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« Too bad, you’re stuck with me » - feat Louka Hosk <3
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Ashley Li
Ashley Li
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« Too bad, you’re stuck with me » - feat Louka Hosk <3 Miniature_Badge_Roche_RFVF
Ashley Li
Civil
Mer 10 Juin - 16:26   
Six heures du matin… Je suis claqué. J’ai l’impression d’avoir vu défiler chaque heure de la nuit, et maintenant que mon réveil va se mettre à me hurler dessus dans moins de dix minutes, je me dis que lutter pour avoir un peu plus de sommeil est complètement vain. Du coup, d’une manipulation sur mon holokit, je l’éteins. Puis je baille à m’en décrocher la machoire, trop bien blotti sous ma couette pour avoir envie de m’en séparer. Quelle idée de merde d’avoir accepté ce test, sérieux… Non, non, non, quelle idée de merde d’avoir proposé ce teste ! c’est encore pire ! A croire que j’adore rendre ma vie impossible. Tout ça pour quoi ? Pour pas perdre la face contre un petit coincé du la région maudite du Nord ? Pour lui montrer que j’ai beau péter des paillettes, je suis encore capable de faire correctement mon boulot ? Pourquoi est-ce que j’ai même envie de lui prouver ça ? C’est pas comme si ça allait changer quoique ce soit de ce qui se passe dans sa cervelle pourrie par des dizaines d’années de lavage de cerveau. Je me retourne dans mes couvertures, bougonnant, poussant un peu cette grosse lézarde de Stella pour qu’elle me laisse de la place. Elle grogne en réponse, avant de s’étirer et de me foutre sa patte arrière en plein visage. Ghhheeezzz, j’apprécie pas l’odeur de ta patte puante de si bon matin ! je la repousse, encore ensommeillé, je considère sérieusement l’idée de lui poser un lapin. J’imagine bien la scène, tiens, à m’attendre, puis à se rendre compte que personne ne viendra pour bouger son petit cul de son fauteuil… Okay, c’est dégueulasse en fait.

Mais je m’en fous, je suis une vraie saloperie quand je veux, et là, mon sommeil me semble être quelque chose de ca-pi-tal, surtout pour mon teint.
Je me retourne encore… Et encore, et encore.

Merde. Plus j’imagine la scène… plus je me dis que ça lui ferait trop plaisir que mon comportement lui confirme qu’on peut pas me faire confiance… et donc pas faire confiance aux personnes comme moi, quoique ça veuille dire dans son petit univers. Puis, ce serait con, en fait. J’ai passé l’après-midi, et même une bonne partie de la soirée à regarder des vidéo et à me renseigner sur le type de soin qu’il risque de me demander… on aurait dit une veille d’examen. Je me suis même exercé sur Stella, qui, en échange, a évidemment demandé de squatter mon lit en bonne princesse qu’elle est. Heureusement que César aime se reposer dans la serre, parce qu’elle prend toute la place, ronfle et que j’ai moyen la patience de m’occuper de leur dispute au milieu de la nuit. La malamandre grogne une seconde fois, avant de me foutre un coup de pattes dans les côtes. Mais… ! Connasse ?! Je me redresse et la fusille du regard. Elle dort même pas en plus. Je prends mon coussin et lui frappe la gueule le plus fort que je peux.

« Dégage du lit ! Tu m’empêches de dormir ! »

Mauvaise idée… La malamandre n’est pas plus du matin que moi, et m’éjecte littéralement du lit d’un bon coup de queue. Je m’écrase le dos sur la moquette dans un petit cri étouffé… alors que madame s’étend de tout son long sur mon coté du lit. Saloperie… je suppose que j’ai plus le choix maintenant ? J’ai plus qu’à me lever et… mouais, je suppose aller voir mister sur roues. Je bougonne et me relève, me promettant en silence de me venger de Stella. Puis… direction la salle de bain juste à côté. J’ai besoin d’une douche. D’urgence.
Je sens le lézard toxique, urgh. Je déteste quand Stella balance ses phéromones partout.

******

Six heures cinquante-neuf minutes.

Pile devant la porte de Louka. Je n’aurai pas pu être plus ponctuel. Bon, j’ai du un peu me dépêcher, j’ai une tête de cadavre, et j’ai juste eu le temps de rassembler mes cheveux en une queue de cheval un peu approximative, mais pour le reste, je suis ni-ckel. Hyper professionnel. J’ai pris mon sac, avec tout le matériel dont j’ai besoin, puis de quoi prendre les informations médicales pour un éventuel remboursement.

J’ai emporté ma toute nouvelle table de massage pliable et portable, elle est toute neuve et il pourra l’inaugurer.

J’ai pris des gants, et même un masque s’il faut.

Ni-ckel, rien à redire. Rien du tout.

J’ai aussi une paire de sucette dans ma poche sur mon torse, s’il se comporte comme un bon patient. J’ai même poussé le vice à abandonner mes vêtements de civils pour une tenue complète d’infirmière ! Avec la blouse un peu cintrée, le short qui révèle une superbe paire de jambes parfaitement épilées, les chaussures confortables… rien à redire, vraiment… ! Elle est juste rose pâle, mais ça reste une tenue entièrement appropriée pour mon travail !

Je suis littéralement habillé en rose de la tête aux pieds. Jusqu’au bout des ongles et des lèvres, vu ce magnifique gloss pêche que j’ai pas pu m’empêcher d’appliquer avant de partir. Et j’ai très, très hâte de voir sa tête quand il va ouvrir la porte. Faut bien trouver de l’amusement dans son travail, non ? Et encore, j’ai été soft, je trouve. Déjà, impossible de savoir quels types de dessous je porte -c’est un secret-, puis j’ai évité les escarpins, et les boucles d’oreilles. Surtout parce que j’avais pas envie de me ruiner les chevilles en marchant jusqu’ici, j’avoue. Bon, je ne vais pas rester planté devant sa porte plus longtemps… je cherche la sonnette… et finalement me rabats sur l’idée de frapper sur le bois. Quelques coups secs et assez forts, qui résonne un peu dans ce couloir vide. Vide, et poussiéreux, comme l’immeuble entier en fait. Je n’ai pas pu m’empêcher de retenir une grimace quand j’ai vu l’état du bâtiment. C’est un nid à problèmes… allergiques déjà, puis c’est affreusement étroit pour une personne en fauteuil roulant. Pas pratique, même si on est au rez-de-chaussée. Le bâtiment en ancien, et pas forcément bien entretenu… je me demande bien pourquoi il a choisi cet endroit ? Il doit exister bien mieux non ? C’est pas un lieu de vie, c’est une punition.
Une seconde fois, je m’apprête à frapper à la porte… mais elle s’ouvre, alors que j’ai ma main encore en l’air. Je souris largement au petit bonhomme en fauteuil qui se présente à moi, et lui parle d’un ton chantant.

« Bon-jour ! J’espère que t’as bien dormi ! » Contrairement à moi, c’est clair. « Prêt à souffrir ? »

Un peu tôt pour une plaisanterie vaseuse ? Sans doute, mais lui et moi, on s’est foutu dans cette galère tous les deux. Et je partirai pas avant d’avoir fait mon boulot à cent pourcent.
Louka Hosk
Louka Hosk
Pas de compétences
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Louka Hosk
Taxi Volant
Lun 15 Juin - 21:15   



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Too bad, you're stuck with me
feat. Ash~

Troisième alarme de son holokit. Troisième son de cloche absolument insupportable. Troisième tentative de réveil infructueuse.

Et pourtant, Louka est encore allongé au milieu de ses bras, la tête aussi lourde qu’une boule de bowling. Se réveiller avec un mal de crâne carabiné, c’est vraiment la pire chose au monde. Et pourtant, l’ex-jockey a beaucoup souffert, ces dernières années. Niveau douleur, nous pouvons aisément dire qu’il s’y connaît. Mais vraiment … des réveils comme ça, c’est une véritable torture. Pourtant, Louka s’est couché tôt. Dès la fin de l’émission sur la chaîne principale de Thacie, il a rejoint son lit et s’est endormi aussitôt. Néanmoins … sa nuit a été ponctué de réveils incessants. Toutes les demi-heures, il ouvrait un oeil et constatait l’avancée de sa nuit sur l’écran de son holokit. A deux heure et demi du matin, il s’est levé pour un aller-retour express - enfin, aussi express que lui permettent son fauteuil et son couloir étroit - et il a mit plus d’une heure à se rendormir. Pour quoi, au final ? Ouvrir à nouveau l’oeil à six heure moins le quart, à peser le pour et le contre. Essayer de se rendormir, ou abandonner ? Finalement, c’est la douce sensation de son oreiller contre sa joue qui a choisi pour lui. Et bien sûr, c’est quand le sommeil le gagne enfin véritablement que l’alarme réglée sur son holokit vient lui vriller les oreilles. Ainsi, son réveil a sonné à six heure. Puis à six heure quinze. Puis à six heure trente. Sans résultat.

C’est finalement celle de sept heure moins le quart qui obtient gain de cause. Les yeux lourds de sommeil, Louka met une bonne minute à trouver son holokit sur sa table de chevet pour en désactiver cette alarme démoniaque. La tête douloureuse, les paupières lourdes, il reste quelques minutes assit au milieu de son lit défait, à se frotter les yeux dans l’espoir que cela change quelque chose. Un long soupir secoue ses épaules, alors qu’il tend le bras pour caresser le pelage soyeux de Vesta. Roulée en boule à gauche de son lit, l’Arcanin dort encore à poings fermés. Bien qu’elle soit beaucoup trop grande pour circuler librement dans le minuscule appartement de Louka, ce dernier ne peut accepter le fait de la garder constamment enfermée dans sa Pokéball. Alors la nuit, il lui permet de rester auprès de lui, blottie sur un tas de couvertures toutes douces. Quant à Asès … Louka lui ouvre chaque soir la baie vitrée du salon pour lui permettre de se dégourdir les ailes. La plupart du temps, l’ex-jockey retrouve son Pokémon perché sur l’arbre près de sa fenêtre, à roupiller tranquillement. Parfois, Louka culpabilise vraiment de leur offrir un cadre de vie si inconfortable mais … il ne peut malheureusement pas faire mieux, dans sa situation. 

