Tales of Salva

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Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères
Lucie Helm
Lucie Helm
Pas de compétence
Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Verpom10Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Miniature_755_SLFeunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Miniature_492_Terrestre_XY
Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Mucusc10Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Dimocl10Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Miniature_602_XY
Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Oeuf_s13Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Oeuf_s13Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Oeuf_o11
Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Oeuf_o11
Pokédollars : 63
Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Masterball
- 2 Potions
- 1 Total-Soin
– 1 Jeton Chance
- 1 Obj. évolution
- 3 dés d'or
- 2 super-repousses
- 2 couveuses classiques

- Pass Boîte PC
- Pokédex de Salva
Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Ruban_13Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Ruban_10Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Ruban_12Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Ruban_14
Lucie Helm
Chercheuse
Ven 21 Fév - 16:56   
Malgré mon âge, je n’ai jamais pris le temps de vraiment voyager. Certes, un coloc’ scientifique par-ci, par-là, mais je n’appelle pas ça ‘voyager’. Je n’appelle pas ça prendre son temps pour découvrir une région, prendre son temps pour s’acclimater, pour se confronter aux mœurs d’ailleurs. Parce que très souvent, entre deux réunions ou conférences, on a juste le temps d’attraper un sandwich vaguement sec avant de rush vers l’autre côté du bâtiment. Au mieux, on n’est pas trop en retard, au pire, c’est la marche de la honte pour traverser la salle et se rendre jusqu’au seules places disponibles... toujours au premier rang. Mais cette fois-ci, j’ai envie de prendre le temps. J’ai envie d’ailleurs, envie d’une pause. Evidemment, Père s’en est étonné. Il m’a élevée uniquement avec la science et la poursuite de ses recherches en tête. Et je pense me débrouiller suffisamment dans ce domaine d’ailleurs... mais je n’ai fait que reprendre le flambeau laissé par Erik. Même si les plantes me passionnent, je ne sais pas si on peut vraiment dire que cela vient totalement de ‘moi’.

Appelons ça la ‘crise de la trentaine’, et passons à la suite.

Tout ça pour expliquer pourquoi je me retrouve au beau milieu de ce désert brulant. Loin, très, très loin des températures souvent tempérée, parfois froide d’Edelsten. Autant le dire, ce n’est pas mon environnement. Pas celui dans lequel je suis habituée. Un léger vent sec et brulant qui effleure la peau, la caresse chaude du soleil qui peut, à tout instant, se changer en une douloureuse morsure, le sol sablonneux qui se dérobe à chaque pas. Cet endroit... n’a juste rien à voir avec mon quotidien.

N’est-ce pas... excitant ?!

Se jeter ainsi dans l’inconnu pour mieux en décortiquer chaque aspect ! Si je dois justifier ma présence dans ce lieu loin de tout, je dirai : ‘la curiosité’. Comme souvent. Un esprit scientifique qui n’est pas curieux est un esprit mort, après tout. Quitte à prendre quelques jours pour me rendre à Solem et aller visiter ce vieux louche d’Orkas, autant en profiter pour faire un crochet, n’est-ce pas ? Et pour une professeure spécialisée dans les végétaux en tout genre, quoi de mieux que cette étrangeté ? Que cette véritable forêt de cactus !
A la lisière du lieu, je me suis arrêtée quelques instants... quelques minutes... je ne sais plus. Le spectacle m’a juste coupé le souffle. Dressés fièrement, chacun de ces végétaux à la peau rugueuse me donne une impression d’impossible. Aucun feuillage, aucun branchage, aucune source d’eau, pratiquement aucune ombre... un calvaire rien que pour survivre. Et pourtant, ils sont là. Forts et vaillants, dans un climat opposé à tout ce que j’ai toujours connu. Suis-je contente d’avoir fait le déplacement ? Oui, et mille fois oui ! Je fais quelques pas dans leur direction et lève une main prudente. Oh, ce n’est pas si chaud ? Contrairement à ce que j’aurai pu penser, cette peau verte ne garde pas trop la chaleur... Je suppose que c’est logique ? Le nerf de la guerre dans ce genre de situation, c’est de garder absolument un maximum d’eau, de minimiser les surface d’échange avec le milieu extérieur... ce que font parfaitement ces aiguilles, remplaçant les feuilles des autres végétaux. Leur adaptation est fascinante... la diversité des formes, des couleurs, la présence de fleurs... tout autant ! En apprenant l’existence de ce lieu, je m’attendais presque à un endroit décharné et dénué de vie... et pourtant, cela ne semble pas du tout être le cas. Du coin de l’œil, trainant au sol, quelques traces de vie animale m’indiquent que le lieu est également habité de pokemon.

