Née à Woestan, Orkas avait toujours bien plus passé de temps aux temples anciens qu'avec ses camarades. Il faut dire qu'à l'époque déjà, son attrait pour la médecine et les sciences n'étaient pas des sujets que les enfants de son âge appréciaient. Au contraire, cela avait tendance à les effrayer et les rendre mauvais, agissant avec lui comme un paria... Nul doute que c'est une raison qui l'avait fait devenir tel qu'il était aujourd'hui, manquant cruellement de sociabilité et cachant le moindre sentiment le plus profondément possible.

Le bon côté des choses c'est que maintenant, il connaissait certains temple comme sa poche et si jamais il doutait du chemin, il pouvait se fier au flaire de Truffe, sa fidèle Démolosse. Parcourant les couloirs de pierres, lampe torche à la main, il se mouva jusqu'à l'une des pièces pleine hiéroglyphe dont certains étaient encore un peu coloré.

"Il y a des choses qui ne changent pas Truffe...."

Pourquoi il était revenue en Austrée déjà ? Ah oui, la possibilité "d'avancer dans ces recherches comme ça n'a jamais été le cas, sans limite de temps, d'argent et de moralité." Une carte blanche. Un moyen de faire ce que d'autre ne tenterons jamais. Et tout ça en échange de quoi ? Ses résultats et quelques soins à donner à quelques blessés qui pourraient venir du jour au lendemain. Orkas n'était pas idiot, il savait que quelque chose de bien illégal se tramait la dessous mais le jeu semblait lui en valoir la chandelle.

Lentement, aidée de la lumière de la lampe-torche, il scruta chaque dessin. Plus jeune il s'était souvent demandé ce que cela racontait mais il avait été toujours bien moins douée pour l'histoire et les traductions que la chimie, la physique et la médecine. Pourtant peut-être qu'un jour quelqu'un trouverais la dedans une pièce qui s'emboiterait parfaitement dans ces recherches à lui ? Après tout, dans l'univers, tout est liée. Absolument tout. Rien n'était du au hasard!

Même pas le sentiment de nostalgie qui l'avais prit en reposant les pieds ici. Il se souvenait de sa jeunesse, de sa détresse de l'époque, de l'amour de sa mère, de sa façon de se perdre dans les livres, des portes grandes ouvertes du campus de la capital face à ses excellents résultats, des conseils de prudences de ses profs, de sa relation cette étincelle dont il n'avait rien en commun et cette lettre qui lui avait, par la suite, permis de voyager et en apprendre encore davantage. Est-ce qu'un jour, ou se souviendrait de lui comme on se souvient de ceux qui ont construit cet édifice ?!

Si Orkas avait décidé de passer tôt le matin voir ces anciens souvenirs en vrai, c'était pour éviter les heures des visites ou les guides guident les touristes dans les dédales de couloir. Ainsi fut-il surpris d'entendre Truffe gronder vers l'un des couloirs en avertissement. Orkas tourna le faisceau de lumière vers l'endroit où peut à peu on pouvait entendre des bruits de pas. Qui cela pouvait bien être ? Un guide en repérage ? Nul doute qu'il allait se faire alpaguer d'être rentrer seul si c'était le cas et il en soupira d'avance. Qu'est-ce qu'il détestait se prendre la tête pour rien.

"Ne vous dérangez pas, je connais le chemin..."

Orkas abaissa un peu la lampe et leva un sourcil. Il ne se souvenait pas du nom de tout les chercheurs qu'il avait croisé pendant ces huit années de recherches à butiner des informations par-ci par-là avec son mentor mais Leith si. En parti parce qu'il avait souvent grondé contre Truffe qui avait trouvé en la Némélioss une maman de substitution et qui s'était alors comporté, à chaque fois, comme un bébé à peine sorti de l’œuf, mais aussi parce que c'était pas le genre qui lui avait pris la tête. Au contraire même. A son souvenir, il avait apprécier son calme.

"Leith ? T'es pas un peu loin de chez toi là?"

Il l'avait rencontré à Johto et ne s'était jamais demandé, ni ne lui avait demandé, d'où il venait. Il s'en fichait un peu en faite mais ça restait une petite surprise de le croiser ici, seul, hors des visites. Il faut dire qu'Orkas n'était pas vraiment du genre à parler chiffon et serviette, ou de son passé et de ses expériences ou préférences intimes.

Truffe attendis d'être sur que son Maitre n'allait pas chercher les ennuis - ou en recevoir - pour aller s'approcher frotter sa truffe contre sa collègue Pokémon en remuant la queue avant de chercher à jouer avec même si elle n'était plus la petite Malosse facile à repousser maintenant. Orkas pour sa part fit un signe de tête vers les murs, y replantant le faisceau de lumière.

