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Syrius Al'Shams
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Syrius Al'Shams
Vagabond
Ven 7 Fév - 14:35   

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Seul le grincement sinistre de la porte d'entrée accueille Syrius lorsqu'il pénètre dans la maisonnette de son enfance. Comme d'habitude, les volets sont fermés, les rideaux sont tirés et une odeur empreinte de nostalgie lui chattouille les narines. Un mélange de fleur d'oranger et de tabac épicé, qui ferait froncer le nez à n'importe qui – sauf au jeune fils Al'Shams, qui retrouve dans ces effluves des souvenirs de son enfance. Il se revoit petit garçon, crapahutant autour de la table en bois ou rebondissant sur les épais coussins du canapé. Il s'imagine la haute silhouette de Okhan, toujours posé au même endroit – soit le rebord de la fenêtre, d'où il pouvait avoir une vue d'ensemble sur le petit salon et même la minuscule cuisine attenante. La maison de Madhi n'a pas été conçue pour être large, mais fonctionnelle. Le vieil homme n'avait pas besoin d'espace, seulement d'un petit coin où vivre en paix. Bien sûr, l'étroitesse de la maisonnette n'était pas adaptée à un bambin aussi vif et maladroit que Syrius, et de nombreuses décorations ont péri sur l'autel de sa motricité. Rien qui ne manquait vraiment à Madhi, cependant – seulement des babioles pour habillés les murs taupes et donner un petit peu de personnalité à cette chaumière.

Désormais, ce sont des photographies en tout genre qui recouvrent le moindre centimètre carré de tapisserie. Depuis que Madhi et Syrius vivent dans la résidence principale des Al'Shams, la maisonnette est devenue le refuge du jeune homme. Puisque personne n'y met les pieds sauf lui, il en a fait, en quelque sorte, son atelier et sa galerie. Ainsi expose-t-il ses photographies ici et là, épinglées au mur ou accrochées à des fils tendus. De temps en temps, son grand-père vient les admirer, appréciant voir la passion de son petit-fils prendre ainsi possession de la petite chaumière. A ses yeux, la maison appartient davantage à Syrius qu'à lui-même désormais. Puisque son père n'accepterait jamais qu'il accroche la moindre de ses photographies sur les murs de sa chambre, l'adolescent les expose ici, où il peut les admirer autant qu'il le souhaite, sans que personne ne le lui reproche. S'il sait que ses parents ne voient pas sa passion d'un très bon œil, Syrius ne veut pas y mettre un terme pour autant – la photographie est ce qui le rend vraiment heureux. Il ne peut pas y mettre un terme … ce serait comme renier une partie de lui-même.

Doucement, Syrius referme la porte derrière lui et tend le bras en direction du sol, laissant Khensit glisser de son épaule et rejoindre le canapé. Le reptile s'enroule aussitôt sur lui-même, s'installant sur un coussin rembourré afin d'y faire la sieste toute l'après-midi durant. Le jeune homme quant à lui s'occupe d'ouvrir les rideaux et les volets, laissant les doux rayons du soleil Austrien pénétrer dans la pièce. Le sifflement ravi de Khensit lui arrache un petit rire : si elle s'installe toujours à la même place, c'est parce qu'elle sait que le soleil la gâtera de sa chaleur toute la journée durant. De quoi ravir un reptile tel que Abo, qui a besoin de cela pour réchauffer son corps naturellement froid. Syrius se permet même d'ouvrir un peu les fenêtres, afin d'aérer l'air – quand il ne vient pas pendant plusieurs jours, la maisonnette à vite tendance à sentir le renfermé. De toute façon, il fait suffisamment beau pour se permettre d'ouvrir et de laisser l'air circuler et se renouveller. Il n'y a même pas de vent en plus – aucune de ses photographies ne risque donc de se faire la malle.

