Bon alors, reprenons l'histoire où nous l'avions laissé au dernier épisode...

Doyel est une jeune femme près pour de nouvelles aventures. Mais avant tout.... Une pause. Un voyage de toute une vie ça ne se fait pas comme ça ! Il faut des affaires, de l'argents, des vivres, c'est l'affaire de plusieurs jours. Alors pendant que père et mère sont partis faire assez de courses pour un voyage de plusieurs semaines. Doyel s'est retrouvé à trainer sur la crique isolé, près de son village. Elle y a passé du temps dans ce recoin de l'île, elles et ses copines ont escaladés les falaises dès le début de leurs adolescences.

Les parents leur avaient interdit de ci rendre, mais l'interdit est toujours plus doux quand on a 12 ans. Les demoiselles sont soudainement grandes, à rejeter l'autorité parentale, et à se plaindre de « leurs vieux » avec les amis. À se renfermer sur soi, car le monde si simple de l'enfance devient soudainement bien plus compliquer et les changements corporelle soudain ont fait de plus d'unes la victime de brimade. On devient à la fois irascible et sensible. Alors quoi de mieux que d'aller là ou elles n'avaient jamais eu le droit d'aller ?

Certe la falaise est escarpé, mais avec deux cordes et quelques piquets, les filles l'avait descendu en un tour de bras, et aujourd'hui à 23 ans, ce qui semblait être une tâche incommensurable 10 ans plus tôt, ce trouve bien plus facile, Doyel connais les recoins, là ou il ne faut pas marché, chercher la bonne pente, et surtout eviter de descendre à pic, car le souvenir des bleus et rare os cassé est encore frais dans sa mémoire. La récompense est d'ailleurs en vu, une plage au sable aussi noir que l'ébène, qui marque la peau d'olive et d'albâtre des habitants, qui ruine les vêtements blancs, mais qui est l'endroit parfais pour se retrouver seul.

Même s'il y a 10 ans de cela, Spikes n'était pas à ces côtés, il l'est aujourd'hui. Comme d'habitude, elle le tient avec une laisse attaché à un harnais qui lui enssère la taille, bien que mignonne, enfin aussi mignon que puisse l'être un nidoran mâle agressif et grognont, la petite bête à l'habitude de grogner et d'aboyer après tout ce qui passe. D'ailleurs, Doyel prend un malin plaisir à le trainer à la plage. La petite bête déteste l'eau, et même si elle reste seulement sur le sable et les galets, le monstre décide enfin de se taire.

C'est d'ailleurs assises sur le sable aussi noir que le ciel nocturne que nous retrouvons Doyel aujourd'hui. Barbouillée de crème solaire, elle lit au soleil, son monstre somnolant sur ses genoux. Elle a un casque sur le crâne, mais aucune musique n'en sort, car elle a oublié de recharger son baladeur avant de sortir, voilà quelque chose à rajouter à sa liste avant son départ. D'ailleurs, la voilà qui commence à avoir mal au dos. Elle pousse du coude son nidoran et se tourne sur le ventre, étirant son dos et laissant voir les traits blancs de son tatouage le long de sa collone vertébrale, la couleur ivoire contrastant avec sa peau couleur olive.

Spikes sans gène se réinstalle à côté d'elle. Entre deux pages, elle lui grattouille entre les oreilles, et le bas du dos. Elle adore voir sa patte arrière couche s'agiter quand elle lui grattouille l'arrière-train. Mais le voilà qui baille, et une haleine nauséabonde lui arrive en plein visage. Sans ménagement, elle pousse le monstre un peu surprise, pouah, c'est une infection ! Voilà autre chose à rajouter sur la liste avant son départ : des pastilles pour la menthe pour pokémon. Mon Dieu !