"Je connais ces ruines depuis que je suis gamin... Simple petite nostalgie. Tu viens tenter de les déchiffrer ? Certains ont déjà essayer de s'y coller mais personne n'est jamais vraiment d'accords sur la traduction il me semble... "

Après tout si lui étudiait surtout ce qui était en vie -ou qui venait de mourir-, il lui semblait que le jeune homme, lui, préférait ce qui ne l'était pas. On aurait pu penser qu'ils se mangeraient le nez, comme certains, pour savoir ce qui était le plus important où le plus utile mais tant qu'on venait pas piétiner le travail d'Orkas, le chercheur se fichait bien des préférences des autres. Puis il ne fallait pas oublier que TOUT était liée ! Rien ne disait que dans l'avenir une de ces découvertes n'aiderait pas à découvrir une nouvelle façon de lire ces dessins ou vice-versa.

De Woestan ? Attends, c'était quoi son nom déjà ? Pas sur qu'il y ai fait vraiment attention quand on les avait présenter. Plutôt la certitude que non même. Faut dire qu'à force de passer d'une région à l'autre, il en avait croisé, des "collègues", dont la plupart était totalement désintéressant, ennuyant ou énervant. Il avait très vite pris l'habitude de ne même pas écouter leur nom.

"A croire que cette ville est un berceau à génie."

Enfin, il savait pas si Leith en était un mais dans ses souvenirs, il lui semblait qu'on mettait pas mal d'espoir en ses travaux. Ce qui était sur, c'est qu'il ne sortait pas d'idiotie, de banalité ou d'absurdité comme bien d'autre, et ça déjà, c'était bien.

Truffe s'amusa à mordiller tendrement les oreilles de la lionne, essayant quand même de pas faire de bruits pour ne pas déranger les adultes. Voyant Leith commencer à retranscrire les inscriptions, Orkas  garda la lumière pointé vers le mur. Cela ne lui coûtait rien après tout de lui servir de projecteur vu qu'il était déjà là et actuellement, il n'avait pas encore envie de s'en aller.

"Va savoir si il n'y en avait pas avant, disparut aujourd'hui... Regarde donc les fossiles ? Anéanti de la surface, que l'on a ramené à la vie et qui, maintenant, sont même remis à l'état sauvage dans certaine région?"

Comme ce fichu Ptyranidur qui autrefois lui volait l'attention de son amant... L'avait-il toujours ? Avait-il évolué ? Il n'en savait rien. Mais qu'est-ce qu'il avait détesté cette bête autant qu'elle même semblait l'avoir détesté. Certaines avancé avait autant d'inconvénient que d'avantage. Ou était la logique d'ailleurs d'accepté de recréer ce qui a été détruit et de refuser de créer ce qui n'a encore jamais vécu?! Il ne comprendrait jamais la limite de la moralité de ces gens. A croire qu'ils la déplaçaient un peu à leur bon vouloir. Orkas préférait qu'il n'y ai absolument aucune limite. Rien ne devait empêcher l'évolution et la connaissance. Rien.

Ses recherches... Maintenant qu'il était là, oui, elles allaient pouvoir avancé d'un pas de géant! On lui promettait une carte blanche sans aucune limite, sans aucun refus ! Il allait pouvoir même faire des essais clinique sans que cela énerve, sans que cela effraye tout ces scientifiques craintifs et sentimental! Mais ça... Il ne pouvait pas le dire comme ça. Il avait bien comprit depuis longtemps qu'il ne devait parler de son véritable but que quand celui-ci sera atteint. Seulement quand les gens comprendront l’intérêt et le génie des hybridations. En attendant, il camouflais ses espoirs dans la génétique, les différences de forme entre les régions, la différence de couleur des chromatiques...

"Elles avancent, elle avancent. Lentement mais surement. Voyager m'a bien aidé pour ça mais il faut savoir se poser aussi pour avancer. J'hésite toujours sur quel espèces, quel type, quel forme fixer mes attentions. Il y a encore tellement à découvrir sur tout...."

C'était peut être l'un de ses problèmes : Le choix. Il y en avait tant ! Tellement ! Un cobaye humain, contre un peu d'argent ou un peu de charme, ça se trouvait, mais avec quoi donc commencer les premier essais d'hybridation ?! Tant de type ! Tant d'espèce ! Tant de forme ! Toutes avec leurs lot d’intérêt !

Une espèce inconnu... Sans nul doute oui que cela ferrait grandement avancer mes recherches et celles du bien d'autre. Une nouvelle forme ? Peut-être un nouveau type ? De nouvelles attaques ? De quoi combler, peut-être, certaines interrogations que de nombreux chercheurs se posaient depuis longtemps.

"En effet, cela pourrait m'être très utile."