Une fois tout cela terminé, le garçon rejoint la pièce qui était autrefois sa chambre et qui est devenue depuis peu sa salle noire. Puisque Syrius développe lui-même ses photographies, il lui fallait un endroit dédier où laisser ses produits et faire ses petites manipulations. S'il n'a rien à développer aujourd'hui, sa peliculle actuelle étant loin d'être pleine, il vient cependant s'assurer que ses dernières photographies se sont bien révélées. Et c'est avec un plaisir certain qu'il avise le résultat, découvrant les clichés qu'il a prit la semaine auparavant. La plupart représente Khensit ou les Pokémon Dragon de Shaïm, particulièrement photogéniques. Mais les dernières sont des photographies de Anat, la Némélios de Leith. La lionne est si gracieuse qu'elle est devenue l'un des modèles favoris de Syrius. Dès qu'il a l'occasion de photographier la lionne à la longue crinière rouge, il peut y passer des heures, sous le charme du moindre de ses angles. De quoi attiser la jalousie de Khensit, qui tient à sa place de chouchoute et qui n'hésite pas à voler la vedette à Anat dès que l'occasion se présente.

Perdu dans la contemplation des photographies, qu'il décroche avec énormément de précaution des fils tendus, Syrius n'entend pas que l'on toque à la porte ...
Anonymous
Invité
Invité
Sam 8 Fév - 21:33   

Il n'est pire servitude que l'espoir d'être heureux.

C'est un jour comme les autres. Un autre jour à chercher quoi faire de tes sentiments, de ce que tu pense. Un autre jour ou tu te fixe dans ce miroir en essayant de te convaincre que tu peux oublier, que tu peux te passer des Al'shams. Comment faire, tu n'en sais rien mais il va bien falloir trouver une solution. Tu ne peux pas sciemment aller voir Shaïm et annoncer tes sentiments et tu ne peux pas non plus aller tout déballer à Syrius, le pauvre, il se bat déjà a savoir s'il va vivre pour sa famille ou sa passion, tu ne veux pas lui rajouter du stress en plus. Tu t'étais promis la veille de ne pas aller voir la petite maison de photos. Le repère de Syrius que tu as eu le droit et la chance de connaitre après l'avoir soutenu dans un moment difficile.

Comment aurais-tu pu faire autrement de toute façon? Le voir dans cet état est quelque chose que ton coeur ne supporte pas. Ton âme non plus, cette douleur sourde et incompréhensible. Comme si les murs et le sol devant des sables mouvants. Rien qu'à voir la tristesse dans ses yeux suffisait à ébranler la stabilité de ton existence, tu ne supporte pas ça. Et tu t'étais promis de prendre de la distance, peut être que tes sentiments finiraient par se dire qu'il vaux mieux aller voir ailleurs. Tu en doute, mais on te dit assez souvent que tu est idiot, peut être assez idiot pour oublier cet amour qui n'aurait pas du arriver?

Oh et tu l'avait promis en regardant le plafond de ta chambre de ne pas y aller à cette cabane. Tu l'avais promis sur les secrets d'Austrée que tu n'irai pas. Et pourtant, tu étais sorti avec Anat, caressant sa crinière doucement chaude, tu te demande vaguement si un septrionais la trouverais brulante. Tu est habitué à la chaleur et celle d'Anat t'es connu depuis l'enfance, elle est loin de te faire mal, tu la trouve rassurante et ce n'est pas faute d'avoir manqué de prendre une flammeche involontaire en jouant avec elle alors qu'elle n'étais encore qu'une hélionceau.

Et donc te voilà devant la porte et tu jure sur le destin qui t'a rendu si faible face à tes propre sentiments. Tu considère quelques secondes de partir, après tout, peut être qu'il est occuper a développer des photos. Peut être qu'il ne veux pas te voir, peut être que tu dérange? Et c'est peut être pour ça qu'en ouvrant la porte après avoir toquer, te disant que s'il ne réponds pas il n'est peut être pas là, tu le vois concentré sur une série de photo. Tu avise Khensit dans un coin mais ne bouge pas, tu observe la silhouette qui emplie tes pensées depuis plusieurs semaine en admirant les rayons du soleil qui le rendent encore plus resplendissant qu'il ne l'est déjà au naturel.

Ton coeur fait encore un raté alors que tu fait un pas dans la pièce, tu comptais t'annoncer. Anat est plus rapide, elle émet un petit grondement, tu sais qu'il n'est pas menaçant, au contraire, c'est sa manière de dire bonjour. Tu dégluti et maudit un peu la lionne, elle sait bien ce que tu ressens, tu t'es confier dieu sait combien de fois à ta belle Anat. Tu toussote donc en essayant de paraître normal et pas du tout gêné et admiratif.. ou profondément amoureux.