Connaissez-vous la loi de Murphy ? Oui, on dirait le nom d'un magicarpe, mais c'est une véritable loi. Elle a été développé par un astrophysicien de la région d'Unys. La loi est un ensemble de règles que l'on pourrait résumer par cet unique adage : tout ce qui est susceptible d'aller mal, ira mal. Par exemple, vous êtes sur le point de donner le coup de grâce à un pokémon adverse alors que le vôtre est aussi sur le point de s'évanouir. He bien, cette ultime attaque échouera avec certitude. Mais cette loi à une autre explication bien plus détaillée : « S'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un quelque part pour emprunter cette voie. »

Dans la situation actuelle, les deux cas d'études s'appliquent :

En effet, Doyel espérait être tranquille avant son départ. Un moment pour se reposer et profiter de ses derniers instants sur l'île. Au calme. Que quelqu'un ait décidé de sauter à ce moment précis de la falaise pour se jeter dans l'eau sous ses yeux ahuris est une application de la première loi.
De même, le fait qu'il existe deux manières de s'essuyer après avoir pris un bain dans l'eau de la crique et qu'une demoiselle ait décidé de se secouer comme un ponchiot à deux centimètres de Doyel alors qu'une personne civilisé aurait laisser une serviette sur le sol pour se sécher, ou se serais prélasser au soleil un moment. C'est l'application de la deuxième loi.

Car maintenant, son livre est humide à cause des gouttes, et elle devra le laisser sécher chez elle pour éviter que les pages ne se déchirent ou ne gondollent. Ses cheveux et son visage sont aussi parsemés de gouttes, mais cela à la limite n'est que secondaire. Le pire a juste été évité, son casque n'était pas branché. On ne sait jamais, un cours circuit est si vite arrivé. Ce qui est ici une des exceptions à la loi de Murphy, qui comme chacun sait, confirme la règle.

L'étude de cas que nous sommes, depuis le début, en train d'effectuer se porte sur une jeune demoiselle qui aussi surprise que Doyel par la présence d'une autre personne dans ce coin de Paradis à la bonté de dire l'air gêner et avec un petit rire nerveux.

▬ Oups... J'vous ai pas trempé, j'espère ?

A quoi Doyel répondit

▬ Ha. Pas du tout !

avec une pointe d'ironie et un sourire aussi gênée que son interlocutrice. Tout en prenant tout de même la peine de fermer avec attention son livre tacheté d'eau, afin de ne pas plus l'abîmé et de ranger son casque pour éviter qu'il ne soit plus mouillé. Doyel est à ce sujet toujours allongée sur le ventre à regarder l'air curieux la demoiselle.

Spikes, qui jusqu'alors se prélassait au soleil à côté d'elle, est une autre exception à loi de Murphy. Qui ici, ne s'appliquera pas. Heureusement. En effet, il fut tout autant surpris par les gouttes d'eau que sa dresseuse. Et grognon d'être dérangé, et se met à aboyer. Tout autant que le puisse un Nidoran. Doyel qui, par sécurité, le chope par son harnais et le bloqua sous son bras, est un peu gêner par son comportement agressif. La petite bête est d'ailleurs assez forte pour se défaire sans mal de son emprise. Sans cesser de gueuler. Puisque c'est une demoiselle, son pokémon ne se montre pas plus agressif. Voilà une autre exception à la loi de Murphy. Si la demoiselle avait porté des bijoux de familles avec elles, ces derniers aurait certainement finis sous les crocs d'un nidoran mal éduqué. Voilà pourquoi Doyel n'enmène pas son nidoran sur les plage de la ville de Mésoé. Outre les galets, les complaintes d'eunucs ne sont pas agréables a entendre.

Mais elle ne lui en a jamais voulu. Malgré sa peur, Doyel comprend que cet animal n'a pas eu une vie facile en se retrouvant sur le front de guerre. Les cicatrices qui parsèment son corps en sont la preuve. Il vaut mieux que ce soit elle qui en ai la tâche qu'un gamin de 10 ans qui finisse avec la main sous ses crocs.

Décidant de faire preuve de diplomatie pour stopper le conflit qui aurait pu éclater entre la demoiselle et son pokémon. Doyel décida d'entamer la conversation tout en bloquant son Nidoran sous son torse, le poids de son corps l'immobilisant à peine ; mais l'animal ne se débattit pas de peur de blesser sa dresseuse.