J’espère et je suppose qu’ils supportent plus la chaleur que mon pauvre Winston. Bien caché dans la poche principale de mon sac à bandoulière, je dois faire attention à lui donner de l’eau régulièrement, pour ne pas que sa pomme flétrisse... Dire que cette espèce est sensée venir de l’Austrée... mais la jungle et le désert sont radicalement différents. Encore un autre endroit à mettre sur ma liste d’endroit à visiter ! Pour l’instant, il ne s’est pas trop plaint, mais je ne peux m’empêcher de jeter des petits coups d’œil inquiet et régulier dans sa direction.

Il faut dire qu’il lui en faut peu pour être heureux... une grosse baie Stekpa, et il est aux anges. Sa consommation de sucre ne cesse de s’intensifier ces dernier temps... Mais puisque ça ne le rend pas malade, je ne vois pas l’intérêt de l’empêcher de se régaler de ses friandises préférées. De mon côté, pour résister à la chaleur, et surtout à la brulure du soleil, j’ai enfilée une veste saharienne couleur sable. Ses poches sont extrêmement pratiques et le tissu léger ne colle pas à la peau. J’ai ajouté également un pantalon de randonnée deux teintes plus sombres et de solides chaussures de marche. Si j’ai su montrer mon élégance à Solem, je ne suis pas assez folle que pour me balader en bikini au milieu du désert. Mes cheveux noués en queue de cheval sont également retenus par une casquette... et avec ces lunettes de soleil, j’ai presque l’impression d’être un agent en pleine mission dans le désert... mais non, je suis une scientifique. Et ma manie de toujours emporter ma blouse de laboratoire avec moi me perdra un jour, je le sais bien. Je l’ai nouée à ma taille, les habitudes ont la vie dure. Un sac à dos rempli d’eau et de snacks alourdit mon dos, mais je préfère être préparée à toute éventualité.

Bien ! Mettons-nous en route ! Je veux profiter de la température encore clémente de la matinée avant de cuire sur le barbecue de midi.

A peine quelques minutes au milieu de cette forêt de cactus que je sens Winston gigoter dans mon sac. Il sort ses deux antennes et observe les alentours, puis, me lance cet adorable regard, auquel je ne peux jamais vraiment dire non.

« Tu es sûr... ? » Il acquiesce vivement, poussant un autre adorable petit cri enthousiaste. « Bien... mais tu fais attention ! »

Je l’accueille dans le creux de ma main et le dépose ensuite par terre. Il s’enfonce un petit peu dans le sable, et patine quand il roule, mais mis à part ça, rien de très inquiétant. C’est amusant de le voir lui-même s’amuser avec presque rien... c’est vrai que c’est une nouveauté pour lui ! Autant qu’il ne profite, parce qu’à Edelsten, on a pas souvent l’occasion de marcher sur du sable chaud. Au bout de quelques centaines de mètres, le Verpom se stoppe et tente de se redresser du mieux qu’il peut, en alerte. Je regarde autour de nous... je sens que ses sens sont juste plus développer que les miens mais... on est au milieu du désert ? Finalement, il se met à rouler et s’enfonce dans une rangée de cactus... il est sérieux ? Il est si petit, il se glisse sans mal, mais ce n’est pas mon cas !

« Wins’ ! Reviens ! »

Autant, ce verpom est craintif, autant parfois je me demande ce qui peut bien lui passer par la tête. Il arrive toujours à se mettre dans des situations pas possibles ! Outch ! Les épines de deux grands cactus parviennent à m’égratigner la peau alors que j’essaie de ne pas perdre de vue ma petite pomme favorite... Mais peu importe combien de fois je l’appelle, il a décidé d’aller dans cette direction et c’est tout. Au bout de plusieurs longs instants douloureux et quelques écorchures en prime, je débouche sur un chemin parallèle à celui que j’empruntais... et aussi sur un adolescent aux cheveux bruns, on dirait ? Winston sautille, me pointant cet inconnu du bout de la queue... alors que du coin de l’œil, j’aperçois la petite silhouette jaune et orange d’un pokemon... s’enfuyant ?