Pourtant, Louka a essayé de trouver mieux. Une petite maison, ou au moins un petit bout de verdure pour le bien-être de ses Pokémon. Mais soit les locations étaient trop loin du centre, soit les propriétaires et les agences refusaient son dossier. Louer un bien à un handicapé, c’est prendre un risque trop considérable. Sait-on jamais, si sa santé vient à se dégrader au point que sa situation financière devienne compliquée … Quant à acheter … cela demandait beaucoup trop de temps, et Louka n’en avait pas. Il lui arrive de se renseigner, de temps en temps. De s’arrêter devant les vitrines des agences immobilières pour parcourir les annonces affichées. Mais généralement, soit les prix sont exorbitants, soit rien n’est adapté à sa condition. Pour son bien-être, il lui faut un logement de plein-pied ou du moins chambre et salle de bain en rez-de-chaussée. Histoire qu’il puisse dormir et se laver sans avoir à nécessiter une aide quotidienne, vingt quatre heure sur vingt quatre, sept jours sur sept. Donc pour le moment … il fait avec ce qu’il a. Si Vesta et Asès n’ont pas vraiment l’air de s’en plaindre, Louka aimerait pouvoir leur offrir quelque chose de mieux, adapté à leurs espèces. Pas une fenêtre ouverte et un tas de couvertures à côté du lit … 

Un long soupir secoue ses frêles épaules alors que, doucement, il glisse en direction de son fauteuil, comptant sur la force de ses bras. Avant d’effectuer son transfert, Louka enfile un tshirt à manches longues noires ainsi qu’un pantalon de jogging gris. Rien de particulièrement flatteur, mais de confortable. Il lorgne un instant sur sa paire de chaussettes, mais finit par les ignorer - il doute parvenir à les mettre lui-même, ce matin. Alors tant pis. L’ex-jockey tend plutôt les bras en direction de son fauteuil, attrapant les accoudoirs afin de se hisser sur ses jambes et effectuer une légère pirouette pour s’asseoir sur son fauteuil. Une légère douleur déforme ses traits tandis qu’il dépose ses pieds sur les cales, une décharge électrique remontant de son pied droit jusque dans son genou. C’est alors qu’il entend quelques coups donnés sur sa porte. Louka jette un coup d’oeil étonné à son holokit, se demandant bien qui peut lui rendre visite à une heure pareille. Et puis … il se souvient. L’infirmier. Super, voilà qui s’aligne avec sa matinée de merde. Un léger grognement plus tard, le voilà qui joue des bras pour faire avancer son fauteuil jusqu’à la sortie de sa chambre. Il galère un instant dans l’angle du couloir, mais parvient finalement jusqu’à la porte, qu’il déverrouille non sans jurer intérieurement.

Et là … c’est le drame. Est-ce que ce gars est sérieux … ?! Franchement, il a demandé les services d’un infirmier, pas d’une poupée Barbie ! Ce type n’a-t-il donc aucun amour propre, à se pavaner dans une telle tenue ? Une légère grimace déforme les traits de Louka alors qu’il l’observe de haut en bas. C’est une vraie calamité. Pendant trente secondes, il a envie de lui claquer la porte au nez. Mais trop tard : Ashley le salue d’une voix guillerette, comme ravi à l’idée de lui infliger mille tortures. L’ex-jockey détourne aussitôt son regard, promettant intérieurement d’étrangler Svenn la prochaine fois qu’il lui rendra visite. Il ne pouvait pas juste lui trouver quelqu’un de … normal ?! C’est trop demandé ?! Sérieusement, voir autant de rose sur un gars, c’est une véritable torture pour les yeux. Et ce brillant sur ses lèvres … franchement, c’est abusé. Et Ashley doit être bien fier de lui, tiens. Quel petit con. S’il croit que Louka va l’embaucher, il se met le doigt dans l’oeil. Il ne compte pas lui lâcher le moindre pokédollar, c’est une certitude. Les gars comme ça, il ne faut surtout pas les encourager dans leur délire. Sinon, ils prennent la confiance et à partir de là, tout est perdu. Non non, parole de Hosk, Ashley quittera la porte de cet appartement les poches vides. Et bien rhabillé pour l’hiver.

Finalement, Louka recule un peu pour permettre à Ashley d’entrer. Il ne lui a pas encore adressé le moindre mot, mais il s’en fiche pas mal. Il prend plutôt la direction du salon, où il fait un froid de Couaneton. Comme d’habitude, la fenêtre est grande ouverte … et Asès est perché sur l’arbre tout proche. D’ailleurs, à l’entente d’une voix inconnue, Vesta s’est faufilée dans le salon à la suite d’Ashley. Son imposante stature a de quoi effrayer n’importe qui, mais elle est bien trop gentille pour faire du mal à qui que ce soit. A la limite, elle éloignera Ashley de Louka si elle estime devoir le faire, mais ça s’arrêtera là. D’ailleurs, la voilà qui se couche dans l’entrée, veillant sur les deux humains sans s’approcher davantage. Louka lui, se dirige plutôt vers la fenêtre qu’il ferme, frissonnant sous son pull. Il a beau faire bien meilleur ainsi qu’au Septrion, Louka n’est pas cent pourcent insensible au froid pour autant. Une fois cela fait, il se tourne vers Ashley et lui adresse ces quelques mots :

Je ne suis pas sûr que nous ayons la même définition d’une tenue correcte mais … au moins tu es à l’heure. 

Des paroles sèches, moqueuses. Mais Louka s’en contrefiche de blesser le petit égo de Ashley. Son but …? Le faire craquer avant la fin des soins. Il est certain qu’il finira par en avoir ras la casquette, et qu’il jettera l’éponge. Comme ça, l’ex-jockey pourra simplement dire à son frère que l’infirmier n’a pas été à la hauteur. De toute façon, a-t-il vraiment besoin d’un infirmier ? Son regard se pose un instant sur ses pieds nus, gelés par le froid du salon. Bon … peut-être qu’il en a besoin. Mais entre la nécessité et l’envie, il y a un fossé de plusieurs kilomètres, que Louka n’est absolument pas prêt à combler. Il préfère encore se débrouiller seul et ne dépendre de personne d’autre que lui-même. Comme ça … comme ça, il ne sera pas déçu. Et personne d’autre ne pourra constater à quelle point sa vie est devenue une sacrée merde.

Bon … vas-y, fais ton office. J’ai pas à te dire quoi faire, j’imagine ?

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Ashley Li
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Ashley Li
Civil
Jeu 25 Juin - 18:37   
Ça, là. Exactement, c’est exactement cette tête que j’avais envie de voir. C’est exactement pour cet instant, ce claquement de doigt, cette simple seconde, que je me suis fait chier à me lever aujourd’hui, surtout aussi tôt. C’est exactement pour voir cette sale grimace de dégoût sur sa face que j’ai choisi ma tenue avec un soin tout particulier. Est-ce que je vais trop loin ? Par simple amusement, juste pour provoquer l’inconfort, je suis prêt littéralement à tout. Après tout, je suis déjà un dégénéré de la pire espèce, une engeance maléfique qu’il faut étouffer avant qu’elle ne fasse des petits. Un peu comme du chiendent, en plus rose et tellement, tellement plus coloré. Dommage, dommage, je suis dans le style résistant. Genre, grosse saloperie. Le truc que t’as beau aspergé de litre et de litre d’herbicide, il revient toujours à la charger et étouffe tes géraniums sélectionnés avec soin pour leur couleur fade et vue et revue.
On aime la métaphore sur le jardinage ? Moi, depuis que je traine avec César, j’adore. Le monde des fleurs et celui des gays est plus proche qu’on ne le croit… Nan, plutôt que je suis capable de tirer les cheveux assez fort pour faire des liens entre n’importe quoi et l’homosexualité. Exactement pour faire chier. Exactement parce que je peux. Exactement parce que je suis la saloperie de liseron qui grimpe toujours plus haut pour choper le soleil et se faire voir du plus grand nombre. Et bon courage pour m’arracher. Je tresse ma toile aussi bien que mes longs cheveux quand je me suis d’humeur à me la jouer belle princesse dans sa tour abandonnée.

Oh, cet air… Cet air de dégoût. Cet air que j’ai déjà vu tellement de fois. Je ne m’en lasse pas. Parce que c’est à cet instant que tu sais que ton interlocuteur, il va juste pas se cacher. S’il ne sait pas masquer son envie de te foutre à la porte en moins de 20 secondes, il ne pourra jamais te tromper assez pour te faire vraiment mal. Louka, je sais exactement à quoi tu penses, et c’est exactement pour ça que je me ramène dans cette tenue devant toi. Voyons, ses yeux sombres se sont arrêtés tour à tour sur mes cheveux, trop roses, puis descendus, presque lubriques, sur ma tenue de travail… n’est-elle pas ravissante ? N’est-elle pas ce qu’on attend de quelqu’un dans ma profession ? Oui, je sais, je suis un petit con. Puis, il est revenu sur mes lèvres… peut-être par envie de me les bouffer ? N’est-ce pas indécent de scruter ainsi le corps d’un homme ? Je doute qu’il ait envie de me les ravager comme j’en ai envie, plutôt de me les arracher avec les dents pour me faire avaler mon sourire de petit con.
S’il croit que quelques paroles tranchées et un regard qui signifie « brule en enfer, hérétique », va m’empêcher de faire mon taf, il se met le doigt dans l’œil jusque sa roue. Je n’ai absolument pas le moindre espoir de le garder dans ma liste de patient, mais j’ai toujours adoré m’amuser aux dépends des autres, alors… ça vaut bien une matinée de salaire en moins. C’est une bataille, savoir lequel de nous deux va craquer le premier et foutre son poing dans la gueule de l’autre. Déjà, je pars avec une large avance, vu qu’il ne pourra jamais m’atteindre au visage à moins de se mettre debout… ce qui parait assez compromis. Mais il a aussi un large avantage parce qu’il peut m’atteindre plus facilement dans un endroit qui fera beaucoup, beaucoup plus mal. Ou le contraire, selon la manière dont il utilisera ses mains, je ne suis pas très difficile.
Franchement, je m’attendais presque à ce qu’il me claque la porte au nez, vu la tronche de déterré qu’il tire… Mais non. Mauvais pour sa fierté, peut-être ? Cela serait avouer que mon existence toute entière le met assez mal à l’aise pour l’énerver, tout ça alors que je suis là pour lui venir en aide. Yep, juste, ça ne se fait pas, pas même dans le Septrion. Enfin, pas dans le milieu que j’ai côtoyé. Mais vu que je n’ai même pas eu droit à un bonjour, je commence à douter des quartiers qu’il a pu visiter à Belagora.

Bonjour, Ashley. Bien dormi, Ashley ? Merci d’être venu aussi tôt Ashley… est-ce que c’est trop demandé ? On dirait. Peu importe, je passe l’embrasure de la porte, et la referme derrière moi. Je le suis jusqu’à ce qui ressemble à un salon… Un salon glacial, et pas vraiment à cause de la température fraiche. Je regarde un peu partout autour de moi, et l’appart’ est vaguement dans le même état que le reste de l’immeuble en fait. Vétuste. Pas forcément sale, mais vraiment, vraiment pas adapté à quelqu’un dans sa condition. Je grimace. Comparé à ce que j’ai pu voir à Unys, ça fait peine à voir. A ses côtés, j’aperçois deux pokémon en plus du motisma que j’ai entraperçu hier. Un Arcanin, vraiment gigantesque comparé à l’espace qui, sans être menaçant, va s’affaler près de l’entrée, me bloquant totalement toute chance de sortie. Well, je dirai maintenant que cette mascarade se finira à celui qui foutra l’autre par la fenêtre en fait. Parlant de fenêtre, sur un arbre dehors, un majestueux Gueriaigle. Oh, ouais, il n’a pas dit qu’il était taxi ou un truc du genre ? Je suppose que voila son outil de travail. Tout ce beau monde a déjà l’air plus calme que les deux énergumènes que j’ai à la maison. Pourvu qu’ils ne se foutent pas sur la gueule avant que je rentre… J’aurai dû verrouiller la porte de la chambre, mais je sais très bien que cette sale diva de Stella aurait juste fait fondre les gonds direct… avant de continuer à dormir. C’est pour le principe à ce niveau. Je dépose mes affaires près de la table, alors que les premières paroles que j’entends sortir de sa bouche me font rouler des yeux. C’est presque de la jalousie, non ? Non, vraiment pas, mais je vais faire comme si, c’est plus amusant de s’imaginer dans une sit-com que dans la réalité. Est-il vraiment en position de me refouler, en fait ? L’appart’ est étroit, mal adapté, sombre, froid. Je peux voir clairement que soit il n’a pas eu le temps d’enfiler des chaussettes, soit il n’a pas réussi à le faire. Il existe un outil pour ça… mais comme je n’ai pas vu de pince accrochée à son fauteuil ou trainer à portée, je doute qu’il soit au courant pour l’autre. Qui l’a aidé à s’installé dans cet endroit exactement ? Personne du domaine médical, c’est clair. Ou alors, je l’espère. Parce que si un collègue est responsable de ce foutoir, il va m’entendre. Enfin, la colère, c’est pour après… je n’ai qu’à l’écouter pour qu’elle se change en un doux amusement. Moqueur ? Pas de sa situation. Jamais. Plutôt de son manque d’information, et sa manie de tout faire pour que je ne me sente vraiment pas à me place.