▬ Je ne savais pas que la crique était si populaire ses derniers temps. Je n'ai jamais croisé personne les rares fois ou je suis venu avec des amis. Vous êtes du coin ?

À peine Doyel eue-t-elle posé sa question qu'elle fut noyer dans un flot de paroles.

▬ Boarf elle est pas si populaire que ça. 'Fin oui, beaucoup savent qu'elle existe, après la trouver, c'est une autre histoire ! Genre moi je l'ai trouvé y'a quelques années après avoir fait le même plongeon que tout à l'heure et du coup c'est un peu devenu mon spot pour piquer des têtes. Maiiiiiis, j'avoue que c'est la première fois que j'crois quelqu'un au même moment où je passe par ici ! Du coup, normalement, je fais pas trop attention une fois dans l'eau et une fois sortie de l'eau - encore désolée hein ! Oh et puis pas besoin de me vouvoyer, se tutoyer est très très bien ! (D'ailleurs je crois que c'est bien la première fois qu'on me vouvoie...? Boarf je sais plus !) Mais du coup, yop ! Je suis bien du coin ~ Fayhelsia de Mésoé, fille des gérants du Café Mala-Mala, enchantée ! Oh et juste " Fay " est très bien aussi !

Ok alors reprenons. Parce que Doyel avait beau être intelligente, le débit de la demoiselle était cauchemardesque. Qui pouvait la suivre avec un rythme aussi rapide, avait-elle au moins le besoin de respirer, à moins qu'à force de sauter des falaise, parce qu'elle avait l'air de faire cela souvent, elle avait développer des branchies ? Doyel cligna des yeux interdite pendant un instant, son nidoran aussi avait arrêter de grogner, aussi surpris qu'elle.

▬  Heu... Enchanter ? Moi c'est Doyel ? Dit-elle un peu timide.

Doyel avait la parlotte facile avec ses amies, et proche, mais là, un tel moulin à paroles n'était du jamais-vu. S'asseyant avec un peu difficulté, son dos ankylosé par sa précédente position, Doyel chercha rapidement dans son sac posé à côté d'elle et tendis une serviette vers la demoiselle, enfin Fay ; puisque tel était son nom.

▬ Vous pouvez utiliser la mienne si vous voulez, je l'ai pris au cas où mais je ne peux pas laisser mon nidoran seul sur la plage. Alors si vous voulez l'utiliser, ne vous gênez pas.

Son nidoran qui ne bougeait pas de sa place jusqu'alors se mit à s étirer émulant sa maîtresse quelques instants plus tôt. Étirant ses pattes de devant et par la même occasion relevant son arrière train en l'air, avant de faire l’inverse. Il se secoua ensuite pour enlever les dernières gouttes restantes. Les écailles violettes brillantes au soleil à cause de l'humidité. S’étant un peu calmer, la curieuse bête s'approcha de la demoiselle, en reniflant au passage la serviette, avant de soudainement s'arrêter, ses oreilles tendu droites comme des i. Il se tourna vers la mer comme s'il entendait quelque chose que Doyel ne pouvait pas encore percevoir. Les nidorans étaient connu pour leur ouïe surdéveloppée, alors ce n'était pas étonnant.

▬ Ce souvenant alors de la dernière réplique de Fay, Doyel repris surprise, Ha ! Vous êtes du café Mala-mala ? J'y vais de temps en temps boire un thé l'après-midi. J'aime beaucoup vos malasadas, d'ailleurs. J'habite pas loin du Théatre de l'Oratoria.

▬ Woah, vraiment !? Trop cool ! J'espère que le thé de ma mère est à la hauteur des Malassadas de mon père ? Bon elle est plus thé et chocolat chaud, mais c'est pas nom plus une catastrophe ! Ah moins que ce soit Papa qui fasse le thé maintenant...? Ah je sais plus ! Mais c'était elle qui faisait le thé quand je donnais un coup de main à l'époque...