Leith semble avoir fini avec le mur. Il part s'installer sur une des pierres alors que son Zarbi semble s'amuser seul dans la poussière. Orkas en profite pour abaisser la lampe et rappeler sa Demolosse à ses pieds. Alors qu'elle obéïssait sagement en venant s'assoir à ses pieds, il soupira.

"Bon sang... t'es pleine de poussière maintenant."

Autant dire qu'il allait perdre du temps à la brosser ! L'avait-elle fait exprès pour avoir un peu d'attention ? Allez donc savoir. De la main qui ne tenait pas la lampe, il enleva le plus gros en ronchonnant à peu, tout en écoutant son collègue.

"Ils sont bien rare comme tu dis donc bien difficile à examiner, cependant je pense plus à une anomalie génétique, comme l'albinisme, plutôt qu'autre chose. Après tout seul leur pigment de couleur change et non pas leur forme, leur type, leur puissance ou autre chose. Néanmoins se serait bien idiot de ne pas étudier ce genre de spécimen si j'en trouvais un. Peut-être même pourrais-je modifier le gêne responsable pour choisir moi-même les couleurs dominantes de l'espèce ?"

Imaginez donc un Démolosse blanc ? Ou rose ? Ne serait-ce pas amusant ? Mais peut être qu'il se trompait... Peut-être que, loin d'être une maladie, il fallait des conditions spécial pour obtenir un pokémon chromatique... Après tout, tant que ce n'était pas confirmé, tant de thèse étaient possible. Il fallait toujours avoir un doute, toujours tout revérifier ! La hasards, l'approximation, ne devait avoir aucune place dans les recherches !

Truffe a peu près convenable, même si maintenant c'était lui qui était plein de poussière, Orkas décida de prendre congé. Après tout il avait encore sa mère a aller voir avant de retourner à Solem et il voulait éviter la foule des touristes venues visiter les temples.

"Je vais m'éclipser avant que cet endroit ne grouille de flash et de brouhaha irritant. Je te raccompagne ?"

Oh, si c'était un enfant du pays, enfin, de la ville, il ne doutais pas de sa capacité à s'en sortir seul dans les labyrinthes des temples mais le laisser là, c'était un peu le laisser à la futur torture touristique. Il l'appréciait a peu près, ce serait dommage d'avoir en dernière image celle de lui en train de faire des idioties de selfie avec des mémés qu'on plus rien à faire de leurs journées.

Si, en effet, il pouvait y avoir des complications, autant physique que soçial, mais cela n'en valait-il pas le coup ? Pour le plaisir de la connaissance ?

"Tu dis que tu n'en connais rien mais tu as de bonne intuitions. En effet, cela pourrait. Ce qui est différent attire soit l'adoration, soit la peur. Dans les deux cas, c'est souvent extrême et dangereux."

A ces côtés, suivit de leurs Pokémons, ils franchirent les couloirs, les bruits de pas se rapprochant. Orkas eut un bref sourire en l'entendant parler ainsi des touristes mais il ne pouvait le contredire. Même si lui n'était pas très porté sur les poings et la bagarre au corps à corps, il comprenait l'envie qu'on avait parfois de faire taire les gens d'en face d'un geste vif. Surtout si c'était pour stopper le flots d'âneries qu'ils débitaient.

Ils croisèrent un guide et quelques touristes. Heureusement que celui-ci était déjà occupé à raconter l'histoire du temps où ils auraient sans doute eue droit à une remontrance de ne pas en avoir un. Tout comme Anat, Truffe continuait de gronder doucement, sur ses gardes. Comme ce n'était pas dans mes habitudes, je la surveillais du regards alors que certains touristes semblaient déjà outrée qu'elle se permet d'agir ainsi sans que je la sermonne. Cela me permis néanmoins de voir la vilénie du Sabelette. Enfin, plutôt le verre qu'il a casser qu'autre chose. Autant je suis pas du genre héroïque, autant je tient quand même à ma ville et à ses temples!

"Hey! Quand on sais pas tenir ses Pokémons, on les enfermes! Cette bestiole casse tout!"

Je ne sais pas si c'est moi mais je sens comme une rancœur intérieur dans ses paroles. Comme une blessure du passé, douloureuse, provoqué par la-dîtes humanité. Je peux comprendre se genre de ressenti, ayant moi-même était mis à l'écart dans mon enfance. Dans mon adolescence et même une fois adulte d'ailleurs mais tel est la vie : quand on est un génie, on est forcément incompris.

Je pourrais lui en demandé plus mais non. Chacun à son passé et, à vrai dire, je m'en fiche un peu. Le passé c'est le passé et seule les découvertes à venir compte. Qui plus ai, je me vois mal prendre un air faussement apathique alors je préfère profiter du silence qu'il m'offre. Je pense d'ailleurs qu'il l'appréçit autant que moi. Il n'y a ni mensonge, ni faux semblant dans le silence....

