à Mésoé. Et maintenant, je suis là. Dit-elle en souriant.

Elle avait enfin terminé son petit monologue. C'était un résumé rapide de sa vie mais ce fut quand même long de tout raconter. Pour autant cela en valait la peine. La jeune femme s'était libérée d'un poids. Parler avec quelqu'un n'était pas si mal au final… Tout garder pour soi n'était pas toujours la meilleure des solutions… Mais il restait encore une question à laquelle Astrid n'avait pas répondu. Pour les Septrioniens aimaient tant le Nord. La jeune femme ne se voyait pas mentir, ce n'était pas son genre. Alors elle ne pouvait que répondre honnêtement à Audrey.

- Et sinon, je ne pourrais pas franchement te dire pourquoi nous aimons tant le Nord. Elle eut un petit rire désolé. Je ne peux pas te sortir des raisons comme ça. Le Nord a toujours été ma maison. J'y ai vécu toute mon enfance alors pour moi, c'est le seul endroit où je me sens bien. Même si les gens ne sont pas très agréables.

Elle eut un petit sourire amusé. Les gens du Septrion n'étaient pas les plus amicaux du moins, c'était certain, mais ils n'étaient pas pour autant mauvais. Astrid était bien placée pour le savoir. Il y avait beaucoup de choses qui justifiaient ce comportement. Bien que certains soient réellement mauvais. La noiraude reprit encore une fois la parole.

- Le Septrion est peut-être rude et sans réel intérêt au premier regard mais après un certain temps à vivre là-bas, on apprend à l'aimer. On ne peut pas savoir sans jamais y être allé, n'est-ce pas ?

Elle sourit une nouvelle fois. En une journée, elle avait du battre son record de sourire… Enfin bref. S'étant bien reposée, la Septrionienne était de nouveau disponible pour jouer. Elle se leva donc et s'étira, réveillant ses muscles qui commençaient à s'endormir.

Pokémon présents :Le dunk verbal [Astrid / Audrey] YvguLe dunk verbal [Astrid / Audrey] Esm5Le dunk verbal [Astrid / Audrey] Bzwi
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