Puiiiiis, j'ai été gentiment virée après la 853e assiette ou tasse cassée (à moins que c'était la 844e...? Je sais plus). C'est dommage, mais bon c'est la vie ! Et puis maintenant je me sens bien mieux à trimer pour devenir Éleveuse - oui bon, j'imagine que c'est pas rassurant de me voir avec des œufs quand je mentionne plutôt que j'ai cassé plus de 840 vaisselles, mais promis je gère vraiment sur ce domaine ! Aucun œuf n'a été blessé durant l'apprentissage de cette profession ! Promis, promis !

D'accord. Donc au bout de la deuxième fois : nous pouvons dire chaque petites phrases de Doyel seront répondu par un flot de paroles. Vous connaissez cette sensation ? Quand vous vous baigner et que vous avez bu la tasse, vous essayez de reprendre votre souffle et une autre vague vous arrive en plein visage au même moment. Discuter avec Fay semblait être du même envergure ; comme son père avait l'habitude de dire, cette petite parlerait à un mur. Et c'est peu dire. Certains gens étaient doués pour engagé la parole, comme le père de Doyel. Combien d'inconnus ont dormis sur un matelas dans le bureau car ils avaient rencontre son père en chemin, et que les campings du coin étaient fermés ? Rentrée de la fac un week-end, et retrouver une dame de soixante ans, en train de prendre le café avec son père.

▬ Ho, elle cherchait ou dormir cette nuit, alors je me suis proposé.

Voilà en somme le père de Doyel. Mais si elle-même essayait de faire pareil, c'était face à un mur qu'elle combattrait. En tant que femme, elle ne pouvait pas faire confiance à un inconnu, surtout en vivant dans une chambre d'étudiant. Et sans ses parents. Enfin, Papa protecteur qu'il est.

Où en étions-nous ? Ha oui, le moulin à paroles ! Fay, ayant remarqué le comportement de Nidoran, se mit à faire des grand signes de bras vers le large. Curieuse Doyel fouilla du regard les flots jusqu'à voir une forme indistincte s'approcher petit à petit.

▬ T'inquiètes, c'est juste Azure qui a finit sa balade ! Mais du coup, on en était à où ..? Ah oui ! Donc t'es pas loin du Théâtre ? C'est claaaasse (après c'est pas trop bruyant parfois ?) ! Et ça fait que t'es aussi de Mésoé en fait !

▬ Azure ? Ha heu... Mais oui, peut importe qui fait le thé, il est très bon. Vous.. Heu ! Est-ce que tu pourrais me dire où vous l'acheter ? Si ça ne vous dérange pas. Mais oui,sinon, pour l'élevage, ça me parait assez difficile comme métier. Je n'aime pas beaucoup les pokémons, alors...

Doyel laissa planer un petit blanc gêner, cela lui faisait du mal de dire cela devant une future éleveuse, mais c'était le cas, part son nidoran... Les pokémons ce n'étaient vraiment pas son fort. Elle les aimait, mais ... de loin. D'ailleurs, l'œuf que sa mère lui avait offert pour son départ était toujours au chaud dans la couveuse à la maison. Doyel était à la fois curieuse et apeurer.

▬ Mais oui, j'habite à Mésoé. Repris-t-elle, mais le bruit ne me dérange pas. Je peux voir les feux d'artifice de ma chambre donc c'est sympa, et on s'y fait. Et puis en ce moment, il y a des concours, alors je peux apercevoir les attaques parfois. Mais c'est vrai, oui, j'habite à Mésoé.

La petite tache au loin se trouva être un Loklass de taille respectable. Selon Fay, il a une tradition dans sa famille un peu particulière. Les Loklass viennent tous de la même lignée. Pratique peut-être commune à Alola ? Mais presque inconnu en Thacie, à quelque exception près. Certains devait suivre cette tradition par volonté de garder les liens entre les pokémons et les membres de la famille solides. Doyel s'imagina hérité de l'œuf d'un des pokémon de son père... Non... Ce n'est certainement pas une bonne idée. La plupart des pokémon de son père sont des compagnons d'armes. Un Symbios, une Shaofouine, un Scalproie et un Guériaigle... Pas forcément les plus enclins à s'accoupler, et encore moins à faire mumuse avec une gamine. Avant d'être mordue, Doyel s'entendait particulièrement bien avec le Scalproie qui l'avait pris sous.... Ses lames. Pour ainsi dire. Toute petite qu'elle était le pokémon, quand son père était présent gardait un œil sur elle, comme si elle était un petit Scalpion. Ce qui donna quelques échauffourées quand ses crises de pleurs étaient prises pour une mutinerie. Elle a perdu quelques cheveux sous la lame du pokémon. Mais rien de bien grave en soit. Plus de peur que de mal.
D'ailleurs, son père n'avait plus libéré ses pokémons en sa présence depuis quelle a été mordu. Et cela fait des année quelle ne les a plus vus. Elle se demande d'ailleurs ce qu'ils sont devenus.