« Ne me dis pas que c’est pour ça que tu m’as fait traverser tout ça ! » Winston acquiesce d’un cri enthousiaste, continuant de sautiller sur place. Je soupire, et le ramasse dans mes mains. Je le gratifie d’une petite caresse sur le sommet de la pomme. « C’est bien... tu as trouvé quelqu’un »

Je lève le regard vers le jeune homme. Je ne m’attendais pas à voir quelqu’un d’autre par ici... encore moins quelqu’un de son âge ?

« Oh, j’espère qu’on ne te dérange pas ? Mon Verpom est dans sa phase curieuse »
Arutua Manaharii
Arutua Manaharii
Pas de compétences
Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Miniature_019_Alola_SLFeunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Magica10Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Miniature_079_XY
Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Courri12
Pokédollars : 165
Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Miniature_Badge_Roche_RFVF
Inventaire : - 1 Total Soin
- 2 Potions
- 2 Pokéball
- 2 Repousses
Feunnec for my Valentine – feat Louis Croix de Congères Miniature_Badge_Roche_RFVF
Arutua Manaharii
Apprenti Ranger
Dim 1 Mar - 18:17   

Feunnec for my Valentine

J'en vois des qui se donnent, donnent
Des bijoux dans le cou

Feat Lucie ♥


La sonnerie du train réveilla Louis en sursaut. Il était quelle heure, déjà ? Le garçon, les yeux encore ensommeillés, jeta un coup d'œil à son Holokit rose vif qu'il tenait encore dans sa main, ses écouteurs vissés jusqu'au fond des oreilles diffusant un vieil air des Toxic Gangar. Les ondes des basses, puissantes, pleines, avaient fini par le faire sombrer dans un sommeil sans rêve et réparateur. Il fallait avouer que la semaine avait été longue : entre examens de milieu de trimestre et patrouilles interminables, le Kalosien n'avait plus su où donner de la tête. Aussi, ces quatre heures de flottement et de calme plat lui avaient fait le plus grand bien. Dans le train, il n'y avait pas grand chose à faire si ce n'était lire un peu et écouter de la bonne musique.
C'était Tété qui lui avait fait découvrir ce vieux groupe des années 80. Vraiment du bon hard rock. D'ailleurs, certains morceaux penchaient plus sur du metal, quoi que très soft, et ce n'était pas pour déplaire au garçon qui avait toujours baigné dans cet univers électrique aux côtés d'un papa leader de l'un des plus gros groupes de rock de Kalos.
Ce fut donc avec une pointe de regret qu'il ôta ses oreillettes, laissant derrière lui la mélodie des guitares électriques, et qu'il recoiffa ses cheveux d'une main pensive. Il était déjà 9h du matin, et le train venait d'arriver à la gare de Solem. Le brouhaha des gens qui se levaient de leurs sièges, récupéraient leurs affaires et descendaient du wagon lui donnait déjà mal à la tête, et ce fut un peu maladroit, encore dans les vapes, qu'il attrapa son manteau et son pauvre sac à dos.
Bâillant à s'en décrocher la mâchoire, Louis suivit une jeune femme aux longs cheveux noirs tressés sur le quai, soupirant sous cette chaleur étouffante qui pesa tout de suite sur ses frêles épaules d'étrangers. Décidément, Solem, c'était trop pour lui.
Cherchant distraitement dans la poche avant de son sac, il attrapa finalement la pokéball de Pims et le laissa sortir. Le chien, tout guilleret, lui fit la fête comme à son habitude, suscitant les rires attendris de certains voyageurs.
Louis adressa un beau et grand sourire à son petit partenaire favori et flatta son dos de quelques petites tapes amicales :

▬ Ça y est ! On est arrivé, mon grand ! T'as vu comme c'est beau ?