Salut Syrius. J'espère que je ne te dérange pas. Anat voulais vraiment voir Khensit et jouer avec l'appareil.

Elle s'était prise au jeu des photos et Syrius semblait aimer les prendre. Tu n'allait pas le refuser, tu pouvais l'admirer autant que tu voulais lorsqu'il faisait cela. Tu franchis les derniers pas qui te sépare de lui et viens poser la main dans ses cheveux comme un geste amical. En vérité tu veux juste un contact avec lui, même si ce n'est pas grand chose et que tu n'est pas en droit d'en demander beaucoup plus de toute façon. Tu sais que c'est mal, que tu ne devrais pas, mais tu ne peux pas t'empêcher ton coeur de mener la danse et chercher à avoir ce qu'il chéri plus que tout.

Ce sont tes derniers tirage? Ils sont sublimes. Tu t'améliore sur le travail de la lumière.. Je savais déjà que tu étais doué mais.. c'est encore plus flagrant, tu as un don pour ça.

Plus que pour la politique ou les matières scientifique. Du moins d'après ce que ton meilleur ami t'en dit. Tout le monde met la pression à ce pauvre Syrius pour qu'il continue sur la lignée familiale, tu connais bien ça. Même si ce n'est pas le même domaine. Tu as au moins la chance d'être passionné et donc en plein dans ce que tes parents souhaitent de toi, tu ne t'en fait même pas pour ton diplôme.. mais tu ne peux qu'imaginer ce que vis Syrius et c'est bien pour ça que tu veux le soutenir.

Tu peux me parler si quelque chose te pèse encore sur le coeur tu sais? Je sais que je suis que le meilleur ami de ton frère et que.. j'ai plus tendance à squatter qu'autre chose mais.. tu m'est précieux aussi et je veux pouvoir t'aider.. je supporterais pas de te voir triste comme l'autre fois.

Leith
Sysy d'amour
Ft. Anat (Némelios).
Syrius Al'Shams
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Syrius Al'Shams
Vagabond
Mar 11 Fév - 12:45   

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Tout à la contemplation de ses photographies, Syrius ne fait plus attention à rien. En vérité, quand il vient ici, c’est principalement pour s’offrir un moment de tranquillité. D’autant plus que, récemment, ses pensées sont très tourmentées. Il n’a de cesse de penser à Leith, le meilleur ami de Shaïm. L’adulte réveille chez lui des sentiments qu’il n’avait jamais connu auparavant et qui laisse son esprit sans dessus dessous. S’il s’est toujours cru parfaitement hétérosexuel, ce qu’il ressent pour Leith tend à lui faire penser le contraire. Pourtant, jamais auparavant il n’a ressenti la moindre attirance pour les hommes. Ce sont les femmes qui hantaient ses désirs les plus profonds et nombreuses ont été ses conquêtes. Mais … ce qu’il ressent pour le meilleur ami de son frère, c’est puissant, véritable. Quand il croise son regard, des papillons s’envolent dans son ventre et le rouge lui monte aux joues. Un comportement qu’il n’a jamais connu, et qui a don de le mettre dans tous ses états.

De ce fait, Syrius n’a trouvé qu’une solution pour s’en sortir : éviter Leith comme la peste. Un comportement qui lui coûte, parce que le jeune homme est gentil et agréable. C’est lui qui est venu le réconforter lorsque le fils Al’Shams se sentait le plus bas, c’est lui qui l’a encouragé à continuer la photographie … Sans lui, le garçon ne serait pas ici en ce moment même, à admirer ses derniers clichés - mais très sûrement enfermé dans sa chambre, à avaler des pavés indigestes de loi qu’il ne comprendrait même pas. La politique n’est vraiment pas sa tasse de thé … cela convient davantage à Ayman, versé dans ce domaine depuis longtemps et passionné par le sujet. Mais Syrius se fiche, de tout ça. Son aîné fait parfaitement le travail, pourquoi attendre de lui qu’il suive le même chemin ? De toute façon, il sait très bien qu’il n’arrivera jamais à la cheville de Ayman ni de Shaïm … donc autant lui laisser mener sa vie comme il l’entend.