Dommage, les patients grincheux, c’est totalement dans mes cordes. Tant pis s’ils n’aiment pas mon sourire en coin, et ma douce voix.

« T’as vraiment jamais eu affaire à un infirmier à domicile. » Oui, la remarque tombe de nulle part, mais c’est la réalité. Contrairement à mes collègues des hôpitaux, je suis moins tenu par le temps, alors oui, je peux… gasp m’arranger avec un autre être humain et m’assurer qu’il est d’accord avec les soins qu’il va recevoir, et surtout quand les recevoir. Incroyable, non ? « Puisque c’est ta première fois, je vais te guider, histoire que ça reste agréable pour nous deux. »

A ne pas sortir du contexte.

Nan, je déconne, sors-le du contexte, c’est trop drôle.

Je sors mon carnet de travail de mon sac à dos, oui, celui avec le stylo à pompon d’hier, et l’ouvre à la page que j’ai consacré à ce chieur sur roue. Comparé à la veille, elle est bien plus remplie. D’une tonne de note. Une tonne de détails sur les exercices dont il risque d’avoir besoin, sur quoi faire, et même quelques croquis… Je me suis entrainé sur une malamandre mais ça revient à peu près au même, non ?

« Habituellement, je commence par la toilette de mes patients, puis… » A moins de le regarder de haut en bas. Gheez… c’est quoi ce fétiche des manches longues quand on habite sur une île avec 300 jours de soleil par an ? « Puis, je te conseille d’enfiler des habits plus légers, parce qu’on va te faire bosser. Après, on pourra te rafraichir si besoin… Et si tu fais bien ça, t’as droit à une sucette ~ »

Le clin d’œil suggestif en plus, est-ce que c’est considéré comme du harcèlement sexuel ? Il n’aura qu’à me rabrouer, tiens, je m’en tape. C’est amusant, et il va apprendre que 80% de ce que je dis n’est pas sérieux… Reste à savoir ce qui l’est en fait. Je regarde autour de moi, à la recherche de ce qui pourrait être une salle de bain… Pourquoi j’ai la désagréable impression qu’il n’y aura jamais de baignoire ici ?

« Tu permets ? Je me permets… » Je navigue entre les meubles trop serrés pour aller vers ce que je pense être la salle de bain. Ou salle d’eau. Ou quoique ce soit. « T’as une baignoire ? Une douche ira... si t’as une chaise d’installée. Ou alors je me débrouille »

C’est à moitié une question, et à moitié le train de mes pensées qui quitte ma cervelle sans trop de filtre. Normal, quoi.
Louka Hosk
Louka Hosk
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Louka Hosk
Taxi Volant
Dim 28 Juin - 15:33   



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Too bad, you're stuck with me
feat. Ash~

Jamais auparavant Louka n’a ressenti pareille amertume pour qui que ce soit. Même pas les infirmières qui l’enfantisaient à l’hôpital, même pas sa famille qui le prenait en pitié, même pas pour ses amis qui ont disparu du jour au lendemain. Jusqu’à maintenant, sa haine, il la ressentait pour lui et pour lui seul. Il s’estimait seul responsable de ce foutoir, seul responsable de la mort de Stardust. Souvent, il se demande où il en serait aujourd’hui s’il avait pris des décisions différentes tout le long de sa vie. S’il avait choisi de ne jamais entrer dans le monde des courses. S’il avait choisi de ne pas courir ce funeste jour. S’il avait choisi une stratégie différente pour rafler la première place. Tant d’hypothèses qu’il peut bien retourner dans tous les sens possibles et imaginables, sans que ça ne lui fournisse néanmoins un soupçon de réconfort. Et puis, petit à petit … sa colère, sa tristesse, s’est muée en sentiment d’injustice. Pourquoi elle ? Pourquoi lui ? Pourquoi eux ? Pourquoi Stardust est partie, pourquoi lui est resté ? Pourquoi a-t-il fallu qu’on le laisse seul, handicapé, à jamais dépendant des autres ? Pour un jeune gaillard du Nord tel que lui, il n’y a pas pire affront. Son honneur s’en est allé avec Stardust, le dépouillant de tout ce qui faisait de lui un homme. Et sa meilleure amie, disparue pour toujours, sans qu’il n’ait pu lui adresser un au revoir, une dernière caresse sur les naseaux, une dernière accolade avant qu’elle ne quitte ce monde.

Jusqu’à maintenant, Louka ne pouvait bien se flageller que lui-même. Seul au monde dans cet appartement étroit, loin de ceux qui furent un temps ses amis et sa famille, l’ex-jockey n’a pas trouvé meilleure activité que l’auto-destruction. Son reflet dans le miroir - quand il a la chance de pouvoir l’atteindre - lui renvoie l’image d’un homme en pleine déchéance, un spectre tangible dont la souffrance quotidienne a creusé des sillons dans ses joues et colorié des cernes autour de ses yeux. Ce reflet, ce lui dans le miroir, il le déteste. Louka est nostalgique de cette époque où il tenait bien droit sur ses deux jambes, où il affichait une mine radieuse, des petites joues rondes et roses, un regard vif et alerte … des mollets musclés, aussi. Des jambes renforcées par des entraînements quotidiens, des heures et des heures d’équitation pour améliorer son assiette, améliorer son jeu de jambe, améliorer son équilibre. Perché sur le dos de Stardust, il avait l’impression d’être invincible, d’être quelqu’un .. d’important. Pourtant, être jockey ne faisait pas de lui une star - seuls les fans de la discipline pouvaient se retourner sur lui et chuchoter des “eh, mais ça ne serait pas Louka Hosk ?” . Mais pour un petit gars d’Isslot sans histoire, c’était déjà beaucoup. Goûter à la reconnaissance pour la première fois de sa vie, ça a une saveur particulière, un petit je-ne-sais-quoi de délicieux, de presque réconfortant.

Qu’en reste-t-il désormais ? Un corps décharné, enlaidi par la douleur, un pantin incapable de se sentir debout par lui-même sans qu’un autre ne tire sur ses fils. Un petit gars acculé dans un fauteuil roulant, incapable de ramasser son holokit s’il vient à chuter à terre, incapable d’enfiler lui-même ses chaussettes, incapable de s’engouffrer dans sa douche pour s’offrir une toilette correcte. En quittant le centre de rééducation, Louka a caressé l’espoir de reprendre le cours d’une vie normale - il se voyait reprendre possession de sa chambre à Belagora et, qui sait, se lancer dans une nouvelle carrière. Hors de question de côtoyer à nouveau les champs de course, pas après ce qu’il a dû laisser derrière lui. Cette aventure, c’était avec Stardust ou sans Stardust. Son absence lui pesait suffisamment pour ne pas s’infliger le vide de son box chaque jour, ou les regards peinés des autres jockeys. Il avait besoin de faire son deuil seul, de son côté. Mais la vie - ses parents surtout - en a décidé autrement, en voulant le cloitrer jusqu’à la fin de ses jours dans un centre de repos. Pour ne pas dire une prison pour les gars comme lui, devenu des boulets pour leur famille, des déchets que la société met en marge pour ne pas s’en encombrer davantage. Louka l’a fuit dès que l’occasion s’est présenté, se condamnant lui-même à souffrir, seul, de sa condition difficile.

Alors oui, il déteste Ashley. Il le déteste pour tout ce qu’il peut représenter, à l’instant T. Cette aide médicale indésirable, mais nécessaire pour son quotidien. Ce personnage haut en couleur, trop représentatif d’une joie et d’une audace dont il ne jouira plus jamais. Cette personne valide, droite sur ses jambes, parfaitement maîtresse de son corps, comme il l’était autrefois. Louka est envieux - envieux de ce type, certes un peu (beaucoup) bizarre, mais en bonne santée et capable de mener une vie somme toute normale. Il le déteste car Louka sait qu’Ashley le voit comme un patient, et non pas comme un homme. Seulement un gars éclopé, monté sur roulettes, qui dépendra de son aide, de ses services, même dans les moments les plus intimes de son quotidien. Louka est un gagne-pain, à l’instar d’un bouquet de jacinthes dans la vitrine d’un fleuriste, ou d’une besace sur la hanche en plastique d’un mannequin d’une boutique de prêt-à-porter. Finalement, peut-être préférait-il être considéré comme un enfant fragile, une petite chose faite de porcelaine qu’il ne faut pas brusquer, sous peine de la briser. Il était vu comme un bambin, certes, mais il demeurait un être humain avant tout. Ses yeux tombent sur ses roues, puis sur ses pieds nus, ses jambes dépourvues de muscle. De quoi a-t-il l’air, aux yeux d’Ashley, hmm ..?

Louka ne le regarde même pas lorsque l’infirmier prend la parole. Une fois encore, il met la main sur son carnet et son horrible stylo à pompon, et semble lire quelques notes. L’ex-jockey, pendant ce temps, se frotte nerveusement les mains. Ashley a visé juste en relevant le fait qu’il n’a jamais eu à faire à un infirmier à domicile. Jusqu’à maintenant, il a toujours séjourné dans une structure qui employait son propre personnel médical. Des femmes d’ailleurs, quatre-vingt dix-neuf pourcent du temps. Les hommes, ils étaient plutôt médecins, chirurgiens, kinésithérapeutes. Alors avoir à faire à un gars, ça a le don de beaucoup le perturber. Se laisser aller dans les mains d’une femme pour sa toilette, ça lui paraissait normal, bien que cela demeurait plutôt désagréable. Il n’ose pas imaginer l’embarra qui risque de le ronger lorsque Ashley s’occupera de cette étape. D’autant qu’avec tous ses sous-entendus vaseux, Louka ne lui témoigne pas la moindre confiance. Il n’a jamais eu la crainte des attouchements, auparavant. Maintenant, l’idée qu’Ashley profite de sa position de faiblesse pour le tripoter l’angoisse tant qu’une boule s’est formée dans sa gorge. Il lance un regard à Vesta, comme un appel à l’aide, mais l’Arcanin a posé sa tête sur ses grosses pattes et roupille tranquillement, visiblement en confiance malgré cet intru au sein de leur domicile. Si elle ne considère pas elle-même Ashley comme un danger … elle ne bougera pas une oreille.