Le Voltoutou jappa de contentement, sautant sur ses petites pattes et chassant sa queue pour montrer son enthousiasme. Louis cachait lui-aussi difficilement sa joie d'avoir enfin mis les pieds dans la capitale de l'Austrée. De la gare, il pouvait déjà apercevoir l'architecture particulière de la ville. Ses maisons aux murs jaunes, ses grandes avenues décorées de tentures… tout était si typique, par ici. Vraiment magnifique. Il lui tardait de sortir de cette infrastructure pour se promener dans les rues et finalement rejoindre son bus.
Car, effectivement, il ne jouerait au parfait petit touriste que le lendemain. Aujourd'hui, il avait quelque chose de plus important à faire. Une mission de la plus haute importance à accomplir.
Se remettant en marche, il pressa le pas après avoir fait signe à Pims de le suivre. À dix heures piles partirait un car pour le nord de Solem, à une demie-heure d'ici. Il avait prévu de rejoindre la fameuse forêt de cactus avant la fin de la matinée.
C'était un endroit qu'il désirait visiter depuis bien longtemps. Et s'il se le permettait ce week-end avant les prochaines vacances scolaires, c'était parce qu'il avait besoin d'aller y faire un tour pour trouver un petit pokémon du nom de Feunnec.
Feunnec, c'était une créature de type feu, adorable, bien souvent espiègle et rusée. C'était aussi l'un des pokémons préférés de Rohann, son cher colocataire. Le Galarien lui avait de nombreuses fois parlé de cette petite boule de poil qu'il trouvait élégante et qu'il désirait un jour capturer… Une super idée de cadeau, non ?
Louis voulait lui faire la surprise. Il se voyait déjà emballer la pokéball avec un gros nœud rouge et la lui offrir lorsque le jeune homme viendrait passer une semaine chez lui, en avril.
Il avait tout prévu, s'était fait le film cent fois dans sa petite tête d'apprenti ranger plus préoccupée par les soubresauts de son cœur que par ses études.
Cela faisait maintenant plus de cinq mois que le brun vouait un amour inconditionnel à ce garçon qui partageait sa chambre depuis deux ans. Et il pensait désormais à lui, à eux en permanence. Le visage de son "meilleur ami" ne quittait plus son esprit, comme encré au plus profond de son épiderme à l'encre indélébile. Chaque fois qu'il croisait son regard miel, chaque fois qu'il effleurait sa peau blanche, délicate, il crevait d'envie de l'embrasser. De lui dire au combien il pouvait l'aimer, au combien il désirait franchir le pas avec lui et personne d'autre. Et ce moment de grâce arrivait ; il le sentait, il le savait; Cette invitation à Mésoé était dépourvue de toute innocence. S'il avait insisté pour que Rohann passe une semaine à ses côtés, loin de l'Académie, loin de tout, perchés dans les montagnes, c'était justement pour conclure. Il appréhendait, bien sûr, mais il mettait en même temps toutes les chances de son côté pour que le jeune homme accepte. Pour qu'il devienne enfin son petit ami.
Et le Feunnec, qu'il capturerait dans la journée quoi qu'il lui en coûte, faisait bien évidemment partie de son plan. Too much ? Hmm… Peut-être. Mais l'amour n'avait pas de limite, n'est-ce pas ?

Toujours est-il qu'après avoir fait un petit tour dans Solem, talonné par son fidèle Pims, toute langue dehors, humant les odeurs de viandes grillées, Louis prit son car à l'heure annoncée. Il était garni de monde. Pour la plupart des touristes de passage dans la capitale ensoleillée. Certains étaient d'ailleurs rouge vif, ayant subi les désagrément du beau temps dans la région. Salva était décidément en plein essor : l'industrie du voyage et du tourisme battait son plein.
Le Kalosien s'assit sur un siège au fond du bus, Pims sur ses genoux bâillant à s'en décrocher la mâchoire. Le Voltoutou craignait presque autant que lui la chaleur, et après s'être un peu défoulé dans les avenues de Solem, il se sentait tout à coup bien fatigué. Lui et Louis firent un petit somme supplémentaire jusqu'à leur arrivée aux abords de la forêt de cactus. Réveillé par le haut parleur dans lequel le chauffeur présentait la zone à ses passagers, Louis jeta un coup d'œil à l'extérieur et ses yeux semblèrent s'illuminer de mille étoiles.
C'était tout bonnement fantastique. Des plantes grasses géantes fleurissaient partout dans une zone pourtant désertique et offraient un spectacle époustouflant. Son cœur se mit à battre à la chamade, et les murmures émerveillés des voyageurs semblèrent lui donner raison.
Pressé d'aller visiter la zone, l'apprenti ranger sauta sur ses pieds, suivis de Pims qui s'étira de tout son long, et après avoir attrapé son sac, remercia le chauffeur pour descendre du bus.
Le soleil était de plomb et la chaleur encore plus étouffante qu'en ville… Mais la beauté de l'environnement en valait la chandelle. Aussi ne se plaigna-t-il pas, emboitant le pas aux nombreux touristes qui s'enfonçaient déjà dans cette merveilleuse forêt, appareil photo en main.
Louis les imita, dégainant son superbe Holokit et envoyant au passage un texto à Rohann pour lui dire qu'il était bien arrivé à destination. Bien sûr, il ne lui avait pas dit qu'il allait lui capturer un Feunnec… Juste qu'il avait des envies de voyages et de découverte. C'était passé comme une lettre à la poste.
Le garçon finit par prendre un petit selfie pour son meilleur ami, avec les cactus en arrière-plan et un immense sourire pour couronner le tout. Cheeseee ! Pims aboya, sautant un peu pour être sur la photo. Louis se mit à rire et prit un petit cliché du Voltoutou pour le joindre au message et à son portrait.
Voilà. Pause nouvelles terminée ! Il était temps d'explorer cette superbe forêt.