Un soupir lui échappe alors qu’il dépose doucement les photographies sur son plan de travail. Voir des clichés de Anat le met plus mal à l’aise que ce qu’il n’aurait cru. Leith lui manque, mais … il ne doit pas céder. Le garçon sait à quel point l’homosexualité est un tabou, par ici. Et puis, rien ne lui indique que le jeune chercheur partage ses sentiments. Il mourrait de honte s’il se confessait et se prenait un vent. Et puis … si Leith parlait de tout ça à Shaïm ? Que dirait son frère s’il apprenait ses goûts ?! Une boule se forme dans la gorge du garçon, qui tressaillit. Pourquoi tout est si … compliqué ? Pourquoi ne peut-il pas être comme ses frères, parfaits, correspondants aux attentes de ses parents et tout ce qu’il y a de plus hétéro ? Décidément, il a l’impression que rien ne va plus pour lui. Et ça l’effraie, sincèrement, parce qu’il se sent prit au piège, sans espoir de fuite.

Secouant doucement la tête pour chasser ces noires pensées, Syrius décroche les dernières photographies, constatant avec agacement que quelques unes d’entre elles sont flous. De toute évidence, il a encore des choses à apprendre. C’est alors d’un grondement ravi résonne sur sa gauche, le faisant sursauter de surprise. Syrius avise alors Leith et Anat, plantés à quelques pas de lui. Et zut … lui qui voulait absolument éviter le jeune chercheur, c’est raté. Incapable de dire quoi que ce soit, il écoute Leith le saluer et justifier sa visite : visiblement, la Némélios voulait leur rendre visite et s’offrir une petite séance photo. La lionne a toujours aimé se prêter au jeu, il faut dire qu’elle est tellement gracieuse que c’est un vrai plaisir de la prendre sous toutes ses coutures. Mais … voir Leith à quelques pas de quoi, comme ça, ça a le don de mettre le plus jeune fils Al’Shams dans tous ses états … !

Puisque le garçon ne bouge pas d’un iota - pas plus qu’il ne prononce le moindre mot - Leith réduit la distance qui les sépare d’un simple pas et vient poser sa main dans sa chevelure blanche. Syrius sent un long frisson dégringoler dans son dos, alors que le parfum de l’adulte vient chatouiller ses narines. Il est tellement proche qu’il a l’impression de l’entendre respirer. L’Austrien n’ose par ailleurs même pas lever les yeux vers lui, de peur qu’il constate la rougeur excessive de ses joues…
Ce sont tes derniers tirages ? Ils sont sublimes. Tu t'améliores sur le travail de la lumière... Je savais déjà que tu étais doué mais.. c'est encore plus flagrant, tu as un don pour ça.

Si Syrius se force à esquisser un sourire reconnaissant, il ne parvient qu’à faire une grimace tordue. Bien malgré lui, il se sent vraiment mal à l’aise. Là, seul avec Leith, il a envie de laisser libre cours à ses sentiments. Mais une petite voix lui souffle que ce serait une mauvaise idée. Qu’il ne doit pas céder à ses pulsions et étouffer ses sentiments dans l’oeuf. Pas franchir cette limite, cette barrière de sécurité. Ce qui n’est pas évident étant donné la situation : Leith est si proche, si tendre … comment résister à cet appel ? Comment refuser sa main tendue, son oreille attentive ? Après Madhi, Leith est la seule personne lui ayant témoigné autant d’intérêt. Il admire toujours ses photos avec une sincérité touchante. Il s’assure toujours qu’il se porte bien. Il prend de ses nouvelles, vient jusqu’ici pour lui, et pas seulement pour Shaïm. Syrius sait que son frère est cantonné à son Arène pour toute la journée : le chercheur vient donc le voir lui, et lui seulement. Ce qui a le don de rendre son coeur tout guimauve.
Tu peux me parler si quelque chose te pèse encore sur le coeur tu sais ? Je sais que je suis que le meilleur ami de ton frère et que.. j'ai plus tendance à squatter qu'autre chose mais.. tu m'es précieux aussi et je veux pouvoir t'aider.. je supporterais pas de te voir triste comme l'autre fois.