Enfin, là n'était pas le sujet. Un peu intimidée regarda le Loklass avec circonspection jusqu'à ce que Fay ne l'introduise.

- Ha ! Je n'ai pas donné son nom ?

Doyel chopa le Nidoran sous le torse, et sans ménagement le prit dans ses bras. La bête la regarda avec des yeux ronds avant de tourner la tête de gauche à droite profitant de son nouveau point de vue. Elle e souleva jusqu'à sa poitrine et le bloqua sur ses seins, la petite bêtes pesant presque 10 kilos. Il était plus simple, de l'avoir à moitié sur l'épaule que de le porter à bout de bras. Spikes se trouvait maintenant à moitié sur son torse et a moitié par dessus son épaule. Les griffes de la bestiole lui chatouillant l'omoplate droite.

- Il s'appelle Spoikes. Il a été trouvé pendant un des opérations de terrains de mon père. C'est à cause de cela qu'il a des cicatrices.

Spikes, entretemps, fixait Azur le regard curieux et un peu mauvais. Comme d'habitude, en somme. Elle l'attrapa par le harnais et le maintenu contre elle, pour éviter toute surprise.

- Désolé, je ne sais pas pourquoi il est assez agressif avec les autres personnes, et les autres pokémons.

Nidoran était normalement une boule de poil affectueuse avec elle, mais il avait tout simplement un caractère de merde à l'extérieur. Il grognait après tout, même les ombres et les feuilles tombantes, comme si l'univers entier s'attaquait à lui.

- Mais pour en revenir au sujet du thé. Est-ce que tu sais s'ils seront près à vendre leurs feuilles, en sachet. Je prends généralement les moins cher. J'ai goûté ceux d'Alola, mais ils sont en dehors de mon budget le plus souvent. Je viens de revenir de l'université, c'est peut-être pour cela que l'on ne s'est pas vue. J'étudie du côté d'Euranie.

▬ Ah mais du coup, tu fais quel genre d'étude là-bas - j'y vais d'ailleurs beaucoup trop rarement ? Et puis il faudrait peut-être qu'on aille un moyen de se contacter ! Comme ça, je pourrais te dire ce que pensent mes parents pour les sachets de thé ! Ce sera plus simple, non ?

Doyel d'un sursaut, remonta son pokémon sur son épaule. Même s'il n'était pas bien grand. 50 centimètres tout au plus, Spikes pesait près de 10 kilos, donc de quoi se faire des biceps en béton. Et en plus, la bête adorait cela. À chaque fois qu'elle rentrais chez elle après avoir passé quelques jours à Euranie pour les études. Doyel se trouvait attaquer par une boule violette, qui lui grattait la jambe pour qu'elle la prenne dans ses bras. Elle avait ensuite droit à un merveilleux bain de bave, haleine fétide en option, bien sûr.

Mais pour en revenir à Fay. Spikes la regardaient toujours un peu patibulaire. Doyel un peu gêner, força la bête à baisser la tête, en lui appuyant sur le museau. Spikes grogna un peu, mais arrêta, plus occupé maintenant à barbouiller la main de sa maîtresse de bave.

"Je fais des études de langues anciennes. L'étude de textes surtout, comme les hiéroglyphes zarbis, par exemple. Mais sinon est-ce que tu aurais un Holokit, ou un téléphone, quelconque, comme les holokit sont retrocompatible. Ou peut-être que tes parents ont un numéro que tu pourrais utiliser ?"