Finalement, l’infirmier lui annonce le programme, comme le présentateur météo à la suite de son émission : “après une page de pub, nous nous retrouvons pour votre télé-film du samedi soir, suivi du tirage du loto”. Louka renifle d’amertume, d’autant que non, il n’enfilera rien de plus léger, puisqu’il ne possède que des pulls, et non, il ne veut aucune sucette. Un amalgame de sucre, vaguement parfumé, ne trouvera jamais grâce à ses yeux. En tout cas, l’ex-jockey se demande bien ce que le thacien sous-entend dans le fait de le faire bosser. Quoi, il lui a préparé tout un programme ? Il a un peu de mal à y croire, d’autant que leur rencontre date seulement de la veille. Néanmoins, avant d’en savoir plus sur cela, il y a l’étape de la toilette à franchir. Et ça, ça ne risque pas d’être une mince affaire. Déjà, Ashley zigzag entre les meubles - trop grands pour une pièce si petite - à la recherche de sa salle de bain. Qu’il n’espère pas y trouver une baignoire, parce que l’appartement ne se paie pas ce luxe. Néanmoins, la douche a le mérite d’être de plein-pied, évitant bien à Louka la peine d’enjamber un bac. Pas de chaise, cependant. L’ex-jockey a bien essayé d’y engouffrer la chaise de jardin de la terrasse, mais la douche ne s’ouvre pas suffisamment pour la laisser passer. Depuis, la chaise encombre la salle de bain, parce que Louka n’arrive plus à l’en sortir. Pour lui trouver une utilité, il y laisse certaines affaires de toilette - au moins, elles lui font plus facilement accessibles.

Au fond du couloir, dernière porte à gauche. Je n’ai qu’une douche.

Ce n’est pas bien difficile, cependant. L’appartement est si riquiqui qu’il se résume à quatre pièces - allez, cinq si nous comptons l’entrée. La cuisine est accessible par le salon seulement, et s’étire sur la longueur. Absolument pas pratique pour Louka, qui se coince régulièrement les roues dans la table dont il ne se sert jamais. Pour le reste, le couloir dessert sa chambre, puis la salle de bain. Rien de plus, rien de moins - le minimum syndical pour y vivre, en somme. Et d’ailleurs, quasiment rien n’appartient à Louka. Du tapis sous le canapé à la fourchette dans le tiroir de la cuisine, en passant part le porte-manteaux dans l’entrée, tout appartient au propriétaire de l’appartement. En réalité, l’ex-jockey ne possède vraiment que ses quelques vêtements et son nécessaire de toilette, composé de serviettes éponges, d’un peigne à cheveux, de gants de toilette, de gel douche, de dentifrice et d’une brosse à dent. Pourquoi s’embarrasser de plus …? De toute façon, Louka ne pouvait pas remplir sa valise davantage. Et l’idée de faire un peu de shopping en ville ne lui plaît guère - il a essayé, une fois, de rentrer dans une boulangerie pour s’acheter une baguette de pain. La porte s’est révélée trop étroite pour son fauteuil roulant. Et quand il a voulu s’acheter quelques vêtements dans une boutique du port, il a fait face à une marche, ridicule en somme, mais insurmontable pour lui. Alors désormais, il s’épargne de toute déception, et n’essaie même plus de rentrer où que ce soit.

Finalement, Louka joue ses bras pour faire rouler son fauteuil jusqu’à la salle de bain, suivant Ashley ayant pris la tête de leur petit cortège. Puisqu’il faut passer par l’étape de la toilette, autant s’en débarrasser le plus vite possible. En avisant sa douche, le garçon dégluti. Sa bouteille de gel douche, renversée, s’est vidée de la moitié de son contenu sur les carreaux grisâtres. Il a du la faire tomber la veille, en essayant difficilement de se relever. Parce que, forcément, sans la moindre assise sur laquelle s’installer, Louka a pris l’habitude de simplement s’asseoir à même la faïance, comme un miséreux. La preuve, son pommeau de douce traîne par terre, tout comme son gant de toilette. La plupart du temps, il s’accroche au montant de la porte de la douche pour se hisser sur ses pieds, et effectuer ses transferts entre le fauteuil roulant et le sol. Ce n’est absolument pas son moment favori à chaque fois - et d’ailleurs, Louka s’en épargne souvent en s’octroyant de simples toilettes aux gants. Il ne s’inflige ce supplice de la douche que lorsqu’il doit laver ses cheveux - une à deux fois par semaine, donc. S’il devait le faire chaque jour qu’Arceus fait, Louka ne donnerait pas cher de son état de détresse - déjà que.

Ca suffira ? De toute façon, je n’ai pas mieux. C’est déjà une chance d’avoir une douche sans bac. J’ai essayé de faire rentrer cette chaise dans la douche … - il désigne la fameuse chaise de jardin en plastique blanc, sur laquelle traîne sa trousse de toilette - … mais elle ne rentre pas. Donc je fais sans. De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais le choix, hmm ?


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Ashley Li
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Ashley Li
Civil
Mer 22 Juil - 23:34   
La première visite, c’est toujours un moment crucial dans la future relation patient-infirmier. C’est le moment où on va prendre tous les deux ses marques, essayer de s’apprivoiser, de comprendre ce que l’autre va attendre de soi. C’est complexe, ça peut l’être en tout cas, ça peut aussi partir en foirage total si le courant ne passe pas. Mais, contrairement à un rendez-vous arrangé par votre chère meilleure amie qui a toutes les meilleures attentions du monde pour te caser, tu ne peux pas juste te lever, payer l’addition et ne plus jamais recontacter la personne… Encore moins vu la pénurie d’infirmiers sur l’Île. Il est coincé avec moi, et moi, avec lui, que ça nous plaise ou non, alors autant faire en sorte que ça se passe plus ou moins bien, non ? C’est dans son intérêt, parce que je pense réellement pouvoir lui apporter un plus. Non, mais même, j’en suis sûr. Ce n’est pas possible de rester cloitrer dans cet endroit sombre, gris, impraticable et de ne pas avoir envie de se jeter par la fenêtre… Une chance qu’on soit au rez-de-chaussée, du coup ?
De ce que je sais, de ce que j’ai retenu de ces interminables cours sur les relations humaines -très long, peu intéressant et je ne pense pas m’être pointé à plus de la moitié d’entre eux-, la réaction des patients à l’arrivée de leur nouvel infirmier dans leur quotidien, surtout s’il est là pour une longue durée, est… disons variée. On va du soulagement, au rejet le plus total, en passant par la colère, la honte, la déception et j’en passe. Yeah, comme dire que je parie mon plus beau blush que ce que ressent Louka en cet instant est loin d’être positif ? Qu’importe. Qu’importe. Mon approche est simple, j’en ai juste pas. Je m’invite et m’installe directement, positif et énergique à rendre un hyperactif jaloux, évitant par-là les gênes possibles. Je me fous si la vaisselle n’est pas faite, si les draps du lit ne sont pas parfaitement positionnés, si ça sent le renfermé, ou l’arcanin mouillé. Ce n’est pas mon taf de juger, c’est mon taf de faire avec ce que j’ai pour améliorer le quotidien, même celui d’un petit chieur sur roues qui doit mourir d’envie de me voir partir pour ne plus jamais me revoir ensuite.
C’est mal me connaitre de croire que je vais faire un travail bâclé juste pour une raison aussi triviale.

Mon but est d’éclater les barrières, et qu’on puisse se parler le plus franchement possible. Un peu le mettre en confiance ? Même si j’imagine que je dois déjà être au trente sixième dessous dans son échelle perso’. Heh, j’aime les défis. Naviguant entre les meubles -j’ai déjà réussi à me cogner une fois la hanche sur cette saloperie de table-, je pars à la recherche de la salle de bain. Ou la salle d’eau. Ou la salle qui ressemble le plus possible à un endroit où se laver. Pitié ne me dit pas qu’il se lave dans l’évier de la cuisine, ou alors je vais direct poser une plainte au marchant de sommeil qui lui loue ce bouge. Heureusement ( ?), ce n’est pas le cas, car Louka m’indique bel et bien la salle d’eau, au fond du couloir, à gauche. J’imagine que l’autre porte est sa chambre ? Elle est fermée, mais comme je n’ai pas vu de coussin et de couverture trainer sur le canapé, j’imagine qu’il a un vrai lit dans cette pièce ? Un lit médicalisé… ? Ah, rêve pas trop ma chère, tu savais qu’en choisissant le boulot à domicile, tu allais rencontrer des situations loin d’être aussi confortable qu’à l’hôpital. Fini les chambres sur mesure avec salle de bain attenante et parfaitement positionnée. Fini les lits qu’on peut redresser d’un simple bouton, je suis bon pour soulever tout ce beau monde jusqu’à la fin de ma carrière.
… Au moins, Louka n’a pas l’air bien lourd, mais je ne pense pas que ce soit un point tellement positif en fait. Je verrai. C’est une première visite, et surtout, un test, pas besoin de se projeter plus loin quand il est quasi-certain que je ne le reverrai plus après aujourd’hui.

Soit, ça veut juste dire que j’ai moins de temps pour lui mettre la misère ! Voyons plutôt cette salle d’e—de… euh… fuck, évidemment. Louka me confirme ce que je peux voir directement, pas de baignoire, juste une douche qui a au moins le mérite de ne pas posséder de bac. Le reste ? Un évier, une toilette, des affaires de toilettes rangées… disons de manière personnelle -donc pas rangées- et une chaise de jardin en plastique ? Okkaaayyy ? Oh, elle est censée rester dans la douche, mais en fait non. Je grimace, pas vraiment à cause de l’état de cette salle de bain, mais parce que j’imagine plutôt facilement les conditions de sa toilette. Au sol. Au mieux, au sol. Aucun équipement, pas même une poignée pour se relever. Il doit se défoncer les bras et galérer à la moindre douche.
Okay, même moi j’aurai un attitude de petit con si je ne pouvais pas prendre une douche comme je veux. Gheez, plus j’en apprends, plus j’ai de la peine. Sauf que j’ai pas trop envie d’en avoir ! On est censé être de grand némésis, impossible d’accepter l’existence de l’autre sans ressentir du dégout et toussa, toussa. Sauf que mon némésis, là, je peux un peu trop le voir grelotter sur le sol froid de sa douche à tenter de se relever, ou de rincer le reste de mousse dans ses cheveux… Ou à oublier de relever la bouteille de gel douche parce qu’elle est définitivement trop basse.

Shit.

Bon, je vais pas rester planté là comme un magicarpe mort ! Je ravale ma grimace et relève mes manches -que je n’ai pas, mais c’est un tic. Mon sourire retrouve sa place naturelle alors que je prends possession des lieux.

« Ça ira… On va dire que c’est cosy ? Et ce sera encore mieux dans deux-trois minutes »

J’avise d’abord cette fameuse chaise blanche, puis la douche, réfléchissant à un plan. Son idée était loin d’être stupide, mais elle ne passera jamais par l’embrasure de la douche. Par contre… Oui, oui, par là, ça peut le faire ! Et pas besoin de lui installer autre chose pour l’instant. On parlera équipement en temps et en heure. Je range les deux-trois trucs trainant sur la chaise dans la trousse de toilette, la referme et la lui passe. Ce sont ses affaires, après tout.