Syrius a un léger mouvement de recul. Il lui est … précieux ? Mais pourquoi ? Qu’a-t-il donc de si exceptionnel pour que Leith le considère avec tant de gentillesse ? Et pourquoi son cœur se met-il à battre si fort dans sa poitrine ?! Difficilement, le garçon ravale sa salive, cherchant des yeux une issue de secours. Cette discussion, il n’est pas prêt à la mener. Il sait d’avance que ça va mal finir, qu’il finira par vider son sac. Et s’il a cédé une fois à la tentation, il refuse de le faire une deuxième fois. Syrius aurait trop à perdre, cette fois-ci. Mais surtout … il est effrayé. Il a peur que les choses prennent une drôle tournure, que les choses changent de façon drastique et que rien ne soit plus jamais comme avant. Tout allait bien lorsque Leith était seulement le meilleur ami de Shaïm et qu’il ne lui témoignait pas une attention si forte. Maintenant, Syrius a l’impression que rien ne va plus. Qu’il ne verra jamais la lumière au fond du tunnel.

Sans qu’il ne s’en rende compte, le garçon sent les larmes lui monter aux yeux. Il a peur, tellement peur, qu’il ne sait pas quoi dire, pas quoi faire. Le regard de Leith est tellement doux … Syrius aimerait tellement qu’il le regarde comme ça pour toujours, qu’il le prenne dans ses bras et caresse son dos pour le rassurer. Mais il ne faut pas - ce serait la pire des idées. Quelques petits tremblements viennent secouer ses épaules, alors qu’il fait un nouveau pas en arrière, retenant à peine les photographies entre ses doigts. Il les dépose sur son plan de travail avant de les lâcher, fuyant le regard du jeune chercheur.
J-Je … Tout va bien. T’en fais pas pour moi.

Ses yeux verts cherchent frénétiquement Khensit, mais la Abo n’est nulle part dans la salle. La vipère violette doit dormir sur son coussin, faisant suffisamment confiance en Leith pour ne pas avoir à rejoindre précipitamment son jeune dresseur. Et pourtant, ce dernier apprécierait sa présence, juste pour se donner l’impression d’être soutenu, d’être moins seul face à ces sentiment qui le rongent et le rendent fou. Il porte alors une main tremblante à son visage, essuyant les larmes perlant sur ses longs cils blancs, comme s’il voulait les cacher - mais c’est trop tard maintenant, Leith l’a très sûrement vu … et Syrius redoute sa réaction. Il la devine tendre, pleine de compassion - trop prompt à encourager ses sentiments à s’emballer, à s’échapper…

Un soupir tremblant le secoue, alors que le garçon essaie de reprendre le contrôle de ses sentiments. Il ne faut pas qu’il cède à ses émotions … il faut qu’il se calme, qu’il respire, qu’il se remette les idées au place. Au lieu de quoi … Il risque de définitivement fondre en larmes.

Anonymous
Invité
Invité
Sam 22 Fév - 19:03   

Il n'est pire servitude que l'espoir d'être heureux.

L'ambiance est plutôt étrange, tu ne sais pas encore la qualifiée. Rien que de voir Syrius masque la plupart des indices de la réalité. Tout est bien mieux avec lui dans les environs. Et tu sais très bien que tu n'a pas droit de penser et ressentir cela. C'est bien pour ça que tu te contente de vivre à ses côtés en masquant ce que tu ressens du mieux que tu le peux. Tu est juste gentil après tout? C'est ce qu'on doit se dire. Du simple respect envers la famille de ton meilleur ami. Ce serait si simple si ce n'était que ça, la vie serait tellement plus vivable. Beaucoup moins stressante et sans cet étrange gout amer qu'il y a parfois.

Seulement voilà, tout amoureux que tu est quand même. Tu ressens bien qu'il y a un truc qui cloche. Syrius est toujours aussi resplendissant mais il semble.. loin? Pour une raison assez inconnu. Et figurative vu la proximité géographique. Mais le sourire qu'il te fait apres ton commentaire sur ses photos est si... étrange, comme.. forcé, factice peut être même douloureux? Tu réfléchis surement trop mais ça te fait reculer d'un pas, bien plus que si tu avait pris un coup. Le bonheur dans lequel tu baignait à moitié grâce à lui semblait couler. Comme si l'instant s'effritait en milliards de grain de sable que tu étais incapable de retenir. Peut être que finalement tu l'avait gavé. Peut être qu'il se forçait à être gentil avec toi pour Shaïm mais qu'en réalité et bien.. il ne te supporte plus.. ou pas tout court.