Le garçon tourna un moment en rond, observant d'un œil émerveillé les différentes plantes grasses qui se dressaient autour de lui. Il prit une tonne de photos, rappelant de temps à autres son Pokémon partenaire pour que ce dernier ne s'éloigne pas trop. Parfois, il croisait un touriste qui marchait à pas lent, profitant de sa promenade, et lui souriait largement, montrant ainsi sa joie d'être ici.
Après quelques minutes de marche, il s'enfonça dans une autre allée.
Pims aboya, percevant quelques grattements d'un Pokémon sauvage. Il sembla au Kalosien apercevoir une boule blonde s'enfuir entre quelques cactus. Un… Feunnec ? Louis esquissa un sourire malicieux : il le retrouverait, celui-là ! Normalement, ils étaient nombreux à habiter ici. Ce ne serait pas difficile d'en trouver un. Ou du moins, il l'espérait.

La voix d'une femme manqua de le faire sursauter et il eut juste le temps de rappeler son Voltoutou pour que ce dernier ne dévore pas tout cru un joli petit Verpom. S'agenouillant, le garçon salua la créature :

▬ Salut toi ! Tu t'appelles comment ?

S'attendant bien à ce que le Pokémon ne lui réponde pas, il se redressa et adressa un joli sourire à la grand jeune femme qui s'était rapprochée celui. Elle prit son Verpomda dans la main et flatta le sommet de son petit corps rouge vif.
Louis ne s'attendait pas à trouver autant de touristes aussi loin dans la forêt. En général, les voyageurs se contentaient de rester à la lisière avant de repartir avec le même car après avoir pris quelques photos. Normalement, le véhicule faisait aussi un détour par quelques pyramides.

▬ Oh, j’espère qu’on ne te dérange pas ? Mon Verpom est dans sa phase curieuse

Louis fit non de la tête, riant doucement avant de répondre.

▬ Non ! Absolument pas ! Il est trop mignon. J'adore les Verpom. S'exclama-t-il finalement, recoiffant ses cheveux qui commençaient à être un peu longs. Je pensais que tout le monde serait reparti dans le bus, mais finalement, on est nombreux à rester.

Pims, d'une nature sociable et curieuse, vint se frotter contre les jambes de la jeune femme avant que son dresseur ne le rappelle.

▬ Pims ! Mon beau ! N'embête pas la dame. Elle n'aime peut-être pas qu'on vienne se frotter à elle comme ça ! Le Voltoutou jappa et revint vers lui en sautillant sur ses petites pattes. Il le prit dans ses bras pour son plus grand plaisir et gratouilla le sommet de son crâne. Souriant tendrement, le garçon reprit rapidement la parole. Vous visitez la région, vous aussi ? C'est beau, hein ? J'adore cette endroit. Vraiment féérique. Il tendit une main ferme à l'inconnue, son regard brillant de gaité. Je m'appelle Louis. Je suis apprenti ranger à Derwoud. Enchanté.

Après avoir serré la main de la jeune femme, il jeta un coup d'œil curieux aux alentours. Le Feunnec ne reparaissait pas. Ils faisaient sans doute trop de bruit… Louis allait devoir partir à sa recherche !

▬ Excusez-moi ! En fait, je suis resté parce que je compte capturer un petit Feunnec pour un ami… Je pense en avoir vu passer un, mais il s'est enfui avant que je ne puisse lui courir après… La chasse est ouverte, ahah.
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