« Je vais voir si je peux la faire passer par au-dessus. Si pas, on fera sans. » Je soulève le morceau de plastique moulé, bien léger, au-dessus de ma tête. Arf, le haut qui remonte, ça m’apprendra à prendre une taille de moins. J’essaie de faire un peu gaffe, mais je dois bien cogner une ou deux fois le mur, puis le plafond en avisant si elle passe ou pas par-dessus la paroi de verre. « Merde… Allez ! Rentre ! » Je dois me mettre sur la pointe des pieds, et galérer encore deux bonnes minutes avant que la chaise ne m’échappe des mains… et s’écrase de l’autre côté de la douche. « Bon… Ben, au moins, elle est rentrée ! »

Je pouffe doucement pour détendre l’atmosphère, surtout que même si la chaise est bien rentrée dans la douche, elle est surtout complètement renversée. Bon, rien de très grave, puisque je m’empresse d’aller la redresser sur ses quatre pieds. Ce n’est pas l’idéal, mais ça tiendra. Puis je ne refais pas d’acrobatie pour la ressortir maintenant ! J’en profite pour redresser la bouteille renversée sur le sol et la referme.

« Le trône de monsieur est avancé ! » j’annonce triomphalement, un grand sourire aux lèvres. « Maintenant… D’habitude j’attends toujours qu’on m’invite au restau’ avant de demander ça, mais tant pis ~ T’as besoin de moi pour te déshabiller ? Je demande avant qu’on ne crie au pervers ~ »

Ou pire, qu’il appelle les flics. Mettons cette idée de côté, okay ?
Louka Hosk
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Louka Hosk
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Jeu 30 Juil - 13:12   



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Too bad, you're stuck with me
feat. Ash~

Louka ne peut retenir un petit reniflement agacé en avisant le regard curieux d’Ashley se baladant dans la salle de bain. Si elle n’a absolument rien de personnel – elle est même tristement basique, presque aussi impersonnelle qu’une chambre d’hôtel, le luxe en moins – l’ex-jockey se sent néanmoins envahi dans son espace intime, comme lorsqu’il était à l’hôpital. La salle de bain n’était en aucun cas un lieu privé, quoi qu’il y faisait. De toute façon, la plupart de ses toilettes se faisaient au lit et il se souvient parfaitement de la honte qui le rongeait à chaque fois que l’on soulevait son drap et dévoilait son corps nu pour rapidement y passer un gant de toilette à peine tiède. D’autant qu’il n’avait pas la chance d’avoir une chambre pour lui seul, et son colocataire assistait à ce triste spectacle tous les matins. Bien sûr, ils étaient dans le même bateau, mais ça n’en reste pas moins très humiliant. La véritable douche, il n’y avait droit qu’une seule fois par semaine et encore, que les aide-soignantes n’accusaient aucun retard dans leurs tâches. Et malheureusement, elles n’étaient pas des plus organisés. Heureusement, les choses se sont améliorées au centre de rééducation mais … Louka en garde malgré tout quelques séquelles. Qui ne disparaîtront sûrement jamais, d’ailleurs.

Quelque peu renfrogné, la mine boudeuse, il reste dans l’encadrement de la porte tandis que l’infirmier inspecte la pièce. Louka essaie bien de justifier l’état général, mais il comprend bien que ce n’est pas vraiment utile. Cela dit, la salle de bain n’est pas dans un état déplorable non plus. Malgré son handicap, Louka n’est pas un gros crado qui ne fait pas le ménage, loin de là. D’ailleurs, il est plutôt fier de parvenir à garder son appartement dans un état plutôt respectable étant donné toutes les difficultés qui se présentent à lui. Mise à part cette bouteille de gel douche renversée – et encore, il y a bien plus sale que ça – la salle de bain est rangée et propre. Même les portes de la douche ont été savamment astiquées. Louka y tient – il ne veut pas vivre dans un taudis sous prétexte qu’il est en fauteuil roulant. Sans être maniaque, il apprécie vivre dans un endroit propre et sain. Bien sûr, l’appartement en lui-même n’est absolument pas adapté à sa condition mais … au moins est-il un minimum salubre. De toute façon, Louka n’aurait pas accepté de vivre dans un endroit délétère. Il manquerait plus qu’il s’ajoute des soucis respiratoires, tiens ! Sa motricité affaiblie lui suffit bien assez pour ne pas en rajouter une couche.

Finalement, Ashley se met en mouvement. Rapidement, il rassemble les affaires de Louka éparpillées sur la chaise, les range dans son vanity et le lui tend. Sont but ? Faire passer la chaise en plastique par dessus la cabine de douche. L’ex-jockey y avait bien pensé mais, dans sa condition, ça aurait été beaucoup trop dangereux. Et heureusement qu’il ne s’y est pas tenté ! Ashley, pourtant en pleine possession de ses moyens, doit se mettre sur la pointe des murs pour la faire passer, cognant le mur et le plafond à plusieurs reprises. Heureusement, ça ne cause aucun dégât, sinon Louka le lui aurait reproché. Finalement, la chaise échappe des mains de l’infirmier et tombe de l’autre côté dans un fracas de plastique. Le jeune homme grimace : waw … s’il ne l’a pas cassé, il a vraiment de la chance ! La chaise n’est pas vraiment de qualité, un modèle premier prix dans une supérette du coin. Et pourtant, à sa grande surprise, aucun dégât à déplorer. Bon … une fois encore, Louka doit garder son venin pour lui – et ça a un petit côté frustrant. Comment lui reprocher la médiocrité de son travail si Ashley ne lui fournit pas la moindre preuve, hmm ?

Cela dit, il se rattrape bien vite, avec sa réflexion dégoûtante. Louka fronce le nez, comme s’il venait de humer un poisson pas frais, et lui lance un regard noir. Ce type est vraiment abjecte, il mériterait qu’un jour quelqu’un prenne ses mots au sérieux et lui rabatte son caquet. Pour l’heure, hors de question de lui laisser l’honneur de le déshabiller. Moins il sentira ses mains sur lui, mieux Louka se portera. Alors essayant d’écarter tout sentiment de pudeur typiquement Septrionnien, il retire son pull puis son tshirt qu’il dépose sur un meuble bas. Il se penche ensuite pour retirer ses chaussettes, et se lance dans la dure étape du pantalon. Ce n’est jamais évident pour lui, puisqu’il doit se contorsionner dans son fauteuil pour faire glisser le vêtement le long de ses jambes. Mais il y parvient, non sans peine, et plante un regard plein de défis dans celui de Ashley. Il est limité, certes, mais pas totalement incapable. Sinon comment aurait-il vécu jusque là, hmm ? Qu’il ne se croit pas attendu comme le messie, car Louka se chargera de lui prouver le contraire. A sa façon.

Pourtant, arrivée à l’étape fatidique du caleçon, Louka se paralyse. Se dévoiler ainsi à un homme aux préférences immorales lui donne la chair de poule. La seule idée qu’il puisse laisser courir ses doigts sur la zone la plus intime de son corps lui donne la nausée. Et pourtant, Louka a parfaitement conscience d’une chose : il n’a pas le choix. Il doit se déshabiller entièrement pour la toilette, sinon ce n’est même pas la peine. Alors lentement, les mains tremblantes, il attrape l’élastique de sous-vêtement et le baisse lentement. Néanmoins, alors que les premiers poils pubiens commencent à apparaître, Louka a une soudaine pensée éclair :

Tourne-toi … !

Ce n’est qu’une fois sa requête réalisée que Louka termine son action, se hâtant de lâcher son caleçon dans son panier de linges sales. Pudique, il cache son entrejambe avec ses mains et toussote, comme pour avertir Ashley. Le plus dur reste à venir, parce qu’il va sûrement l’aider à se transférer de son fauteuil à la chaise, et ce serait mentir que de dire que Louka n’appréhende pas ce moment. La gorge sèche, il garde néanmoins la tête haute, têtu comme un Tiboudet, fier comme n’importe quel gaillard du Nord. Quoi qu’il puisse penser, il refuse de laisser paraître quoi que ce soit. La dernière chose qu’il veut, c’est que Ashley le considère comme une petite chose faible. Alors de lui-même, il fait avancer son fauteuil vers la douche – d’une seule main bien sûr, l’autre toujours loger entre ses jambes – et attend patiemment la suite des événements. Pitié, qu’Ashley le fasse tomber pour qu’il puisse définitivement se débarrasser de lui… !



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Dim 16 Aoû - 15:43   
Ah, le moment toujours bien gênant de la toilette. Ce n’est pas quelque chose que je redoute d’habitude. Je n’en ai pas tellement le droit, vu que je ne sais pas comment je réagirais si je devais laisser une action aussi intime entre les mains d’un parfait inconnu rencontré la veille. Quelque part, ça demande un certain courage, que je peux voir dans les yeux de mes patients. Un courage bien caché derrière une honte compréhensible. Idiote, mais compréhensible. Je suis un être humain ? Et un professionnel de la santé avec ça. Alors des gens nus, j’en ai vu bien plus que ce que j’ose avouer. Puisque j’avoue toujours un chiffre bien au-dessus des estimations qu’on me lance. La réalité ? Peut-être, peut-être pas. C’est toujours très amusant, quand, dans un bar, je glisse dans une discussion que j’ai été invité dans la douche de plus d’une centaine de personnes, hommes et femmes, de tous âges légaux… pour mieux laisser mon interlocuteur et son esprit pervers compléter son train de pensée vers une conclusion des plus salaces. La réalité est très loin de compte, évidemment, mais je ne suis pas du genre à rectifier les informations que les gens s’imaginent à mon sujet… plus de la moitié doivent être correctes et si ça les amuse de me juger sur des préjugés, alors, ils valent difficilement plus de dix minutes de mon temps. Ça, c’est dans le privé. Dans mon métier, je dois bien avouer que je dois me préparer mentalement à l’idée d’être traité comme de la merde pour un oui ou un non, et, même si j’ai mes limites, j’ai surtout une conscience professionnelle que m’oblige à toujours agir dans l’intérêt de mes patients… quitte à m’en mordre les doigts. Après ma conscience professionnelle ne me contraint pas à ne pas titiller les plus récalcitrant pour me défendre. C’est de bonne guerre, et je préfère recevoir une lettre de renvois que de rentrer chez moi pour pleurer toutes les larmes de mon corps après une journée d’insultes à ne plus savoir quoi en faire.

J’ai testé, j’ai détesté, et maintenant, je mords.

Alors je sais, je sais… emmerder un homophobe avec une pluie de sous-entendu sexuels n’est peut-être pas l’idée du siècle… mais je meurs d’envie de voir sa mine embarrassée et déconfite en comprenant que non, je ne vais pas m’aplatir face à ses soupirs exaspérés et son dégout notoire. Au lieu de baisser les yeux, d’être honteux quand on me lance un regard noir à faire geler les milles sommets, je préfère continuer et jouer au joli cœur. Déjà parce que je suis joli comme un cœur, puis parce qu’on n’imagine pas toutes les situations qu’on peut désamorcer avec un clin d’œil bien placé. J’en ai compté et dénombré des pseudo courageux ç grandes gueules se renfrogner, puis finalement abandonner à la simple idée qu’une ‘sale pédale’ soit intéressée par leur discours intolérant… alors que l’idée était justement de la faire fuir. Très franchement, je m’attends à ce que Louka soit de la même trempe, qu’il baisse les yeux et me laisse faire mon travail sans avoir peur qu’il appelle les flics pour un oui ou un non. Je suis près tout un criminel notoire et compte bien récidiver … après une certaine période de calme parce que j’ai totalement décidé que les mecs sont de vrais connards qui ne valent pas mon temps.