Tu cherche à partir, à reculer. Tu ne supporterais pas de savoir une chose pareille. Ton coeur s'accélère sans même que tu comprenne pourquoi c'est le cas. Rien que l'idée que Syrius te déteste et ne veuille plus te voir te donne l'impression que les couleurs disparaissaient lentement de ton champ de vision. Que le soleil était moins chaud, le vent moins agréable. Que tout était moins vivant. Que ton corps se flétrissait et des douleurs fantôme prenaient place dans ton coeur. Ton âme? Tu comptais donc t'excuser et partir avant que la peur du rejet ou la douleur de ne pas être finalement un ami pour lui fasse fuiter ce qui ne doit jamais sortir de ta bouche.

Mais le destin ne semble même pas te donner le loisir de le faire, alors que Syrius te répond que ça va.. même si tu peux deviner à l’intonation de sa voix que c'est loin d'être le cas, tu le vois s'essuyer l'oeil. Cette fois c'est une boule dans ta gorge qui se forme. Tu ne peux pas supporter de le voir si triste ou pleurer. Dans un monde idéal, Syrius n'aurait plus à pleurer. Il pourrait se réfugier dans tes bras pour reprendre de la force et affronter le monde. D'ailleurs c'est sans y penser que tu approche du jeune homme pour l'enlacer. Tu le serre doucement contre toi, plongeant la main dans ses cheveux aussi doux que de la soie sous la pulpe de tes doigts.

Ne pleure pas.. je t'en prie. Je ne supporte pas de voir une personne a qui je tiens pleurer.


Tu est surement trop gentil pour ton propre bien et tu peux comprendre qu'il en ai marre. Ou même qu'il veuille que tu t'en aille. Et tu le fera si c'est ce qu'il veut. Son bonheur passe avant le tiens de toute façon. Comme le bonheur des autres passe avant toi, encore et toujours. Tu sais bien que tu est peut être la cause de ses larmes et que ton instincts est probablement mal venu. Tu aimerais pouvoir être assez fort pour le lâcher et le partir mais la vérité dans cette situation c'est que tu est faible. Encore plus maintenant que tu as la sensation de son corps contre le tiens. Que tu ressens la chaleur du jeune Austrien. C'est mal et tu ne le sais que trop mais tu ne peux pas te résoudre à partir comme ça, sans rien dire. Tu doit te faire violence pour séparer ce que tu compte dire et surtout ne pas en dire trop.

Je ne sais pas si je suis fautif, et si c'est le cas je ne reviendrais plus. Je veux juste te soutenir. Savoir que tu est heureux et que tu fait ce que tu veux c'est tout ce que je veux. Ton bonheur m'importe. Et pas juste par respect pour Shaïm ou ta famille c'est.. C'est juste....


Tu te coupe. C'était presque trop, tu vois le visage de ton meilleur ami et tu ne peux pas te résoudre à en dire plus. Tu n'arrive pas, tu ne peux pas. Tu aurait trop l'impression de le trahir, tu t'en veux d'avoir été si faible envers ce sentiment. De ne pas avoir su l'enfermer et l'étouffer. Tu relâche Syirus en regardant un peu plus le sol. Tu soupire sans finir, c'est juste mal et douloureux. Tu fini par lui sourire de manière un peu factice mais tu ne veux pas qu'il s'inquiète. Le mieux c'est que tu le laisse tranquille. Que tu quitte Solem peut être.. en t'éloignant tu finira peut être par oublier cette flamme dévorante.

Désolé de t'avoir ennuyé.. vraiment Syrius.. je vais peut être y aller..

Anat ne comprends pas vraiment, elle était déja couchée avec Khensit.. c'est bizarre de partir si vite mais elle se redresse et s'étire de ses grosses pattes, visiblement mécontente, se dirigeant vers la porte.