Doyel se voyait bien conserver contact avec Fay. Sauf ses amies de lycée et celles de facultés. Doyel n'avait pas d'autres connaissances en dehors des études. Celles du lycée étaient pour la plupart partir étudier sur le continent en Austrée, et celle de la fac étaient toutes sur Euranie. Si bien qu'une fois rentrée à Mésoé, Doyel se retrouvait le plus souvent seule. Ce qui ne la gênait pas particulièrement, introvertis qu'elle était, mais la vie était quand même plus agréable quand on la partageait avec des gens.

Posant le genou à terre. Et posa Spikes à ses côtés, qui doucement s'approcha de Fay, avant qu'elle ne puisse réagir. Mais il ne semblait que la sentir. Elle essuya sa main pleine de bave sur son pantalon, avant de chercher dans son sac son holokit.

«Je sais qu'ils ne sont pas communs du tout à Salva, mais comme ta famille semble venir d'Alola, peut-être en as-tu un ? ».

Doyel, se releva en faisant craquer son dos, et s'étirant doucement, tirant ses bras vers le haut. La bestiole pesait son poids. Elle jeta d'ailleurs un coup d'œil à sa montre. Il ne fallait pas non plus qu'elle traîne, sa mère se faisait du soucis assez rapidement.

« Mais sinon, je peux te donner mon adresse, si tu préfères les lettres ? Sinon, si tu es libre, un de ses jours, on pourrait aller boire un café en ville ensemble, si tu veux. En plus, je pense que la grande fête foraine de la ville devrait commencer bientôt. Ce serait l'occasion, non ? »

▬ Wowowow, euh, euh, il est quelle heure ? Je n'ai pas vu l'heure passé ! (J'espère qu'il est pas trop tard, sinon je vais me faire engueuler...)

- Ha, il est presque 17 heures. Lui répondit Doyel. Je dois aussi bientôt y aller. Le trajet jusqu'à la maison va me prendre une petite heure à pied, alors il vaut mieux que je ne traîne pas.

Doyel suite à leur discussion, sortie un petit carnet de son sac, auquel elle arracha une page, avant de prendre un stylo et de rapidement griffonner son adresse.
29 Place de L'Auratoria Mésoé. Elle rajouta son numéro de téléphone et une adresse e-mail au cas où.

- Je compte prendre la route dans quelques mois. Je ne sais pas si nous pourrons garder contact quand je serais en Austrée ou en Septrion. Mais je te donne mon numéro et mon adresse e-mail en plus. Peux tu marquer la tienne sur mon carnet s'il te plaît

Elle tendit alors le bout de papier et son carnet avec un grand sourire. Nidoran était revenu entre temps gratter à sa cheville pour être pris dans ses bras. Ce que Doyel fit sans broncher. Profitant de rattacher la laisse. Une idée lui traversa soudainement l'esprit. S'accroupissant, elle remonta ses pantalons au-dessus de ses genoux et enleva ses chaussures et ses chaussettes. Un peu gêner, elle demanda à Fay si elle voudrait bien garder un œil sur Spikes pendant 5 secondes. Elle lui donna la laisse avant de trottiner vers la mer. Elle sauta dans les flots, éclaboussant ses vêtement et se mouillant jusqu'au molet rapidement. Elle tourna sur elle plusieurs fois, et tapota des pieds pour enfoncer ses pieds dans le sable humide. Et ressortit tout aussi vite sous le « Shluuurp » que faisant et ses pieds hors du sable.

Les pieds noirs comme la suie, elle récupéra la laisse et s' excusa.
- Désolé, j'avais besoin de me mouiller un peu . Dit-elle avant de s'essuyer un peu.
La serviette était maintenant bonne à lavée, plein de sable.

Doyel leva un regard vers le ciel, et vit le soleil commencer à descendre.

- Je devrais bientôt rentrer. Cela m'a fait très plaisir de voir quelqu'un de Mésoé. Au plaisir de te revoir Donc ? À une prochaine ?

Doyel se mit alors à ramasser et à ranger ses affaires. Remettant son sac sur le dos, et son nidoran à la laisse, prête à crapahuter vers Mésoé.