BREF

Pas que j’ai une passion pour désaper les beaux mâles, mais si ça me permet d’avancer un poil plus vite… Après tout, je suis payé à l’heure. Sauf que Louka ne semble pas du tout de cet avis. En fait, même du contraire. On dirait que j’ai touché un point sensible puisque, sans rien ajouter à son venin, il procède à se déshabiller… là ? Comme ça ? Euh… euh… c’est quoi ce total power move ?! D’habitude, j’ai la décence de de m’éclipser une ou deux minutes, sauf qu’il me bloque toute possibilité de sortie avec son fauteuil. Il braque son regard et le plonge dans le mien alors qu’il se débarrasse de son haut. Et… et je le soutiens. A croire que celui qui va détourner le regard va perdre une espèce de compétition stupide. J’y vois une fierté et une certaine volonté que je n’avais pas soupçonné. Une stupide stupide fierté typiquement nordique qui, pourtant, est plus remplie de rage que de haine. Sans doute à l’encontre de la situation ? Puis sans doute de moi, mais je ne peux m’empêcher de le regarder faire sans un mot. Lèvres scellées, on dirait que je n’ai rien à ajouter face à ce tour de force. Ce n’est objectivement pas grand-chose, juste un jeune homme qui se prépare à prendre sa douche… mais je peux imaginer. Je peux pourtant comprendre, après des années à partager les vestiaires pour hommes durant mes années de collège et lycée. Je connais cette pudeur. Je connais cette habitude à ne jamais descendre son regard plus bas que les épaules… A toujours garder une distance respectable et respectueuse, même avec ses plus proches amis. Et surtout, ne jamais, jamais, en discuter. Ne jamais toucher. Ne jamais même penser à l’idée de regarder. Force est de constater que… alors que je pensais que tout le monde se jetait quand même des petits coups d’œil discrets -du bon matage, donc-, je devais être le seul à le faire.
Pour ma défense, ceux qui pratiquent des arts martiaux ou n’importe quel autre type de sport sont toujours joliment bien foutu et j’aurai été taré de ne pas en profiter. Après, j’aurai aussi pu me rendre compte plus tôt et m’éviter des mois et des mois de questionnement stupide sur une cruelle mais bien réelle réalité.

Conclusion ? Je suis très gay, c’était évident, et cet idiot dans son fauteuil a réussi à me captiver avec sa stupide fierté qui le pousse à me défier ainsi. Il reste un idiot intolérant, et s’il a si peur que je puisse lui faire quoique ce soit « d’honteux », pourquoi il m’en donne l’occasion me dépasse totalement.

Puis, évidemment que je ne peux que constater qu’il n’est pas mal foutu en plus.
Euh… ça sonne bizarre subitement. Shit, chut, non, mais n’importe quoi. Il est juste très fin -un peu trop-, avec des épaules tout de même bien carrées qui donne naissance à des bras où je peux facilement deviner des muscles travaillés à cause du temps passés à faire avancer son fauteuil. Et… Et… et je n’irai pas plus bas. Et je suis d’ailleurs bien content qu’il se soit arrêté au caleçon parce que sinon, je n’aurai sans doute pas pu m’en empêcher. Stupide homophobe qui n’est même pas désagréable à regarder et qui me fait en plus de la peine… Foi de moi-même, tu ne m’auras pas ! Pas que ce soit une possibilité de toute manière ! Un simple ordre de sa part, et j’arrête. J’arrête quoi en fait ? J’arrête de le fixer déjà. Alors sa fierté a toute même une limite ? J’étais quand même curieux de savoir s’il allait oser tout faire tomber et oublier toute notion de pudeur.

Pas que ce soit intéressant mais voilà. C’est quand même intéressant. Pas ce que j’aurai pu voir ! Juste l’idée que sa pudeur gagne au final !! Sans lâcher mon sourire, je me place dramatiquement mes mains devant mes yeux, et me retourne. Oui, cette double précaution ne sert complétement à rien… mais pas question qu’il pense m’avoir déstabilisé ou quoique ce soit. Autant qu’il garde en tête l’idée que je suis une horrible créature perverse.

« Tu sais… t’as pas à avoir honte. J’en ai vu bien d’autre… » Une petite pause judicieuse, histoire qu’il complète la phrase comme il l’entend avant de la faire moi-même. « Dans mon travail, évidemment. Pas que, mais surtout dans mon travail ~ »

Jamais je ne forcerai un de mes patients à faire quelque chose avec lequel il n’est pas à l’aise. J’en ai même qui enfile un maillot de bain exprès ! Après, je m’éclipse quelques minutes et je reviens quand ils ont terminé et rien de plus. Il y a aussi d’autres patients que tu aimerais n’avoir jamais vu en tenue d’Eve mais c’est une autre boite de Pandore que je n’ai pas envie d’ouvrir maintenant, c’est clair. Je ne peux que me fier au son maintenant, mais après quelques instants et un signal des plus discrets, je me retourne et constate… qu’effectivement, c’est l’heure de la douche. Tout ce cinéma juste pour ça. Pas que je puisse voir quoique ce soit, ni que j’ai envie d’imaginer quoique ce soit. Gheez, reste pro’, soit pro’, c’est pour le boulot. Imagine une mamy de 85ans, et c’est bon. Ou oublie la pseudo-drague parce que, là, ce serait vraiment très mal venu. Sauf s’il se monte odieux, évidemment. Si Louka pense pouvoir rentrer dans la douche avec son fauteuil, c’est un peu foutu… Et vu qu’il n’y a pas la moindre barre pour l’aider à se lever seul… Okay, je vais devoir faire le transfert moi-même. Je sors de la poche de mon short une paire de gants jetables. Pas en latex parce que je ne supporte pas trop le latex et aussi parce qu’il n’y a pas de gants en latex assortis à ma blouse rose. Je les enfile, non sans les faire claquer à la manière de ces médecins sadiques que j’ai déjà pu faire dans certaines… hm… œuvres très intéressantes qu’on peut regarder bien après minuit sur certaines chaines non grand public.

Je secoue un peu la tête pour me retirer l’image de la tête. Le travail, pense juste au travail. Vu le gabarit de Louka, je pense pouvoir le soulever sans trop de mal. Je m’approche…

« Je vais te soulever, ne me frappe pas trop vite si tu veux bien ~ »

…et glisse une main dans son dos, l’autre sous ses jambes, dont la finesse ne m’étonne pas plus que cela. Rien de ce que j’ai vu ne m’étonne compte tenu de son état, en réalité. Je me concentre histoire de pas faire de bourde et le soulève simplement. Ce ne sont que quelques secondes pour moi, mais pour mes patients, ce sont des secondes parfois difficiles à avaler, alors autant faire ça vite et bien. Pourtant, Louka ne laisse rien transparaitre. Je l’emmène dans la douche, veillant ne pas le cogner sur quoique ce soit, et le dépose dans la chaise en plastique blanc. Ça, c’est fait. Je ressors un instant pour me débarrasser de mes chaussures, histoire de ne pas salir inutilement le bac de douche impeccable et chope au passage la bouteille de shampooing et un gant de toilette avant de re-rentrer. Je m’empare du pommeau et commence à faire couler doucement l’eau histoire qu’elle chauffe un peu.

« Je m’occupe d’abord de tes cheveux, alors si tu pouvais te pencher légèrement en arrière… pour le reste, je m’occuperais des zones que tu ne peux pas atteindre facilement et… je te laisse le reste ? ~ »

Après tout, il a deux bras valides qui peuvent atteindre plutôt facilement au moins 70% de son corps. Il n’est pas un bébé incapable de faire quoique ce soit. Certains aiment se laisser faire, mais quelque chose me dit qu’avec sa fierté ma placée, Louka va être plutôt du genre des patients qui veulent en faire un maximum par eux-mêmes, quitte en fait à parfois mentir sur leur capacité. Je suis d’avis de ne pas tout prendre en charge… peut-être à cause d’un léger reste du Nord qui me reste, même si j’en doute.

« Ferme les yeux » Une fois l’eau à température que je pense agréable -ni trop chaud, ni trop froid-, je la passe une première fois dans les cheveux noirs de Louka. « Ça te va comme ça ? »

Et je corrige la température si nécessaire avant de continuer. Je commence par mouiller ses cheveux, puis coupe l’eau et applique une bonne dose de shampooing. Ça a l’air facile, mais en fait, pas tellement. Je n’ai pas de formation de coiffeur, et surtout, je n’ai pas sur matériel juste super utile avec la vasque de forme presque parfaite pour accueillir la tête des clients. Presque parce que j’ai toujours un peu mal au cou en sortant du coiffeur mais bon. La clef, c’est de ne pas le noyer, et d’éviter de foutre de la mousse dans ses yeux. Si j’arrive à faire ça, ce sera déjà pas mal. Je suis confiant, mais je n’ai pas non plus 40ans de métier derrière moi. Je fais mousser et m’applique à laver ses cheveux. Ils sont courts, et en fait, je sens qu’ils n’étaient même pas sales. C’est clair qu’il ne doit pas en prendre soin autant que ce que je fais pour les miens mais… je suis très loin d’être la règle vu le temps que je peux passer sous la douche. Je suis tenté à un moment de lui faire une crête de mousse mais… hm, ça restera une image amusante dans ma tête. J’allume l’eau de nouveau et le rince ensuite une première fois, puis recommence toute l’opération une deuxième fois. Shampooing, lavage, rinçage. Je m’éclabousse un peu, mais peu importe. Ce sont mes vêtements de travail et ils sont là pour ça.

J’espère seulement qu’il pourra se détendre un peu. Au final, c’est pour ça que je suis là.

Une fois le second rinçage terminé, je chope un essuie et sèche très sommairement ses cheveux, histoire qu’il ne dégouline plus. Okay… ça, c’est fait. La partie amusante maintenant ~

« Alooooors… Qu’est-ce que je peux toucher sans que tu ne te mettes à hurler ? » Je pouffe doucement, surtout parce que j’imagine tellement qu’il va me refuser catégoriquement que je le touche où que ce soit. « On peut aussi essayer de te mettre debout, si tu préfères »

Avec une barre de douche, ce serait plus facile, mais disons que je peux la remplacer au pire. Je sens que je vais finir tremper aussi.
Louka Hosk
Louka Hosk
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Louka Hosk
Taxi Volant
Sam 22 Aoû - 13:05   



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Too bad, you're stuck with me
feat. Ash~

L’embarra éclabousse les joues de Louka lorsqu’il se retrouve dans son plus simple appareil. En bon nordiste, il a toujours été d’une grande pudeur et si ses mois à l’hôpital aurait dû l’en vacciner, ça a plutôt eu l’effet contraire. Désormais, la seule idée d’exposer son corps entièrement nu à quelqu’un d’autre le plonge dans une honte terrible. Pendant longtemps, sur la fin de son adolescence, il est resté persuadé que seule sa future femme aurait le droit de le voir entièrement nu. Pour lui, ça coulait de source. Personne d’autre n’avait à le voir ainsi, dénué de tous vêtements, exposant son corps tout entier. Tout petit garçon déjà, il a pris l’habitude de se cacher de ses parents et de ses frères, désireux de conserver cette intimité pour lui seul. L’hôpital lui a fait ressentir les pires humiliations lors des toilettes, lorsqu’il était incapable de se débrouiller tout seul et qu’une femme - une inconnue ! - soulevait ses draps pour y passer un gant de toilette froid, indésirable. Un nettoyage impersonnel, sommaire, rapide - et qui pourtant, durait des heures dans sa tête. Le traumatisme est trop ancré pour qu’il s’en défasse maintenant, tant que la simple idée de devoir se laver est devenue une véritable épreuve.