Leith
Sysy d'amour
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Syrius Al'Shams
Vagabond
Lun 2 Mar - 14:10   

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Le cœur au bord des lèvres, Syrius ne sait plus où donner de la tête. Il a l'impression que son cerveau n'est plus qu'une mélasse gluante, que son esprit tourmenté a chassé la moindre pensée positive de sa tête. Des larmes se pressent aux coins de ses yeux émeraudes, suspendues à ses cils, roulant sur ses joues brûlantes. Syrius déteste pleurer : il déteste se sentir si faible, se sentir défaillir. Il déteste perdre le contrôle de lui-même … surtout devant quelqu'un d'autre. Lorsqu'il se laisse aller à ses peines, le jeune homme s'assure d'être toujours seul, pour affronter lui-même ces démons qui le tourmentent et lui rendent la vie si difficile. Il aime se dire qu'il est capable de gérer lui-même n'importe quelle situation, qu'il n'est pas un incapable, qu'il peut prendre sa vie en main et la mener en chassant de la main la moindre difficulté. Pourtant, la réalité est toute autre. Syrius n'est pas aussi solide qu'il aime le croire. Comme tout le monde, il a ses moments de doute, il a des failles, il a des peurs, des colères. Et il ne sait pas toujours comment les gérer, comment s'en sortir. Doit-il les ignorer ou les combattre ? Doit-il accepter la fatalité ou prendre le Tauros par les cornes ? Que de questions auxquelles il est incapable de trouver la moindre réponse.

Ravalant difficilement sa salive, il fuit le regard de Leith, effrayé à l'idée d'y apercevoir le moindre soupçon de tendresse. Bien sûr, Syrius veut qu'il l'aime, qu'il le considère comme quelqu'un d'à part entière et pas seulement comme le petit frère de son meilleur ami. Il veut être précieux à ses yeux, devenir la personne que le chercheur aimerait le plus au monde … Mais il ne peut avoir des pensées aussi égoïstes. Pas plus qu'il ne doit vivre dans un tel rêve. Leith n'est sûrement pas homosexuel, pour commencer. Certes, depuis le temps qu'il le connaît, jamais Syrius ne l'a vu au bras de la moindre fille mais … mais ce n'est pas un argument suffisant. Il ne peut pas définir son orientation sur cette simple constatation. Il sait Leith très impliqué dans ses études et son travail. Comme tout bon Amara, l'archéologie fait partie intégrante de sa vie, occupe son esprit jour et nuit. Ainsi, ne pas avoir de temps à accorder à une petite-amie est un argument en faveur de cette absence de femme dans sa vie … Et pourtant … pourtant, il est là pour lui.

Il est toujours là pour lui. Les yeux mouillés de Syrius se perdent un instant sur les photographies délaissées sur son plan de travail. Si ses clichés existent, c'est parce que Leith l'a encouragé à ne pas abandonner. A poursuivre son rêve, quoi qu'en pense son père. S'il n'était pas venu le consoler ce jour-là … la photographie ne ferait même plus parti de sa vie. Et malgré les tentatives de Syrius de mettre de la distance entre eux, le voilà devant lui, inquiet, prêt à écouter la moindre de ses peines. La seule personne a lui avoir témoigné tant d'attention auparavant … c'est son grand-père. La seule personne qui l'aime véritablement. Doit-elle en conclure que … c'est le cas de Leith aussi ? Que l'attention qu'il lui témoigne n'a rien à voir avec Shaïm et la forte amitié qui les lient ? Que s'il est venu aujourd'hui, c'est pour lui et lui seulement ? Dans le but de prendre de ses nouvelles et de s'assurer que tout va bien … ?

Avant que Syrius n'ait le temps de dire ou de faire quoi que ce soit, il sent les bras forts de Leith se refermer autour de ses épaules. Aussitôt, ses narines sont assaillies par son parfum délicat, qu'il hume à plein poumon. La chaleur de son étreinte le fait frissonner, comme si le moindre centimètre carré de son épiderme réagissait à cette accolade affectueuse et consolatrice. Et Syrius sent ses épaules se relâcher immédiatement, ses barrières tomber une à une. Les mots de Leith sont comme une caresse délicate, qu'il accompagne d'une main tendre dans ses cheveux. Et le garçon aimerait rester ainsi pour toujours. Blotti dans ses bras si rassurants, enveloppé de ce parfum enivrant. S'il n'ose pas lever les yeux en direction de son visage, c'est seulement parce qu'il préfère les fermer un instant, espérant que le moment s'éternise de longues minutes encore.
Je ne sais pas si je suis fautif, et si c'est le cas je ne reviendrais plus. Je veux juste te soutenir. Savoir que tu es heureux et que tu fais ce que tu veux c'est tout ce que je veux. Ton bonheur m'importe. Et pas juste par respect pour Shaïm ou ta famille c'est.. C'est juste....