Bref! Engueuler les abrutis qui foutent les emmerdes, okey, mais les corriger... C'est pas son boulot ça! Ou sont donc les rangers quand on a besoin d'eux ?! Et le guide qui se casse avec les touristes en mode "débrouillez-vous!" Là ou Leith à raison, c'est que c'est énormément de travail qu'ils prennent comme si ce n'était rien... De toute façon, Truffe c'est déjà avancé, prête à en découdre. Je soupire avant de hausser les épaules. Je sens que c'est bien plus qu'un bain dont elle aura besoin du coup...

Le pire est sans doute que les deux escrocs comptent bien nous mettre à terre pour embarquer leur butin. Si l'Escroco s'attaque à la lionne de Leith, le Sabelette lui prit Truffe comme cible, l'attaquant d'un jet de sable qui la fit reculer, secouant la tête pour s'en débarrasser. Non mais ils ont quoi avec la saleté ses temps-ci! Cela me fait enrager aussi sec. Je DETESTE vraiment quand je sais que je vais perdre du temps pour rien et la je vais en perdre doublement, d'abord pour leur donner une leçon et ensuite pour nettoyer Truffe.

"Bande de physarum polycephalum ! Vous me faîtes perdre mon temps! Truffe, attaque Morsure! Vise le flan gauche!"

Il ne fallut qu'un coups d'oeil à la Démolosse pour qu'elle comprenne mon plan. Dans l'idée d'attaquer le flan du Sabelette, elle fonça pas sur lui mais sur le mur de gauche pour y prendre appuis et être ainsi en bonne position pour le mordre. Si la bête voulait esquiver, par instinct cela devrait être par la droite, et l'envoyer directe dans les débris de verre. Néanmoins si l'animal était dresser à aller contre ses instincts, Truffe risquait de manquait son coup.

Actions combats:

Si un sourire satisfait et sadique se glissa sur mes lèvres quand je remarquais que le plan avait fonctionné, je déchantais vite quand le Sabelette se mit en boule.

"Truffe! Fais attention!"

Dans cette position, difficile de mordre sans se faire mal aux crocs! Pire encore, l'autre en profita pour lancer une roulade et dans se genre d'endroit confiné, ce n'était pas à notre avantage. Truffe parvient à éviter de foncer dans le verre mais en retour se retrouva projeter contre le mur par la boule d'écaille dans un petit couinement de douleur. Je grimaçais en essayant de trouver comment nous sortir de là.

Le piétisol de l'autre Pokémon ne m'aida pas à réflechir. Le sol se mit a trembler et je me tiens au mur alors que Truffe se cogne encore au mur sous l"effet de l'attaque. Mince....

"Truffe! Bondit et attaque Morsure sur Escroco!"

Je ne visais pas Escroco en bondissant pour rien. J'espérais secrètement qu'il esquiverait en se baissant pour que Truffe finisse derrière et que celui-ci serve de protection contre la roulade du Sabelette.

"Désolé Leith, je t'empreinte ton adversaire."

Résumé combat:

Spoiler:

Je fut plus que satisfait de les voir prendre leurs jambes à leur cou tel de petit Lockpin devant un Roublenard. C'était à éspérer qu'ils comprennent et ne tentent plus leurs larcins dans des endroits aussi sacré mais j'avais un doute car il est bien connu que ce genre de personne n'apprends aucunement de leur erreur. Ils manquent aussi cruellement de sens de survie.

Truffe posa son regard sur moi, m’interrogeant silencieusement sur mon autorisation de les laisser fuir ou non mais il ne fallait pas être de devin pour savoir que les touristes avaient du prévenir les autorités. Autorités bien inutiles étant donné que c'était Leith et moi qui les avaient mis en déroute alors que ce n'était nullement notre travail. Je fis donc un petit signe de tête et quand elle se rapprocha de moi, je fis une brève caresse entre ses cornes. Sa queue remua gaiment avant qu'elle n'aille voir l'état de sa collègue de combat.

"Et bien tu ne te débrouille pas si mal en combat Leith mais je ne suis nullement surpris. J'aurais été même déçus autant de toi que de moi si nous nous étions laissé avoir par ce genre de personne."

Ce genre de personne idiote, sans le moindre respect pour la science quel qu'elle soit et ceux qui la vénérait ! Ce genre de personne que l'on devrait donner à manger à un Grotadmorv dès la naissance. Voir donner la mère en pâture avant même qu'elle n'en soit enceinte. Que je haïssais ce genre d'être soit-disant humain.

"Si tu veux bien m'excuser, je vais emmener Truffe au centre Pokémon. Je préfère me rassurer sur son état."

Par amour ? Je dirais plutôt par besoin : Un animal blessé ne se donne pas à fond et devient inutile même si il est vrai que j'avais un certain attachement avec cette Démolosse mais que je n’avouerais sans doute jamais.