Jusqu’à maintenant, Louka s’est débrouillé pour y parvenir par lui-même. Si cela n’avait absolument rien de glorieux, au moins le faisait-il seul et demeurait-il solitaire dans sa honte. Il se débarbouillait rapidement, sommairement, puis essayait de ne plus y penser. Mais maintenant … un nouvel étranger s’apprête à lui faire subir les mêmes supplices. Certes, Louka se doute qu’Ashley en a vu des pires dans le métier. Il sait pertinemment que son cas n’est ni isolé, ni le pire qui soit. Néanmoins … Louka ne voulait pas revivre ça. Il ne voulait pas ressentir à nouveau cette honte mordante, ce malaise suffocant qui lui donnait des nausées. Il a beau faire le fier devant Ashley pour ne pas lui laisser le plaisir de le voir dans tous ses états mais, intérieurement, c’est la panique. Son coeur bat si fort dans sa poitrine qu’il le sent pulser dans ses tempes, dans un rythme endiablé et douloureux. Les ongles de sa main libre se plante dans le tissu de son accoudoir en entendant les paroles dégoûtantes de son infirmier. Et dire que cette monstruosité va lui faire sa toilette…! Une nausée retourne son estomac, mais il ne vomit pas. Il se contente de grimacer, et de ravaler difficilement la bile acide ayant envahi sa gorge.

Ashley dégaine ses gants et Louka cesse de respirer en sentant ses main passer dans son dos et sous ses jambes. Malgré la demande de l’infirmier, si, l’ex-jockey ressent aussitôt l’envie de lui coller une droite en plein museau. Néanmoins, il n’en fait fait et reste immobile pendant le transfert, se retrouvant bien vite sur cette chaise peu confortable mais déjà plus accueillante que le sol. Il gigote un peu pour s’installer pour confortablement et profite de l’instant où Ashley sort de la douche pour cacher habilement son service trois pièces entre ses jambes. Bien sûr, il ne peut rien faire contre les poils pubiens mais … ce ne sont que des poils, après tout. Ca le dérange moins que ce qu’ils recouvrent. L’infirmier le rejoint rapidement, dénué de chaussures mais armé de shampoing et d’un gant de toilette. Sans attendre, il attrape le pommeau de douche et allume l’eau, testant la température. Obéissant aux directives d’Ashley, Louka penche légèrement la tête en arrière. En vérité, il aurait très bien pu se laver lui-même les cheveux, mais toute occasion est bonne pour relever son incapacité. Une goutte de savon dans ses yeux et Louka ne le loupera pas ! Hors de question de le ménager. Là est le vrai but de cette journée d’essai.

Louka ferme les yeux et, aussitôt, son crâne est envahi d’une eau tiède, agréable. Il n’aurait pas supporté plus chaud, ni trop froid. Aussitôt, et malgré lui, il se détend et profite du massage crânien offert avec son shampoing. Plutôt crever que de l’avouer mais … mine de rien, c’est agréable. Sentir ses doigts malaxer son cuir chevelu, ça le détend plus que de raison. Ses épaules se relâchent d’elles-mêmes et bientôt, Louka en oublie même toute l’animosité qu’il ressent à l’égard d’Ashley. Il avait presque oublié à quel point il peut être agréable qu’on prenne soin de lui. L’infirmier est plus doux et appliqué que les mégères de l’hôpital. On sent qu’il a plus de temps à lui accorder, qu’il ne met pas les bouchées doubles pour vite s’occuper de la petite mamie dans sa chambre d’à côté. Et c’est plaisant - vraiment plaisant. Malheureusement, toute bonne chose à une fin et Ashley finit par couper l’eau avant d’essuyer ses cheveux avec une petite serviette. Si Louka esquisse une petite moue déçue, il se passe de tout commentaire et se concentre plutôt sur la suite. En soi … il est capable de se nettoyer entièrement. Néanmoins, il éprouve beaucoup de difficulté avec ses pieds. Et sur la chaise, c’est encore pire. S’il se penche trop en avant, il risque de basculer et de tomber. Se serait terrible s’il venait à se casser le nez.

Je peux me débrouiller tout seul en général. Je l’ai bien fait jusqu’à maintenant. Mais je galère avec mes pieds. Si je me penche, je risque de tomber. Et laisse tomber l’idée de me lever, à moins que tu ne veuilles vraiment que je me ramasse ?

Une oeillade sévère plus tard, Louka se saisit du gant de toilette et de la bouteille de shampoing. Il commence par savonner son torse, puis ses bras et ses épaules. ll frotte bien de partout, aussi bien au niveau de son nombril que sous ses aisselles pour être certain de bien se décrasser. Bon, en soi, il n’est pas particulièrement sale parce qu’il tient à garder une excellente hygiène, mais au moins est-il sûr d’être parfaitement propre. ll enchaîne sur ses cuisses, évitant habilement son entrejambe qu’il compte nettoyer sans la présence d’Ashley dans son dos. Il s’arrête au niveau de ses genoux, préférant ne pas s’aventurer le long de ses jambes fines, et remonte plutôt vers ses oreilles, n’oubliant pas de frotter derrière. En somme la toilette se déroule plutôt normalement et Louka ne semble pas spécialement ressentir de gêne dans ses mouvements. Le haut de son corps n’a pas autant subit de séquelles que le bas. Ses côtes se sont cassées, mais elles sont réparées depuis et il n’en garde aucun réel traumatisme. Ses bras et ses doigts fonctionnent à merveille, tout autant que son cou et sa tête. C’est vraiment au niveau du bas de son dos que la machine est détraquée.

D’ailleurs, en parlant de bas du dos … le laver ne serait pas chose aisée, surtout assis sur une chaise. Il en va de même pour l’arrière de ses cuisses et ses fesses. Si l’eau coule entre lui et le plastique, il ne peut pas les savonner comme il le voudrait, ou bien il devra se contorsionner dans tous les sens pour atteindre chaque parcelle de peau. Mais autant Ashley pourrait s’occuper de ses cuisses et de son dos … autant Louka ne veut pas de ses sales pattes sur ses fesses. Qui sait ce qu’il pourrait leur infliger ?! D’après ce qu’il sait du sexe homosexuel, c’est par la porte de derrière que les choses se passent. Or, son humble fessier n’a pas été créé pour ça. Sa seule et unique tâche est de renvoyer les déchets de son corps - y faire pénétrer quelque chose est contre-nature. Même les appareils médicaux ne devraient pas y avoir leur place. Alors songer que des doigts pourraient s’y balader…! Ca lui en donne des frissons d’effrois. Vraiment, certaines personnes ont de bien drôles d’idées. L’appareil génital de la femme a été créé pour recevoir celui de l’homme - quelle idée d’aller fourrer ce dernier dans l’autres orrifices ?! Bref. Louka n’a pas vraiment envie d’y songer davantage, et surtout pas avec Ashley dans les parages. Il risquerait de faire une crise d’angoisse.

Une fois son corps recouvert de savon, Louka tend le bras pour attraper le pommeau de douche et se rincer. Il lui restera le visage mais il préfère le faire en dernier, avec un autre gant propre. Question d’hygiène pour lui : il ne va pas laver les pieds et son front avec la même chose…! C’est bien trop sale.

C’est bon. Enfin presque mais je ne veux pas que tu sois là pour ça. Tu n'as pas besoin d'y assister.

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Ashley Li
Ashley Li
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Ashley Li
Civil
Ven 28 Aoû - 23:07   
Bien, le plus amusant et facile est terminé, passons à la partie bien plus dérangeante et douloureuse. Enfin, pas pour moi. Après tout, pour moi, il s’agit de mon travail. Ce n’est pas la partie la plus glamour, ni la chose que je devrai clamer sur tous les toits, mais voir des gens dans leur plus simple appareil, m’occuper de leur hygiène, c’est littéralement devenu une habitude. En y repensant, ça explique pourquoi littéralement zéro mec ne tente l’école d’infirmier de Belagora. Pudique et pudibond comme sont les gens de là-bas, jamais un homme ne se serait aventuré dans ce genre de carrière… ‘dégradante’ ? Je ne veux même pas penser si j’avais dû m’installer là-bas en fait ? Combien ? Combien de patients auraient accepter de me laisser faire mon travail ? Combien de fois j’aurai été appelé chez quelqu’un, pour mieux être renvoyé le jour même parce que mon prénom porte à confusion ? J’imagine la scène d’ici, et c’est encore une autre raison qui me confirme que mon choix de ne plus foutre un demi pied dans le Nord est le bon. Il faut croire que la nudité ne m’a jamais vraiment dérangé… surtout celle des hommes. Néanmoins, quand je suis dans ce genre de situation avec un patient -quelque soit son âge ou sexe-, je désactive la partie salace de ma cervelle.

Enfin, j’essaie.

Hm, disons que j’y travaille.

Il n’y a absolument rien de sexy dans l’acte de laver un autre être humain, malgré ce que certains films passant tard le soir sur certaines chaines ont pu nous apprendre. Nope, rien du tout. Certainement pas quand plus des trois-quarts de ses patients sont de gentilles petites mamies qui ont connu de meilleurs jours. Bon, d’accord, Louka n’est pas une petite mamie de 80ans qui a connu de meilleurs jours. C’est un jeune homme dans la force de l’âge… ça rend le travail plus agréable ? Nope, rien de plus. Rien du tout. Je n’ai absolument pas remarqué le joli reflet que prennent ses cheveux quand ils sont mouillés… Absolument pas. Puis, j’ai dû rêver, j’aurai cru qu’il allait me rabrouer, genre, direct, dès que j’ai posé mes mains sur son cuir chevelu, mais non. Il n’a absolument rien dit et… s’est même détendu ? Une victoire pour la monstruosité rose ! Evidemment, cet état de grâce s’est rapidement évanouis quand le Nordiste s’est rappelé que, dans l’âme, il est un petit con qui adore être cassant avec les gens pour le plaisir. Tch, rude. Juste rude. Ça ne tue personne d’être sympa de temps en temps, il est au courant ? J’avais néanmoins raison, il n’a pas besoin de moi pour la majorité du reste de sa toilette… Je pourrai pourtant l’aider et la faire, mais puisqu’il veut jouer au grand garçon, je lui donne le gant de toilette et le shampoing bien volontiers.

Je n’ai rien d’autre à ajouter. Enfin, rien qui ne soit pas odieux et qui ne me vaudrait pas d’être viré direct sans même un jour de chômage. Détail intéressant… il ne me laisse même pas le temps de m’éclipser avant de commencer ? Ni même celui de sortir de la douche ? Erh… okay, je sais, tu veux me prouver que tu sois te laver, mais je n’avais pas forcément besoin le voir ? Est-ce que je m’en plains ?
Je suis aux premières loges pour mater un jeune homme en loose-dé en tenue d’Adam.

Je crois que je vais m’en remettre.

Pas que ce soit un spectacle très intéressant. Soit, erh, disons que je reste pour… m’assurer qu’il ne se plante pas face la première dans la vitre ? Ce serait con. Amusant, mais con également.