Si Syrius rouvre les yeux pour le regarder, il sent son cœur se serrer lorsque Leith le relâche et fait un pas en arrière, le visage bas. Cette étreinte a été bien trop courte à son goût. Et si toutes les fibres de son corps lui hurle de se jeter dans ses bras pour prolonger cet instant de quiétude, il ne peut pas s'y résoudre. La gorge sèche, il l'écoute s'excuser … et annoncer son départ. Le fils Al'Shams sent son cœur se serrer violemment dans sa poitrine. Il ne veut pas le voir partir tout de suite. Il ne veut pas le voir partir tout court. Il veut que Leith reste avec lui, encore un peu … ou pour toujours. Du coin de l'oeil, il aperçoit Anat qui se dirige vers la porte, mécontente mais obéissante. Même Khensit a levé la tête, un peu surprise, dirigeant son regard fendu en direction des deux garçons, comme si elle ne comprenait pas la situation. La Abo a toujours énormément apprécié Leith, ce qui est plutôt étonnant venant d'elle … puisqu'elle n'apprécie pas grand monde, en règle générale. Dès que quelqu'un semble un petit peu trop proche de lui, elle se charge de lui siffler à la figure. Syrius ne compte plus le nombre de fille que la vipère a mordu, mécontente de les voir si intimes avec lui. Mais avec Leith, elle est étonnamment calme et affectueuse. Elle lui fait confiance, elle l'accepte. Sauf si, bien sûr, ce grand dadet vient mettre des larmes dans les yeux de Syrius …

D'ailleurs, le dernier fils Al'Shams ne sait comment réagir, présentement. D'un côté, il ne veut pas que Leith parte et le laisse seul. Mais d'un autre … n'est-ce pas ce qu'il y a de mieux à faire ? Museler ses sentiments tabous et s'assurer qu'ils ne sortent jamais au grand jour ? Préserver ce petit il-ne-sait-quoi entre eux, qui laisse planer cette tension étrange et enivrante ? Sauver les apparences, sauver les meubles et se protéger d'un probable râteau, qui déchirerait son cœur en lambeaux … ? Ou, justement, franchir le pas, essayer, se jeter à l'eau et se préparer à la réception, aussi difficile sera-t-elle … ?

Les doigts de Syrius agrippent le tshirt de Leith sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, dans un réflexe décidé par son corps entier. Un pas supplémentaire et le voilà qui noue ses bras autour de la taille du meilleur ami de son frère, l'emprisonnant contre lui, enfouissant son visage entre ses omoplates, dans le tissu de son vêtement imprégné de son parfum si caractéristique. Un unique sanglot secoue ses épaules lorsqu'il essaie de prendre la parole. Papillonnant des cils pour chasser ces nouvelles larmes dans ses yeux, il dégluti, ravalant cette boule désagréable qui l'empêche de s'exprimer. Après un instant de flottement, rythmé par quelques reniflements disgracieux, Syrius prend enfin la parole :
N-Ne pars pas. Reste avec moi. J'ai … j'ai besoin de toi. S'il te plaît.

Le visage ravagé de larmes silencieuses, Syrius resserre son étreinte, refusant l'idée que Leith franchisse cette porte et s'en aille. Il sait que ce n'est pas raisonnable de le retenir. Qu'il se met lui-même des bâtons dans les roues et qu'il risque de regretter amèrement une telle décision. Mais sur le moment, il a décidé d'écouter son cœur, d'écouter cette petite voix lui intimant de le garder auprès de lui encore un peu, de profiter de sa chaleur, de sa présence, de ses mots doux … à condition que Leith accepte de les lui offrir encore un peu.
Je suis perdu. Tellement perdu. Je ne sais plus quoi penser. Tout est … tout est en vrac dans ma tête. J'ai peur et, en même temps, j'ai envie d'essayer. J'ai envie de … de comprendre. De savoir. De connaître. De … de faire confiance à ces sentiments qui me submergent et … et qui … qui te sont tous … exclusivement destinés … Parce que je … je …

Impossible de terminer sa phrase. Syrius a déjà l'horrible sensation d'en avoir trop dit. D'avoir dégoupillé cette grenade d'émotion qui risque, à tout instant, de lui exploser entre les doigts. Sauf si Leith l'en déleste … et accepte que les sentiments de Syrius lui explosent en pleine figure.

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