De retour à Thacie depuis plusieurs jours, Doyel avait bien profité des fête de l'océan ; elle et sa famille s'en étaient mis plein la panse. Mais une fois les festivités terminées, elle avait tout de même voulu faire le tour des quelques temples qui entourait la ville avec une amie. La famille d'Anne-Claire était très pieuse, participant à toutes les fêtes religieuses de l'île depuis plusieurs générations ; Preuve en ait Anne-Claire connaissait tous les temples de l'île. De plus, comme souvent dans les familles de ses croyances, Anne-Claire était la benjamine d'une fratrie de 6 enfants. Ses parents n'utilisant pas de contraception, certains enfants n'étaient pas prévu, mais comme sa mère le disait si bien, il lui suffisait de poser la culotte sur le lit pour tomber enceinte. Amis de la poésie, au revoir. De plus, toute cette famille se ventait d'avoir des racines descendant certainement des premiers habitants l'île. C'était le genre de famille ou chaque enfant devait faire un instrument, ou ils faisaient toujours sourire sur les photos de familles, mais où maman et papa avaient demandé une fille au pair pour s'occuper des enfants, car ils était trop pris par leur travail pour prendre le temps. Doyel avait vu plusieurs fois vu Anne-Claire calmé un de ses petits-frère quand leur mère travaillait. Les enfants ne voyaient leurs parents que le week-end. Si bien que Doyel eût énormément de mal à les supporter, les trouvant hypocrites et faux-cul. Mais son amitié avec Anne-Claire rendait les rencontre entre familles vivable.

Si bien que toutes deux après les fêtes avaient harpent l'île de long en large à travers les temples. Pendant leurs affaires, Doyel trouva une petite Pièce en Or, un Hassan d'or, selon Anne-Claire qui s'était esclaffé à la vue de la petite pièce. En ne sachant pas la valeur de l'objet Doyel voulu lui offrir, mais cette dernière refusa de suite. Lui expliquant par la suite l'importance du petit sou. Les Hassan d'or étaient des pièces anciennes crée en l'honneur de Jirachi un peu comme les Louis d'or de Kalos. En trouvé un pendant un pelrinage était le symbole de bonne chance et de la faveur de Jirachi, le dieu protecteur de l'île. Trouver ce sou est très rare, alors Anne-Claire ne voulait pas lui volé ce plaisir, surtout que la caverne au vœu venait d'ouvrir depuis plusieurs semaines.

Voilà encore une chose que Doyel n'était pas au courant. La caverne aux vœux serait le lieu de repos du dieu Jirachi, cette dernière s'ouvrait de manière aléatoire durant l'année, parfois restant fermée pendant plusieurs année. Il s'agissait d'ailleurs de sa première ouverture depuis le début de l'année. Par contre, la caverne était un endroit hostile avec de nombreux pokémon agressifs. Anne-Claire qui ne possédait qu'un Chaglam offert par sa mère, ne se voyait pas crapahuter à travers les roches. Alors que Doyel avec son Nidorino avait plus de chance de s'en sortir.

C'est pour cela que quelques jours plus tard, son éternel sac à dos sur le dos et Spikes à ses côtés, Doyel s'apprêtait a entrer dans la caverne aux vœux. Son compagnon de toujours ne portait ni harnais ni laisse, ni habits de toutes sortes, sa dresseuse avait préféré lui laisser le plus de liberté possible. De plus pour l'occasion, la demoiselle lui avait offert une capsule secrète espérant que cette nouvelle attaque face la différence. Elle l'avait acheté à la boutique de Mésoé avant son départ et Spikes l'avait maîtrisé en deux trois mouvements. Il s'agissait de l'attaque Direct Toxic. Qui permettait à Spikes d'enduire sa corne de poison avant de charger et de frapper voir transpercer son adversaire. Pour apprendre cette attaque elle avait fait le choix de sacrifié une des nouvelles attaques de son pokémon Koud'Korne. Spikes se retrouvait donc maintenant avec l'attaque Fracass'tête qu'il avait eu à la naissance, puissance, double pieds et Direct Toxic. Elle ne s'était presque jamais servi de Fracass'tête, l'attaque ayant un contre coup très important, il s'agissait pour elle d'un dernier recours, elle espérait d'ailleurs ne pas à avoir s'en servir une nouvelle fois.

L'entrée de la cave dépeignait étrangement en ce début de journée. Alors que le soleil brillait haut dans le ciel, la grotte semblait bien sombre, seulement éclairée par le scintillement des cristaux de sel qui s'y trouvaient. Aucune torche ou appareil électrique n'y avait été installé non seulement en raison de l'humidité, mais aussi pour ne pas déranger la plupart des pokémon nocturne qui y vivait. Son fidèle nidorino à ses côtés et son précieux Sovkipou bien à l'abri dans sa pokéball, Doyel se décida à finalement passer le pas. L'air iodé de la plage, fût rapidement remplacé par un air presque étouffant, l'odeur du lieu étant particulièrement forte. Le lieu était à couper le souffle, mais aussi très effrayant pour la demoiselle. En effet, même si, la lumière du jour éclairait l'entrée de la grotte, les ténèbres reprenait rapidement leurs droits. Si bien que Doyel du sortir en urgence une torche de son sac. Mais même celle-ci allumée ; la vision était assez limitée.

Autour d'elle Doyel Pouvait entendre les grattements et les petits pas des pokémons sur le sol. Son nidorino était aux aguets, ses oreilles ne cessaient de frémir près à réagir au moindre bruit suspect, mais après avoir balayé l'endroit de son rayon de lumière, rien ne semblait agressif. Les premier pokémons avaient surtout été surpris par la lumière de sa torche. Soupirant de soulagement, elle préféra ne pas lever sa lampe vers le plafond afin de ne pas déranger plus qu'il ne le fallait la faune ambiante. Surtout si des nosférapti avaient élus domicile sous la voûte de la grotte.

On aurait pu croire que la grotte serait un endroit apaisant, mais rien de ce fait. Le silence une fois installé était pesant, seulement brisé par le bruit de goûtes d'eau tombant du plafond dans un bruit irrégulier. Avançant prudemment, à un rythme très lent, et balayant la grotte au moindre bruit suspect. Doyel avança dans la grotte la boule au ventre. Elle avait vraiment peur. La seule raison qui la forçait à rester était sa propre détermination, ce lieu était une énième épreuve pour elle. Doyel avait été prévenue des Dangers, elle en était consciente, et pourtant. Elle voyait les ombres des pokémons s'agrandir, et se tordre sous le faisceau de lumière de sa lampe, donnant parfois au plus petit d'entre eux, une apparence monstrueuse. Sincèrement, le plus vite elle en finirait avec cet endroit, le plus calme elle serait. Surtout que la lumière du soleil de l'entrée de la grotte semblait maintenant bien loin, encore visible, mais elle n'apportait plus de lumière dans ce lieu complètement opaque à l'astre diurne.