Après de longues minutes -dont la moitié passées à fixer le mur-, on me libère enfin. Enfin, plutôt que Louka me fout dehors le temps de finir ce qu’il a commencé. Contrairement à ce qu’il peut croire, je n’ai pas envie de m’occuper ou même de voir son petit aspicot, si cher à sa culture. Déjà parce que j’en ai un, et que c’est pas si impressionnant que ça, puis que j’en ai certainement vu des mieux taillés dans ma vie… disons ma carrière, ouais, nan, dans le privé en fait. Néanmoins… un détail pas si innocent que ça me revient en mémoire. Il a bien dit avoir toutes les peines du monde à nettoyer ses jambes et son dos, non ? Et justement, j’ai un peu fait serment pour venir en aide dans ce genre de cas très précis, non ? Aider mes patients, et tout ça… ce serait contre mon éthique professionnelle de le laisser ainsi !

Et je suis là pour faire mes preuves et être le plus attentionné des infirmiers, il me semble.

Soyons attentionné alors.

« Hm, pas avant d’avoir fini. » Je récupère le gant de toilette -quitte à le chiper- et le passe un petit instant sous l’eau pour le rincer, puis y applique du savon. « Penche-toi en avant »

Je place expressément ma main libre ne face de lui, au cas où il glisse de cette foutue chaise en plastique pas du tout prévue pour ce genre de situation, alors que l’autre, couverte du gant, le pousser tranquillement à adopter une position plus pratique pour moi. Juste assez pour accéder à son dos. Dos que j’ai maintenant tout le loisir de savonner en paix, des épaules -ces foutues épaules…-, à la colonne, aux côtes, puis le creux des reins et… et on va s’arrêter là. Je doute qu’il ait envie que je touche son gracieux popotin, et très franchement, il ne le mérite même pas ! Alors que je n’ai reçu que des commentaires à ce sujet ne plus, une perte pour lui, vraiment.

« Okay, j’ai fini avec le dos »

Mais pas avec le reste. Quitte à faire mon taf, autant le faire jusqu’au bout. Alors je le contourne, et une fois en face de lui, je m’accroupis. Oh, le sale petite sourire en coin que je ne parviens pas à réprimer… il sera ma perte celui-là, mais tant pis, je l’assume. Je lève un regard mutin en sa direction. Un regard faussement innocent.

« Sympa la vue… » Est-ce que je peux voir quoique ce soit en plus ? Absolument pas, mais si je peux l’emmerder, je le ferai, évidemment. Je me saisis de l’une de ses jambes, sans crainte de me la prendre sur le coin du nez pour… des raisons évidentes. « J’en ai pas pour longtemps »

Comme si j’allais m’en sortir avec celle-là, tiens. Je savonne son mollet, genoux, tibia, puis passe à la cheville et finalement au pied en lui-même et aux orteils. Je me demande ce qu’il peut bien encore ressentir… pas grand-chose à mon avis, mais ce n’est pas une raison pour être rude. La première terminée, je m’occupe de sa jumelle, avec un soin tout particulier. Une fois terminé, je me redresse et lui rend bien gentiment son gant de toilette. Je pousse même le vice à lui sourire en lui tendant le pommeau de douche.

« Appelle-moi quand tu as terminé, ou si tu as un problème. Je vais te laisser l’essuie à portée »

Ce que je fais, avant de m’éclipser de la salle de bain. En refermant la porte derrière moi, je pousse un soupire de soulagement et m’appuie contre celle-ci. Il va me tuer. Il va tellement me tuer… enfin, il le ferait s’il en avait la possibilité. C’est vraiment, vraiment dommage qu’un corps pareil ait été donné à un gars aussi rude. Enfin… j’ai besoin de ce taf, donc, j’ai besoin de réussir ce test, même si je sais qu’il va se servir de la moindre excuse la plus stupide du monde pour ne pas m’engager, et même refuser de me payer pour aujourd’hui. Une nouvelle fois, je soupire, avant de jeter un coup d’œil au couloir. C’est vieux ici, mais propre. Pas pratique, mais entretenu…c’est déjà. Bon, j’imagine que le temps qu’il termine de s’astiquer, je peux aller installer ma table pour les exercices ? Autant gagner un peu de temps.
Louka Hosk
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« Too bad, you’re stuck with me » - feat Louka Hosk <3 Miniature_Badge_Roche_RFVF
Louka Hosk
Taxi Volant
Mer 2 Sep - 15:38   
Too bad you're stuck with me
feat. Ashley Lee

Jamais Louka n’a trouvé une toilette aussi longue de toute sa vie. Finalement, peut-être préférerait-il encore le temps de l’hôpital, où les aide-soignantes se contentaient de lui passer un coup de toilette en quatrième vitesse, histoire de dire, avant de filer vers un autre patient. Au moins, ça allait vite et le septrionien reprenait ses activités en deux temps trois mouvements. Le moment était impersonnel, mécanique, mais au moins ça ne traînait pas. Là, Louka a l’impression que les secondes sont de longues heures. Que le regard d’Ashley épie le moindre de ses mouvements. Pourtant, l’infirmier a eu la politesse de se tourner, pour le laisser faire tranquillement. Mais Louka ne voit que le mal partout, traumatisé par les hôpitaux, traumatisé par la vie, traumatisé par les hommes. Si ses gestes sont amples et précis, ce n’est qu’une façade pour dissimuler son trouble. C’est ainsi que Louka fonctionne depuis quelques temps. Il se dissimule derrière un carcan de fierté nordique et de réflexions terribles, en espérant que ça incite les gens à passer leur chemin, et à ne pas s’intéresser à lui. Louka craint de devenir la cible de moqueries, de doigts pointés, de regards obliques. Il sait qu’il n’y échappe pas : mais plus il met de distance entre lui et les autres, mieux il se porte.

Enfin, le voilà qui arrive au bout de ce qu’il est capable de faire par lui-même. Il lui reste évidemment les zones moins accessibles, mais il aimerait d’abord s’occuper des endroits plus intimes de son corps, les parties interdites à Ashley. Si Louka se doute bien que l’infirmier a vu des centaines de fesses dans sa vie, il ne veut absolument pas figurer sur son tableau de chasse alors il trouvera bien un moyen de se laver par lui-même. Mais c’est sans compter sur Ashley qui tient à terminer son travail avant de le laisser tranquille. Il lui chipe donc son gant de toilette et le rince rapidement avant de l’enduire à nouveau de gel douche. Louka lui lance un petit regard courroucé par dessus son épaule mais l’infirmier n’en a cure, lui intimant plutôt de se pencher en avant. Ce que Louka fait, de très mauvaise grâce, fusillant même la main d’Ashley du regard. Il ne fait que le soutenir, l’ex-jockey en a bien conscience, mais il n’aime absolument pas ça. En fait, il ne supporte juste plus qu’on le touche. Trop de manipulations à l’hôpital, et pas forcément douces, l’ont rendu totalement fermé à toutes sortes de contact. Seuls ses Pokémon ont le droit de venir contre lui. Les humains sont bannis.

Mais là, ce n’est pas comme s’il avait le choix. Ashley ne fait rien que son travail, mais il faut bien avouer que pour Louka, ce moment est particulièrement humiliant. Pourtant, le thacien savonne son dos sans émettre le moindre commentaire, si ce n’est lorsqu’il a terminé. Louka se cale donc à nouveau contre le dossier de la chaise en plastique et observe Ashley qui le contourne. Le voilà qui s’accroupit devant lui et le septrionien dissimule aussitôt son bas-ventre avec ses deux mains, se retenant de lui mettre un bon coup de pied dans la mâchoire en réponse à sa remarque salace. Il a de la chance que Louka ne possède pas suffisamment de force dans la jambe pour cela. En tout cas, Ashley n’a aucun mal à la manipuler pour bien la savonner. S’il fallait être honnête, Louka avouerait qu’il est assez agréable de se faire laver les jambes. C’est comme un massage en douceur, qui lui procure des petites sensations de bien-être. Mais comme s’il allait avouer une chose pareille ! L’ex-jockey préfère garder un visage fermé, froid, ne laissant aucunement ses sentiments prendre possession de son visage. Il ne donnera pas cette victoire à Ashley.

Une fois la toilette des jambes terminée, l’infirmier restitue le gant de toilette à Louka, ainsi que le pommeau de douche. Et sur ce, Ashley lui laisse une serviette à portée de main avant de sortir de la salle de douche. Pendant un instant, Louka reste immobile, silencieux, avant de pousser le plus long des soupirs. Ca ne va vraiment pas être possible, entre eux. Vraiment pas. Chaque seconde est une nouvelle raison pour mettre Ashley dehors. Et pourtant … pourtant, Louka doit bien avouer qu’il exécute parfaitement son plaisir. Malgré ses petites réflexions déplacées, il n’a absolument rien tenté et s’est contenté de lui faire sa toilette le plus simplement du monde. La meilleure toilette qu’il n’ait jamais eu d’ailleurs, il faut bien l’admettre. Il sent qu’Ashley a un peu plus de temps à lui consacrer, qu’il ne travaille pas à la minute et qu’il ne fait pas ça mécaniquement. Exercer à domicile, c’est mine de rien s’épargner du rythme infernal de l’hôpital. Prendre plus de temps pour ses patients, mieux les écouter, prendre des petites habitudes aussi. Louka mettrait sa main à couper que Ashley serait du genre à ramener des viennoiseries pour les petites mamies gourmandes … quel bon samaritain, va. Il ne survivrait pas dans un hôpital, c’est sûr et certain.

Breeef … Louka compte bien profiter de ce petit instant de solitude pour terminer sa toilette. Il s’occupe donc de son entrejambe et de ses fesses, se contorsionnant un peu pour faire ça bien, puis se hâte de se rincer. Il ne lui reste plus que le visage et pour cela, l’ex-jockey attrape un autre gant pendu directement dans la douche. Il l’humidifie et l’enduit de savon avant de se le passer sur la figure, veillant à garder les yeux et la bouche bien fermés. Puis, c’est à l’aveuglette qu’il se rince, papillonnant doucement des yeux pour s’assurer qu’il ne subsiste aucune trace de gel douche avant de les ouvrir franchement. Voilà, il en a enfin terminé. Louka range les deux gants sur leur petit crochet respectif et éteint l’eau, tendant le bras autour qu’il le peut pour le raccrocher sur sa base. Ensuite, il se saisit de l’essuie pour éponger son visage d’abord, puis le reste de son corps. Bon. Maintenant que ça, c’est fait, il faudrait qu’il réintègre son fauteuil. Pendant un instant, il songe à le faire tout seul, mais réalise bien vite qu’il se mettrait inutilement en danger. Alors non sans soupirer, il appose l’essuie sur son entrejambe et appelle Ashley.

Ce dernier accourt sans trop le faire attendre et le transfert se fait rapidement, efficacement. Dos à Ashley, Louka termine rapidement de s’essuyer avant d’enfiler un caleçon propre, ainsi qu’un vieux jogging trop grand pour lui et un tshirt à manches courtes noirs. Tous ses pulls sont dans son bac à linge, et il n’a pas pris le temps de faire sa lessive dernièrement … Brr, qu’est-ce qu’il déteste sentir ses bras à l’air libre. Même si les températures de Thacie lui permettent de porter de tels vêtements, Louka ne les apprécie pas du tout. Une pudeur toute nordique : là bas, on porte un pull toute l’année, été comme hiver ! Alors quand il dévoile sa peau comme ça … Louka a presque l’impression d’être nu. Finalement, il se tourne vers Ashley et le dévisage un petit moment :

Quelle est la suite ? Vu comment tu es venu chargé, je doute que ce soit terminé.

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